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lieux communs (et autres fadaises)
15 juillet 2011

sanglier en marinade

L'HOMME D'A CÔTE
de Gaston Duprat et Mariano Cohn

Encore un film argentin et l'histoire de deux mecs, mais rien à voir avec Marco Berger (quoique, finalement...). Une histoire de voisins, dans une maison Le Corbusier (la seule de toute l'Amérique latine), une histoire de voisins et de cohabitation. Un bourrin et un bobo, grosso modo.
L'un fait un trou dans son mur parce qu'il manque de soleil, et se trouve face à face avec l'appart du voisin, et donc son intimité, et l'autre qui fait tout pour le lui faire reboucher, ce maudit trou.
Le film commence d'ailleurs comme ça (une surface plane et blanche coupée en deux verticalement, ou des coups de masse vigoureux donnés contre le mur (à droite) finissent par percer la paroi, à gauche), et finit d'ailleurs peu ou prou de la même façon.
L''agressé" est architecte de renom, et le perceur semble être juste un mec du peuple, genre vous et moi, sans qu'on sache vraiment au juste ce qu'il fait dans la vie... mais plus le film avance et plus l'architecte devient antipathique (il s'avèrera assez vite que c'est vraiment un sale con), tandis qu'on aurait plutôt un faible pour ce gros Victor bourrin comme c'est pas possible mais sans aucun doute moins tordu.
La fin met mal à l'aise, et c'est voulu, le soulignent les réalisateurs.
Bref, encore un excellent film argentin. Frappant.

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13 juillet 2011

jack russel

BEGINNERS
de Mike Mills

J'adore ça. Oui vraiment. Sur un argument aussi simple que bateau (boy meets girl), Mike Mills nous concocte un film charmant, plaisant, émouvant, bref, éminemment aimable. Qu'on déguste avec autant de plaisir qu'une tranche de pastèque glacée un jour de canicule.
Lui, c'est Oliver (Ewan Mc Gregor, excessivement bien dans un rôle profil bas) et elle c'est Anna (Mélanie Laurent, toujours aussi belle). Il vient d'enterrer son père qui avait fait son coming out à 75 ans, elle est de passage à Los Angeles pour un tournage.
Le réalisateur a construit (emballé) tout ça avec un soin extrême, et on le reçoit en tant que spectateur comme un paquet-cadeau, avec tout autant extrêmement de plaisir. C'est vrai que tout ce qui est bien, c'est tout ce qui est en plus : les trouvailles graphiques, les enjolivures narratives, les dérapages, les décorations, (l'histoire est simple je le répète) et que tout ça fonctionne vraiment bien.
Il y a de jolies accumulationss iconographiques sur le temps qui passe ("le soleil était comme ça, les baisers c'était comme ça, "être beau" c'était comme ça), un chien qui comprend 150 mots mais ne parle qu'en sous-titres), des dessins rigolos (c'est censé être le job d'Ewan mc G.), des visites d'appartement successives, des considérations sur la maladie, la vieillesse, la dépression, l'engagement... et de l'amour bien sûr.
Une délicieuse carte postale de vacances...

