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lieux communs (et autres fadaises)
10 septembre 2021

oh!

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Non mais ça va pas ? N'importe quoi, j'hallucine...
Un singe en hiver, ok, Pierrot le Fou, bien sûr, et A bout de souffle, ok... La Sirène du Mississipi, oui pourquoi pas, mais, après, quand même, la litanie de tous ces navetons navrants estampillés "grand public", produits métronomiquement  -cloc! cloc!- à la chaîne pour le bonheur des tiroirs-caisses et pondus annuellement, aux titres et aux affiches interchangeables (Le Magnifique, L'Alpagueur, l'Incorrigible, l'Animal, le Guignolo, L'As des as, Le Professionnel, Le Marginal, Le Solitaire n'en jetez plus...) tartes dans la gueule, bons mots, cascades, caléçonnades, roucoulades et dégringolades...
Le bonhomme était certes sympathique, grande gueule, gouailleur hâbleur, (franchouillard), mais bon... Un HOMMAGE NATIONAL ? Arghhh faut pas pousser! Et puis quoi encore ?
Pour parler d'acteurs, Michel Piccoli c'était quand même une autre stature, non ? Quand on pense à ce à quoi il a eu droit, en guise d'hommage... Et comme lui, Jean-Pierre Bacri, Jean-François Stévenin, Claude Brasseur, Michael Lonsdale... On est tout de même en droit d'être un peu énervé et révolté...
La mort de Jean-Paul Belmondo ne m'a fait ni chaud ni froid (beaucoup moins d'effet en tout cas que celles des acteurs cités plus haut...)

9 septembre 2021

jardin parfumé

UNE HISTOIRE D'AMOUR ET DE DÉSIR
de Leyla Bouzid

Un joli film, un très joli film. Comme a résumé Dominique en sortant "Ca fait plaisir de voir pour une fois des rebeus en fac!". A la Sorbonne, en première année. Le jeune Ahmed (sami Outalbali, excellent) et la jeune Farah (Zbeida Belhajamor, tout aussi excellente). Boy meets girl. (Rebeu meets beurette). C'est simple et c'est beaucoup plus compliqué. Tous deux au cours de Madame Morel (Aurélia Petit, excellente comme à l'accoutumée), sur la littérature arabe érotique (des siècles passés).
Elle arrive de Tunis et découvre la France, elle est fraîche, elle est franche, elle pétille  elle flamboie, lui est un jeune homme "raisonnable" en apparence, qui va se mettre un peu en retrait (et y rester) dès le début de cette histoire d'amour qui semble s'échafauder entre eux deux. Sur la défensive. De cette relation qui va évoluer un peu à couvert, de façon souterraine, cheminant différemment à l'écrit et à l'oral (c'est comme ça que ce post a failli s'intituler), via différents cours théoriques, conversations innocentes (ou pas), question embarrassantes, ou pas, et tout un corpus (car c'est bien de ça dont il est question) : ouvrages, recueils, textes, poèmes, arabes pour la plupart, traduits pour certains et pour d'autres (le plus important, justement) non. Le corpus et le corps. Education sentimentale, avec tous les élans, hésitations, émois, volte-faces que cela implique.
Le désir, l'amour, le corps : c'est difficile pour que toutes les choses s'harmonisent. les belles lettres, les belles pensées, certes. Mais les beaux corps, aussi. Et ce fameux premuer baiser qui semble être la clé de tout. Ahmed a envie, en meurt d'envie, s'en consume, mais s'empêche de. Ronge son frein. Se morfond. Mais continue de s'empêcher de. Pourtant Farah lui tendra des perches, à plusieurs reprises.
Comme lui dira sa prof "Votre attitude conforte ceux qui veulent votre échec..."
Bien entendu on attend, on espère, que "ça" va se produire, et enfin...
On avait déjà bien aimé le premier film de Leyla Bouzid A peine j'ouvre les yeux, mais là on est vraiment enchanté, séduit, conquis... Le film a été récompensé deux fois au Festival d'Angoulême.

 

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8 septembre 2021

les jardiniers de B.

il n'ya pas que les plantes qui sont belles, ceux qui s'en occupent aussi...

