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lieux communs (et autres fadaises)
15 novembre 2021

souvenirs souvenirs (je vous retrouve en mon coeur)*

Hier midi c'était repas chez Domi et Alain. (il a fallu un peu de temps pour trouver la date qui convenait à tout le monde...). On ne s'était pas vu(s) depuis un an et demi. Grande table, on était onze : quatre couples (en sus des invitants, il y avait Emma & Régis, Annette & Jean-Pierre, Fran & Phil), et trois célibataires, dont une avec enfant (Pacoune) et deux sans (Dominique et votre serviteur). Des amis d'au moins quarante ans pour la plupart, c'est dire à quel point ces repas de "retrouvailles" sont des moments qui comptent, des moments précieux, aussi précieux que joyeux d'ailleurs.
C'est une invitation tournante, chacun à son tour recevant les autres (plus exactement, chaque couple à son tour, car, même si ça m'embête un peu personnellement, je suis dans l'incapacité matérielle de recevoir onze personnes dans mon petit n'appart' joli...), à tour de rôle. La dernière fois c'était chez les Soria début 2020   (juste avant qu'on se tape -de plein fouet- le premier conconfinement), et cette fois, à la fin du repas, c'est Annette qui a "réservé" pour la prochaine (on a parlé de juin 2022... "si tout était OK..."), grillant sur le poteau Emma (qui, donc, aura son tour en 2023.)
Onze personnes, ça fait déjà du monde, et le seul regret c'est qu'il n'est pas, justement, possible de parler avec tout le monde. Pour l'apéro, on était assis en rond, chacun ou presque champagne en main, et j'étais assis entre Annette et Emma, et c'est surtout avec elles que j'ai conversé. Pour le repas, une fois qu'on est assis à table, c'est encore moins facile (surtout que j'étais assis à un bout, et j'ai donc surtout discuté avec Pacoune (à droite) Domi (à gauche), Jean-Pierre (en face) et Fran (à côté de Jean-Pierre), tout en faisant régulièrement des efforts pour profiter des conversations des autres, à l'autre bout, m'y intéresser voire m'y immiscer.).
Au fil des conversations  vont et viennent les choses dont on parle, ces instants qu'on partage, ces souvenirs communs qu'on ne manque pas d'évoquer (quarante ans, pensez, ça en fait de la matière à anecdotes), qui parfois ne disent rien à certain(e)s (ce fut mon cas, et c'est là qu'on réalise combien la mémoire est personnelle et sélective...), des détails, des expressions, des lieux, des gens (Fifi A. est mort, tiens...), et les petits bonheurs personnels, intimes ou pas (ah les photos des petits enfants qui -plop!- fleurissent sur les écrans des téléphones des copines, les enfants  ont grandi, c'est normal que ceux qui en ont en parlent et donnent de leurs nouvelles, ces enfants qu'on a vu naître et grandir pour la plupart, et qui ont a présent leurs propres enfants, moi je parle d'autres choses, bien obligé, de films et de livres surtout, ce sont  un peu mes enfants à moi...
Le repas suit son cours (au long cours, on restera tout de même quelques heures à table, mais sans que rien ne pèse, bien au contraire) le repas c'est bien, mais j'aime encore mieux, après le café, ce moment un peu informel où les choses se défont (si on avait eu des cravates, on les aurait desserrées), où on réalise soudain que la nuit est déjç tombée (et le brouillard ne se sera toujours pas levé) on change de place, de conversation, d'interlocuteur, de point de vue, on se laisse encore un peu plus aller, on est un peu plus proches, plus attentifs, plus confidents, plus confiants... oui, j'adore ça...

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(il y a sur picasa cet effet appelé "n&b partiel" que j'affectionne, et qui produit son petit effet, justement...)

Comme le résumait Annette "On a encore 18 ans...", et c'est ça qui est un peu magique, un peu sidérant, comme si le fait de se trouver ensemble nous connectait à un autre espace-temps, que nos vieux corps (ne nous voilons pas la face) nos rides nos bobos nos affections plus ou moins bénignes, nos soucis de sexagénaires, étaient comme par magie relégués à l'arrière-plan, pfuit!, évaporés, en suspens et que c'était juste nos mentaux (oui, un mental, des mentaux) qui se connectaient, nos vieux disques durs qui se réinitialisaient sur ces années qui commençaient par 19..., ces années où on n'avait pas vingt ans, (ou tout juste) et où la vie nous semblait encore immense (et pas du tout si pleine de danger que ça...) où tout était encore à venir...
Comme si le fait de se retrouver nous permettait de nous ressourcer (comme dans les films de super-héros, nos énergies mises en commun s'additionnent, on les mutualise...). Magique, non ?

