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lieux communs (et autres fadaises)
9 mars 2007

véhicule

""Notre héros (...) court chercher le véhicule, jette son sac dans le coffre, en ouvre la porte et s'assied stupidement côté passager, car la voiture est britannique. Nul témoin de son geste, par chance. Assis face à cette absence de volant, à la place du passager dans une berline étrangère, à l'arrêt et sans conducteur, il lui apparaît que c'est là une remarquable définition de sa propre situation amoureuse."
Hervé Le Tellier, "Je m'attache très facilement"

9 mars 2007

oups

faudrait que je fasse gaffe : l'impression qu'en ce moment ma vie est constituée à 75% de cinéma et à 25 % du reste (de vraie vie, quoi!)
d'ailleurs, plus j'aligne les posts sur les films, et plus la fréquentation baisse... plus que trois ou quatre et je devrais être à zéro et -plop!- disparaître dans le néant
désolé, mais je vois pas ce que je pourrais écrire d'autre, en ce moment!
donc je persiste et signe.

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9 mars 2007

camarades

LIP, L'IMAGINATION AU POUVOIR
de Christian Rouaud

Catherine "elle est encore à l'Ouest" a fait le gros du travail ici (pendant que vous y êtes, je vous recommande la lecture de son post du 8 mars... en le lisant et le relisant, je jouis rétrospectivement du double bonheur d'être célibataire et sans enfants.)
Oui donc, j'ai eu moi aussi la chance de le voir (je rappelle qu'il sortira le 21 mars) très en avant-première, et pour être précis, encore un peu plus qu'elle puisque gnark gnark gnark je l'ai vu la veille. Je rappelle qu'elle a des obligations de couchage tôt à cause de son coeur de mère qui saigne, et comme on avait commencé le visionnage vers 22h, elle n'a pas pu tout voir le premier soir (mais je vois qu'elle s'est rattrapée dès le lendemain...)
Donc, tout ça pour dire tout pareil qu'elle : quand on m'a parlé d'un documentaire de 2h avec des témoignages sur des trucs qui se sont passés il y a presque 40 ans et que ça n'a même pas changé la face du monde je me suis dit ça va être chiant comme la mort sérieux et très documenté il va falloir que je fasse gaffe de pas m'endormir je reste très concentré.

LES SAGES FOUS ET LES FOUS SAGES
Et bien figurez-vous que j'ai pas eu besoin de faire koixesoit, les deux heures, hop! elles sont passées comme ça, fastoche, délicieux, comme un flanby qu'on goberait goulûment cul-sec (j'ebzagère à peine!). Baisse des cadences, grève ouvrière, occupation de l"usine, négociations syndicales, résistance, auto-gestion, recapitalisation, c'est la lutte finale... on n'en perd pas une miette. Lip a été plus qu'un événement : un symbole.
Non , sans déc, déjà ça me faisait du bien de me rafraîchir un peu la mémoire avec cette histoire, puisqu'en j'en étais tout de même voisin géographique mais temporel aussi. (Ca va faire un peu vieux con et ancien combattant mais je me souviens d'avoir assisté -je ne sais plus du tout par quel hasard- à une pièce de théâtre jouée un soir dans l'usine occupée, pièce qui s'appelait "la jeune lune tient la vieille lune tout une nuit dans ses bras", on était tous assis par terre, et à la fin on avait donné chacun ce qu'on voulait, peut-être dans un chapeau qui passait, je ne suis plus sûr, mais je sais que j'avais trouvé ça bien bien bien ; j'avais -arghh- 18 ans à l'époque...)
Mais, comme mai 68 (bon, là j'avais 12 ans), Lip, à l'époque j'étais assez glorieusement passé à côté. Alors oui c'est important le devoir de mémoire, surtout pour des histoires comme celle-là.

"ON FABRIQUE, ON VEND, ON SE PAIE"
Le film retrace chronologiquement toute cette épopée, depuis le début du conflit en 73, jusqu'à la démission de Neuschwander, en 76. Pas à pas, les rebondissements, les actions, les réactions, les subterfuges, les espoirs, les désillusions. Mais, ce qui est très fort, c'est qu'on a  non seulement les images d'archives (c'était un événement qui avait eu un tel retentissement qu'il avait intéressé pas mal de média) mais aussi on a les témoignages contemporains des principaux militants de l'époque. On a bien sûr l'aspect politique, critique, insurrectionnel, tout ce qu'on veut, mais on a surtout le regard humain de tous ces gens qui y croyaient, qui y ont cru (et qui y croient encore) et c'est sans doute ça le plus touchant, le plus émouvant.