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7 septembre 2021

tatouages

PASSION SIMPLE
de Danielle Arbid

J'y suis allé in extremis, le dernier soir. Laetitia Dosch + Danielle Arbid + Annie Ernaux (+ Caroline Ducey dans le rôle de la copine, comme un clin d'oeil au Romance de Catherine Breillat, où on la découvrit en compagnie de Rocco Sifreddi, dans une histoire finalement pas si éloignée de celle-ci). Film de femme(s), donc, et portrait d'une (femme) amoureuse. Amoureuse d'un bellâtre russe aux yeux clairs et aux multiples tatouages (j'ai vérifié sur le ouaibe, ce sont les véritables tatouages de l'acteur, Sergei Polunin, danseur-étoile de son état dans le civil, qualifié de sulfureux dans les magazines féminis et/ou people), et à l'appétissant organe (QV, visible par deux fois, rapidement mais incontestablement) qui la baise bien, comme il veut et quand il veut. Il a posé ses conditions viriles. Et elle l'attend.
"A partir du mois de septembre l’année dernière, je n’ai plus rien fait d’autre qu’attendre un homme : qu’il me téléphone et qu’il vienne chez moi."
Le roman d'Annie Ernaux avait fait parler de lui à l'époque de sa sortie (je ne suis pas sûr de l'avoir lu alors). J'avoue n'avoir jamais été un inconditionnel de l'écriture de la dame (exception faite du plus récent mais incontournable Les Années). Et le thème du film me touchait tout particulièrement : attendre un homme (jeune, mais un peu plus tard aussi, j'ai toujours aimé avec la même intensité et la même maladresse). Donc, comme Sound of metal a pu me faire revivre mes premières séances de LSF, Passion simple m'a renvoyé directement à certains expériences affectives (plutôt que aventures amoureuses) passées douloureuses. Sensibles, disons. Attendre me fait mal, et j'ai l'impression que je me mettais exprès dans des situations affectives "compliquées" qui m'y menaient directement.
Mais revenons au film, Laetitia Dosch est très bien (son ami russe aussi) mais je n'étais pas sûr d'être parfaitement enchanté de la dernière partie du film, ni de comprendre tout à fait ce que la réalisatrice (et, au départ, la romancière) voulaient exprimer...
Comme si, en me laissant sur sa fin, le film me laissait aussi sur ma faim.

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6 septembre 2021

grésillements

SOUND OF METAL
de Darius Marder

Je suis sorti bouleversé de ce film (comme, visiblement, Catherine qui l'avait vu la veille). Les "hasards de la programmation" font qu'à quelques jours de distance, j'aurai vu deux films où il est question de surdité et de langage des signes. Je ne savais pas tout à fait ce que j'allais voir, juste le pitch "un batteur  devient sourd", et la présence du comédien principal (Riz Ahmed, que je suis avec intérêt depuis We are four lions, en 2010). Donc j'ai découvert la suite des aventures de Ruben, (ce qui vient après la première phrase) -et donc j'en étais plutôt étonné-  et la façon dont il va apprendre à vivre avec sa surdité (à la gérer).
Dès le générique, le réalisateur nous prévient qu'il a expressément conçu son film pour qu'il soit visible "également" par les entendants et les non-entendants, et, non seulement les dialogues sont sous-titrés (c'est normal, le film est en V.O) mais également tout ce qui concerne le son et la bande-son (toutes les indications "sonores").
De la même façon, la bande-son du film a été extrêmement travaillée, pour faire ressentir au spectateur tout ce que ressent (entend) Ruben mais aussi, se plaçant régulièrement du point de vue de la caméra, ce qu'il ne peut pas (ne peut plus) entendre. Le travail impressionnant de l'ingénieur du son (français!) Nicolas Becker sur le film a d'ailleurs été récompensé par un Oscar.
Ruben dans un premier temps va tout faire pour redevenir ce qu'il était "avant", avec sa copine (les concerts, les tournées, les déplacements dans un mobile-home qui est aussi leur maison) et prêt à trouver l'argent nécessaire pour financer la coûteuse opération qui permettrait de l'appareiller...
Une chose émouvante (pour moi) c'est son arrivée dans une communauté "thérapeutique" composée de non-entendants réunis autour d'un personnage très charismatique, et la scène où Ruben assiste pour la première fois à un cours "signé" avec l'institutrice, je me suis revu à mes tous premiers cours de LSF...
Le film suit Ruben de près, Riz Ahmed est vraiment impressionnant, et on se doute un peu de la façon dont son parcours va évoluer, avecune apparition surprenante de notre Mathieu Amalric national en père de la copine de Ruben, quand celui-ci a décidé de lui faire la surprise d'aller la chercher en France...
Et la dernière scène est absolument magnifique.
(C'est drôle, les larmes ne sont venues qu'une fois que j'étais sorti de la salle...)