 

* vous avez reconnu la chanson du titre du post bien sûr

"... et vous faites refleuriiiiir
tous mes rêves de bonheur"

11 novembre 2021

tirelirelire

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dans les deux cartons de livres que Manue portait à Emmaüs et qu'elle m'a confiés pour que je les trie au préalable au cas où j'y trouverais quelque chose d'intéressant, j'ai déniché trois romans parus chez Minuit (Les lubies d'Arthur, de Guibert, L'Innommable, de Beckette et La salle de bains, de Toussaint), plus une charmanté édition des Lettres de mon Moulin, en livre de poche, dans une édition semble-t-il d'époque (1969) en excellent état à l'exception de la toute dernière page à laquelle manque le coin inférieur, parce que j'avais très envie de relire Le sous-préfet aux champs

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où l'élève surpasse le maître, et l'employé (comme me l'a fait remarquer Loulou) est encore plus beau que le patron... Comment s'appelait ce roman déjà ? Ah oui, La vie est brève et le désir sans fin (et je me sens comme une vraie girouette). Amis, continuez de faire des travaux dans vos maisons!

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Je suis retourné à happyc*ash, car il y restait encore deux livres de Donato Carrisi que je n'avais pas, et comme le troisième livre était gratuit, j'ai cherché (looooonguement) le troisième livre en question, et j'ai finalement choisi LES PRÉPONDÉRANTS de Hedi Kaddour (dont j'avais tellement aimé LES PIERRES QUI MONTENT)

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avis de passage plus que succinct, à la suite duquel eut lieu un échange de mails aussi ubuesque que kafkaïen

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Je suis un peu... excessif (mais c'est la faute à Philou et à la F.A.L où je n'ai rien acheté ou presque) : finalement j'ai profité d'un avoir sur priceministruche pour acheter 7 (sept!) livres de Alberto Manguel (tous publiés chez Actes Sud) : LA CITE DES MOTS et LA BIBLIOTHEQUE, LA NUIT chez Mom*x, et LE LIVRE D'IMAGES, NOUVEL ELOGE DE LA FOLIE, UNE HISTOIRE DE LA LECTURE, DANS LA FORÊT DU MIROIR (celui-ci en un peu moins excellent état que les autres), et, last but not least, JOURNAL D'UN LECTEUR (par lequel toute l'histoire a commencé) chez L'Harm*ttan (est-ce bien raisonnable ?)

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Ayant revendu au prix coûtant (50€) le coffret de Manu Larcenet (à propos duquel je me suis irrémédiablement fâché avec ma librairie jusque là préférée), avec les sous je me suis, entre autres,  commandé les tomes 2 et 3 de L'ARABE DU FUTUR, de Riad Sattouf, qui me manquaient

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(Je vais lire du Manguel tout l'hiver, et peut-être même davantage)

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j'ai presque fini le foisonnant rabalaïre d'Alain Guiraudie (il ne me reste plus qu'un peu moins de 250 pages à lre!)

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les livres de polaroïds de Dash Snow (découvert sur Mubi) se revendent entre 300 et 600€ sur amaz*n

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(sans rapport avec ce qui précède)

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Tiens, mais pourquoi donc la Lozère est-elle rouge ?
(taux d'incidence 164, tandis que ses voisins sont à 39 (Cantal) et 50 (Gard) ?)

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4 novembre 2021

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Bernard C., avec qui je discute dans la rue un dimanche matin, (notamment, et surtout, de lectures) évoque soudain sa mère qu'il va aller voir dans sa maison : elle a 95 ans et ne veut pas la quitter, il est un peu embêté.

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"manger de tout, en quantité raisonnable"
(huhuhu)

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A la Foire aux Livres, Philippe S. n'achète jamais de livres de poche.