"Je ne connais pas d'autre exemple au niveau des luttes ouvrières ou des luttes tout court, où l'on ait fait preuve d'autant d'imagination. On a toujours su trouver le truc, non seulement qui fait rire, mais permet aussi de "défataliser" l'événement, s'il est un peu trop lourd."
Jean Raguenès, l'un d'entre eux.

"Peut-on parler de rêverie politique ? J'aimerais que cette incongruité traverse le film. Lip c'est la poursuite d'un rêve collectif. Une histoire portée par un souffle épique, mais aussi par le désir de mettre en acte des idées, après les avoir malaxées ensemble, avec l'évident plaisir d'inventer."
Christian Rouaud, le réalisateur

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8 mars 2007

ariège

LES TEMOINS
d'André Téchiné

D'aussi loin que je me souvienne (mais je peux me tromper) c'est la première fois que, en voyant un film, je m'identifie à Michel Blanc. Oui, comme je vous le dis. Dans ce film-là, précisément. Non pas que les autres personnages ne le méritent pas (je les aime tous, TOUS!) mais, bon, le pédé cinquantenaire amoureux transi d'un petit jeune, (qui veut bien lui confier son blouson à surveiller pendant qu'il va tirer un coup dans les buissons) le pédé qui se contente de peu et a la gentillesse de ne pas en demander davantage, le pédé qui vit "plus du côté de la mort que de celui de la vie", comment voulez-vous que je fasse autrement que d'avoir pour lui une certaine tendresse et de m'y identifier grave ?

Comme je viens de le dire,  les personnages sont forts, mais parce que tous les acteurs qui les incarnent  sont -déjà d'habitude excellents- mais là carrément en état de grâce (comme dirait Téléramuche.) Mention spéciale aux filles : Emmanuelle Béart, d'une grâce à couper le souffle et Julie Depardieu, de plus en plus tchékhovienne, mais la mâlitude n'est pas en reste : Michel Blanc en tête, qui  nous la joue sobrissime, sans tomber toutefois dans la glaciation de Monsieur Hire, Johan Libéreau, tout frais sorti de ses Douches froides (de torride mémoire) compose un Manu dans la lignée du personnage de Manuel Blanc (qu'est-il donc devenu ?) dans J'embrasse pas (comme lui, il vient d'ariège, ce qui me touche spécialement puisque -cocorico! j'en suis aussi!-), mais en plus souriant, en plus désinvolte, et, je crois bien que j'ai gardé le meilleur pour la fin, Sami Bouajila qui ici justifie -et même transcende- tout l'extrême bien que je pensais de lui (depuis, notamment Drôle de Félix). Ce mec-là, il est grand!

Tous sont d'une justesse extrême. Comme le film d'ailleurs. Cette chronique amoureuse et sociale des "premiers temps du sida" a le bon goût de rester digne (pas donc ici de danse au ralenti avec la perfusion sur fond d'opéra à la Philadelphia, désolé de vous décevoir les copines...), même si, justement, la partie du film qui traite de la maladie (très cliniquement, il y a l'avant, le pendant, et l'après) est peut-être -à mon goût- la moins forte, disons plutôt la plus fragile. Soleil, pluie, soleil. Vie, mort, et vie.

Un vieux pédé, un jeune pédé, sa soeur, un bisexuel, et sa femme sont les cinq figures de proue de ce periple affectif, figures qui vont se croiser, se parler, s'aimer, se fuir, se chercher, se trouver. Se perdre aussi parfois. (Il y a même, -clin d'oeil à Barocco ? - un bébé qui reste longtemps sans prénom). Le médecin, le flic, sa femme et son amant (pour paraphraser vaguement mon ami Greenaway), ou encore  Manu, Mehdi, Adrien, Sarah, Julie, et les autres, pour clind'oeiller l'ami Sautet. Je reste exprès dans le champ des références cinématographiques extérieures, car, tel quel, le film -mais j'avais décidé d'être attentif à cet angle d'attaque-là- me semble chargé de références internes et de clins d'oeil à la filmo de Téchiné (mais peut-être sur ce coup-là me trompe-je)

