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lieux communs (et autres fadaises)
8 octobre 2021

stigmates

SAINT MAUD
de Rose Glass

Je n'ai pas osé le regardé hier soir (j'ai eu la trouille) et j'ai préféré le faire ce matin... J'ai bien fait. Le film a été multiprimé à Gérardmer 2020 mais pour cause de conconfinement, n'a pu bénéficier d'aucune sortie en salle (et c'est dommage, quand on pense au nombre de navetons qui eux hélas y sont parvenus...).
Tout d'abord une précision grammaticale qui a son importance : le titre n'est pas un seul nom propre (comme pouvait l'être SAINT-ANGE de Pascal Laugier -ah les yeux de Virgninie Ledoyen à la fin...-) mais un prénom, MAUD, (celui de l'héroïne) et un qualificatif qui s'y rapporte. En français, on aurait dû traduire par "Sainte Maude", ce qui effectivement pouvait déjà vendre un peu la mèche (en anglais ça reste plus ambigu).
L'histoire de Maud, donc, une jeune fille, infirmière et très pieuse qui arrive dans une maison isolée pour s'y occuper d'Amanda, une ancienne danseuse, atteinte de "longue maladie" et déclinant doucement vers la mort... On croit déjà avoir tout compris, mais non non... Maud est vraiment très très pieuse (une infirmière bigote, au début j'ai pensé à la maman de Carrie, de Brian de Palma...), elle est même branchée en prise directe avec Dieu, avec qui elle discute régulièrement, et le film choisit de suivre son point de vue à elle, et la dégradation progressive de sa perception du réel, dirons-nous. Ca monte très progressivement (c'est très bien construit, et on se demande, au début, pourquoi donc ce film est classé en épouvante/horreur, mais on comprend mieux dans la dernière partie). L'actrice principale (Morfydd Clark) est vraiment très impressionnante, et parfaite dans ce rôle d'allumée/illuminée, elle est d'ailleurs très bien accompagnée par les autres actrices (le film a aussi la singularité d'avoir un casting presqu'exclusivement féminin, d'où une ambiance légèrement (et délicatement) saphique. Comme disait l'autre "si c'est pas de l'amour, c'est de la rage!" Quelques scènes resteront mémorables (tout en étant le plus souvent d'une certaine sobriété -jouant sur la suggestion bien plus que sur ce qui est vu "vraiment" (la scène dite "des chaussures" par exemple)-). 
Et la toute toute dernière image, presque subliminale, est vraiment glaçante (enfin, façon de parler), surtout par opposition au quasi-chromo sulpicien qui la précéde.

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7 octobre 2021

(...) le feu aux poudres*

DUNE
de Denis Villeneuve

* tout d'abord, un petit jeu : une petite récompense pour le premier/la première qui trouvera pour faire quel jeu de mot tout pourri j'ai choisi ce titre-là... (qu'est-ce qui va avant) mais bon je vous préviens c'est vraiment tout pourri!