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la façon quasi-instantanée dont les rêves de décomposent, se désagrègent dès qu'on s'est réveillé, pour peu qu'on n'ait pas eu la présence d'esprit d'attraper le fil (et de s'y cramponner fermement)

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A la boîte à livres près de la boulangerie de Frotey, j'ai trouvé Belle du Seigneur, en belle édition nrf, en très bon état, et je l'ai pris illico (ainsi qu'un roman de Joyce Carol Oates, en poche et à l'état neuf)

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chez happyc*sh, pour 2 livres achetés, le 3ème est gratuit, j'en ai donc pris trois, de Donato Carrisi (dont je pensais qu'il étaient tous de la même série, celle du Chuchoteur (excellent), mais non, il y a deux séries différentes...

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ému aux larmes en regardant, dans l'émission En aparté, Pierre Perret écoutant une reprise de sa chanson Lily, par Barbara, puis ce même Pierre Perret reprendre, a capella, en grattouillant un peu la guitare qu'on a mise à se disposition, les premiers mots de cette même chanson, puis un peu de Mon p'tit loup, et enfin d'une chanson sur les bisous que je ne connaissais pas (dont go*gle m'apprendra qu'elle s'appelle Bientôt et fut écrite pendant le conconfinement)

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j'aime beaucoup cette photo envoyée par Pépin qui montre un panneau " TOUTLEMONDE 5" avec, posé au pied,  un autre panneau un plus petit (et provisoire)qui  indique Déviation

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depuis trop longtemps organisé ma vie comme un pré carré, cloturé, dans lequel, âne, je serais cantonné (avec la tentation d'aller brouter dans le pré voisin (comme dans Le beau chardon d'Aliboron, du Père Castor)

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Vincent Macaigne a tourné dans The French Dispatch de Wes Anderson, mais il a été coupé au montage!

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rdv bisannuel avec le docteur K. pneumologue : ras. Il m'a appris que son emploi du temps serait prochainement moins chargé, le nombre de pneumologues affectés au CHU local passant de 2 à 5. Youpi! (et rdv en 2023)

*

 

 

24 octobre 2021

CMFUBJ

(dermato)

Ah, la santé...
Ce soir un peu le moral dans les chaussettes (de contention, bien évidemment) en sortant de l'hôpital où j'avais rendez-vous avec le dermato (rdv pris début juillet) dont, même s'il est plutôt mimi (il était mieux en janvier 2020, avec la barbe), je n'attendais pas grand-chose.
J'avais bien raison.
Je souffre, m'a-t-il dit, après consultation de mon dossier puis examen de visu, de dermites de stase, et la seule solution (il n'y a pas de remède) est la contention. Point barre. Et hop.
Pour les plaques d'eczéma qui grattent, et les autres petits problèmes récurrents (je ne vais quand même pas tout vous raconter), il me prescrit la même brouettée de pommade corticoïde (10 tubes!).
Et deux paires de chaussettes de contention (me disant le plus grand bien de celles en bambou). Je vais me renseigner auprès de ma mutuelle pour savoir à combien de paires j'ai droit...
Et hop! merci monsieur au revoir monsieur...

(orl)

ayant vu cette pub dans la salle d'attente, l'idée m'est venue de reprendre contact avec mon gastro-entérologue (un homme délicieux) que je n'ai pas vu depuis un certain temps, j'y vais donc, et la secrétaire m'ayant retrouvé dans l'ordinateur (dernière visite 2014) me trouve donc un rendez-vous pour... le 21 juin 2022 (bon c'est bien, ça sera l'été, me dis-je in petto pour me consoler...)

(vaccin)

j'ai reçu de ma mutuelle un papier m'autorisant à aller chercher un vaccin contre la grippe en pharmacie, c'est la première fois, je m'y suis donc rendu, la pharmacienne me l'a donné en m'expliquant qu'il valait mieux attendre mi-novembre pour se faire vacciner, je l'ai donc, toujours suivant ses recommandations, stocké dans mon frigo dans l'attente de.

(problème de classe)

problème sur l'ordonnance du dermato : il m'a parlé de contention de classe II (me recommandant le bambou) et voilà qu'il m'a prescrit de la classe III. Etourderie ? J'appelle le service dermato (à 16h50) et je tombe sur un répondeur m'informant que le service est ouvert jusqu'à 17h mais que ce répondeur ne prend pas de messages...