Je n'ai aucune envie de vous raconter l'histoire (mais les sons de cloche des média vous auront peut-être déjà filé le bourdon à ce sujet), sachez juste que, comme je l'ai déjà dit, j'ai vraiment trouvé la première partie, solaire, sublime (heureusement qu'on était que trois, disséminés dans la salle -c'était la première séance- parce qu'il y a vraiment des moments où j'étais tétanisé d'émotion...) Sans pouvoir critiquer vraiment la seconde, je ne sais pas mais  peut-être que cette apparition / évolution de la maladie (à la fois sur le plan personnel et sur le plan public) n'est pas facile à exposer ; disons qu'elle est moins confortable, plus documentaire, parce que justement c'est difficile de réagir quand ça vous arrive, ou quand on a peur que ça ait pu vous arriver. Manu est un genre de comète qui va venir perturber un sytème solaire pré-établi (le mari, la femme, l'ami) et bousculer sa belle ordonnance un peu convenue. La vie, quoi.

Ce qui est très bien, c'est, comme souvent chez Téchiné, les petites histoires annexes (inutile de le dire : les personnages dits secondaires sont tout aussi excellents que les principaux) et cette façon de dire des choses très justes (sur le sida, la drague, l'amour, la sexualité, le vieillissement, l'homosexualité) ou plutôt de les faire dire, ces choses très justes, aux personnages, qu'elles soient prononcées, écrites, enregistrées, ou même chantées. Car on chante pas mal dans ce film. Et Philippe Sarde nous a musiqué ça (j'ai scruté le générique mais je n'y ai rien vu d'autre) avec une partition qui évoque furieusement -si ce n'est pas lui- le Philip Glass de The Hours (autre film que j'adore) autant dire si j'étais bien! Il me semble bien que c'est un de mes Téchiné préférés, juste à côté des Roseaux Sauvages...

La seule petite réserve que je pourrais émettre concerne le -relativement happy-end. A vouloir ainsi que chaque personnage trouve forcément un genre de bonheur m'a semblé un peu deux ex machina, mais, en y pensant, ça sert peut-être juste uniquement à nous prouver qu'on est bien au cinéma, et que même si ça ressemble à la vie, ça n'est pas du tout la vraie vie.
Quoique (...)

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(et aussi -à propos de réserve, mais là j'encule un peu les mouches, cette scène où les favoris de sami b. ont soudain changé de forme...-)

7 mars 2007

aphides

BUG
de William Friedkin

Mes amis Hervé et Dominique, qui l'avaient vu à Cannes, m'avaient prévenu : "C'est glauque." Je savais donc à quoi m'en tenir. Mais pas tant que ça... (ventre toujours un peu noué après coup)

Niveau 1 : La caméra subjective (mais l'oeil de qui ?) survole un motel pourri et s'en rapproche. Ambiance Oklahoma profond, climatiseur en panne, bourbon, clopes, lignes de coke, pour Agnes (Ashley Judd), une nana un peu paumée (après une tragédie personnelle) qui vit là. Sa collègue et amie, une serveuse lesbienne tatouée, lui ramène un soir  Peter (Michael Shannon), un mec un peu strange et sybillin au premier abord. Plutôt gentil, un peu paumé aussi : il voit des insectes (bugs) que personne d'autre ne voit. Le voilà qui s'installe avec Agnes. Copains!

Niveau  2 : Voilà le nid d'amour de nos tourtereaux redécoré avec force attrape-mouches et autres pièges et bombes anti-bugs. On n'a toujours pas vu  les bestioles en question, mais on on ne parle plus que de ça. Agnes, visiblement, est rentrée dans le jeu, le récit monte en pression, nos héros prennent de plus en plus les choses à coeur. Il est question de complot gouvernemental, d'expérimentations secrètes, d'insectes mutants qui pondent leurs oeufs sous la peau et qu'il faut exciser. Le ventilateur fait un bruit d'hélicoptères. On se scarifie (sacrifie ?) donc, on s'arrache quelques dents.