Bon, Emma m'ayant appris que ça passait en VO dans le bôô cinéma (à des horaires "de vieux", pensez donc, 13h30), nous nous y sommes donc retrouvés, cet après-midi ... à deux dans la 8 (une des plus grandes, dite aussi par moi (coucou Malou & Pascal!) "la salle des bourrins" puisque c'est là déjà qu'on avait vu BAC NORD, hihi...)! et du coup c'était cool, qui pour ôter le masque, qui pour commenter à voix haute, qui pour ricanasser, qui pour se lamenter en se mettant les doigts dans les oreilles à cause du NIVEAU SONORE INSUPPORTABLEMENT ELEVÉ (oui, insupportable est vraiment le mot juste) dans la salle (ç'avait déjà été la même chose pour Bac Nord).
Bon, je n'ai jamais lu le roman (que dis-je, la saga) DUNE de Franck Herbert -pourtant j'adorais ça la S-F, ni même vu aucun film de la série STARWARS, et donc les Empires (qu'ils contre-attaquent ou pas) galactiques, les planètes mystérieuses, les clans qui s'y affrontent, les jeux de pouvoirs, d'alliances et de trahison, les méchants très méchants qui combattent, venus du fin fond de l'espace les gentils très gentils, les pouvoirs mystérieux, les créatures surnaturelles (bon, à part Alien quand même, hein), les Jedis (ou assimilés) et autres machins, tout ça bof bof, direct au désintégrateur cosmique!
Donc quand ça commence je suis circonspect... L'écran est gigantesque, la musique est TRÈS TRÈS FORTE, Timothée Chalamet est très joliet, et bon, on est attentif, on se laisse guider (d'autant plus qu'au début il y a une voix-off féminine qui essaie d'expliquer bien comme il faut la genèse de l'histoire, avec plein de noms de gens ou de peuples compliqués que c'est difficle de les retenir tous en même temps mais bon...).
L'Empereur a confié au père de Timothéechounet la gérance d'une planète hostile (du sable, des rochers et de la sècheresse), Dune,  sur laquelle est extraite l'Epice, une chouette drogue dont le trafic assure des couilles en or à celui qui s'en occupe, mais sur place officie déjà le Baron (méchant entre les méchants) qui veut la peau de tout le monde y compris celle des Frémens, autochtones de la planète qui vivent cachés sous terre (wikipedioche résume tout très bien ). Là c'est grosso modo le premier quart d'heure, et tout va être mis en place par le réalisateur pour qu'on en prenne plein les yeux et (surtout, dans le bôô cinéma) PLEIN LES OREILLES. Batailles, ripostes, attaques, trahisons (un personnage est "très fourbe et très cruel", saurez-vous deviner lequel ?), rebondissements, assassinats (dont un, pas mal, à l'aide d'une dent creuse, qui m'a fait crier frénétiquement  "La dent! la dent!" -et figurez-vous que le personnage sur l'écran m'a entendu!-) sans oublier l'apparition -par deux fois- du fameux ver des sables géant, ou la tempête Coriolis, bref on en a pour ses 7,50€...
Même si à un certain moment (je l'ai vérifié avec Emma) c'est comme si on se mettait le cerveau en pilotage automatique, renonçant à comprendre qui attaque qui, et pour quelle raison, et onlaisse filer, juste  admire les effets spéciaux, la pyrotechnie, et, si on avait du popcorn on s'allongerait sur son siège, béat, et on plongerait dans le seau... Oui, c'est du cinoche, du grand spectacle, et on ne peut qu'être pris...
Pendant tout le film je me suis posé deux questions  :
1) est-ce que c'est Charlotte Rampling ?
2) Est-ce que c'est Javier Bardem ?
La réponse aux deux questions est oui. (Par contre je n'avais pas du tout reconnu Stellan Skarsgård dans le rôle du méchant Baron...)

