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lieux communs (et autres fadaises)
25 janvier 2006

comme avant

Arghhh! Quelle horreur!
J'avais pas vu la banderole au-dessus! Toutes mes z'excuses, ô, lecteur(s) (et trice(s) bien sûr)
Je me suis peut-être un peu précipitamment précipité... donc me revoilà "inclassable"...ouf!
... mais pour la petite histoire, sachez que
1) je n'ai jamais eu autant de commentaires d'un seul coup (voui voui!)
2) le nombre de visites quotidiennes a été multiplié par deux.

Moralité : je préfère avoir moins de visiteurs et repartir comme avant! La qualité, comme on dit, plutôt que la quantité.
Bonne nuit à vous et à très bientôt.
Je viens de passer une excellente journée (je pense en tirer un poetit post "de la vie des étudiants" très prochainement sous peu...)

imgp7166 (le hasard fait bien les choses...)

25 janvier 2006

mise au point

Juste une mise au poiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiint (oh la la une vieille chanson préhistorique qui réapparaît...) non simplement pour expliquer que le changement de catégorie (de "inclassable" à "pour adultes" ) ne changera absolument rien au contenu de ce blog... C'est, suite à maintes conversations avec lez zamis aliiée au zeste (conséquent) de paranoïa qui me caractérise, juste une façon de tirer un petit rideau gris sur un contenu qui pourrait offenser quelques esprits fragiles et/ou mal intentionnés...
That's all folks!

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23 janvier 2006

batteries

Ironie du destin (comme on dit dans les romans) : tandis que les miennes perso à moi je (de batteries) sont -grosso modo ces derniers temps- plus ou moins chargées à bloc (tout du moins rechargées), voici que celles de mon appareil photo numérique m'ont lâchement laissé en plan, aujourd'hui, à un moment important.
Mon appareil en nécessite deux, et, pendant qu'une paire est en service, la deuxième est soit en charge, soit déjà prête en stand-by dans la poche ventrale de l'étui, prête à remédier illico à toute défaillance. de celle en activité.

Sauf que là, quand j'ai voulu prendre une photo et que l'inscription piles épuisées est apparue à l'écran, j'ai donc effectué la manoeuvre habituelle (enlever les piles déchargées de la main droite, récupérer les neuves de l'autre main et les insérer dans l'appareil) mais quand j'ai appuyé sur on et que j'ai voulu prendre une photo, est soudain apparue sur l'écran de contrôle, soudain redevenu noir, la mention piles épuisées.
Arghhh!
Deux piles épuisées + deux piles épuisées = pas de photo à prendre.

Je n'ai donc pas pris de photo (je vais vous en mettre une vieille pour illustrer ce post! ) et j'ai repensé à ce que m'a dit mon copain M., jeudi dernier, cette remarque à propos d'être acteur de sa propre vie au lieu d'en être spectateur (ce que j'avais moi-même écrit de ma blanche main il ya déjà quelques temps) : ben là c'était pareil, je me suis dit allez,allez, laisse tomber l'enregistrement des images, sois juste , au présent, dedans, bien dedans, bien présent...
Et
à ce moment-là je crois que j'ai dû sourire un peu bêtement...

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23 janvier 2006

idem

Aimer, c'est comme sentir.
(Où plutôt, ne pas aimer, c'est comme ne pas sentir.)


On vit dans un monde clos, lisse, exempt de sensations, agréables ou désagréables, d'ailleurs. Vide et rassurant, justement à cause de ça. Pas de grands bonheurs, mais pas de grands malheurs non plus. Tout est moyen, monochrome, uniforme. Au bout d'un certain temps cette platitude-même devient agréable, confortable, rassurante. C'est là-dedans qu'on vit, le bocal, l'aquarium, au chaud dans l'eau derrière les parois. Qu'on tourne en rond (revenir forcément à l'image du poisson rouge parce qu'elle semble d'une extrême justesse).


Que le nerf olfactif se remette au boulot (Y a-t-il, de la même façon, un nerf pour aimer ? le nerf amatif ?) et voilà qu'on a d'un coup perdu tous ses repères, sa stabilité, ses certitudes. Largué dans le blizzard sans compas ni carte, allez vas-y démerde-toi.
Depuis quelques temps (quand je dis qu'il est temps que j'aille voir un psy, hein...) , voilà que les deux choses sont liées. Voilà que, en même temps que je suis in love, mon odorat, ces dernières semaines, réapparaît en pointillés, de façon tout à fait aléatoire, cinq minutes par-ci, une heure par-là, en même temps que mes sentiments font du yoyo -hop un coup au top un coup au fond-, sans que ça corresponde tout à fait vraiment (ça serait trop facile)
Retrouver donc, brièvement,  les sensations, agréables ou désagréables : le parfum délicieux de ma voisine, le goût du café, le "ptit côtes" du midi, les chiottes du RU qui puent, l'odeur des bozarts tout simplement. En profiter avant que ça reparte. Je sais que ça va repartir, mais je ne sais ni quand ni jusqu'à quand (et là, question heart, c'est idem...)