Niveau 3 : La chambre de môtel s'est transformée en décor de cheap science-fiction  avec du papier aluminium partout, et la lumière bleue froide des lampes anti-mouches.Ce qui se passe à l'extérieur devient presque abstrait. L'escalade du récit se poursuit, ça devient de plus en plus éprouvant (mais ce n'est pas du tout gore, juste délirant, au sens strict), on s'enfonce avec véhémence dans la paranoïa, pendant que,le récit continue son ascension fulgurante, et finit en apothéose, d'abord verbale puis calorifère. The end

Pervers, malsain, manipulateur, outrancier, comme d'habitude le travail de William Friedkin dérange, démange (c'est bien le moins qu'on puisse dire), déstabilise, divise,  (on pourrait en trouver encore pas mal d'autres dans le genre), mais ce qui est sûr et certain c'est qu'il y a là un évident et sacré beau travail de mise en scène, au service d'une histoire qu'on pourra trouver, au choix, invraisemblable, inquiétante, répugnante, oppressante, ridicule, ça dépend de l'humeur et de la sensibilité... Moi qui suis une petite chose fragile, j'avoue que j'en suis sorti assez partagé. Admiratif devant la technique, le savoir faire, mais un peu plus dubitatif (en retrait) quant au récit lui-même.
Ce récit est pour moi comme une fusée dont on serait passager : il s'agit s'abord de quitter l'attraction terrestre (1), puis de larguer le premier étage (2), avant, au terme d'une ultime et terrifiante poussée , d'une dépense d'énergie colossale, de larguer le dernier étage et d'exploser pyrotechniquement (3) .
Pour nous emmener où ? Bonne question...

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(j'ai préféré mettre l'affiche américaine, graphiquement plus forte et surtout beaucoup plus juste que l'affiche française qui est à mon avis un contresens complet...)

7 mars 2007

choses énervantes

Viens de regarder les programmes cinéma pour demain :
Enfin, on a INLAND EMPIRE, le film de Lynch, mais il ne passe que 6 fois sur la semaine (dont lundi et mardi à 16h, séances très commodes s'il en est, n'est-il pas ?)
Pour info, pendant le même temps :
CONTRE ENQUÊTE (sortie nationale) est projeté 33 fois 
TAXI4   (en hmmm ième semaine) : 29 fois,
LA MÔME (idem) : 26 fois
et, heureusement, LES TEMOINS (en sortie nationale) : 28 fois.
No comment.

6 mars 2007

la pleureuse

"Au cœur de la marrade
Je serai ta pleureuse
Quand ça rigolera
Je geindrai à coeur joie ;
Dans l’arène gauloise
Où le pathos agace
Ceux qui craignent de voir
Leur propre peine en face :
Je serai ta pleureuse.

En plombeur de ces dames
Ou en consolateur
Si tu y trouves ton compte
J’inonderai ton cœur ;
Et que le beau Danube
Se transforme en la Meuse
Et je suis ta pleureuse
Oui, je suis ta pleureuse
Pour toujours ta pleureuse.

Il reste hélas en moi
De ce sourire en coin
Qui de l’époque me fait
Être aussi un larbin ;
Mais secoue-moi un peu
Que reviennent impérieuses
Mes armes de pleureuse
Oui, je suis ta pleureuse
Pour toujours ta pleureuse
A jamais ta pleureuse. "

(Dominique A.)

6 mars 2007

horizontal

Dans ma célèbre série " y a que les imbéciles qui changent pas d'avis", je, encore une fois.

Il est question cette fois  de Dominique A. Que je connais depuis longtemps, de nom, grâce à mon amie Emma, mais dont je n'avais jamais pu dépasser l'écoute de La fossette, son premier album, qui m'exaspérait. Puis quand je l'ai vu cet été aux Eurocks, j'avais commencé à réviser un peu mon jugement. il y avait là une belle énergie, des grosses guitares, une puissance, une violence insoupçonnables et a priori incompatibles pour moi avec celui que j'assimilais encore à l'anorexique anémique minimaliste de La fossette.
Puis j'ai écouté L'horizon, son dernier album, par le biais (ma copine Emma est très forte, elle sait comment me faire craquer...) du plutôt rock La pleureuse. Très bien (le texte et la musique idem), puis plutôt imprudemment, j'ai écouté le reste. Des plages longues (trois morceaux flirtent avec les sept minutes) pas "formatées". Et j'ai craqué. Quasi complètement. Il y a ce désespoir, cette mélancolie, traités en mode mineur (minimaliste ? non non), des choses d'une beauté insolite. D'une grande beauté insolente. (Le sublime "rue des marais" me fait encore dresser les poils rien qu'a y penser) Des orchestrations au phrasé, des textes à l'instrumentation, j'en reste à chaque fois encore oreilles-bées.

