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lieux communs (et autres fadaises)
28 février 2021

poulailler 57

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(fin)

*

merci à Emma qui me prévient par sms que là (Auditorium du Louvres) il y aura ce soir à 18h une "Carte blanche à Laurie Anderson" (qui a invité Sophie Calle pour papoter)*, dans le cadre des "RENCONTRES INTERNATIONALES PARIS/BERLIN", sous-titrées ESPACES HYBRIDES, et que, demain Dimanche, à la même heure, se tiendra une autre Carte blanche, à Apichatpong Weerasethakul!

*

(moins glamour, mais tout aussi plaisant a priori)

J'ai réussi à retrouver la trace de ça, qui m'avait attiré l'oeil lorsque je l'ai découvert dans la vitrine de MGJP, en train de tortiller délicieusement du croupion... Finalement il s'agit d'une "figurine solaire animée" et du coup je l'ai commandée (en compagnie de deux trois autres...)

*

"Samedi matin, le festival (les Eurocks) a diffusé sur les réseaux sociaux un sondage à destination des festivaliers. En cinq questions, il leur est demandé de dire s’ils seraient prêts à participer à une édition adaptée aux restrictions :
- Seriez-vous prêts à y assister "en étant assis" ? 
- Avec une distanciation imposée entre spectateurs  ?
- Sans buvette ni restauration ?
- Accepteriez-vous de porter un masque ? 
- Accepteriez-vous de présenter les résultats d‘un test de dépistage Covid-19 pour accéder aux Eurockéennes ?"
(Bon moi j'en compte six, mais je répondrais oui juste à la première ("être assis") mais on ne m'a rien demandé, ça tombe bien...)

*

"Par décret du 26 février au Journal officiel, les librairies deviennent "commerces essentiels" et pourront rester ouvertes en cas de confinement. À la librairie La Fabrique, Rémi Grandidier, ne comprend pas pourquoi "on autorise les librairies et pas les autres commerces à côté"." (Est Répu)

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(photo Est Répu)

*

* bilan Calle/ Anderson : bof ! j'ai regardé le début, c'est rigolo de voir chacune dans sa maison, et d'entr'apercevoir un peu de sa déco (une photo de Lou reed sur la cheminée chez Laurie, beaucoup de cadres au mur chez Sophie), mais comme madame calle parle un assez mauvais anglais et que Madame Anderson ne parle pas un très bon français, l'"échange" patine assez vite et donc j'ai préféré allez retrouver Malou et Micheluche pour jouer au tarot)

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27 février 2021

poulailler 56

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 (à suivre)

*

encore une très belle journée (pas tout à fait aussi ensoleillée qu'hier mais c'était bien quand même) où j'ai pris ma voiture pour aller à Besac (chose que je n'avais pas faite depuis la fin 2020 (phase "début du poulailler") pour aller souhaiter bon anni à Dominique (et faire un petit goûter d'anni, poulailler, justement, oblige), en chemin comme hier je me suis arrêté sur un parking pour pique-niquer, mais là aussi c'était moins glamour, (qu'hier):  parking tout petit, gros camion pas loin, j'ai grignoté dans la voiture (et le sandwich aussi était moins goûteux)

*

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sur la poubelle du parking

 

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l'arrivée des invités

(c'est drôle, je n'ai pris aucune autre photo, mais c'est vrai qu'entre les nounours en guimauve, les beignets, la salade d'oranges, la clairette (bio), le café, le gâteau au chocolat, on avait  tout de même les mains très occupées ! On était là, en petit comité (Emma Régis René et moi) dans le petit salon de Dominique, à manger des bonnes choses, à discuter et à rire, et tout ça faisait un bien fou...

*

Juste avant j'étais passé en ville, à la librairie plus précisément, celle où j'avais 3 chèques-cadeaux à utiliser (heureusement ils ont une durée illimitée), d'abord j'ai commandé La fabrique du pré, puis j'ai tourné tournicoté dans les rayons et finalement j'ai acheté le dernier John Harvey et le dernier Mathias Enard (et, plus tard,  ça m'a un tout petit peu agacé lorsqu'en arrivant chez moi j'ai vu dans mes mails que Priceministruche m'informait que mon souhait était réalisé pour Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, et que si je voulais je pouvais l'avoir pour 5€... Trop tard, tant pis!

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*

(sans rapport avec ce qui précède)

"Aujourd’hui, on vous propose une réjouissante recette de "boulettes haddock-choux de Bruxelles" dénichée dans le brillant livre les Boulettes de nos rêves de Déborah Dupont-Daguet. L’autrice, pilier de la Librairie gourmande à Paris, explique : "J’avoue une passion pour le haddock, avec son goût fumé et sa texture qui se prête à beaucoup de préparations. Le mariage avec le chou de Bruxelles est un classique pour ce poisson. C’est un légume que l’on pense trop rarement à émincer et cuire rapidement à la sauteuse, mais qui agrémente ainsi particulièrement bien les risottos. Voici donc une association qui donne des boulettes goûteuses, complètes, parfaites pour un apéritif dînatoire.»