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6 octobre 2021

le doux amour des hommes

CETTE MUSIQUE NE JOUE POUR PERSONNE
de Samuel Benchetrit

Mardi soir  c'était l'avant-première du dernier film de Samuel Benchetrit que j'attendais  tout particulièrment, depuis Cannes 2021 (même si les échos critiques n'en étaient pas des plus flatteurs). Un casting rutilant aux pare-chocs chromés : Valeria Bruni-Tedeschi, Vanessa Paradis côté dames, et Ramzy Bedia, François Damiens, JoeyStarr, Gustave Kervern, Bouli Lanners, Bruno Podalydès ("avec la participation de"), côté gentlemen (sans oublier le jeune Jules Benchetrit, fils du réalisateur, et Vincent Macaigne, dans sa bulle narrative "à part").
Du même, je suis resté sous le charme de J'ai toujours rêvé d'être un gangster (2007) puis d'Asphalte (2015), mais, par contre,  je n'ai pas voulu voir Chien (pourtant, Vincent Macaigne et Bouli Lanners, c'était -pour moi- une distribution de rêve...), une filmo, donc, façon montagnes russes, en creux et en bosses, que la volonté manifeste de dézinguage de la part de certains critiques et/ou journaux (pourquoi le film n'est-il même pas mentionné dans le Libé de mercredi, alors que tous les autres sortis le même jour le sont ?) me rend encore plus attractivement sympathique (sympathiquement attractive).
Plusieurs fils conducteurs : d'abord Jésus et Poussin (JoeyStarr et Bouli Lanners, paire magnifique), dont on ne saura jamais précisément quels sont les liens qui les unissent, qui sont chargés de recruter des invité(e)s pour la boum d'anniversaire de la fille de leur patron (Damiens), lequel vient de découvrir la poésie (il se pique d'en écrire) parce qu'il est amoureux d'une jeune caissière de supermarché à gilet rose, patron dont l'épouse passe ses journées vautrée sur le sofa à mater la téloche (Valeria bruni-Tedeschi, dont je ne dirai jamais assez à quel point je la kiffe), et qui a chargé (le patron, pas l'épouse) un de ses exécutants, Jacky (Kervern) de recouvrer -la hache à la main- l'argent dû par un comptable indélicat, mais qui va (l'éxécutant, pas le patron, eh oh vous suivez ?) tomber éperdument amoureux de sa veuve (Vanessa Paradis, juste excellente), qui a besoin de cet argent pour réaliser son rêve de monter une pièce (une comédie musicale) sur l'histoire de Simone de Beauvoir et Sartre...
Voilà un peu la partition de cette musique -si particulière et si plaisante- de Samuel Benchétrit que, deci de là, cahin-caha ("va chemine va trottine, va petit âne..." je m'égare) il a composé pour chacun(e) de ses solistes... Et j'ai retrouvé le plaisir déjà ressenti en visionnant ses films aimés, entre les habitués (Lanners, Kervern, Valeria B-T) et les nouveaux venus (Bedia, Damiens, Vanessa P.) qu'il filme avec la même tendresse attentive et bourrue. De la même façon que beaucoup de ses personnages de mecs passent de la violence à la douceur.
Un film qui se clôt en musique et en dansant (les couples se sont formés et slowent langoureusement, tous sauf un dont visiblement, nous spectateurs, -vu les discussions que nous avons eues à la sortie- attendions (espérions, en ce qui me concerne) tous qu'il se forme enfin et rejoigne les autres, mais bon, visiblement, ces deux-là n'étaient pas encore tout à fait prêts...)

 

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5 octobre 2021

CMFUBJ

(jambe)
Plusieur(e)s d'entre vous m'en ont fait la remarque (que je ne parlais plus de ma jambe).
Et du coup m'ont dit qu'ils ne me demandaient plus de nouvelles, puisque je n'en donnais pas.
(eh bien figurez-vous que ça me va très bien comme ça.)
Je n'en parle pas parce que je n'ai pas envie d'en parler. Les choses ne vont pas mieux (ça serait plutôt le contraire) mais bon comme dirait l'autre "il faut faire avec"...
Je me suis presque habitué à l'idée que je vivrai avec ça (bien obligé) jusqu'à la fin de mes jours. Ca reste rouge et gonflé, mais bon. Juste il suffit que je ne m'érafle pas (ça fait tout de suite de grosses plaies qui mettent beaucoup de temps à cicatriser) et ça va quand même (lol faut bien)...

(dermato ?)

Je dois voir le dermato de l'hôpital à la fin du mois, mais j'avoue que je n'en attend pas grand-chose. (Emma m'a conseillé d'aller consulter à Gray et Domm d'aller à Besançon, j'ai le choix...). Ce qui m'embête depuis quelques c'est qu'une nouvelle plaque rouge est apparue, tout en bas, en dessous de la plaque originelle, et qui me grattouille (un genre d'eczéma semblerait-il), ceci relevant stricto sensu du dermato.