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12 juillet 2011

t-shirt

ABSENT
de Marco Berger

Celui-là, j'avais vraiment envie de le voir. J'ai même sacrifié l'unique séance du film de Panahi Ceci n'est pas un film, c'est dire! D'autant plus que j'ai failli ne pas y rentrer -j'avais pourtant une invitation pour deux personnes- (une histoire de liste pas actualisée par le distributeur...) mais tout s'est arrangé, avec beaucoup de gentillesse, et on a finalement pu s'asseoir (la salle était comble, et, ô surprise, il y avait une majorité de messieurs, plutôt  par deux, d'âge, apparence et style variés (j'étais le seul représentant de la catégorie "vieux pédé de province" hihihi). J'ai même échangé quelques mots avec mon voisin de gauche sur le premier film de Marco Berger, Plan b, que nous avions tous les deux apprécié, mais qu'il souhaitait maintenant faire voir à son camarade mais, vainement, puisqu' "ils ne le donnent plus", tant pis c'est dommage...
Le film commence, alors, et commence très fort, sur une scène d'anthologie (en ce qui concerne ma cinémathèque intime perso) : un portrait en pièces détachées (et plans rapprochés) d'un jeune homme en train de passer (on l'apprend assez vite) une visite médicale sportive. Le jeune homme fait de la natation, il nous est donc présenté sous toutes ses coutures (qu'il a velues, d'ailleurs, et fort appétissantes, nous ne sommes pas en Argentine pour rien...). On le voit ensuite, dans les vestiaires, manifester de l'intérêt pour un de ses congénères, et le profil grec qu'il présente au niveau du caleçon (ça y est, j'ai grandi, je n'écris plus "calbute"). Pas de doute donc en ce qui concerne le jeune homme : il a beau avoir seize ans, il n'en semble pas moins doté d'un naturel gourmand et curieux.
Et voilà-t-y pas que le jeunot en question va se faire accompagner chez le médecin par son prof (il a chopé un truc dans l'oeil, normal avec tout ce qu'il mate...), puis de fil en aiguille (le prof est tout de même bien aimable et arrangeant), va se retrouver amené à passer la nuit chez le prof en question (en tout bien tout honneur, il dormira sur la canapé du salon...), sans que le spectateur ne soit tout de même étonné par cet enchaînement de coïncidences qui laissent à penser que le jeune homme a une idée derrière la tête...
Je ne vais pas en raconter davantage (je m'arrête même bien avant le virage au frein à main qu'opèrera le scénario), simplement dire que Marco Berger persiste dans la veine qui avait fait mon bonheur déjà dans Plan B. Ce mec-là sait filmer un homme aussi bien que Terrence Malick des herbes qui ondoient sous le vent : amoureusement (il n'y a pas d'autre mot). On sent qu'il sait de quoi il parle et qu'il maîtrise la façon d'en parler. Il sait aussi, incontestablement, filmer deux hommes : histoires de regards, de peau, de tissu, d'approche, d'attente...
Il gère habilement son petit fonds de commerce qui me touche tout spécialement (grosso modo comment des hétéros sont amenés à voir soudain leurs certitudes fissurées et un beau jour se barrant en couilles, comment le désir naît et comment il se manifeste, et comment on peut filmer ça...) sauf qu'ici, au lieu des deux jeunes chiens fous à barbes et à poils longs de Plan B, qui se tournaient autouret se reniflaient comme de jeunes chiens, justement, il est surtout ici question d'un adolescent, mineur, d'où prudence et oeufs sur lesquels on marche. Je précise que l'ado en question (celui de la scène d'ouverture) est plus poilu et viril que je ne le serai jamais, par exemple, ce qui change tout de même encore un petit peu la donne.
Marco Berger abandonne les coquetteries stylistiques  de son premier film et opte plutôt pour un récit relativement rectiligne, avec juste quelques retours en arrière toujours justifiés, il tient le cap de son histoire, même si le spectateur moyen risque d'être un peu désarçonné au beau milieu du film (non non je ne dirai rien), et rassure en quelque sorte les spectateurs qui lui avaient fait confiance à l'issue de son Plan B, nous démontrant entre autres, encore une fois, comme c'est beau un homme qui dort, (et encore plus s'il est hétéro hihihi)
Top 10

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12 juillet 2011

histoire de marie et julien

BELLEVILLE TOKYO
d'Elise Girard

Un film (de) cinéphile, sur la séparation d'un couple. Très élégamment (et intelligemment) filmé , notamment dans ses choix (cadrages et axes de prises de vue). Valérie Donzelli est -une fois de plus- parfaite, et Jérémie Elkaïm tient tout aussi justement sa partition, ils sont secondés par des tout aussi parfaits jean-Cristophe Bouvet et Philippe Nahon, en directeurs de salle...
Atermoiements et volte-faces, départs et retours : Julien n'arrive pas à se décider, au petit jeu de je t'aime / je te quitte, tandis que Marie lui donne bien la réplique au jeu de reste / va-t-en...
Une histoire d'amour qui périclite, comme un film où on n'arriverait pas à écrire le mot "fin" (et des films, on en voit, dans ce film, dans les dialogues, en affiches, en extraits... c'est peut-être ça qui m'a beaucoup plu, tous ces gens qui sont, chacun à leur manière, immergés dans la cinéphilie : directeurs de salle, critiques, attachée de presse...).
Sans jamais tomber dans le larmoiement -heureusement- mais en prenant juste assez de distance (visiblement, le film est très autobiographique) pour qu'on puisse en sourire alors qu'on devrait plutôt en pleurer (certains dialogues sont acidement salutaires -salutairement acides ?-). Une réussite.

