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lieux communs (et autres fadaises)
28 décembre 2014

noël à champlitte à paris

 samedi

Il y a des gags récurrents déjà célèbres (H. et le micro qui ne fonctionne pas) il faudra désormais leur ajouter celui de "R. et les gardiens de la Tour St B. qui ne veulent pas le laisser rentrer", qui nous aura encore bien fait rire hier soir...
J'ai tout de même réussi à rentrer, à dormir, à ne pas faire trop de bazar, pour repartir ce matin bille en tête au cinéma (dans la série "amortissons notre carte illimitée qui commence par U et qui finit par C, avec un G au milieu"... non non je ne veux pas leur faire de pub)

dimanche

Vu deux films aux antipodes cinématographiques l'un de l'autre :

EAU ARGENTEE ****
d'Ossama Mohammed et Wiam Simav 

Eau argentée : Affiche

 suivi de

LE PERE NOEL ***
d'Alexandre Coffre

Le Père Noël : Affiche

 

Puis  retour de Malou et Pascal à l'appart'

(le soir)
Le jour le plus court
à la Ferronnerie, avec Malou

http://media2.spectable.com/image/image/Q/jourlepluscourtmini_316252.jpg?1418308444

lundi

matin queue pour la demande visa india
regardé la télé à midi (hihi bravo Hervé!)
après-midi : ciné
LA BELLE JEUNESSE ***
de Jaime Rosales 

http://cdn.cinemur.fr/movies/cache/600x800_230923.jpg

mardi

de bonne heure à l'UGC, je tente
DUMB AND DUMBER DE °

http://www.moufle.net/dessins/caca.jpg


et je sors au bout d'une demi-heure tellement je trouve ça inepte

je retourve Malou et Dominique à la sortie du MK2 Hautefeuille
Repas au Pré aux clercs

http://ugc.1001menus.com/299042/5082/51a4ccc68ba915.50576433.page_slider_8.jpg

puis on se sépare et je retourne au cinéma
WAKE IN FRIGHT***
à la filmothèque du QL

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/f/f0/WakeInFrightAd1.jpg/220px-WakeInFrightAd1.jpg

mercredi

ZOUZOU **

http://fr.web.img5.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/pictures/14/11/17/17/53/499280.jpg

suivi de
LA TERRE EPHEMERE ****

http://www.franceculture.fr/sites/default/files/imagecache/ressource_full/2014/12/04/4963533/affiche.JPG

puis avec Manue et Martha à la Fontaine NSP
il bruine affreusement

et on va se réchauffer à Happy Nouilles

http://foodreporter.s3.amazonaws.com/medium/5765/576419.jpg

on se sépare Hôtel de ville
soirée chez Malou
pintade champagne et jeux

jeudi

avec Malou et Dominique
FIDELIO L'ODYSSEE D'ALICE *****

http://i.vimeocdn.com/video/497188708_640.jpg

que tout le monde a beaucoup aimé

vendredi

AU REVOIR L'ETE ****

Au revoir l'été : Affiche


AMOURS CANNIBALES ***

Amours Cannibales : Affiche

Expo Roman Vishniak

http://www.mahj.org/photos/3_expositions/zoom/Affiche-exposition-Roman-Vishniac-au-vertical.jpg

puis, (enfin!) à l'apprt' chez Malou, le "P'tit Noël"...

DSC07296

samedi

NIGHT CALL ***

Night Call : Affiche

6 novembre 2014

des primes

Déprimé ?
Déprimé ??
Mais pourquoi voudriez-vous que je déprimasse (je ne sais pas si le subjonctif imparfait est justifié mais c'est nettement plus plaisant) ??? "... Et t'es pas trop déprimé ?" C'est en effet la question qui revient dans la discussion quand je croise quelqu'un, de plus ou moins proche, que je n'ai pas revu depuis que je suis en retraite... Celle-ci et sa copine "Et tu ne t'ennuies pas trop ?" ... Mais pourquoi encore en plus voudriez vous que je m'ennuyasse (cf plus haut) ?

Mais de quoi donc voudriez-vous que je me plaignisse ?