Pour sa recette, il vous faut : 250 g de choux de Bruxelles ; 200 g de haddock ; 20 g + 35 g de beurre salé ; 25 cl de lait + 10 cl pour le pochage ; 120 g de riz à risotto (riz rond type arborio) ; 35 g de farine ; de l’aneth, du persil plat ; du poivre ou de la muscade.

Faites fondre 20 g de beurre dans une sauteuse. Retirez les feuilles extérieures des choux de Bruxelles en coupant le bout du trognon. Coupez-les en deux et émincez-les. Ajoutez-les dans la sauteuse et faites-les revenir une quinzaine de minutes. Pendant ce temps, pochez le haddock dans un mélange d’eau et de lait frémissant. Egouttez-le, retirez la peau et les éventuelles arêtes et émiettez-le. Faites cuire le riz le temps indiqué sur le sachet (cela diffère selon les marques).

Dans une casserole, faites fondre 35 g de beurre, ajoutez la farine et mélangez pour obtenir une sorte de panade. Versez alors 25 cl de lait petit à petit, en délayant au fouet pour éviter les grumeaux, et cuisez la béchamel à feu doux jusqu’à ce qu’elle épaississe. Poivrez.

Dans un grand saladier, mélangez le riz, les choux de Bruxelles et le haddock. Ajoutez la béchamel, de l’aneth et du persil ciselés. Mélangez soigneusement et laissez refroidir au réfrigérateur. Ce temps de pause est important, car il permet aux boulettes de se tenir à la cuisson.

Préchauffez votre four à 210 degrés. A l’aide d’une grosse cuillère à glace, façonnez des boulettes de la taille d’une clémentine. Disposez-les sur une plaque à pâtisserie et enfournez quinze minutes et tournant à mi-cuisson." (Tu Mitonnes / Libé)

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26 février 2021

poulailler 55

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(à suivre...)

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Encore une très très belle journée : il faisait tellement beau que je suis allé pique-niquer au grand air, pour faire comme "avant", comme si de rien n'était, comme si rien n'était arrivé, ni covid ni confinement ni contamination ni couvre-feu (la lettre C a plut^t mauvaise presse ces temps-ci). Encore un jour quasiment "schizophrène" ; l'après-midi c'est déjà l'été mais le soir c'est plutôt encore l'hiver, la fin de l'hiver, "presque", mais bon, hiver quand même... En tout cas il faisait bon se prélasser au soleil pour ce pique-nique "rustique" (un très bon sandwich de chez mon boulanger préféré, une  bière fraîche, une poire pour le dessert, et voilà le meilleur des repas...) suivi d'une siestounette, toujours au soleil, mais, cette fois, dans la voiture...(manquait juste le café, que je me suis invité à boire chez Pépin, juste après (et café-scrabble, quoi de meilleur ?)

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*

et il sera ensuite question de deux poètes (que mon ami Philou m'a fait connaître tous les deux, d'ailleurs) :

D'abord, un mail de G*llimard m'annonce une bonne nouvelle : la réédition (revue et augmentée) du mythique (pour moi) et longtemps introuvable LA FABRIQUE DU PRÉ, de Francis Ponge

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*

tandis que Libé, juste après, dans mes mails aussi,  m'en annonce une bien plus triste : la mort, ce mercredi de Philippe Jaccottet

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""J’ai toujours eu dans l’esprit, sans bien m’en rendre compte, une sorte de balance. Sur un plateau il y avait la douleur, la mort, sur l’autre la beauté de la vie. Le premier portait toujours un poids beaucoup plus lourd, le second, presque rien d’impondérable. Mais il m’arrivait de croire que l’impondérable pût l’emporter, par moments", écrivait-il dans A travers un verger en 1975. La mort l’a finalement emporté sur Philippe Jaccottet, mercredi soir. Il avait 95 ans. Le poète suisse laisse une œuvre immense, riche de dizaines de recueils, l’une des plus importantes de la littérature francophone de ces dernières décennies. Sa poésie, essentiellement autobiographique, témoigne à la fois des drames subis et du bonheur offert par la contemplation." (Libé)

*

et pour boucler la boucle, je découvre, en fouinant sur priceministruche, que Phillipe Jaccottet a publié en 2015 un opuscule (80 pages) aux éditions Le bruit du temps, consacré à Franis Ponge : PONGE, PRAIRIES, PÂTURAGES :

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*

tandis qu'au journal télévisé, un schéma entrevu à propos des modélisations utilisées par le gouvernement laisse entrevoir un nouveau pic épidémique (et non académique comme je commençais à l'écrire) pour mai / juin, et annonce l'apparition dun nouveau variant, le "new-yorkais", on n'en aura donc jamais fini avec cette merde...