(chaussettes, suite)

on a droit à 8 paires par an

20 octobre 2021

CMFUBJ

"On ne compte pas quand on aime, qui plus est le chocolat ? On a choisi "l'indécent", une recette généreuse de Sophie Dudemaine dans son Chocolat, facile & gourmand . Pour huit personnes, il faut 130 g de chocolat noir pâtissier cassé en morceaux ; 650 g de crème de marrons vanillée ; 4 œufs entiers ; 130 g de beurre demi-sel mou. Pour le glaçage : 150 g de chocolat noir pâtissier cassé en morceaux ; 15 cl de crème liquide entière.

Préchauffez votre four à 180 degrés. Dans une casserole sur feu doux, faites fondre le chocolat avec le beurre. Mélangez, puis hors du feu, incorporez la crème de marrons et les œufs. Versez le tout dans un moule à cake d’environ 26 cm beurré et fariné. Mettez au four pendant 45 minutes. Laissez refroidir, puis démoulez.

Pendant ce temps, faites fondre au micro-ondes le chocolat avec la crème pendant une minute (puissance maximale). Laissez tiédir, puis nappez le cake avec le glaçage. Dégustez bien froid avec une crème anglaise ou tout simplement une bonne crème fraîche."
(Libé / Tu mitonnes / Jacky Durand)

*
mercredi 13 :
* FJT avec Marie et Catherine
* Foire aux livres avec Marie et Catherine
* réunion prog Amis du C.

jeudi 14 :
* FJT avec Catherine et Isabelle
* cinéma avec Catherine

vendredi 15 :
* pizzeria avec Dominique
* cinéma avec Dominique
* retour en bus (bondé)
* "Surprise musicale" chez Co et Pépin (avec bcp de monde -clic clic-)

samedi 16 :
* à Cuse chez Catherine P., avec Fran et Phil et Dominique
* (aller avec Fran, retour avec Phil & Fran)
* et Sylvère, le nouveau chien de Catherine
* ramassage de (grosses) noix

dimanche 17 :
repos (mais je retourne quand même au cinéma le soir avec Co et Pépin)

lundi 18 :
je me sens un peu... désorienté

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(from tw*tter, cette semaine)

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(non publié)

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m'est soudain revenu ce nom, je ne sais pas par quel biais : Col des Marrous, où je suis certain d'avoir séjourné pendant quelques temps lorsque j'étais enfant, j'ai donc gouglé et le ouaibe m'a fourni ça, qui pourrait correspondre avec certaines bribes de souvenirs

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et rajoute même ça (qui, là, ne m'évoque rien

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15 octobre 2021

CMFUBJ

Octobre... on s'achemine inexorablement vers "un temps de Toussaint" et tout ce qui s'ensuit.
Fini les joyeux travailleurs en short et/ou débardeur assis sur le perron du 12, idem les mêmes (ou d'autres) au FJT... Tant pis (temps pis, plutôt). Prenons notre mal (notre mâle, idem) en patience : six mois ça n'est pas si long (mi-avril, ça re-devient bon...)

*

J'ai (acte manqué ?) manqué le Salon du livre de CSDSS (acronyme que je ne peux traduire ici, juste oralement à celles/ceux qui me sont proches) samedi aprèm', et surtout l'occasion d'y croiser Jacky SCHWARTZMANN qui en était l'invité d'honneur. (J'en aurai peut-être des nouvelles par Pépin ?). Le pire c'est que je ne sais même plus ce que j'ai fait à la place...