(orteils)

Ce qui me gêne encore plus, c'est qu'hier, lors de ma visite à la pédicure/podologue (j'y vais désormais à peu près tous les mois) il est apparu que j'avais un ongle incarné qui s'était bien développé sur chacun des deux gros orteils (et des deux côtés de l'ongle) ce qui fait que la pauvre a dû me charcuter un peu des deux côtés (je me suis cramponné aux accoudoirs), en s'en excusant, a nettoyé les deux plaies, a désinfecté, m'a fait deux jolis pansements, en me conseillant de nettoyer à la bétadine et d'appliquer une pommade désinfectante pendant quelques jours, en me confirmant ce que je craignais un peu d'entendre (mais j'avais commencé à me faire mon avis) : que c'est le port des chaussettes de contention qui, visiblement, favorisait et accélérait cette pousse des ongles incarnés... Et donc me conseillant le port de celles qui laissent les orteils libres (j'en ai une paire).

Je suis reparti avec le moral dans les chaussettes (c'est vraiment le cas de le dire) et l'envie de tout arrêter là: les traitements, les soins, les chaussettes, les crèmes, les médecins... Et de courir chez Quévy m'acheter un gros mille-feuilles.

Bon je me suis retenu, et ce matin ça m'a fait du bien de boire un café en terrasse au Lion avec Manue (raisonnable grave : un grand crème, sans sucre et sans croissant non plus).

(cachetons)

pour penser à prendre mes cachets contre le diabète (ou pour être sûr, après coup, que je les ai bien pris) , j'ai dû mettre en place un petit rituel : soit un récipient appelé "le pilulier" (un coquetier dessiné par Beatrix Potter) dans lequel je mets avant le repas à la fin duquel je dois les prendre, le où les cachets à prendre, et à la fin du repas je prends le cachet directement depuis le pilulier, et, plus tard, si je m'interroge (si je l'ai pris ou pas), je regarde le pilulier : s'il est vide, c'est que je l'ai bien pris (bon pour que ça marche, il faut, évidemment que j'aie bien pensé à mettre le cachet, chose pour laquelle j'ai eu beaucoup de mal au début, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai fini par mettre ce système en place)

(toubib)

j'avais pris rdv chez mon généraliste pour ce matin, et j'ai failli ne pas y aller (à quoi bon ? etc.)
finalement je l'ai vu (dernière visite en juillet ou quelque chose comme ça) il m'a demandé des nouvelles de ma jambe, j'ai répondu "pas mieux", il m'a dit "on va regarder ça..." je lui ai raconté les épisodes qu'il avait manqués (piqûres dans les fesses, diabétologue, nutritionniste, ophtalmo, pédicure) il m'a examiné sur sa table, tension coeur poumons comme d'hab' puis il m'a demandé si je savais nager et m'a conseillé la piscine, et quand je lui ai dit (je m'étais rhabillé) que je pensais que j'aurais ça jusqu'à la fin de mes jours il a fait hmm hmm en secouant la tête et sans relever les yeux avec un air presque compatissant, ce qui était une forme d'acquiescement...

 

4 octobre 2021

le film

(fin de rêve du 03/10)

je dois tourner un film, juste avec mon appareil-photo

dans un premier temps, c'est plutôt simple il s'agit d'un travelling arrière dans un appartement, qui commence devant un lit, recule jusqu'à la porte de la chambre, puis emprunte successivement toutes les pièces de l'appartement jusqu'à la sortie (la porte d'entrée donc) pour finir dans la rue

mais c'est devenu beaucoup plus compliqué : je suis à présent dans un bâtiment immense, de la taille d'un gymnase au moins (une église ?) et le film doit à présent débuter sur un lit dans lequel est couchée Christine (quasiment un lit à baldaquin), qui portera un masque de grenouille, et je lui suggère que, pour qu'on ne voit pas la tête de grenouille tout de suite, on la découvre, à la première image, de dos, sa tête posée sur l'oreiller, et qu'on ne voit donc que l'élastique du masque de grenouille, en travers de ses cheveux noirs