Aimer c'est comme fumer.
(et je ne parle pas des cigarettes hihi)
Quand je n'ai pas de matos, j'en ai très envie.
Et dès que j'en ai et que je peux m'en rouler un méga comme un gros goinfre, et qu'après je suis en vrac dans mon lit quasiment terrassé parce que vraiment je crois que j'ai un peu trop chargé et que j'ai un peu mal au coeur et que je voudrais redescendre un peu , je me dis mais est-ce que ça vaut vraiment le coup de méfu, hein, si c'est pour se mettre minable comme ça ?

Je sais, je sais, je suis excessif (et c'est pas à mon âge (respectable) que çà risque de changer...

Être amoureux, pareil. quand j'en ai pas, j'en ai très envie, et dès que j'en ai un, que je recommence à faire les mêmes conneries (quand je parle d'aller voir un psy, hein, bis...), à essayer d'analyser d'introspecter de supputer de décortiquer de ne pas savoir de passer du sourire aux larmes (comment dit Lagarce ? "... me mena vers le bord des larmes et j'eus peur d'y sombrer..." ),des fois le soir dans mon lit (ça coîncide des fois avec le terrassage susdit) j'en viens presque à me dire Purée mais c'est plus de ton âge, des trucs comme ça, surtout avec son âge à lui... et peut-être que c'était plus simple, avant.
Comme avec le pét', se sentir presque un peu (trop) malade et avoir envie que ça s'arrête. Redescendre. Le sentiment amoureux pourrait-il donc être assimilé à un quelconque adjuvant psychotrope ? Voire...
En tout cas, high ou down, ce qui est sûr c'est qu'on se sent vibrer, exister, et c'est bien ça qui compte, isn't'it?

Aimer c'est comme parler

Y a ceux qui parlent trop, et ceux qui aiment trop,
ceux qui parlent dans le vide, et ceux qui aiment dans le vide,
ceux qui parlent tout seuls et ceux qui aiment tout seuls,
ceux qui parlent trop fort et ceux qui aiment trop fort,
etc...

Toujours est-il qu'il est par contre difficile de parler aux autres, quand on aime.
Enfin, de parler de ce qu'on ressent. On a beau avoir dans la tête des grands mouvements lyriques, des soubresauts explicatifs, des suppositions rassurantes, des inquiétudes démesurées, des certitudes flageolantes, toujours est-il que lorsqu'on tente de les exprimer, de les expliquer, de les transformer en chose parlée, ça n'est plus ça du tout.
C'est comme les fanons de la baleine qui filtrent, ne laissant passer vers l'extérieur que les brimborions, les petits machins ridicules, alors que tout le reste continue de tournebouler dedans. Oui, on ouvre la bouche pour tenter d'expliquer, et ne parvient à l'oreille de l'auditeur compréhensif qu'une bouillie régurgitée, un bouillon clair où flottent des broutilles que l'on n'arrive même pas à rendre cohérentes...
La montagne de vos pensées a accouché d'une souris de mots. Comme s'il y avait entre votre interlocuteur et vous un genre de grillage de garde-manger qui ne laisserait passer que les miettes les plus dérisoires, alors que le plus important reste à l'intérieur.

Mais de toutes façons on se dit que ce n'est pas la PEINE de parler. On voudrait que tout le monde COMPRENNE spontanément. c'est tellement FACILE A COMPRENDRE....

Alors on se tait.
Ou on essaie d'écrire.

(Pour moi) c'est plus facile.

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19 janvier 2006

résolution

imgp7093(haute)
Après avoir mûrement réfléchi, et discuté à midi chez mon ami M., j'ai résolu (mais ça faisait déjà un ptit moment que j'y pensais) de ne plus vous parler de ***.
Ca devient trop... personnel.
A raconter, comme ça, au jour le jour le jour, c'est comme le niveau d'un cours d'eau qui monte qui monte et atteint fatalement le point critique.
Au-delà de cette limite...
Il est question ici de pudeur, de respect.
D'intimité, je pourrais dire...
Alors, chut! (et bonne nuit)

(Ne vous inquiétez pas, tout va  très bien...)