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11 juillet 2011

virages

AVANT L'AUBE
de Raphael Jacoulot

Je n'avais pas pu le voir à sa sortie, (malgré les commentaires élogieux faits par des proches) et donc là, pour la fête du cinéma à 3E (avec la carte de Marie) et qui plus est en présence du réalisateur, je n'allais pas manquer ça! Bien m'en a pris ! Autant son précédent Barrage m'avait laissé sur une appréciation mitigée, autant celui-ci est véritablement "tenu" d'un bout à l'autre (avec en plus  une fin "juste avant le happy end" dont j'apprécie particulièrement l'élégance.)
Une voiture, la route, la neige. Le film démarre en suivant Vincent Rottier qui arrive sur son lieu de stage, un hôtel en pleine montagne (c'est pas parce que je suis né là-bas, mais je trouve que le paysage est vraiment cinégénqiue) tenu par Jean-Pierre Bacri. Assez rapidement, on va comprendre qu'il s'est passé quelque chose, concernant un client de l'hôtel disparu, quelque chose à quoi est mêlé le fils de l'hôtelier, que son père tente de couvrir, tandis que le petit jeunot stagiaire est au courant de ce dont il ne devrait pas être courant.
Une trame de film noir, prétexte à une étude de personnages. Comment ces deux-là se rapprochent (le père de l'un est absent, le fils de l'autre est un sale con) pour recréer -illusoirement ,- un lien qui leur fait défaut.
On a tout de même un peu peur : tout est un peu trop : Bacri est "trop" Bacri, Vincent Rottiers est "trop" fermé/buté, Sylvie testud (la fliquette qui mène l'enquête) est "trop" fofolle et colorée, mais le réalisateur nous empaquète et nous ficèle si bien tout ça qu'on arrête vite de s'inquiéter et qu'on ne pense même plus à ronchonner.
C'est très bien fait, et le fait d'avoir le réalisateur dans la salle pour nous parler -fort intelligemment- de son film était encore un plaisir supplémentaire.

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(dsl, je finis un peu précipitamment un post commencé il ya trop longtemps...)

11 juillet 2011

micro95 (ici et là)

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tiens! un papillon blanc qui volète dans la cour! ca faisait longtemps...

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je pensais que Peter Falk était déjà mort, mais il ne l'a fait qu'hier.

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Si les orientaux sont lascifs, ceux du  Moyen-Orient ne le sont-ils qu'à moitié ?

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 pour que se reconstituent les nappes phréatiques du sommeil

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 tous les Turcs sont-ils circoncis ?

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artisan sucrecuitier

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un voisin de métro aux avant-bras couleur bâton de cannelle et merveilleusement velus

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"et l'avocat, pendant ce temps, y se cirait les moustaches..."

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se remonte presque imperceptiblement les couilles
juste avant de s'asseoir

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quatre nounours discutent avec véhémence en langage des signes

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une anamorphose arborée, Place de l'Hôtel-de-ville

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(nouveau truc pour faire la manche)
un faux orgue de barbarie, qui joue de l'accordéon

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un jeune homme en sweat à capuche rose et t-shirt bleu layette observe  par en-dessous
  dans la vitre du wagon l'effet produit

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(éviter le 13h13 le samedi)

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10 juillet 2011

paris ciné

...de retour, après quelques jours à Paris (quand jai pris mon billet, il y a quelques semaines, je ne savais pas qu'il y aurait au même moment un festival de ciné, je comptais juste aller voir quelques projections de presse, obtenues grâce à mon amis zabetta  ("qui a de l'entregent") surtout, et grâce à mon ami Hervé, également).

j'ai du donc transiger pour élaborer un programme potable (avoir le carton pour la projection est une chose, pouvoir y assister en est une autre, ces gens-là (ceux du milieu cinoche) sont difficiles à joindre) entre les projections de presse (qui ont toutes lieux dans le même périmètre, grosso modo autour du métro Etoile) et les autres (métros Bibliothèque, Hôtel de ville, Montparnasse, pas évident quand on est hébergé entre  Porte de Bagnolet et celle de Montreuil, ça vous fait tout de suite des  trajets de minimum vingt stations, z'avez intérêt à ne pas avoir oublié votre bouquin à la maison, comme ce fut le cas pour moi hélas le premier matin!)