*

 

 

25 février 2021

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Enfin! Ca y est! j'ai réussi à passer la barre fatidique des 9850!

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(à suivre)

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C'est Pépin qui m'en a parlé, et du coup je n'ai pas pu attendre jusqu'à vendredi, et j'ai filé directos à l'Espace Lecl*rc, et je l'y ai trouvé qui m'attendait,

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et du coup pour faire bonne mesure, me suis aussi offert

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(les spécialistes l'ont dit, hein, il faut se faire du bien...)

*

et, en cherchant un site pour récupérer la couv' du livre de mon Manuchounet, suis tombé là-dessus tout à fait par hasard :

"Je ne me souviendrai plus des proches délaissés parce qu’ils ont lâché prise, exhalant la détresse, la mort, rongés par la suffisance inepte puisée dans l’alcool, la drogue et le corollaire dérangement mental. Devenus infréquentables. Leur perdition ostentatoire, on ne la supportait plus. Leur mentir par  thérapie, leur proposer un égarement de rechange, moins voyant, a fini par nous paraître aussi grotesque et vain que leur égarement propre et, qui sait, le nôtre. (Et si on n’a pas sombré soi-même, si on a pu se détourner du visage hideux, magnétique et cru du désespoir sans recours, ce fut parfois de justesse, parce que quelqu’un ou quelque chose nous a tiré par la manche au bord du gouffre.) Mais on ne peut parler de cela sans vaciller d’incertitude et d’impuissance. Sans voir le fatalisme glacé au fond de nous. Raison pour laquelle personne n’en parle. Ou parce que personne n’en a rien foutre, que tout le monde préfère se vautrer dans l’anodin. Et chialer, ensuite, aux enterrements.

Je ne me souviendrai plus de mes petits excès. De ne pas toujours m’être comporté comme le veut la vie lisse et policée. Mais de cette vie-là, comment admettre la mesquinerie et ceux qui la promeuvent et nous l’infligent ?

Je ne me souviendrai plus d’avoir dû atteindre l’âge de 57 ans pour lire ces phrases de Botho Strauss avec un profond sentiment d’affinité : « Contre la majorité, on est fréquemment obligé de soutenir le contraire de ce que l’on dit face à la minorité, c’est-à-dire la couche intellectuelle dominante. Le mot de « nation » par exemple, il faut fermement en dégoûter celui qui éructe son chauvinisme devant un verre de bière, alors qu’à d’autres, qui comptent parmi l’élite éclairée de leur peuple, on ne saurait l’opposer de manière assez obscurantiste. » (Les erreurs du copiste, 1997, traduction Colette Kowalski, Gallimard 2001).

Je ne me souviendrai plus des amis perdus. Je ne me souviendrai plus de l’inanité, souvent, du mot "ami ".

Je ne me souviendrai plus que vivre et aimer incluent le vertige de ne pouvoir, au bout du compte, sauver personne.

Je ne me souviendrai plus des femmes que j’ai aimées.

Je ne me souviendrai plus d’aucun matin d’automne.

Je ne me souviendrai plus qu’il nous fut donné de nous souvenir."

Jean-Pierre Cescosse (sur le site Diacritik, )

*

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Manue est passée  boire son café "en terrasse dans ma cuisine" du mercredi, et elle m'a offert un arum (j'adore les arums) pour remplacer mon défunt papyrus, même si ce n'est pas vraiment une plante d'intérieur (dans quelques mois, elle pourra le repalnter au grand air dans son jardin...)

*

 

 

24 février 2021

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"Pourquoi détestez-vous l’expression "répétitions" ?

C’est la mort du théâtre, qui consiste justement à ne jamais répéter à l’identique ce qu’on a fait la veille. Bien sûr, on l’emploie pour dire qu’il faut retravailler. Mais même lors des plus grands rituels qui semblent immuables, il y a des interstices de liberté, quand on les observe à la loupe. Le mouvement de la vie surgit. J’étais très ami avec Bertolt Brecht, j’aimais regarder comment il préparait les acteurs à refaire toujours la même chose. Mais je n’étais pas d’accord avec lui. On n’est pas sur Terre ni au théâtre pour recevoir des leçons ! Le fondement de mon théâtre, à l’inverse, a toujours été de conserver la possibilité de soulever le couvercle des habitudes qui se sont installées sur scène malgré nous. Vous connaissez mon histoire préférée ? Un jour dans le désert, un conducteur de bus s’arrête et se lève pour nous dire : "Le passé est entré dans l’histoire, le futur est une énigme. Mais le présent, en anglais comme en français, signifie un cadeau." Puis il a redémarré son bus. Depuis je n’ai jamais arrêté de penser que toute représentation, mais aussi chaque instant de la vie, devait être au présent."
(Peter Brook / Libé)