C'est vrai, enfin, me voilà, depuis deux mois (déjà!) payé (j'avais écrit peigné, ce qui n'est pas tout à fait le cas) comme dirait l'autre à ne rien foutre, (ou tout du moins pas pour la même chose que ce que je faisais avant, et que j'aurais d'ailleurs pu continuer à faire si j'avais voulu, et que eh bien non, je ne voulais plus!) ce qui, d'une certaine façon constituait pour moi, depuis un certain temps que je l'espérais, un genre d'idéal de bonheur terrestre, un oméga de la félicité, un couronnement grandiose et en fanfare (avec sonneries de trompettes adéquates) pour une laborieuse existence...
L'avantage énorme que j'ai par rapport aux autres collègues dans le même cas est que je n'ai pas d'enfants. Et qui dit pas d'enfants dit surtout pas de petits enfants (yesss!) pas de week-ends de garde, pas de soirées prises à l'improviste, pas de nursery pendant les vacances (petites ou grandes) non non pas de souci de ce genre. Mais non plus, bien évidemment, pas de repas du dimanche midi avec toute le famille souriant autour du gigot/flageolets, pas de famille serrée à Noël autour de la cheminée ou de Papy, pour les anniversaires , c'est le revers de la médaille, il faut savoir assumer ses choix...
N'ayant personne à charge (ni ascendant ni descendant) ça facilite donc les choses, et je pourrais tout à fait envisager (tiens j'avais écrit enviager hihi) d'aller m'installer du jour au lendemain en Papouasie septentrionale sans que grand-monde en soit dérangé. Mais je n'ai pour l'instant pas changé grand-chose à mes habitudes. A part les horaires anciennement "de travail" qui sont désormais des horaires "de rien" ou de "qu'est-ce que je veux", je continue, de me lever tôt le matin (mais des fois c'est vrai je me recouche) de manger avec mes collègues à midi quelques jours par semaine, je continue de m'investir pour Les Amis du Cinéma, je continue d'aller faire mes courses au Super U, je continue d'aller manger chez mes voisins le dimanche soir,  il n'y a pas de si grand changement que ça.
Sauf que, rien ne me pressant, il  semblerait que je deviens encore plus procrastinateur. Oh que j'aime le refrain de aujourd'hui peut-être, ou alors demain... Pas envie aujourd'hui ? (parce que, le temps, je l'ai presque toujours) bah, on verra un autre jour... A tel point que je suis obligé d'écrire sur le calendrier dans la cuisine les choses indéplaçables que je ne peux pas ajourner, les jours précis à heure fixe (il y en a), les contingences extérieures...
L'autre différence, aussi, c'est que je suis plus vieux. Encore plus vieux. (mais bon ça, c'est pas nouveau, depuis le début, chaque jour on est encore plus vieux, non ?) désormais  à l'âge où "on a fait le plus gros" (quoiqu'à ce niveau, -du plus gros- si j'ai déjà bien pris, je n'ai pas le sentiment d'être parvenu au bout de mes possiblités, je sens que je peux mieux faire encore), où "on regarde en arrière" qu'on fait le bilan de sa vie et tout ça. Cette semaine dans Les Inrocks, Woody Allen déclare que "la vie n'a aucun sens". Bravo, Woodychounet, vraiment il était temps que tu t'en aperçusses! (désolé, c'est plus fort que moi).
Quand je regarde en arrière ? Euh... il y a comme un grand vide, diraient certains, bah, juste comme une vie normale, diraient d'autres.
Qu'ai je donc fait ? Qu'ai-je réussi, qu'ai-je manqué, que laisserai-je ? Euh je ne répondrai avec certitude qu'à la dernière question : des tonnes de bouquins c'est sûr, (qui partiront sans états d'âme à la déchetterie) , des papiers aussi, beaucoup : des affiches, des photos, des cartes postales, des journaux, des magazines


(Tiens donc, comment, en partant du sourire que provoquait la question sur la déprime en suis-je venu à ces abîmes de perplexité moite et introspective -et sententieuse- ?)