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5 septembre 2021

les jours se suivent

(mercredi)

9h02 : 5 jeunes rebeus, pourtant affûtés capillairement, pénètrent à la queue-leu-leu (dare-dare) dans Le Palais de la Coiffure, visiblement bombardé nouvel arbitre des élégances (plus tard l'après-midi d'autres faisaient la queue, en face, à l'ombre du grand arbre, y ayant même amené leurs enfants)

*

cet amour de tartelette aux myrtilles, non seulement faite maison, mais aussi distribuée à domicile par porteur spécial... (merci Pépinou) et que j'ai mangée à midi

*

organisé fissa ce matin avec Catherine un accompagnement d'entrée en retraite pour Manu, demain, avec une petite virée à Berchigranges (cf les parents de Mafalda : "Se sentir comme des terroristes du bonheur")

*

(jeudi)

une journée... délicieuse avec Manue et Catherine, donc
d'abord Liézey (l'auberge) puis Berchigranges (le jardin) et Gérardmer (la terrasse face au lac)
Le genre de journée dont on se souviendra plus tard en se disant que tout était parfait...

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(vendredi)

rarissime, une autre journée délicieuse, où tout s'est enchaîné pour le mieux dans le meilleur des mondes, depuis la visite sympathique -et imprévue- le matin avant le départ, un trajet sans souci au soleil et en musique, une place de stationnement gratuit (la dernière) à Isembart, un repas de midi à l'Ermitage avec Dominique et sans masque (c'était la première fois qu'elle voyait le bas du visage du jeune serveur), un film très touchant au Victor Hugo (Une histoire d'amour et de désir), l'achat de Rabalaïre, d'Alain Guiraudie, (29,90€) avec mon chèque-cadeau (30€!), une montée à pied (par les escaliers) jusqu'à la gare, un achat de billet pour Clermont à un tarif beaucoup plus avantageux que je ne pensais auprès d'une employée extrêmement sympathique, puis un retour à la maison, toujours  au soleil et en musique, avec un arrêt -plein de curiosité- à l'aire de They, pour des clopinettes mais qu'importe... et j'ai même eu le temps d'acheter du pain à la Boulangerie du Théâtre avant d'arriver à la maison!

4 septembre 2021

pogonophile

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4 septembre, journée mondiale de la barbe

2 septembre 2021

quatre étés

LEURS ENFANTS APRES EUX
d'après Nicolas Mathieu
mis en scène par Simon Delétang
Théâtre du Peuple (Bussang)

