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lieux communs (et autres fadaises)
19 octobre 2005

fatigué

Pfff! Quelle journée!
Ca fait vingt minutes que je suis arrivé à Vesoul (et encore, parce que j'ai écourté la séance! ) Passé donc toute la journée en salle info (face à une photocopie agrandie de bite de cheval si si c'est vrai je vous promets beurk) à tenter de me familiariser avec Illustrator (non non ce n'est pas un super héros c'est un logiciel de dessin vectoriel...) Six ou sept heures d'affilée devant un moniteur, à s'nerver sur le clavier parce qu'on ne se rappelle plus de la manip ou parce que ça ne produit pas du tout le résultat escompté ou... ou... à 18h j'ai donc pété un peu les plombs, et j'ai salué tout le monde à demain matin ! (Mon bonhomme n'aura que la tête alors que tout le monde aura terminé le sien mais tant pis j'assume!)
Mangé tout seul ce midi encore, mais c'était bien. Je pensais que se promener, là (ou ailleurs), avec tous ces gens, djeunz ou moins d'ailleurs, c'était quasiment comme déambuler dans le plus grand musée du monde : plein de choses à regarder, des belles et des moins, des qui touchent et des moins, des devant lesquelles on s'arrête et où on aurait même -comble de l'horreur, ne touchez pas c'est de l'arttt!- envie d'avancer la main et de la pose, oh juste un peu juste pour voir comment c'est. (la nuque de ce petit barbu hirsute au sourcil piercé qui faisait la queue devant moi, par exemple...)
(arghh je regarde par la fenêtre et il fait nuit, et ce matin quand je suis parti il faisait nuit aussi... j'ai même vérifié deux fois que je ne m'étais pas trompé d'heure!! alerte! alerte! arrivée imminente du TEMPS DE TOUSSAINT je répète alerte! alerte!...)) Très naze, n'aurai donc pas la force d'aller au ciléma... Eh bien, j'irai demain!
Et demain deuxième partie de la session Illustrator (vais-je en venir à bout ? vous le saurez au prochain épisode, mais bon, demain soir c'est -DEJA- les ouacances, alors point ne me plaindrai-je...)

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18 octobre 2005

petit soir

Aux 2/3 de ce jour, donc.
Bon jour, oui oui bon très bon : d'abord en écoutant le Dixit Dominus de Haendel, comment pourrait-il en être autrement ? A l'instar de la musique vocale religieuse de Vivaldi, ce morceau me transporte vraiment... Ca a un goût d'allégresse, de jubilation, très utile pour servir de contrepoint à la grisouillerie du ciel ce soir!
Oui, bon jour, bien cravaillé aux Bozarts.J'ai réalisé ce matin, devant la machine à café que les choses les plus importantes  que j'y ai appris pour le moment ne sont pas tant des techniques, ou des outils (pour le moment, bien sûr) mais plutôt des comportements : savoir attendre, savoir exposer son travail aux yeux des autres, et surtout être capable d'entendre une critique, l'accepter et s'en servir pour progresser.
Un grand pas pour moi!
En cours ça s'passe bien, I feel good, des projets commencent à prendre forme, voire se concrétiser (Pierre V. m'a enfin tiré la pub pour mon blog : si vous lisez ces lignes et que je vous connais -ou tout du moins que j'ai votre adresse- il y a de grandes chances que vous le receviez!), envie réciproque avec Bernard de faire nous aussi "un bouquin, mais de vieux" (la petite jeune sur la dédicace de Blitz 1 -m'a gentiment ?- écrit "Robert / comme mon grand-père"!), bref ça commence à germer sérieux... On va attendre que ça pousse un peu plus!
Et puis, au courrier, une surprise de taille, une amie m'envoie un texte qu'elle a écrit , et le texte par lequel je lui avais répondu, en... 1978! Ca en fiche un coup, (gloups j'avais 22 ans!) mais bon ça a pas si mal vieilli je trouve...

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17 octobre 2005

été indien

"... avec ta robe longue tu ressemblais à une aquarelle de marie laurencin..." lalala lalalalalalala
Vous vous rappelez?
Il y a un an, il ya un siècle il ya une éternité...
Ben on y est, en plein dedans, ze été indien (vais bientôt dire qu'il fait trop chaud)
C'est vous dire l'état de mon neurone (!) (it must be surchauffing)
Lundi donc, début de s'maine, brume dans les champs et bouchons à l'entrée de la ville le matin mais moi malin j'ai pris le périph, et maintenant je connais la bonne sortie!
Démarrage lent lundi matin, compte-gouttes, gens à peine réveillés
parti vite à midi préféré manger seul que "mal accompagné" (cf lundi dernier)
Ce midi,donc,  j'écrivais dans ma tête, en rrevenant du R'U

violemment mélancolique
autant que le contraste
des feuilles jaunes
sur fond de ciel très bleu

ce qu'on peut taxer de licence poétique (et un peu aussi de boîterie grammaticale), car si effectivement le ciel était très bleu et les feuilles très jaunes (pourquoi donc écrivais-je très jeunes ?), mon état de mélancolie ne l'était pas tant que ça... juste pour faire joli, se la jouer un peu poaîte repu-mais-désespéré et spleen bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres
en rentrant me suis arrêté dans un sous-bois déjà empourpré (le rose aux feuilles), et c'était de l'automne comme dans Quand Harry rencontre Sally, il pleuvait silencieusement et légèrement des feuilles au ralenti que c'en était joliment poétique (ou poétiquement joli ?) et je marchais sous les frondaisons et sur les feuilles qui faisaient cratch cratch et c'était très doux...