(un blanc)

ah si j'ai regardé le dernier épisode de la saison 2 de MYTHO (épisode 6 qui ne ressemble pas vraiment à une fin de saison, tellement les divers personnages y sont pratiquement tous dans l'attente d'une connerie d'une décision) et donc, comme pour les shorts et les débardeurs (cf plus haut), je vais prendre mon mal en patience pour la saison 3

*

hier après-midi, j'ai bien fait de ne pas retourner voir le film italien devant lequel je m'étais inexorablement endormi la veille : je m'y serais  tout aussi inexorablement rendormi aujourd'hui (j'ai fait une bonne heure de sieste, jusqu'à 14h30) à la place j'ai fait un peu de tri dans les papiers, photos, photocopies, factures, cartes postales, affichettes, dossiers de presse, trucs à garder, trucs à ranger dans "divers" et je n'ai fait finalement qu'en déplacer la plupart, (pour la plupart de façon plus "logique"), et je n'en ai pas jeté tant que ça (à suivre)

*

j'ai conservé pieusement les trois choses "de moi" parues dans Libé, au courrier des lecteurs : une photo (de Pascal V.), une première lettre (à propos de Laurent B.) et une seconde (à propos de Maurice B.). Je me souviens que j'avais ressayé d'en envoyer d'autres à Libé, mais que les suivantes, à mon grand dam, n'ont plus jamais été publiées (notamment  je me souviens de celle à propos du "pâtissier".)

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c'est vrai que, sans chaussettes de contention, les orteils se portent beaucoup mieux. (ou alors avec celles sans orteils, mais je n'en ai qu'une paire...)

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j'attends avec impatience mes nouvelles lunettes -bleues- (une vraie folie mais bon) - reconnaissance éternelle à Serge Z.-

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Rabalaire

1000 et quelques pages... j'en suis à la page un peu plus de 300 de l'énorme RABALAÏRE de ce très cher Alain Guiraudie (dont je n'avais pourtant pas du tout aimé le premier roman ICI COMMENCE LA NUIT -qui avait pourtant remporté le Prix Sade- : trop de caca pour moi...) mais là on se fait happer insensiblement par la loghorrée gigantesque (plus de mille pages d'un seul bloc, il faut prendre sa respiration) du narrateur -un mec qui fait du vélo, dans la région centre, qui rencontre des gens, plus ou moins bizarres, dans des endroits reculés, en désire certain(e)s, concrétise ou pas, qui assiste à un attentat revendiqué par Daech au centre-ville de Clermont, passe à riom, à Brioude, pousse jusqu'à Limoges, redescend à Rodez-, dans un périple aussi géographique qu'amoureux (les hommes et les femmes) en vélo, en bagnole, à pied même parfois, parcourant un univers par lequel ceux qui ont vu ses films ne devraient pas être trop dépaysés...

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la coiffeuse m'a donné les coordonnées d'un barreur. Je vais tenter.

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Ce midi je suis retourné au FJT à pied (je n'aurais eu aucune excuse valable pour ne pas y aller de cette façon tellement il faisait beau).

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" Anton regarda chaleureusement Herbert. "Tu vas me manquer, Herbert. Surtout tes crêpes aux myrtilles."
Herbert baissa les yeux, ému. "Balivernes, elles n'étaient jamais à ton goût, mes crêpes."
"Justement", dit Anton en souriant.
C'étaient des échanges dont la ferveur les mit un peu dans l'embarras tous les deux. Et ils arrêtèrent les effusions pour ce soir-là"
(Jorn Riel, La circulaire et autres racontars)

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(à s'étouffer d'indignation)

"J'aime l'industrie parce que c'est l'un des rares endroits au XXIe siècle où l'on trouve encore de la magie, a-t-elle estimé. La magie de l'atelier où l'on ne distingue pas le cadre de l'ouvrier, on ne distingue pas l'apprenti de celui qui a trente d'expérience, où l'on ne distingue pas celui qui est né en France il y a quarante ans et celui qui est arrivé par l'accident d'une vie il y a quelques jours. La fierté de travailler dans l'entreprise, la fierté de travailler dans l'usine, pour qu'on dise que lorsque tu vas sur une ligne de production, c'est pas une punition, c'est pour ton pays, c'est pour la magie et c'est ça que vous pouvez rendre possible". (Agnès Pannier-Runnacher, ministre de l'Industrie)

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"Nous assumons notre refus d'un désarmement sanitaire." Le gouvernement va se laisser la possibilité de prolonger le pass sanitaire jusqu'au 31 juillet 2022, a annoncé mercredi 13 octobre le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, en présentant le projet de loi de prolongation du régime de sortie de l'état d'urgence sanitaire.' (france info)