 

mardi 5 juillet :

EN VILLE (de Valérie Mréjen) ***
I'M STILL HERE (de Casey Affleck) ***½

mercredi 6 juillet :

L'EPEE ET LA ROSE (de Joao Nicolau) **½
WALKOVER (de Jerzy Skolimowski) ***
LE BATEAU-PHARE (de Jerzy Skolimowski) ***½

jeudi 7 juillet :

I WISH I KNEW (de Jia Zhang Ke) ****
FEYDYDURKE (de Jerzy Skolimowski) ***
ROI, DAME, VALET (de Jerzy Skolimowski) **
ABSENT (de Marco Berger) ****

vendredi 8 juillet :

IL ETAIT UNE FOIS UN MEURTRE (de Baran Bo Odar) ****
LES EAUX PRINTANIERES (de Jerzy Skolimowski) ***
LA BARRIERE (de Jerzy Skolimowski) **
HAUT LES MAINS (de Jerzy Skolimowski) **

et je me suis arrêté là parce que j'avais pris un billet de retour pour le lendemain (l'année prochaine, je m'organiserai mieux...)

A la place de I WISH I KNEW, j'aurais à l'origine pu voir LOURDES ou NEDS en projection de presse, mais un incident dans le métro en a décidé autrement... (je n'ai pas regretté...)
De même, le soir de ABSENT, j'aurais du voir HABEMUS PAPAM (je n'ai pas regretté non plus)
Par contre, le soir de HAUT LES MAINS, j'aurais pu voir soit l'avant-première de IMPARDONNABLES (Téchiné) ou de MICHAEL (Schleinzer), mais bon c'était trèèèès loin et ça m'aurait fait rentrer trèèèès tard... (soupir...)

J'avais adoré le Skolimowski de TRAVAIL AU NOIR, j'ai adoré celui de QUATRE NUITS AVEC ANNA, mais je dois dire qu'entre les deux, il aura été moyennement convaincant, malgré tout le respect que j'ai pour le monsieur... La période polonaise (noir et blanc) est formellement intéressante mais souvent absconse, brouillonne (comment dit-on "nouvelle vague" en polonais ?), tandis que la période américaine, avec toutes ses adaptations littéraires (Gombrowicz, Nabokov, Tourgueniev...) est pour le moins très hétérogène (certains films ont hélas mal vieilli...).

Je reviens plus tard sur quelques films...