 *

j'ai passé l'essentiel de ma journée hier à terminer L'OUTSIDER, de Stephen King, avec lequel j'ai (enfin!) retrouvé l'attrait de ce qui faisait l'intérêt de mes lectures de jeune adulte de cet auteur (voici une phrase bien éléphantesque) deux points roulement de tambour : la trouille! Oui, King m'a terrifié (Shining -beaucoup plus que l'un peu surestimé film de Kubrick-, Carrie, Cujo, Bazaar, Salem, Le Fléau, Ca, je dois en oublier...) et j'adorais ça... J'en ai lu, j'en ai lu, j'en ai lu... Et puis le plaisir s'était un peu émoussé, et j'avais progressivement pris mes distances...
Et là voilà que je retrouve ce plaisir quasiment intact, qui vous fait addictivement tourner les pages, et vous fait poser le livre, parce qu'il se fait tard, et qu'on se dit qu'il vaudra mieux continuer demain, quand il fera jour... Ce bon gros pavé de 550 pages commence pourtant un peu placidement, "réalistement", comme un polar : un enfant a été assassiné d'une façon épouvantable, tous les indices accusent formellement le même homme, qui pourtant un alibi irréfutable : comment peut-on en même temps être là et pas là ? (il a été vu au même moment dans les deux endroits) Je me demandais si (et comment) l'auteur allait tenir la distance (je commençais presque à bailler et à lire un peu en diagonale quand soudain (re-roulement de tambour) se produit ce que je pensais qu'il était inéluctable qu'il se produise, au terme d'une saisissante scène d'émeute (une des  scènes fortes du bouquin, qui alignera, à intervalles réguliers,  plusieurs "moments de bravoure" pour bien faire flipper le lecteur) et que se réembraye l'intérêt, qui ne se démentira plus jusqu'à la fin... C'est à partir de là que j'ai constaté qu'était réapparu en moi ce trouble délicieux, la trouille. Le plus intéressant étant, bien sûr, l'irruption du fantastique (King est très doué pour ça) et la façon dont plusieurs des personnages (notamment un flic intègre, qui a commis une énorme boulette) seront amenés à progressivement y croire, pour parvenir à boucler la boucle...

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*

(Cet article a été initialement publié dans Libé le 22 février 1980.)

Fin des "garçonnes"…

Un visage aux lignes géométriques, presqu’austères, tout en noir et blanc, sans l’ambiguïté d’une ombre, immortalisé par cet illusionniste de Hollywood que fut le grand photographe George Hommel. Une silhouette à la Erté, libérée des corsets, des jupes longues et des accessoires pour fétichistes, qui traverse le plateau sans chalouper. Deux yeux vifs et pétillants sans ballet de faux-cils où ne filtre que la désinvolture d’une grande intelligence, telle était Louise Brooks sur pellicule placée. Unique, elle ne fut pas imitée.
L’esthétique hollywoodienne de la fin des années 20 avait mis les femmes sous (chapeau) cloche. Bouclettes, satin et paillettes, plumes de cygne et hermine étaient l’alphabet du charme féminin. Entre les vierges d’un cinéma sunday school destiné aux familles (Pickford, Gisg, Swanson) et les grandes courtisanes de l’élite cosmopolite (Nora Talmadge, Pola Negri), l’Hollywood de l’âge d’or  ne produit véritablement que deux personnages de “garçonne” (flapper en anglais) : Louise Brooks et Clara Bow. C’est que celles-ci incarnent une féminité avancée qui suscite l’irascibilité des ligues de pudeur et l’inquiétude du pouvoir mâle. Les "flappers" scandalisent.
A l’écran, elles boivent en pleine prohibition, fument, dévalent les routes en voiture, portent casquette mais point de bustiers, empruntent le vocabulaire des speakeasies, dansent le shimmy à pleines jambes écartées et traversent en flirtant la jungle des villes. Pourtant, plus que les autres types féminins, empruntés aux dime-novels (mélos) à l’opérette ou aux grands mythes continentaux, sans compter les pâtisseries orientalistes, elles sont en symbiose avec leur époque, celle du Jazz-age et des "roaring twenties" : le 6 août 1926, Gertrude Ederle traverse la Manche en 14 heures et 13 minutes, pulvérisant les records mondiaux établis par les hommes. No comment !
En 1929, à la demande des producteurs qui s’inquiètent des menaces que les légions de la pudeur font peser sur les films, un jésuite, le révérend Daniel Lord, taille ses crayons : on lui doit ce chef d’oeuvre de littérature "kitsch" : le code de Production. Les garçonnes sont liquidées. Clara Bow tient auberge à Hollywood, Louise Brooks à qui l’on ne pardonne pas son arrogance et sa lucidité quitte d’elle-même l’usine à idoles, qui pendant trente ans, fera tourner sans ralentir ses Vénus à la chaîne. Il était temps : la mode "flapper" avait fait chuter le chiffre d’affaires de la corseterie de 25%.

