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lieux communs (et autres fadaises)
18 juillet 2007

cliché(s)

DELIRIOUS
de Tom DiCillo

Tiens, encore une histoire de sdf! Après celui de Tsai Ming Liang à Kuala Lumpur, voici le homeless made in Hollywood, mais ça n'a strictement rien à voir... (Ah si dans un cas comme dans l'autre il s'agit de cinéma. Mais c'est tout.)
Tom DiCillo, je le connais... ouououh! au moins depuis qu'il est tout petit! Non, bien sûr je plaisante, je l'ai découvert en tant que chef-op du superbe Stranger Than Paradise (1985) (et aussi, allociné vient de me l'apprendre, de End of the Night, de Keith Mc Nally, (1990), film qui ne semble plus exister d'ailleurs que dans ma mémoire, n'ayant laissé nulle autre trace.) C'est donc avec une certaine curiosité que j'avais découvert ses films en tant que réalisateur, deux d'entre eux, tout du moins, Ca tourne à Manhattan et Box of Moonlight. Puis les aléas des sortie ont mis quelque distance entre nous pour les films suivants, mais, allez savoir pourquoi, j'avais très envie de voir celui-ci...
Et alors ? (les curieux) Alors ?  ben, euh... c'est sympa!  Cette histoire d'amitié entre un paparazzo et un sdf, amitié démolie lorsque le sdf tombe amoureux d'une chanteuse à ados genre Br*tney Sp*ars (et que c'est réciproque!) commence chez Zola et finit comme dans Gala. Un peu plus de venin, d'acide, de méchanceté eussent été les bienvenus. D'autant plus que Buscemi buscémise (Lui et Tom DiCillo, c'est un peu comme Sergi Lopez et Manuel Poirier...) dans son costume sur mesure de looser hâbleur, et Michael Pitt est bien agréable à regarder avec sa petite gueule duvetée (quoique parfois, avec ses grands yeux bleus étonnés, il fasse penser à un petit veau, non ? Tss c'est la jalousie qui me fait médire) surtout sortant du bain et nous exhibant son petit tatouage à l'aîne (mais quand la serviette tombe, dommage, c'est hors-champ...)
Il y a dans les films de  DiCillo un sous-texte gay toujours pour moi assez réjouissant (d'ailleurs, ici, lorsque, tout au début, Buscemi demande à Pitt "Are you gay ?" l'autre répond "No, but...", et tout est dans ce "but...", bref, finalement, il est juste question d'amitié virile , comme déjà dans Box of Moonlight (où, là, c'était John Turturro qui s'y collait...) Le départ fonctionne plutôt bien, mais dès que l'amûr (et donc le roman-photo) vient parasiter le récit, ça se gâte hélas, et la satire d'Hollywood (ses stars et leurs  agents tout puissants, son glamour, ses parties, ses happy fews...) fait long feu. Ca commence en fable, ça continue en conte de fée et ça finit... en eau de boudin ? (Non, je suis dur, là)
Prenons ça juste comme une sympathique comédie estivale, sans lui demander, en plus, un discours révolutionnaire!  Juste Heaven, I'm in heaven...

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