3 juillet 2011

il est cinq heures

Hier à la même heure ou presque on arrivait enfin sur le parking des Eurockéennes... (soupir). Trois heures pour faire 60km, c'était quand même un peu exagéré, mais bon, on se l'est tenu pour dit : si on veut y a ller dès le vendredi (le premier soir) il ne faut pas partir après le travail (de l'après-midi) mais bien plutôt après celui du matin. Ce qui permet d'avoir sa voiture dans l'allée marquée "E" ou "F" plutôt que dans celle marquée "Q" (ce qui était notre cas, mais c'est vrai que c'est plus facile à se rappeler, comme nous le dirent nos jeunes voisins suisses avec de gros rires : "On est garés tout au fond du Q" -le genre de plaisanterie qui me met tout à fait en joie vous vous en doutez...-)
Comme pour se faire pardonner des deux dernières heures passées à avancer pare-chocs contre pare-chocs à une allure d'escargot, la suite fut très facile et sans anicroche : pas d'attente pour monter dans la navette, pas d'attente pour checker les billets, ni pour les sacs non plus : en genre dix minutes on y était!
On a commencé par comparer la liste de nos souhaits respectifs en matière de concerts, et c'était conciliable : en commun presque tout le temps, sauf pour le concert de 23h (Beth dito pour Manu, Wu Lyf pour moi)
Vu quelques minutes de  AND SO I WATCH YOU FROM AFAR, mais beaucoup trop trop de monde, impossible de bouger ni même de voir les musciens en entier, et donc, on est parti et on a refait la queue pendant des plombes pour acheter de la bière, jusqu'à ce qu'une idée lumineuse et culottée de Manu nous fasse gagner beaucoup de temps...
The TING TINGS : dès les premières notes,  j'ai vraiment vraiment beaucoup aimé ça... ils ne sont que deux (une blondinette en short et à grosse guitare et un play-boy ombrageux à lunettes et à electronique) mais ont livré un set impeccable : gros son, grosses guitares comme j'aime, boucles électro idem, belle énergie de la demoiselle, avec des trucs qui accrochent bien l'oreille et qui donnent envie de secouer la tête et de dansotter sur place. Mais comme je voulais être bien placé pour le concert suivant, j'ai quitté la grande scène trop tôt, et ai assisté à 20 minutes de réglages son des roadies de WU LYF. (c'est mon plus gros regret rétrospectivement, de ne pas avoir vu les Ting Tings jusqu'au bout...)
WU LYF ne m'a pas enthousiasmé (j'ai quitté à la moitié aussi, mais juste parce que ça ne m'intéressait pas vraiment, et qu'il y avait, de plus, quelques énervés enthousiastes qui pogottaient et poussaient le public alternativement vers la droite puis la gauche.) Cette musique (que j'aurais du mal à étiqueter, même si c'est marqué "rock" sur le programme) n'est pas ma tasse de thé, quoi qu'en disent les Inrocks...
METRONOMY, ensuite, on se retrouve (on réussit à se retrouver!) à la plage et dans la nuit, avec Manu, pour un concert très bien aussi, qu'on doit écourter (encore! la vie ici n'est faite que de frustrations, semble-t-il) pour ne pas être à des kilomètres pour le concert suivant (celui que j'ai le plus envie de voir, à vrai dire), à savoir STROMAE.
quand on arrive, il  y a déjà beaucoup pas mal de monde, on est à une distance raisonnable, mais pas tout près tout près. il démarre à l'heure dite et commence un set qui présente les titres de l'abum quasiment dans l'ordre. Le public est nombreux et conquis, et, là, on restera vraiment jusqu'au bout. Il est attendrissant, un grand machin un peu gauche qui présente chaque titre par un petit speech, et arrive même à meubler quand le son plante pour cause de problème (électrique ?). C'est vraiment vraiment plaisant. J'ai un petit moment de flip quand il entame Alors on danse en installant le morceau son par son, et que les (1000 ? 2000 ? spectateurs comment effectivement à danser comme des fous. Je ne veux pas mettre les bras en l'air, je ne veux pas danser, alors je me prends les dreads de mavoisine de devant rythmiquement dans la figure, et, si je me recule un peu, c'est mon voisin de derrière qui m'appuie sur les épaules chaque fois qu'il retombe en sautillant (et il sautille beaucoup!). Un seul inédit au programme : une reprise de Putain putain d'Arno, et la boucle est bouclée avec -je trouve qu'il a du courage de finir comme ça- une reprise de Alors on danse tout seul en scène (il est accompagné par deux Dupont Dupond en chapeau melon au(x) synthé(s)) accompagné par un orchestre virtuel...
Déjà deux heures du mat', et on va terminer avec THE SHOES, un groupe français comme son nom ne l''indique pas, qui bastonne bien electro (il ya deux batteurs percus qui frappent bien en cadence, c'est impressionnant, même à la distance où on est)... C'est bien, mais il ne faut pas trop tarder, les (2000 ?) autres spectateurs ont la même idée que nous, et tout le monde commence à s'aloigner à pas rapides à une demi-heure de la fin, car il faut maintenat arriver à monter dans une navette (3/4 d'heures à poireauter entre deux parois métalliques) puis à pied jusqu'à l'allée Q (encore un bon quart d'heure), puis réussir à sortir du parking (c'est pas très bien indiqué) et enfin revenir sur la route dans la bonne direction (comme l'an dernier on se retrouve dans Belfort, mais y a-t-il vraiment une autre solution ?
Manu conduit bravement, je sens bien qu'elle est fatiguée, mais, contre ma volonté, je pique rapidement du nez... j'essaie de lutter, de réister, mais elle est de plus en plus crevée, et, comme je ne me sens pas en état de conduire, on s'arrête sur un parking et on tape un petit roupillon (pas très longtemps, un quart d'heure vingt minutes je pense).
Il est cinq heures, et il fait jour, on voit de la brume en écharpes sur les prés le long de la route, c'est très beau, et, dans un dernier sursaut d'energie, Manu nous ramène jusqu'à Coulevon d'abord, et elle continue ensuite vaillamment jusque chez elle, avec l'espoir (fallacieux) de pouvoir acheter en route des croissants au chocolat tout chaud du jour pour pouvoir petit-déjeuner chez elle en arrivant.


stromae belfort 2011
(voilà ce qu'on voit quand on n'est pas très grand et qu'on n'est pas très bien placé, hihihi...)

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