… ou fatalité de Loulou ?

"Et ce fut pendant la réalisation du Journal d’une fille perdue, le dernier jour du tournage pour être précise, que M. Pabst pénétra dans mon avenir. Nous étions assis tristement à une table dans le jardin d’un petit café, contemplant les machinistes qui creusaient une tombe pour une scène d’enterrement quand il se décida à me parler. Quelques semaines auparavant, à Paris, il avait rencontré mes amis, les riches Américains avec lesquels je passais toutes mes heures de liberté, et il était en colère : d’abord parce qu’il pensait qu’ils m’empêcheraient de rester en Allemagne, d’apprendre la langue et de devenir une actrice sérieuse, comme il le désirait ; ensuite parce qu’il les considérait comme des enfants gâtés qui s’amuseraient de moi un temps et me rejetteraient ensuite comme un vieux jouet.
“Votre vie ressemble exactement à celle de Loulou, dit-il, et vous finirez de la même manière.”
A cette époque, comprenant fort peu ce qu’il entendait par "Loulou", je me contentais de rester assise, le regardant avec rancune et essayant de ne pas entendre. Quinze ans plus tard, à Hollywood toutes ses prédictions menaçant de se réaliser, je réentendis ses paroles résonner derrière moi. En l’écoutant cette fois-là, je fis mes malles et rentrai chez moi au Kansas."
(Louise Brooks 1956)

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*

23 février 2021

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Tiens, pour commencer,  une triste nouvelle pour ceux qui le connaissaient (ou l'avaient connu) au temps de sa splendeur:

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Robert, au temps de sa splendeur

Robert est mort.
Je veux parler, bien sûr, de Robert, le papyrus qui était dans ma classe jusqu'en 2014 (c'est Sophie M. qui me l'avait confié bébé, quelques années auparavant), qui y est encore resté jusqu'au départ de Catherine en retraite, (je l'avais baptisé papyrobert, j'allais lui rendre visite de temps en temps) et que j'ai récupéré ensuite chez moi dans mon nouveau logement, après un séjour de cure et de soins à la campagne chez Tata Manue (qui lui avait refait une santé et une beauté).
C'est un peu de ma faute, sans doute, car je pense qu'il a un peu manqué de lumière, et a commencé à dépérir, solitaire dans la pénombre de ma "salle d'attente", dès l'automne 2020, à péricliter inexorablement, jusqu'à ce que je finisse par ratiboiser toutes les pousses jaunissantes  en espérant que ce traitement (de choc) lui donnerait, justement, un choc salutaire, mais hélas que nenni... Tout le contraire.
R.I.P Robert, donc.

*

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autre nouvelle (un peu moins)triste (quand même) :
il aura tenu pas plus que ce que vivent les roses, Aurélien, le nouveau champion de TLMVPSP : un jour
(il avait battu Machin qui avait battu Trucmuche qui avait battu Bidule, qui avaient aussi tenu un jour (des fois deux) et il a été évincé par une jolie jeune fille, qui en est, au jour où j'écris, à sa deuxième victoire

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j'aurais trop aimé qu'il reste...

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autre nouvelle, encore moins triste

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(simplement de la revoir, mes jambes et mon coeur le ressentent

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deuxième montée
(idem)

(juste pour moi, en plus, en fait) :
j'avais décidé de monter à la Motte par ce bel après-midi ma foi délicieusement ensoleillé, je savais que la montée était rude, hein, mais, ma fois il suffit d'y aller doucement : il y a, jusqu'au parking, d'abord deux montées successives (Philou pourrait me dire c'est des combien pour cent), puis une dernière, à angle droit, la dernière, qui va jusqu'au parking, en pente plus douceâtre. Après plusieurs arrêts tellement j'avais la sensation que mon coeur allait exploser (en plus je montais sans masque, sinon je serais directement mort), je suis enfin -tout de même- parvenu jusqu'au parking, qui était plein (j'ai réalisé qu'on était dimanche, qu'il faisait soleil, et que cinquante familles avaient eu la même idée, comme me l'avaient déjà suggéré dans la montée les différents promeneurs croisés redescendant, à pied où en voiture. Et j'ai aussi réalisé qu'ils étaient encore plus sur le sentier qui va du parking à la chapelle (le "chemin de croix", que je faisais en courant quand j'étais môme), et du coup j'ai arrêté là mon élan (bien modéré, vous vous en doutez), je me suis dit à quoi bon ? devant la première station (JESVS EST CONDAMNE) alors que je m'étais promis d'aller au moins jusqu'à JESVS TOMBE POUR LA PREMIERE FOIS (c'est là que, enfant,  j'avais découvert, perplexe que le U s'écrivait V).
Donc voilà je n'ai pas réalisé mon projet jusqu'au bout, mais ce n'était pas vraiment de ma faute (et il n'y a que moi que ça puisse -un peu- attrister)

*

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Tiens! Un nouvel Esprit des murs, québécois cette fois

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let's be happy!