18 janvier 2006

irréversible

Je m'arrête sur un parking en rentrant...
Je récupère ma voiture
Je raccompagne *** et F. jusque devant chez eux
J'ai les yeux un peu humides en sortant du cinéma
Nous allons voir l'avant-première de Brokeback Moutain
Je tire une taf sur son stick avant d'entrer au ciné
Nous mangeons des coquillettes au jambon
Ils m'attendrissent, tous les deux
Je découvre leur appart
Ils me proposent de rester chez eux jusqu'à l'heure du ciné
Je me dis que ça ne se passe pas du tout comme j'avais imaginé
Je ramène *** et F.(sa copine) chez eux (c'est elle qui m'a demandé)
Je montre mon boulot en calligraphie (je suis le dernier)
*** m'apporte un truc à corriger ("pourquoi les nerds ne sont pas populaires")
Avec Bernard, nous allons rendre nos pages pour Blitz 4
Je le prend en photos sous un certain nombre de coutures
Passage de *** en salle info, il me montre le boulot qu'il vient de présenter
Ca y est ! F. m'a sauvé la vie en terminant tout ce qu'il y avait à terminer à l'ordi !
Je mange un sandwich (que Bernard nous a rapporté) en salle d'info avec F.
Le scanner plante, puis l'ordi, ça galère un max
F. propose de m'aider à finaliser mon boulot en salle d'info
Je dois modifier le boulot  que j'ai fait en graphisme/comm
Je donne à F. le zap book que j'ai trouvé pour elle (elle m'avait dit en chercher un à spirales)
J'arrive aux bozarts
Je me réveille de bonne heure et je fais ma page pour Blitz 4

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17 janvier 2006

touché ?

Décidément...
Déjà que j'ai des problèmes avec le goût et l'odorat, je dois reconnaître que ma relation avec le sens du toucher est un poil problématique... Quand je parle de toucher, il est question, non du toucher en général, mais plutôt du contact. Peau à peau.
Trouvé un tour d'horizon assez exhaustif sur la question.

J'ai énormément à toucher les gens, autant que j'ai du mal à me laisser toucher par eux. Un contact affirmé peut me mettre mal à l'aise. En général, je veux dire, dans le cadre d'un rapport social "conventionnel". Normal. Simplement parce que, dans mon enfance, cet acte n'a jamais été relié avec une quelconque affectivité. Chez nous on se tenait à distance.

Inconsciemment, spontanément, pour moi, le fait de toucher quelqu'un ne relève pas de l'affection, mais plutôt du sexuel.
Je n'ai aucune difficulté, par contre, lors d'une relation amoureuse.
Toucher devient alors la plus exquise des choses. Et un besoin vital
Oui, pour moi le toucher est intime.

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11 janvier 2006

(soupir)

Le post que je venais de quasiment terminer est hélas reparti dans le néant, au moment où j'allais l'enregistrer, suite à une déconnexion (déconnection ?) accidentelle de mon hébergeur internet (grand merci à lui, donc, smiley avec les dents en ligne brisée...)
C'est donc un signe. Qu'il ne fallait pas que je raconte ma journée, et que je parle de
***
Ok. Un signe. Bon alors j'en parle pas

Je me souviens juste que je terminais en évoquant ce cinéaste roumain dont j'ai oublié le nom qui déclare qu'il est plus intéressé par le manque d'amour que par l'amour lui même, que je raccrochais à la citation de je-ne-sais-plus-non-plus-qui parlant de "l'illusion de l'amour plutôt que l'amour lui-même"
(hihi)

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10 janvier 2006

cinématographies (un)

(la préhistoire)

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été fasciné par le cinéma.
Mes souvenirs les plus lointains (et donc très vagues) sont ceux des films de Josélito (arghh) que mon père m'emmenait voir à L. dans les années 60 (re-arghh) et d'un autre film -en noir et blanc- que j'ai longtemps appelé "Maman ne m'abandonne pas" (mais que je pense avoir finalement identifié comme étant La femme au voile bleu), parce qu'une scène se passait dans les locaux de l'Assistance Publique.
Après j'ai eu le droit d'y aller tout seul (en matinée), d'abord pour les Walt Disney (j'ai vu "en vrai" Merlin l'enchanteur, Le livre de la jungle...) puis j'ai eu droit aussi aux Louis de Funès (toujours en matinée : la première -et dernière- fois que j'y suis allé en soirée, avec ma demi-soeur C., on était censé voir Le Corniaud, mais on s'était trompé de semaine, et à la place on a vu La maison du Docteur Edwardes, d'Hitchcock, avec cette -pour mon âge- terrifiante scène de rêve réalisée par Dali, qui me valut de ne plus pouvoir m'endormir sans la lumière allumée pendant un certain temps...)
Le cinéma, ça m'attirait, dès l'enfance, à tel point que, les dimanches où il y avait la fête (avec les manèges, et tout) quand j'arrivais sur la place, je regardais sur la gauche (tous les manèges installés) puis à droite (le cinéma, qui, à l'époque, était l'ABC) puis la pièce dans ma main, et hop, je filais au cinéma (ce qui me semblait alors un investissement bien plus profitable!) J'ai vu ainsi quelques joyeuses merdouilles, des westerns un peu miteux avec Franco Nero, et aussi un Patate, avec Jean Marais et Sylvie Vartan! (toujours en matinée!)