ps : j'écoute une très jolie chanson de Zazie : "oui"

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15 octobre 2005

quotidien

Comme vous avez pu le remarquer, depuis quelques jours, je ne vous raconte plus stricto sensu de quoi sont faits mes jours. Et pourquoi ce ? est certainement la question qui vous brûle les lèvres. La réponse est simple : parce qu'il n'y a vraiment pas de quoi! Je m'explique : il m'aura fallu quelques temps pour m'accoutumer à ce nouveau fonctionnement, à ce nouvel emploi du temps, à ce nouvel état d'esprit (et surtout donc réussir  à me séparer des anciens!) J'y suis -je pense- arrivé, et, vraiment, ça me va bien.
TRES BIEN.
TRES TRES BIEN MÊME...
J'ai souvent tendance à -un peu- exagérer, mais là, sans mentir, je me sens (osons le mot) heureux comme je ne me le suis pas senti depuis... ououououh... longtemps! Parce qu'insouciant , parce que je suis payé (un peu moins) pour faire ce que j'ai vraiment envie de faire. CE QUI ME PLAÎT! (au sens premier) Comprenez donc que je ne m'y appesantisse pas lourdement, à tout vous restranscrire par le menu.
Bozarts lundi mardi mercredi jeudi, et autre chose vendredi samedi dimanche. Voilà comment se partagent mes jours. Heureusement, la semaine prochaine, (déjà ?) vacances de la Toussaint, pour venir à nouveau un peu bousculer ce rythme...

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11 octobre 2005

si t'es zen , qu'haine ? (merci g.perec)

Cas de conscience... (ou d'éthique plutôt ?)
Je ne suis -par définition- pas quelqu'un de rancunier. A de rares exceptions près (une seule, à vrai dire) je ne suis pas capable de haïr quelqu'un pendant disons... plus d'une demi-heure (allez, une heure max!) Et là voilà que les circonstances m'amènent à cotoyer de nouveau quelqu'un qui me -soyons cru-  me chia dans les bottes, il y a de cela une vingtaine d'années, et envers qui par conséquent -s'il y a une chose dont j'ai horreur c'est bien ça, qu'on me chie dans les bottes- je ressens une certaine... non pas haine le mot serait excessif, disons plutôt rancoeur.Ou ressentiment.
Bon, je reconnais, c'était il ya longtemps, je ne me souviens plus exactement des faits, ni des raisons. Je me souviens juste de m'être senti trahi, floué, exploité, manipulé, roulé dans la farine, et qui plus est par un ami. Rien de pire. 
Nos chemins, comme on dit, ont alors -hrureusement ? - bifurqué, ne nous remettant en présence l'un de l'autre qu'en de rarissimes occasions. J'avais même, un peu plus tard, rédigé une lettre (que je n'ai pas envoyée et qui s'est depuis hélas perdue) ou j'expliquais en détail les raisons de notre "divorce" en amitié.

Et voilà que je rencontre cette personne, qui m'accueille très amicalement la première fois, me présentant comme un "ami de 30 ans", puis me propose la semaine suivante de déjeuner avec elle. Et j'y vais. Et on parle comme il ya vingt ans, comme des copains, des camarades, des potes, comme si rien n'avait changé (à part rides et ventre, de part et d'autre) et cette personne me donne même des conseils judicieux pour mon avenir, et je suis là assis, attentif et souriant, et j'écoute, et j'acquiesce, et dans le même temps, c'est comme si je me regardais être là, et que je me faisais les gros yeux, que je m'en voulais d'être si veule, d'oublier, de faire comme si de rien, d'absoudre en quelque sorte, je pense "tu devrais peut-être lui en parler, non ?" Percer l'abcès. Quel abcès ? Comme si de rien...
Carpette ? Je suis un gentil. Trop. Et cette rancoeur rancie, ce fait accompli auquel je me trouve confronté, je ne sais pas / plus trop quoi en faire.
Digérer ? Pardonner?
Oublier, peut-être...

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10 octobre 2005

conserver

On devrait pouvoir conserver sous vide, dans des sacs hermétiquement scellés, ou plus durablement encore, dans des sacs congélation, ces moments de bonheur de joie de plénitude d'allégresse de satisfaction de contentement (qu'ils aient ou non une raison, qu'ils soient ou non, comme ce texte, justifiés) pour pouvoir les retrouver intacts, plus tard, quand on voudrait, ou quand on en aurait besoin...