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"Le mektoub* est un putain de faiseur d'embuscades. Il éteint et rallume la lumière ; fait fleurir et faner les roses blanches quand bon lui semble. Parfois, il fourre les instants avec la ganache du bonheur ; parfois il les enrobe avec l'amertume du cacao brut. Mais, tout cela, c'est toujours du chocolat n'est-ce pas ?" (Jacky Durand / Tu mitonnes / Libé/ 24 mai)

* le destin, la fatalité

*

5 octobre 2021

CMFUBJ

(jambe)
Plusieur(e)s d'entre vous m'en ont fait la remarque (que je ne parlais plus de ma jambe).
Et du coup m'ont dit qu'ils ne me demandaient plus de nouvelles, puisque je n'en donnais pas.
(eh bien figurez-vous que ça me va très bien comme ça.)
Je n'en parle pas parce que je n'ai pas envie d'en parler. Les choses ne vont pas mieux (ça serait plutôt le contraire) mais bon comme dirait l'autre "il faut faire avec"...
Je me suis presque habitué à l'idée que je vivrai avec ça (bien obligé) jusqu'à la fin de mes jours. Ca reste rouge et gonflé, mais bon. Juste il suffit que je ne m'érafle pas (ça fait tout de suite de grosses plaies qui mettent beaucoup de temps à cicatriser) et ça va quand même (lol faut bien)...

(dermato ?)

Je dois voir le dermato de l'hôpital à la fin du mois, mais j'avoue que je n'en attend pas grand-chose. (Emma m'a conseillé d'aller consulter à Gray et Domm d'aller à Besançon, j'ai le choix...). Ce qui m'embête depuis quelques c'est qu'une nouvelle plaque rouge est apparue, tout en bas, en dessous de la plaque originelle, et qui me grattouille (un genre d'eczéma semblerait-il), ceci relevant stricto sensu du dermato.

(orteils)

Ce qui me gêne encore plus, c'est qu'hier, lors de ma visite à la pédicure/podologue (j'y vais désormais à peu près tous les mois) il est apparu que j'avais un ongle incarné qui s'était bien développé sur chacun des deux gros orteils (et des deux côtés de l'ongle) ce qui fait que la pauvre a dû me charcuter un peu des deux côtés (je me suis cramponné aux accoudoirs), en s'en excusant, a nettoyé les deux plaies, a désinfecté, m'a fait deux jolis pansements, en me conseillant de nettoyer à la bétadine et d'appliquer une pommade désinfectante pendant quelques jours, en me confirmant ce que je craignais un peu d'entendre (mais j'avais commencé à me faire mon avis) : que c'est le port des chaussettes de contention qui, visiblement, favorisait et accélérait cette pousse des ongles incarnés... Et donc me conseillant le port de celles qui laissent les orteils libres (j'en ai une paire).

Je suis reparti avec le moral dans les chaussettes (c'est vraiment le cas de le dire) et l'envie de tout arrêter là: les traitements, les soins, les chaussettes, les crèmes, les médecins... Et de courir chez Quévy m'acheter un gros mille-feuilles.

Bon je me suis retenu, et ce matin ça m'a fait du bien de boire un café en terrasse au Lion avec Manue (raisonnable grave : un grand crème, sans sucre et sans croissant non plus).

(cachetons)

pour penser à prendre mes cachets contre le diabète (ou pour être sûr, après coup, que je les ai bien pris) , j'ai dû mettre en place un petit rituel : soit un récipient appelé "le pilulier" (un coquetier dessiné par Beatrix Potter) dans lequel je mets avant le repas à la fin duquel je dois les prendre, le où les cachets à prendre, et à la fin du repas je prends le cachet directement depuis le pilulier, et, plus tard, si je m'interroge (si je l'ai pris ou pas), je regarde le pilulier : s'il est vide, c'est que je l'ai bien pris (bon pour que ça marche, il faut, évidemment que j'aie bien pensé à mettre le cachet, chose pour laquelle j'ai eu beaucoup de mal au début, c'est d'ailleurs pour ça que j'ai fini par mettre ce système en place)

(toubib)

j'avais pris rdv chez mon généraliste pour ce matin, et j'ai failli ne pas y aller (à quoi bon ? etc.)
finalement je l'ai vu (dernière visite en juillet ou quelque chose comme ça) il m'a demandé des nouvelles de ma jambe, j'ai répondu "pas mieux", il m'a dit "on va regarder ça..." je lui ai raconté les épisodes qu'il avait manqués (piqûres dans les fesses, diabétologue, nutritionniste, ophtalmo, pédicure) il m'a examiné sur sa table, tension coeur poumons comme d'hab' puis il m'a demandé si je savais nager et m'a conseillé la piscine, et quand je lui ai dit (je m'étais rhabillé) que je pensais que j'aurais ça jusqu'à la fin de mes jours il a fait hmm hmm en secouant la tête et sans relever les yeux avec un air presque compatissant, ce qui était une forme d'acquiescement...