il y a énormément de figurants à présent, le hangar est rempli de gens qui vont être dans le film et sont censés disparaître au fur et à mesure que je recule, ne laissant que les accessoires avec lesquels ils étaient occupés (jouets, téléphones, etc.) sur le sol, juste des traces de leur présence, abandonnées

le film doit toujours se dérouler de la même manière, un travelling arrière partant du lit dans lequel dort Christine, et reculant, cette fois, en ligne droite, le long de la travée centrale, jusqu'à l'extérieur

c'est un peu compliqué de gérer ces centaines de personnes en même temps, qu'au début je ne vois pas puisqu'elles sont toutes dans mon dos et disparaissent juste avant que j'arrive à leur hauteur

je vais essayer de tourner une première fois, mais cette fois le lit est placé en hauteur, sur une scène, et je suis dans la fosse (dans la salle) en contrebas, il faut donc que je cadre attentivement (avec mon petit appareil photo pour éviter les problèmes de parallaxe

ça a l'air d'être un projet en même temps ambitieux, et intéressant, puisque un des mecs (de la FOL ?) me dit que, pour la prochaine fois, ils mettront à ma disposition un appareil bien plus prestigieux, un gros  réflex numérique de marque, qu'ils doivent récupérer prochainement, lors d'un prochain voyage à (?)

mais pour l'instant je dois commencer à filmer, entretemps j'ai dû sortir et je remonte donc à présent la travée centrale, et je vois tous les gens qui y sont installés, des enfants avec des costumes d'animaux noirs et blancs (des petits zèbres ? des pandas ? des ratons-laveurs ?) , des un peu plus grands, jeunes ados, à qui j'explique que les objets abandonnés sur le sol doivent témoigner d'une fuite précipitée, ne pas être trop "rangés", des adultes aussi (je ne connais personne dans cette foule impressionnante) je suis ému et content en remontant le long de ces travées remplies de monde, je leur dis que je les trouve tous beaux

au moment de recommencer à tourner, j'entend la voix de Pépin au loin, et je réalise que tout ce travelling arrière filmé n'est que le prologue de la pièce de théâtre qu'on va jouer, et que la première scène doit donc s'enchaîner, commençant dans l'obscurité

il y a de plus en plus de monde dans cette église le bruit des conversations augmente, l'agitation aussi

à ce moment montent sur scène deux ou trois blacks (avec des accessoires : un genre de vieux lit en fer, rouillé, et démonté)  qui commencent à exposer leur condition de réfugiés, je parle avec celui qui a l'air d'être le chef, je l'écoute parler, je fais semblant de m'intéresser mais en réalité je ne pense qu'à une chose, je voudrais qu'il descende de scène pour que je puisse commencer à filmer..., je le prends d'ailleurs par le bras, doucement et fermement, et l'invite à descendre, ce qu'il fait sans protester

je recommence : à la première tentative, le rideau du lit s'ouvre, il est vide : Christine est partie fumer

deuxième tentative : tiens cette fois c'est moi qui fume, j'ai un mégot dans la main gauche et une cigarette allumée dans la droite, j'écrase le mégot sur scène, dans un angle, côté cour -je suis juste à la hauteur- mais j'ai laissé tomber la cigarette allumée sur scène, je dois la ramasser, mais dans le noir ça n'est pas facile, il faut rallumer les lumières pour que je la retrouve

il va falloir que tout le monde retrouve son calme et retourne à sa place pour que je puisse commencer à filmer

je porte un peu la voix et propose qu'on compte ensemble jusqu'à 10, calmement, et qu'à 10 chacun soit à sa place et en silence, ou plutôt, non, c'est mieux de décompter de 10 à 0, tiens, en faisant des genres de mouvements coordonnés des mains au-dessus de la tête, et tout le monde  commence à compter : 10... 9... 8... en regagnant sa place

(à 5, je me réveille, et je suis tellement enchanté de ce rêve que je voudrais qu'il reprenne, et continue, pour voir ce fameux tournage, et donc, à demi-réveillé, je continue de décompter, pourque tous les gens soient calmes, installés, et que le film reprenne -et que le rêve continue, mais bon c'est compliqué, parce que j'ai trop envie de faire pipi et je sais que je n'arriverai pas à me rendormir dans ces conditions, et je finis donc par me lever, mais jje suis véritablement enthousiasmé par ce rêve...)

