j'aurais pu aussi intituler ça "garder le cap". Métaphores maritimes, comme s'il y avait, ces temps-ci un peu de tangage, un peu de roulis... Pas la grosse grosse tempête, non, juste des coups d'embruns, ça et là, qui me laissent parfois un peu désemparé...
Depuis que j'ai déménagé, et que je suis dans cette nouvelle maison (que j'aime vraiment, dans la quelle je me sens bien, comme si elle avait été faite pour moi), je devrais en principe me sentir comme le plus heureux des hommes... Et bien non, pas vraiment, comme dit Marie, "ça ne marche pas comme ça..."
Je me sens d'autant plus heureux dans mes murs, que, paradoxalement, il me paraît, par contraste, que rien d'autre ne va... En dehors d'ici, je veux dire. Hors les murs.
Le recommençage au travail (ce qui aurait dû être, d'ailleurs, ma dernière année mais passons, ou mon ulcère va se rouvrir) ne s'est pas passé comme sur des roulettes (mais ça je le savais, je l'appréhendais, je le craignais, et les choses n'ont fait grosso modo que confirmer mes appréhensions) oui oui, je sais, c'est juste le démarrage qui est difficile, tous les ans je me le dis et me le répète, j'y pense et puis j'oublie...
C'est vrai que j'ai le déstabilisage facile (non je n'ai pas vraiment le pied marin) et que j'ai souvent tendance à faire une montagne d'une taupinière (ou un tempête dans un verre d'eau, pour filer les métaphores marines...) Peut-être faut-il juste que j'arrive à me sortir de ma position "vacances" et passer en position "travail"...
On/off