 

26 septembre 2021

hyper actif ?

(au test de caractérologie, en 1974 (!), j'étais EnAP (Emotif /Non-actif / Primaire) soit le type "nerveux". Autant dire que pour ce qui est de l'activité, j'ai des gênes indolents du sud-ouest : "tout doucement le matin, etc.". J'adore ne rien faire, la chaise-longue, la rêvasserie, flotter au milieu de la piscine sur un matelas, faire la sieste sous un arbre. Non-actif, oui, ça me va comme un gant. Quand j'ai marqué un truc pour une journée sur la page de l'agenda, c'est déjà très bien! -bien assez pour moi, je veux dire-.)

Pour le 18, j'avais d'abord écrit :
"10h : Expo Nicolas de Staël, Brioude" (déjà rien que ça, ça justifiait une journée!)

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sauf que non non

- il était ensuite prévu un pique-nique  et il a fallu faire auparavant des coursinettes sur le marché de Brioude (qui fêtait en outre ce jour la "journée de la solidarité et des échanges"), pour préparer ledit pique-nique

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 - 12h30 rdv au Camping de la B. où on attend, à deux voitures, l'arrivée de la troisième ( B et  sa maman)

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puis pique-nique au bord de l'Allier, plutôt très joyeux piapiateur et ensoleillé (et gourmand) s'ensuit (encore plus apprécié vu qu'il était censé alors  pleuvoir beaucoup...)

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(carte postale office de tourisme : en vrai, l'eau était plus basse que ça...)

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- puis, , on finit par se relever de notre plaid à carreaux pour aller prendre, tranquillement, un café (ou un digeo pour certaine) au bar du Camping (avec son sympathique patron)

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(carte postale office de tourisme, j'aurais bien photographié le patron mais je ne l'ai pas fait...)

- puis B. s'en va, avec sa maman, et nous on part, à deux voitures, visiter le chateau de Parentignat (de la famille Lastic), le "Versailles local", visite guidée (journées du Patrimoine oblige) par un jeune homme un peu clic-clic!, visite qui sembla un peu longuette au début mais on a fini par se prendre au jeu : différence antre les styles Louis XIV, Louis XV, Louis XVI, Régence et même Empire, c'est dire!

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(carte postale quasi d'époque!)

- puis on va chez chez G. (qui sera bientôt chez M.P aussi!) pour prendre un apéro (on était supposés mais tout le monde ou presque a bu du Perrier) et visiter le beau jardin de G (quand il n'a plus plu).

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(oui, il pleut un peu...)

- 20h30 : (enfin, un peu après, certains d'entre nous sont arrivés plus tard et plus mouillés que d'autres, pour cause d'averse clermontoise carabinée sur le trajet et pas vraiment d'imper) on se retrouve "au" restaurant clermontois ouvert et réservable, le Smørrebrød (qui n'est absolument pas, comme on pourrait le croire, un restau scandinave).

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(bon ça n'était absolument pas comme ça, c'était même tout le contraire : il faisait nuit noire et il pleuvait beaucoup)

J'ai pris ça

* Tarte feuilletée cèpe et tomates confites des Jardins de Nicolas & jus de volaille au Xérès

* Magret de canard rôti au sautoir, haricots verts des Jardins de Nicolas, prunes confites à l’aigre-doux,
& jus au poivre Timut du Népal

* Choux craquelin, croustillant praliné romarin, crémeux au chocolat Altara 63% de la maison Weiss,
sorbet à la mûre
de ronce

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(mon dessert)

- et on est rentré à la maison (accompagnés quasiment par les supporters qui rentraient en nombre -et en grappes- du stade après le match... -que visiblement, vu l'ambiance, ils avaient perdu.)
Quelle (folle) journée mes amis, quelle (folle) journée!