 

22 février 2021

poulailler 51

(encore une belle journée ensoleillée)

*

pour la deuxième nuit consécutive j'ai rêvé d'école, plus précisément que j'étais à nouveau dans "ma" classe de maternelle, au sein d'une école, et ça n'avait rien de pesant ni d'angoissant, c'était même plutôt sympathique (même si les autres enseignants et les lieux ne m'évoquaient rien de précis), voilà, c'était "normal", j'étais dans ma classe

*

au marché,

- j'ai rapporté à ma crémière mon petit panier de pots de yaourts consignés et je les ai renouvelés (et ça faisait un sacré bail parce qu'il me semble que la dernière fois que j'y suis allé, aucun de nous n'était masqué!)

- j'ai acheté les trois petits kougelhopfs (je viens de vérifier, on peut écrire plus simplement kouglof) qui restaient (puisqu'il n'en restait plus de gros), j'ai mis le sac en papier que me tendait la boulangère dans mon sac de courses en plastoche fleuri (j'y suis attaché sentimentalement depuis le premier confinement, c'est dire!) sans y faire spécialement attention (j'étais en train de parler avec Isa de Coulevon et de lui dire combien j'étais content de la voir), mais quand je l'ai ouvert en arrivant à la maison (je l'ai trouvé inexplicablement bien gros) j'ai découvert que la boulangère y avait rajouté trois parts de brioche (la moitié d'une brioche ronde, en fait), que je vais idonc llico mettre au congel (ah les dimanches soir de chocolat chaud et de brioche, n'est-ce pas, Dominique?)

- je suis passé chez D*ng, mon traiteur asiatique préféré (bon en fait y en a qu'un), que je ne retrouvais plus parce qu'il avait changé de côté, et la patronne a rajouté dans mon sac "petit souvenir" (à prononcer avec l'accent chinois de pacotille que j'affectionne tout particulièrement), dont je me suis demandé l'utilité, et quand je l'ai déballé j'ai compris, il s'agit d'un ruban à passer autour du cou, avec au bout une petite pince, pour mettre au bout un... passeport de festival par exemple (et j'ai souri en pensant, après coup au ficââââ), et qui donc cette année ne serait d'aucune utilité

- pendant que je choisissais mes asiatiques denrées, mon oreille a été attirée par une voix, au stand de spécialités régionales charcutières mais pas que, juste à côté, qui prononçait les mots magiques de "lard de jambon" (j'ai pensé à Faucogney, j'ai pensé à Thierry G., et je m'en donc suis payé quelques tranches)

- puis je suis parti à la fromagerie (un des deux, celle de l'Aubrac) où François (le mari d'isa) faisait la queue et j'en ai profité pour discuter un peu le bout de gras (et lui (leur) redire combien j'étais content de le(s) voir...), il m'a parlé de l'expérience dite "de la grenouille", à propos de l'accoutumance des gens au couvre-feu en général et à la privation progressive de liberté(s) en particulier

- enfin je suis sorti de la halle, et je suis allé jusqu'à la boulangerie du théâtre, où j'ai fait la queue sur le trottoir pour le pain avec mes tickets de rationnement comme pendant la guerre

(et j'avais encore la même gêne à la jambe droite, et j'ai encore marché comme un papy)

*

(des images, à la volée, qui m'interpellent)

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(ça pourrait être une chorégraphie, mais non)

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(c'est bien une scène de victoire)

*

(nos amis du scrabble)

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*

21 février 2021

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(arghhh!)

je ne sais pas ce qui s'est passé mais ce post a été effacé par erreur! (alors que j'avais mis des plombes à le faire...) et je m'en rends compte à vingt-trois heures...

il y était question des festivals de l'été (et de Roselyne B...)

je peux peut-être retrouver l'essentiel via twitter ? tentons

ça c'était le premier truc:

"Les festivals attendaient des instructions sur les conditions de jauges pour leurs événements, après les nombreux reports de 2020 et une attente importante de la part du public. Leurs espoirs viennent d’être douchés lors d’une réunion tenue ce jeudi en visioconférence entre Roselyne Bachelot et les organisateurs des festivals. "Nous sommes pour beaucoup abasourdis, sous le choc, pour ne pas dire désespérés, la France est le seul et premier pays du monde à avoir décidé de limiter l’été prochain la jauge à 5 000 places assises distanciées, c’est extrêmement grave, un coup de tonnerre, déclare Rémi Perrier, vice président du comité festival du syndicat Prodiss et créateur du festival Musilac à Aix-Les-Bains. Il n’y aura pas de festivals debout, beaucoup de festivals vont être contraints d’annuler. Cependant, les concerts d’expérimentations restent éminemment pertinents, car le but du jeu c’est le coup d’après, à l’automne pour savoir si on pourra organiser ces concerts debout."