Puis j'ai eu un moyen de locomotion, d'abord un solex, puis une mobylette (un 103 peugeot!) et acquis ainsi le droit de sortir le soir pour aller au cinéma.
D'abord au ciné-club du lycée (qui se passait au cinéma ABC déjà nommé!) où le seul film dont je me rappelle, parce qu'à l'époque j'ai dû le voir huit fois (mais sur un laps de temps assez long, rassurez-vous) est Rosemary's Baby (que j'aime toujours autant, mais dont je connaissais à l'époque presque tous les dialogues de la VF!) mais qui me filait sacrément les jetons , surtout dans cette scène finale où l'on voit -de façon quasi subliminale, les yeux du diable.Je me souviens que, la première fois, en rentrant chez moi en solex, je vous assure que je pédalais pour que ça aille encore plus vite, telleemnt j'avais eu la trouille!

Ensuite, le vendredi soir (je devais être en première ou en terminale) ce fut le temps du Centre Social. Mon premier contact avec une cinéphilie plutôt aiguisée, puisque j'ai découvert à l'époque des films comme Les nains aussi ont commencé petit, d'Herzog, La classe ouvrière va au paradis (de Petri ?), Belle (de Delvaux), L'abominable Docteur Phibes, de Robert Fuest, pour n'en citer que quelques-uns... C'était devenu un rendez-vous inratable, j'y allais les yeux fermés, sans connaître à l'avance aucun des films,à ce fameux ciné du vendredi soir, et mon intérêt pour ce septième art à commencer à prendre de plus en plus d'ampleur (mais bon à l'époque je n'y connaissais pas grand chose, il n'y avait pas énormément de bouquins disponibles sur le sujet, alors je me suis mis à regarder tous les dimanches à la télé le jeu de Pierre Tchernia Monsieur Cinéma, qui a commencé à installer des bases un peu solides à ma cinéphilie à l'époque encore flageolante et surtout virtuelle.
Là j'apprenais les titres et les réalisateurs et les interprètes de films de films dont je ne découvrirais certains que bien des années plus tard. Qu'est-ce que j'ai pu gamberger le soir dans mon lit en me demandant, par exemple, quel film pouvait bien être Les yeux sans visage -c'est vrai quand même, quel titre!- un film de Georges Franju avec Pierre Brasseur ,Alida Valli, Edith Scob... (je vous répète ce que j'en connaissais à l'époque...) J'avais la chance d'avoir une excellente mémoire, alors, j'absorbais, j'ingurgitais, le maximum de connaissances et de références, du genre ça pourra toujours servir, un jour, hein ?
Je n'avais, pendant longtemps, découvert le monde que de façon livresque, et voilà que soudain le cinéma me fournissait un nouvel accès, un genre de porte dérobée, dont je sentais qu'elle ouvrait sur un univers qui n'avait pas fini de me fasciner...

to be continued

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9 janvier 2006

intouchable

Vous savez, vous roulez et vous vous faites arrêter par la maréchaussée pour un contrôle. N'importe lequel. Vous avez le sourire. Vous vous en fichez, vous êtes absolument détendu : vous ne rouliez pas trop vite, la ceinture était mise, les papiers sont en règle, les pneus neufs, le contrôle technique ok, l'assurance valide, vous n'avez bu que de l'eau gazeuse, vous ne consommez pas de drogue, n'écoutez pas de la musique sur des cd piratés, et vous ne buviez ,ni ne mangiez , ni encore moins ne téléphoniez  en conduisant. Vous êtes sûr de vous : inattaquable!

Et bien ce matin, c'était un peu mon état d'esprit, mais pour une toute autre raison : la satisfaction d'avoir fait mon travail. Tout ce qu'il y avait à faire. J'ai bossé d'arrache-pied, j'ai quasiment vidé la cartouche de l'imprimante, il a fallu que j'aille emprunter un peu de papier à l'école, mais je l'ai fait.
J'ai réussi à terminer une, deux, trois choses (non pas que je sais d'elle) que j'avais à faire et qui traînaient depuis un certain temps déjà.
Le plaisir du travail accompli. Et pourquoi j'ai réussi ? Parce que j'avais envie de bosser, et pourquoi ce ? Parce que j'avais réussi à libérer un peu de mémoire vive (tsss  j'écrivais mémoire vide) et donc du coup le cluster créativité pouvait à nouveau se mettre en activité. Voilà.
Encore un triomphe de la volonté
(hihi , c'est grave docteur ?)

imgp6907

(C'était noyel, alors ils ont décoré la grue avec des guirluches...)

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