Rions un peu, que diable. Retournons un peu nous coucher (hihi)



26 septembre 2014

unité de temps

quinze jours : ça me semble une bonne unité de temps
c'était la durée de chacune des "petites vacances" qui rythmaient l'année scolaire
et c'était aussi l'unité de référence qui servait à mesurer les grandes vacances "qui étaient, peu ou prou l'équivalent de quatre fois ça...
quinze jours, donc, déjà, depuis le vendredi 5 septembre (premier jour de "vraie retraite", où je me suis réveillé le matin, chez moi (et couché le soir idem)
la bonne durée pour tenter de faire un état des lieux (euh état des temps plutôt)
qu'est-ce qui a changé (si, déjà, quelque chose a changé...) ? et si tel est le cas, qu'est-ce que ça a changé ?

le plus important, le primordial, mais c'était déjà fait depuis le début juillet, ça a été d'arrêter le réveil... euh plus précisément d'arrêter la sonnerie du réveil, le matin
même si je continue (horloge interne) de me réveiller quasiment toujours à la même heure qu'"avant" (entre 5 et 6h, voui voui) ça n'est pas du tout pareil puisque je peux faire à ce moment là comme je veux : rester debout, pour profiter de toute cette grande journée, ou petit-déjeuner, et aller me recoucher ensuite pour, au choix, un, ou, deux, ou plus (ça dépend) cycles de sommeil...
Le temps, c'est pour ça que je tenais vraiment à voir l'intégralité de The clock, à Metz. Qu'est ce que c'est, 24 heures ? Je l'ai expérimenté, minute par minute, mais je n'en sais pas vraiment plus, après...

c'est peut-être ça la vacance, ce concept qui me fascinait quand j'étais plus jeune, mais que j'ai toujours eu du mal à définir précisément : cette vaste étendue de temps, illimitée, cette disparition (abolition) des repères temporels sociaux , des balises habituelles (on pourrait très bien envisager, si on le souhaitait, de rester au lit une semaine entière, par exemple sans que qui que ce soit puisse y trouver à redire)

je pense à la phrase de Claude W., l'année dernière "Depuis que j'ai le temps, je n'ai plus le temps...", et c'est criant, vraiment, que les retraités ont un problème avec la gestion de ce temps-là : quel que soit l'événement, public ou privé, s'il y en a un (une) qui est en retard, vous pouvez parier presque'à coup sûr que ce sera un(e) retraité(e)

l'état de jeune sénior implique une désinvolture par rapport aux tictacs et sonneries divers(e)s. "C'est mon temps, mon temps à moi, et j'en fais ce que je veux...". Dans un premier temps. Ensuite, ce besoin qu'on ressent ensuite, forcément, devant tant de temps, de tenir à jour un genre d'agenda ("qu'est ce que je ne dois pas oublier de faire aujourd'hui ?") de ne pas noter les rendez-vous sur des feuilles volantes, mais debien  rassembler tout au même endroit (au même moment), pour pouvoir vérifier d'un coup d'oeil.
Qu'on n'oublie rien.

8 septembre 2014

quartiers d'été 2 (début septembre)

lundi 1er septembre
(ça fait drôle, oui, de marcher ce jour-là dans paris au soleil...)
aujourd'hui ce sera une journée métro et cinéma
à 9h TRAP STREET au MK2 Beaubourg
passage par les Halles pour prendre des billets pour ce soir (un à 4€ 1 à 6€)
retour à l'appart pour manger (j'ai envie de canard)
puis retour aux Halles pour THE SALVATION
comme il me reste une heure avant la séance de 18h et qu'il n' a plus personne sur le Chantier, je fais un tour à St Michel, sans rien acheter
puis j'enchaïne AIMER, BOIRE ET CHANTER et PRIDE (la salle est comble pour l'avant-première, je me retrouve assis au premier rang, ça fait un peu mal au cou!)

mardi 2 septembre
Tôt, j'envoie des sms d'encouragement aux collègues (c'est le grand jour) , puis je retourne me coucher (je savoure)
grasse mat jusqu'à 9h30, avec le doux bruit dans l'immeuble des enfants qui se préparent et qui partent à l'école (hihi)
rdv est pris ensuite avec Véro pour manger ensemble à 13h30, devant le Mk2 Beaubourg bien sur
On  mange dans le Marais, au Gai moulin
puis retour aux Halles pour la séance de 15h20 de BOYHOOD
On se sépare ensuite, je rentre à la maison, avant de partir direction Hôtel de ville pour y retrouver Zvezdo, à 20h30 (deux ans qu'on ne s'était pas vus ?)
On piapiate cinéma et un peu nos vies aussi devant une bière au Drapeau
(il doit se pencher pour me faire la bise)
et retour à la maison, à une heure et dans un état... décents