"On en sait un peu plus pour le cadre général, mais il reste des zones de flou, ce qui est sûr c’est que la saison des festivals 2021 ne sera pas comme les autres", a indiqué Aurélie Hannedouche du Sma. La question de l’autorisation des zones bar/restauration dépendra par exemple de la réouverture "dans le secteur de la restauration".
Le festival des Vieilles Charrues (270 000 spectateurs en 2019) a confirmé qu’il était prêt "à s’adapter". Le festival parisien Solidays (228 000 personnes en 2019) a en revanche déjà jeté l’éponge, sans attendre cette réunion de jeudi, car il sert à financer des actions de Solidarité Sida et ses organisateurs redoutaient qu’il ne soit pas viable." (L'Est Répu)

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(photo est Répu)

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après il y avait l'article sur les Eurocks :

"Jeudi soir, l’équipe belfortaine ne cachait pas son incrédulité et une bien mauvaise "surprise" : "On est sous le choc ". "On demandait un cadre, on a un carcan qui exclut de fait toutes les esthétiques que nous défendons", résume son directeur Jean-Paul Roland. Lui qui attendait que soit donné "un calendrier glissant" pour préparer au mieux cette édition 2021 , n’a pourtant pas voulu décider à la va-vite. "Aux Eurockéennes, nous ne prenons pas de décision précipitée, à chaud, nous allons nous revoir avec d’autres festivals", avait-il précisé à l’AFP à la sortie de la rencontre."""
Depuis, les réunions s’enchaînent avec les partenaires, l’équipe, les différents partenaires. Le conseil d’administration se réunira aussi pour dresser l’état des lieux et prendre la « meilleure des décisions ». Et pour l’heure le festival n’a pas encore complètement fermé la porte, même si on n’arrive pas à imaginer les Eurockéennes en configuration assise avec 5 000 personnes.
"Ce qui est sûr c’est qu’on ne sacrifiera pas l’esprit du festival", poursuit le directeur qui voit dans ce cadre l’image de "Playmobil qu’on fait s’asseoir. Ne manque plus que de savoir le montant de l’amende pour celui qui se lèverait. Défendre l’esprit des festivals, c’est aussi défendre l’esprit debout et donc défendre nos collègues des salles. "
Plus largement, Jean-Paul Roland se dit "triste comme une pierre pour la jeunesse. Cette décision est incompréhensible. Le festival ne vaut pas une séance de psy mais pas loin. Là c’est un signal mortifère qui est envoyé.
L’espoir du début d’année a donc été sévèrement douché. Pour autant, Jean-Paul Roland souligne l’importance encore plus grande des expérimentations scientifiques dans le cadre d’un concert, autrement dit les concerts tests. "Ce chiffre de 5 000 avait déjà été donné par Édouard Philippe en avril dernier. Il est quand même étonnant que ce chiffre réapparaisse encore alors qu’on se targue d’avoir une meilleure gestion que nos voisins européens", remarque-t-il. « Nous avons donc besoin de réponses scientifiques, car rien n’est prouvé sur ce chiffre de 5 000 et surtout afin de préparer la rentrée de septembre 2021 et la saison 2022. »

et après, celui sur Rencontres & Racines :

""On ne pourra pas faire comme d’habitude" : pour Mathieu Sabarly, en charge, pour le compte de la Ville d’Audincourt, du festival Rencontres et Racines, les récentes annonces de la ministre de la Culture n’ont pas été un nouveau coup de massue. Ni cependant une bonne surprise : elles ont simplement entériné le fait que le festival des cultures et musiques du monde, qui existe depuis plus de 30 ans et a rassemblé en 2019 plus de 39 000 festivaliers , ne se déroulera pas comme prévu.

Exit Katerine
Pas question d’annuler – "Deux ans sans festival seraient une catastrophe pour le public" - mais pas question non plus d’organiser des concerts assis, avec une jauge, en distance, à 5 000 personnes. "C’est contraire à l’esprit de Rencontres et Racines, contraire aussi à celui des musiques actuelles". Économiquement, cela n’est non plus pas viable : caractérisé par son budget relativement modeste (700 000 €, valorisation communale comprise) et par ses tarifs d’entrée bon marché (35 € les trois jours par exemple), le rendez-vous ne peut assumer des têtes d’affiche - comme Philippe Katerine, prévu - et sa vingtaine de groupes internationaux avec trois fois moins de spectateurs.