Ca a été un peu compliqué à mettre en place, mais finalement l'expédition rituelle à Bussang a fini par avoir lieu ce jeudi 26, en compagnie d'Isa et de Catherine. La météo ne s'annonçait pas engageante (16° / pluvieuse) mais on a pris nos petites laines et vaillamment on est partis, pour voir l'adaptation théâtrale de ce bouquin qu'on avait lu -et beaucoup aimé- tous les trois.
Je me posais beaucoup de question sur la façon dont le livre avait pu être adapté pour la scène, et j'avoue avoir été légèrement décontenancé pendant les premières minutes du spectacle en réalisant que c'était le texte original de l'écrivain qui était utilisé, dit, joué, polyphonié, par les jeunes pousses de l'ENSATT (treize jeunes actrices et acteurs, époustouflants), mais en réalisant juste après que c'était, logiquement,  la manière la plus simple et la plus évidente de respecter les mots de Nicolas Mathieu, en les donnant ainsi à entendre -et à voir-.
La construction du livre (en quatre étés, 1992, 1994, 1996 et 1998) est respectée, deux avant l'entracte et deux après, sauf que la première partie dure 2h40 et la seconde (avec l'ouverture du fond de scène qui fait soupirer d'aise aaaaaaaaaah! le public, n'en dure que 35! C'est presque un peu frustrant, il faut bien le reconnaître.
Si le texte de l'auteur a été respecté à la virgule près (ça c'est magnifique) le metteur en scène a bien été obligé d'élaguer dans la richesse et le foisonnement de la matière narrative originelle, et nous présente donc "sa" lecture, recentrée, resserrée, du roman de Nicolas Mathieu. Ce sont des jeunes gens qui sont sur scène, et ils interprètent des jeunes gens. Dans une interview, l'auteur parle du "bouillonnement d'hormones". (rarement le vénérable Théâtre du peuple aura entendu retentir autant de "queue" et de "chatte" surtout dans une pièce dite "de l'après-midi'. beaucoup de personnages adultes ont quasiment disparu. Chaque fois qu'intervient l'un d'eux, ce sera généralement par la voix d'un acteur/personnage volontairement de dos, non "figuré" donc. La pièce conserve les personnages principaux du roman, Anthony, Steph, le cousin, Hacine, Vanessa et se concentre sur eux. Mais au détriment de certains (l'affrontement Hacine / Anthony, qui était un des éléments-clé du roman est ici beaucoup moins fort, le personnage de hacine étant, par exemple absent de l'année 1994) le destin du père d'Anthony est aussi complètement effacé (évoqué en quelques mots en 1994), mais bon il était impossible de tout avoir n'est-ce pas (quoiqu'une pièce de douze heures n'eût pas été pour me déplaire dans ces conditions.
D'après la plaquette, les jeunots ont tout géré : le jeu, la scénographie, le son, la lumière, les costumes, il serait inétressant de savoir s'ils ont également pris part au choix des parties du textes retenues ou pas pour la mise en scène (avisée) de Simon Delétang. C'est vrai que j'ai pensé à la jeune troupe qui avait monté les "trois Molière" qu'on avait vus en enfilade avec Dominique, qui avaient l'avantage d'être encore plus libres (un texte écrit pour se jouer) et donc encore plus joueurs.
Pour moi, en tout cas, un vrai bonheur (comme un gamin avec les interdits, ça me fait toujours plaisir d'entendre le mot queue sur scène, un peu moins bien sûr que de voir l'objet du délit verbal "en vrai" sur la scène, mais bon on ne peut pas avoir des QV sur scène tous les ans, hein...).

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(photos de presse trouvées sur le ouaibe)

*

 

1 septembre 2021

août 21

dimanche 1

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sa façon de tenir la clope

lundi 2

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routiers en pause

mardi 3

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lutteurs en pause

mercredi 4

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salle d'attente de la pédicure/podologue

jeudi 5

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pizzaïoli devant la pizzeria

vendredi 6

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routier sur le parking

samedi 7

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(encore les lutteurs aux Jeux Olympiques)

dimanche 8

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se souvenir des rideaux

lundi 9

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les bébés ont bien profité de leurs vacances chez Tata Catherine

mardi 10

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une belle fleur, à Coulevon

mercredi 11

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du 12...

jeudi 12

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encore du 12...

vendredi 13

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le gingembre a chaud..

samedi 14

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Céline et David

dimanche 15

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Bérénice et le DJ

lundi 16

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David, Bérénice, Laurent et Alexandre

mardi 17

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expo temporaire à l'usine Bohin

mercredi 18

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aire de Villeneuve-l'Archevêque (détail)

jeudi 19

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chez les Soria

vendredi 20

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au 10, cette fois

samedi 21

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toujours du 12!

dimanche 22

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physalis à Cuse

lundi 23

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en contrebas (et en vitesse)

mardi 24

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une nouvelle pousse dans le pot

mercredi 25

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humour à la Rodesch' (FJT)

jeudi 26

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le rang W (Bussang)

vendredi 27

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bas de caisse

samedi 28

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à Coulevon

dimanche 29

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à force de regarder n'importe quoi tu vas te faire mal aux yeux

lundi 30

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curieux!

mardi 31

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la vitesse incroyable à laquelle le gingembre pousse...

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