l_horizon_

5 mars 2007

abréviations critiques

FADJ : film aux dialogues jubilatoires (voir Téléramuche)
FAPB : film à petit budget (il y a très longtemps, mon copain Gilles m'avait reproché, en sortant d'un Rivette je crois, de ne l'emmener voir "que des films à petit budget")
FATPB : film à très petit budget
FSBDT : film sans budget du tout
FAQV : film à quéquette visible (ex : Ca brûle)
FAQTV : film à quéquette très visible (ex: ShortBus)
FATCF : film à trois copies/ France (= "on ne pourra jamais le passer ici")
FAVDLPS : film à voir dès la première séance (soit qu'on l'attend beaucoup –cf le dernier Lynch- soit qu'on veut le voir avant que tout le monde aille le voir, sinon après on n'aura plus envie)
FAVSSDEMDC : film à voir sur son divan en mangeant du chocolat  (ça, ça date de Charlie-Hebdo d'il y a longtemps)
FC : film culte
FCBMCES : film "c'est bien mais c'est spécial"
FCCLM : film chiant comme la mort
FCLSCD : film "c'est la seule copie disponible" (en général, synonyme d'état 5 et de copie en dentelle, qui va casser quinze fois pendant la projection)
FCMAH : film "ça m'a horripilé"
FCMC : film classique mais chiant (euh... Citizen Kane, par exemple)
FDB : film de boules (j'ai appris ça y a pas longtemps...)
FDBDSS : film de bourrins du samedi soir
FDD : film de djeunz (dit aussi FAP&PP : film à portables et pop-corn)
FDLR : films de la Région (qu'on peut voir gratos parce qu'il y aura en général une avant-première régionale)
FDONAJPVLF : film dont on n'a jamais pu voir la fin
FDTSBCQAFMSA : "film de… tu sais bien… celui qui a fait… mais si… avec…" (catégorie spéciale pour Malou)
FHEVF : film hélas en VF
FHEVO : film heureusement en VO
FIBLDSS : film injustement boudé lors de sa sortie (idem)
FIC : film intello chiant (peut-être de la catégorie précédente, en tout cas moi je sais que je risque d'aimer!)
FIOAC : film injustement oublié aux César (là, chacun peut proposer le sien ; moi je dirais "Dans paris")
FJAPRARD : film "j'ai pas réussi à rentrer dedans"
FJEAT : film "j'en attendais trop"
FLPSM : film "les paysages sont mmmmagnifiques" (pour nos amis du fffestival…)
FMRC : film "mal rasé / cigarettes" ( catégorie inventée par mon ami Philippe pour parler de certains films turcs ou iraniens, bref moyen-orientaux )
FOCDLF : film "on connaît déjà la fin" (genre Jeanne d'Arc, ou La dernière tentation…)
FOGBI : film ou grosse bouse immonde ?
FOJSDMD : film "ohlala je suis déçu mais déçu…"
FOODCDL : film où on dort comme des loirs (exemple, oui oui j'ai honte, Land and Freedom, ou les films de Kiarostami pour Christian)
FQDQH : film qui dure quatorze heures (notion de temps subjectif)
FQPTV : film qui passe trop vite (idem)
FQPQDB : film qui parle que de bouffe
FQPQDC : film qui parle que de cul
FQSFDVG : film qui se fout de votre gueule
FQSLP : film qui se la pète
FQVLEP : film qui vous laisse en plan
FRCDT : film "rien compris du tout"
FTPDS : film "tiendra pas deux semaines"
FTZ : film très zen (ou film très zouli ?)

(liste publiée simultanément ici)

4 mars 2007

au(x) p'tit(s) bonheur(s)

1) Il fait soleil

2) Aujourd'hui, dans libé c'était la semaine de jorn riel (merci hervé pour ton message)

3) on a réussi à envoyer la programmation ciné dans les temps, et même en avance.

4) j'ai reçu cet après-midi un mail qui m'a foutu les larmes aux yeux (je suis sensible)

5) il reste encore plus d'une semaine de vacances

6) j'ai déjà fait une chose sur les trois que j'avais à faire pour les bozarts

7) j'ai reçu une carte postale d'espagne qui m'a fait rire, parlant de chimeneas et de techos

8) quelqu'un pense que ma vie me va bien.

9) j'ai acheté des madeleines, nature, citron et chocolat

10) j'ai le sentiment que je bourgeonne mentalement

11) c'est le mois de mars

12) je suis enfin à peu près satisfait du lieu commun numéro quatre-vingt-dix

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