13 septembre 2021

supplément ouiqinde 11/09

(libé)

aujourd'hui la couverture de Libé c'est ça

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mais la grande photo centrale c'est ça :

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(c'est mieux)

*

présents :

* hier à Coulevon, avant mon départ, Christine m'a proposé des courgettes jaunes (j'en ai pris deux) et m'a gentiment  rajouté "parce que c'était moi", trois tomates rescapées du mildiou (de sous leurs serre), une petite une moyenne et une grosse (une jaune, une verte, et une rouge), j'en ai été touché (et ravi), et j'ai religieusement savouré ces trois tomates hier soir, avec juste un peu de sel

* Manue, qui est passée ce matin boire le "café du samedi", m'a apporté un poireau de son jardin (mais, un poireau de bonne taille, un poireau "viril" ai-je commenté) qu'elle tenait cocassement comme un bouquet de fleurs, et ledit poireau finira ce soir en soupe, en compagnie des courgettes de Christine...)

*

qui veut voyager loin

en arrivant à Coulevon, je me suis rendu compte que mes lunettes ne tenaient plus qu'à une branche, la gauche, la droite veant de tomber suite à la perte de la vis... je suis allé chez un opticien, la demoiselle m'a gentiment remis la vis manquante - gracieusement, car c'est un service, m'a-t-elle précisé- et comme je m'enquérais d'éventuelles lunettes bleues dans leur stock, elle m'assura que dès la mi-octobre, il y en aurait dans la boutique...

(ménage sa monture)

*

(je module...)

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*

des images qui me plaisent, sur tw*tter :
(sans aucun rapport)

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la sieste d'un routier portugais

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le peinturlurge de Pierrot le Fou par JLG

*

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à part ça , j'ai commencé à regarder la série de Julie Delpy (pour laquelle je ressens toujours la même indéfectible  sympathie) et je trouve ça très plaisant, voilà, mais je ne vais pas me bafrer les douze épisodes à la suite comme un gros goinfre, hein, je savoure : un à la fois (comme les carrés de chocolat à 80% avec le café)

*

et, tiens, ce ouiqinde j'ai fait ça

ottavtava settimana

12 septembre 2021

en bois

en regardant tantôt discuter deux jeunes gens, devant le 12, jeunes gens dont, à seulement les regarder quelques minutes, on pouvait deviner aisément qu'ils jouaient dans la même équipe que moi, m'est venue cette comparaison... xylophile.

Soit un hétéro moyen, "normal" (aïe je vais me faire taper sur les doigts), je pourrais me le figurer / représenter comme ça :

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cun truc simple, carré, lourd, droit, solide, sans problèmes ni particularités ni complications, une tête, une pointe, un bon piquet quoi...
Tandis que mes deux jeunes gens qui discutaient, je me les suis aussitôt plutôt figurés comme ça :

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de la même matière, incontestablement, verticaux aussi, mais avec ce je-ne-sais-quoi d'ouvragé, de chantourné, de retravaillé, de chichiteux, d'apprêté, de zigouigouité, qui signifiait immédiatement, même pour un oeil pas très averti, l'appartenance incontestable à une autre essence...

*

le premier, quand il est avec ses copains ça donne ça :

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les jeunes gens, ça donnerait plutôt ça :

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Voilà, ça m'a fait sourire et donné l'occasion de sérendipiter un chouïa -pour trouver les images qui me conviendraient le mieux- (et de me dire que si je ressemble extérieurement plutôt au piquet de base n°1, intérieurement je me sens plein (et délié) de volutes de torsions et de circonvolutions, comme mes copains n°2, car je ne suis qu'un n°2 déguisé en n°1...) et que c'est ça qui me gâche complique un peu la vie : si les n°2 se signalent ainsi à tout un chacun et à qui mieux mieux, c'est pour mieux se signaler, et trouver -clic clic!- d'autres n° 2, tandis que mon truc à moi, c'est, ça a toujours été et ce sera toujours, les n°1 -et plus c'est noueux, mal raboté, et plus ça m'attire...).

*

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(on en reparlera un autre jour, des échardes...)

*

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