 

3 octobre 2021

peanut butter (crunchy)

(supplément ouiqinde)

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2 octobre 2021

guerre froide (double séance)

(USA l'après-midi et USSR le soir, pas de jaloux!)

STILLWATER
de Tom Mc Carthy

Une unique séance en VO à 16h (ça doit être plus laborieux à comprendre en vf, puisque l'essentiel du film se passe en France, à Marseille pour être précis...) et donc j'y suis allé. J'avais déjà vu la bande-annonce (en VF!) un nombre incalculable de fois et donc je connaissais grosso-modo le projet...
Matt Damon joue ici un tough guy, un redneck, un plouc 100% ricain from Oklahoma, venu en France pour rendre visite à sa fille en prison. Accusée d'avoir poignardé la fille qu'elle aimait, et purgeant sa peine en répétant qu'elle est innocente. Et demandant à son père de transmettre une lettre à son avocate pour tenter de faire réouvrir l'affaire.
Bill (le personnage qu'incarne Matt Damon) est en même temps très réaliste et très attirant (la casquette, les sunglasses, le bouc) bref un vrai de vrai feedcorn hunk (comme ils disent là-bas). Bill va devoir se débrouiller par ses propres moyens pour suivre une piste, aidée par une jeune française (notre Camille Cottin nationale, ici semblerait-il sur le marchepied d'une carrière internationale, très bien, très juste), tout ça avec en toile de fond la ville de Marseille (et ses quartiers cosmopolites...).
Un polar solide, à l'image de son personnage principal, un bon frileur comme on dit là-bas, avec son quota de rebondissements et de scènes fortes (le match de foot), avec une jolie montée d'inquiétude dans sa dernière partie...
La vérité, oui, mais à quel prix ? c'est un collier, marqué Stillwater justement, qui va se révéler être la clé de toute l'affaire...
Un film bilingue (bilingual), avec ses variations franco-américaines sur le thème de la famille monoparentale.
(Je me demande juste ce que peut donner le même film en VF, pas mal de scènes étant censées fonctionner sur l'incompréhension mutuelle de la langue...)

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mmmh,... mimi, non ?

*

CHERS CAMARADES!
d'Andrey Konchalovsky

Cet après-midi, notre cher Bill ricain avait des problèmes avec sa fille, et ce soir c'est Liouda, soviétique pur jus, qui en a avec la sienne ... En 1962, dans un beau noir et blanc et un non moins beau format carré (1,33), et une reconstitution historique hyperchiadée. Cet aprèm' la question était "Est-elle coupable ou innocente ?" et ce soir c'était plutôt "Est-elle morte ou vivante ?" Avec, pour chacun des films, une réponse en deux temps.

Je vais laisser la parole à allocinoche pour résumer la situation :

Synopsis

Une ville de province dans le sud de l’URSS en 1962. Lioudmila est une fonctionnaire farouchement dévouée au Parti Communiste. Sa fille décide de participer à la grève d’une usine locale et les événements prennent une tournure tragique. Les autorités dissimulent la violence de la répression. Lioudmila se lance alors dans une quête éperdue à la recherche de sa fille disparue.

(Tiens, elle a changé de nom...)
... et si je laissais plutôt la parole à Libé :

""Si on ne peut plus croire au communisme, alors il nous reste quoi ?" c’est la question du film, explicitement posée, à l’heure du plus grand désespoir, par son personnage, Liouda (Ioulia Vyssotskaïa), fonctionnaire soviétique, au départ fervente défenseuse, malgré quelques doutes bien cachés, de la ligne du Parti. Nous sommes en juin 1962, Liouda est membre du comité municipal de la ville de Novotcherkassk au moment où a lieu le massacre du même nom – alors soigneusement dissimulé par les autorités, révélé trente ans plus tard, et depuis entré dans l’histoire : celle de la répression de toute contestation populaire (ici, la grève des ouvriers de l’usine de métallurgie contre la hausse des prix et la baisse des salaires) dans l’URSS des années de déstalinisation."