On en saura plus courant mars
Annulé en 2020 , le festival, qui génère plus de 1,5 million d’euros de retombées économiques dans l’agglomération du Pays de Montbéliard, ne l’est cependant pas officiellement cette année. "Il nous manque encore des éléments - notamment sur la place des associations (70 participent au rendez-vous), la possibilité de buvettes et de restauration - nous travaillons sur une forme plus légère. J’en saurai plus, notamment sur la programmation courant mars ", poursuit Mathieu Sabarly.
Une certitude : la manifestation, le dernier week-end de juin, sera bien plus modeste que d’habitude. "On va faire comme on peut, en visant non pas le monde mais le côté festif, sympa".

*

puis je finissais par une série de photos-doudous des Eurocks :

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oui voilà, comme ça! assis
(mais à deux mètres!)

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Ah, et pour commencer il y avait un petit texte en ouverture, sur le fait que ce post était (déjà) le poulailler 50 et que dans cinquante jours on en serait à poulailler 100 et que rien n'aurait sans doute changé à propos du couvre-feu, mais bon il est trop tard à présent pour le re-pondre... Tant pis!



20 février 2021

poulailler 49

(Oups dsl... ce post, écrit le 18 et planifié pour le 20  a été publié par erreur le 18 (le fameux choix dans la date, bien évidemment), donc ne vous étonnez pas si vous l'avez vu et commenté (cf Hervé) et qu'il a ensuite mystérieusement disparu des radars pfuit! ... non non vous n'êtes pas fou-e-, vous n'avez pas rêvé, simplement il est (ap)paru malheureusement pas quand il fallait -ce qui faisait quand même deux poulaillers pour le même jour- , et je l'ai donc rangé au frais dans les limbes, le temps que son heure soit vraiment venue, le 20. Et elle est donc arrivée!)

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(spécial pour Deloin)

2019-10-Jacques-Dupont-Concours-Lentraide

la philantropie de l'ouvrier charpentier
(elle est doublement triple)

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oh quelle belle journée!
(quand vous lirez ça ce sera "il y a deux jours", aujourd'hui nous sommes le jeudi 18 février)

parce que rien n'était prévu de ce qui s'est passé

je n'avais pas prévu que je viendrais à Gy au cabinet de Marcello pour une visite "préventive" à propos de cet abcès que je sentais poindre (et que la radio a confirmé), et du coup j'en reparte avec une ordonnance et un détartrage

je n'avais pas prévu que je serais invité à manger ensuite, toujours à Gy, chez Emma et Régis, un petit repas sur le pouce et délicieux rien que nous trois, et que j'y observerais un tarin des aulnes spécialement bien portant

je n'avais pas non plus prévu qu'ensuite, en arrivant à Vesoul, je m'arrêterais chez les Soria pour boire le café et leur remettre à chacun un livre, L'Anomalie pour Fran (qui venait de Gy) et Un hiver à Wuhan pour Philou (qui venait de chez moi) et que Philou me ferait voir ses trois derniers bouquins-photos, et que même à un moment en feuilletant le premier, une larmichette m'en viendrait aux yeux...

je n'avais toujours pas prévu qu'à la pharmacie où je suis allé chercher mes médicaments, salué de loin à mon entrée (par mon prénom) par une ancienne élève avec un grand sourire (Anissa A.), je m'en émeuve aussitôt auprès de l'employée -jeune- qui me servait, et qu'elle me réponde alors, avec un tout aussi grand sourire "Mais moi aussi je suis une de vos anciennes élèves..." (il s'agit d'Inès J., la cousine de la précédente)

je n'avais pas -enfin- vraiment prévu d'aller faire un tour à l'Espace Culturel Leclermuche, mais que rien ne s'y passerait comme je l'avais anticipé : ce bouquin de chez gallimard dont je ne me souvenais plus du titre ni du nom de l'auteur (Un bref instant de splendeur, d'Ocean Vuong) n'y était pas, l'Intégrale complète des Idées Noires de Franquin, n'y était plus, et, par contre, cette fois il y avait tous les bouquins de Damasio (ré)édités en Folio, mais suite à notre échange avec Gigis ce midi, je n'en ai pris aucun, et finalement je suis sorti avec un coffret Groland à 3€ (3 dvd)

Idees-noires

et je n'avais pas du tout du tout prévu, d'être, en fin de soirée, sur arte concert, dans le cadre du Laboratoire Bevilacqua, concert en hommage à Christophe, très très ému par une splendidissime version des Paradis perdus, par Malik Djoudi et Philippe Katherine (et un final au saxo -mais est-ce vraiment un saxophone ?- d'anthologie d'Adrien Soleiman)

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T*p Chef ça continue
J'aime bien ce candidat (moins qu'Adrien l'année dernière)
qui est déjà allé deux fois "sur la sellette"
(et donc a eu deux fois chaud aux fesses)

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19 février 2021

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(parler de quoi?)

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