Par exemple, en vrac, ces derniers jours :
- cette petite virée à St Louis
- Claude W. qui est venue jusque là pour nous voir jouer
- le journaliste des DNA qui nous dit des choses gentilles
- le film Paradise now
- Kais Nashet, un des deux personnages principaux de Paradise now (...)
- Le grand gaillard qui insiste pour m'offrir un café, aux bozarts, alors que j'en ai déjà bu 53
- l'autre petit (!!!) qui me fait un sourire chaque fois qu'on se croise
- l'envoi du lieux communs 81
- un petit café à Coulevon samedi matin
- un encouragement  fleurdebachien d'élisabeth
- la brume dans les champs, hiers soir en rentrant, et ce matin en repartant...

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9 octobre 2005

sunday sweet sunday

Dimanche donc (et week-end) délicieux.
Bon, on n'a rien gagné (je l'avoue, j'espérais quand même, au fond de moi, un tout petit peu, au moins le 3ème prix (le Louis de bronze) Mais non. Tant pis donc. On a joué hier soir à 21h (match France-Suisse) devant une salle pas mal remplie et ce matin à 11h (heure de la messe) devant une salle... clairsemée, et le fait qu'il n'y avait pas ce matin de membres du jury dans la salle (ils étaient 3 hier soir) nous a fait penser que le bouche-à-oreille n'avait pas été (trop) favorable et que donc macache.
Enfin, l'accueil est vraiment très bien, les organisateurs sont des pros (j'te dis), tout est pensé (le festival en est à sa 19ème édition!), c'est donc un vrai bonheur (un honneur) que d'être invité ici (on est même hébergés et nourris, avec frais de déplacement remboursés!!!)... Royal!
En plus, visité au Musée Fernet-Branca (si si, je vous jure!) une exposition Paul Rebeyrolle, très impressionnante (par le nombre et la qualité des oeuvres exposés, qui offrait un large panorama de son oeuvre (une soixantaine de tableaux exposés) Je préfère les tableaux les moins "violents" (spécialement une série de grosses têtes et une autre sur les saules), les moins agressifs... (ça doit être mon âme de midinet) Drôle de réaliser que c'est ce bonhomme doux barbu et silencieux (on peut voir en intégralité une vidéo, dont je n'ai pu hélas visionner que quelques minutes...) qui peint ces (parfois) atrocités... J'ai acheté (pourquoi avais-je écrit ajouté ?) le catalogue!

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9 octobre 2005

avoir du nez

Hello! de retour ce soir de St Louis, dans un singulier état d'exaltation : depuis hier soir (avec quelques éclipses) mes sens du goût et de l'odorat ont réapparu, et je ne sais fichtre pas pourquoi. J'ai re-senti hier soir en rentrant au Formule 1 (le goût du chocolat aux éclats de caramel de régis, que j'avais précédemment gouté l'après-midi sans rien en percevoir, et l'odeur "de vieux" de l'hôtel). Le matin c'était reparti, mais à midi c'est revenu , et ce soir c'est toujours là (faut que je touche du bois rond, comme dirait marie...) pour le moment ("pour le moment, bien sûr")
Mon appart a une odeur douceâtre, mon bureau sent le café , et j'ai goûté attentivement, précautionneusement, à chacun des éléments de mon frugal grignotage du soir : pain complet, jambon cru, terrine de canard au magret, camembert, orange, le tout arrosé de Jaja de Jau... Quel plaisir de sentir les subtilités, les nuances qui me faisaient défaut dans la palette gustative et odorifère... Comme si je ne sais qui (ou quoi) avait soudain résolu de me redonner le souvenir de toutes ces choses perdues depuis des mois (pour m'en faire éprouver encore plus cruellement l'inévitable perte ultérieure ?)

8 octobre 2005

pas trac ?

après le mot/tôt de ce matin (j'ai eu une nuit un peu... agitée, d'une part parce que je n'avais -volontairement- pas pris ma -clic clic- "tisane du soir" , d'autre part à cause de ce que je vais faire cet aprèm') un autre mot/tard (relativement cette fois-ci) , avant de partir pour St Louis avec Gigis, où nous ( Manu et Pascal) allons jouer La Gitation, (deux fois! la première ce soir à 21h, et la seconde demain à 11h, plus éventuellement une troisième si on gagne mais à mon avis, non!) Pour le moment, je suis calme et serein, dégagé de tout souci, ciel sans nuage, zen... Pour le moment bien sûr! Je me connais, je serai encore dans tous mes états ce soir (je me souviens de la dernière fois où nous avons joué, à Coucouron, j'ai cru que j'allais mourir de trouille, avec cette attente qui n'en finissait plus...) A chaque fois c'est pareil, avant de jouer, je voudrais pouvoir m'enfuir, disparaître, m'évaporer, ëtre à 100 000 kilomètres de là, et une fois sur scène, je me sens -beaucoup- mieux... C'est grave docteur ?

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8 octobre 2005

non-lieu (commun)

(pensée matinale)
...finalement, ne serait-ce pas ce que je ne raconte pas qui est le plus intéressant (l'envers,l'autre côté, les insterstices, les manques, les trous dans la trame...), de la même manière que ce sont les commentaires que vous ne ferez pas qui me tiendront le plus à coeur, ou les questions que vous ne poserez pas auxquelles je pourrai le plus facilement répondre ?
(communication au 36ème degré)

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