Bon là les choses sont plus claires et plus explicites... Bien que la suite de l'article (de Libé) s'interroge sur l'objectivité (et l'utilité)  de la reconstitution, terminant même sur

"Toujours est-il que la question initiale, celle du film et celle de Liouda, en cache évidemment une autre, sa doublure de chaque instant. Si on ne peut plus croire au cinéma, alors il nous reste quoi ? Ou bien rien, ou bien quelque chose. Ce n’est pas ce film qui tranchera."
Comme dans son précédent Michel-Ange le vieux maître Konchalovsky (84 ans au compteur) a fait preuve de didactisme et de pédagogie, mettant en image des faits qu'on ignorait -peut-être- (ce qui était mon cas) mais qu'on va du coup prendre pour argent comptant.
Le film m'a plu, plastiquement impressionnant (j'ai déjà évoqué les émois que me procure le noir & blanc) les deux heures annoncées passent sans  temps mort, de la grande histoire à la petite, et on trottine derrière l'héroïne pendant toute la deuxième partie, on s'angoisse pour le sort de sa fille, on est content de voir un chouïa ses certitudes vaciller, on découvre (ah bon ?) que les mecs du KGB, en fin de compte, c'était quasiment la crème de la crème des hommes, et hop, alors que tout espoir était perdu (et enterré) voilà que non non, qui retrouve-t-elle donc à la fin, sur le toit, je vous le donne en mille ?
(de toute façon je ne spoile rien, vu que le film ne passe plus nulle part, pas dans le bôô cinéma en tout cas...)
Bref, j'en suis sorti ravi (ainsi l'était mon voisin d'accoudoir Martial), par les indéniables qualités cinématographiques du film, et sans même que nitchevo, idéologiquement, ne me poil-à-gratte...
Cinéma rrrusskoff trrrrès bon et très vrrrrai! Da, da!

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l'affiche originale...

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et l'affiche française...

(deux façons de voir les choses!)

1 octobre 2021

septembre 21

mercredi 1

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merci Pépinou!

jeudi 2

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jour de rentrée (hihi) à l'auberge de Liézey

vendredi 3

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au 10 (au téléphone)...

samedi 4

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au 12 (au téléphone aussi)...

dimanche 5

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d'un quart de pastèque lourde à porter mais succulente

lundi 6

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(pour sa grande bravoure) et pour sa haute taille...

mardi 7

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bleu/rouge (art ménager)

mercredi 8

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talc

jeudi 9

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le plaisir du café (1)

vendredi 10

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c'est flou mais on devine l'idée générale (rue Salengro)

samedi 11

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au 12 (tiens, sans téléphone ?)

dimanche 12

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le gingembre ne se sent plus...

lundi 13

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dans le bus Besac-Vesoul (copains de voyage)

mardi 14

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en attendant la  chape...

mercredi 15

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au 12...

jeudi 16

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le plaisir du café... (2)

vendredi 17

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train Besançon/Dijon (aller)

samedi 18

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un joyeux pique-nique (au bord de l'Allier...)

dimanche 19

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les Thermes de Chatelguyon

lundi 20

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train Dijon/Besançon (retour)

mardi 21

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oxalis

mercredi 22

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au 10 (au téléphone, toujours)

jeudi 23

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devant chez Catherine

vendredi 24

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Guermantes (sur France 5)

samedi 25

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A Villefrancon

dimanche 26

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signalétique (?)


lundi 27

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dans la camionette (entre le 10 et le 12, mais incontestablement au téléphone...)


mardi 28

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ton sur ton (ou presque)

mercredi 29

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comme ci...

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ou comme ça ?


jeudi 30

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l'ornière

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