mercredi 3 septembre
dernier "vrai" jour in Paris
j'achète Libé et l'Officiel
10h30 WHITE BIRD au Cinéma du Panthéon
13h : FLORE au Club Lincoln
puis je redescend aux Halles pour la séance de 16h de METAMORPHOSES (avec un dernier passage à la Canopée voisine...)
retour à l'appart, un peu de rangement (je pars demain matin!)
avant de repartir direction Strasbourg St Denis pour la  séance de 21h (l'unique!) de PAN PLEURE PAS dans un joli petit cinéma que je ne connaissais, pas, L'Archipel.
Comme je suis en avance et que j'ai soif, le gentil caissier m'offre même ma bière!
(et pour rentrer, c'est directos!)

jeudi 4 septembre
réveillé très tôt
fini de faire mon sac
suis descendu acheter des madeleines pour le voyage
défait les draps, fermé l'ordinateur, coupé l'electricité, ouvert le frigo, et en route!
train : départ à l'heure et arrivée idem
(vesoul 12h04)
il fait très beau, je retrouve mes collègues chéries au FJT pour boire le café
retour à la maison, défaire le sac, pile de courrier, lessive, courses, etc.
J'appelle Manue
réunion Amis du C. à 18h45
puis retour à la maison, soirée ordi, et dodo (plutôt très bien)

vendredi 5 septembre
Le premier "vrai" jour de retraite lol
Je vais chez la coiffeuse à 9h30, je traîne un peu en ville
midi au FJT avec Catherine et Marie
puis je vais boire le café chez les voisins (retrouvailles de retour de vacances)
et je retourne à l'école (oui oui) pour solder les comptes de coop (mais il faudra que j'y retourne)
je passe chez les Bousrez pour récupérer des films (et boire une bière)
coup de fil de Dominique
puis soirée PARTY GIRL au bôô cinéma
et after chez Zabetta (mousse au chocolat et bière) avec le réalisateur, la demoiselle de chez Pyramide, les Bousrez et Pépin

samedi 6 septembre
traîné le matin déjeuné tard,
début d'après-midi : activation de ma carte sim, récupération des contacts sur le nouveau bôô téléphone
Régis au téléphone
je passe chez la trésorière pour déposer les pièces comptbales et la liste des chèques
Isa passe en fin d'après-midi, on parle assez longuement
le soir, je commence à m'endormir devant la télé (reprendre les habitudes) et je me couche donc assez tôt
(plutôt bien dormi)

dimanche 7 septembre
réveillé trèèès tôt
déjeuné recouché
du mal à m'habiller
un dimanche, quoi...
en fin d'aprèm, partie rituelle de Okey dominical chez les voisins
suivi du non moins rituel apéro dominical
et du tout aussi habituel repas du même nom

31 août 2014

quartiers d'été 1 (fin août)

samedi 23
arrivée heure juste mauvaise pioche dans le train : bébé pleureur que son grand papa berçait en se balançant au milieu de l'allée mais j'ai dormi presque tout le temps (restes du tarot d'hier soir)
dans l'appart', retrouver les habitudes, disjoncteur, kitchenette, cuisine et vins de france pour lire aux toilettes, la vigne, les stores rouges, tiens la télé ne marche pas
au traiteur asiatique, la dame me reconnait "Vous longtemps pas vu..." en effet ça fait un bail, boeuf aux oignons et riz rhaîlandais, plus une tsing-tao, et "ptit nougat offert par la maison" (avec l'accent asiatique)
je prépare mon planning pour les jours à venir, notamment pour mercredi (les sélections pour TLMVPSP qui m'angoissent un peu)
courses tard au Franprix (quel bonheur d'être à Paris et de pouvoir faire ses courses n'importe quand...)

dimanche 24
comme prévu, journée sans sortir ou presque (juste, le matin, pour bière et pain)
comme prévu, de la visite à midi, et, comme prévu, on passe tout l'après-midi au lit ou presque : retrouvailles amicales, le plaisir de la peau, du contact, de la complicité, c'est très agréable mais bon
du coup me retrouve presqu'un peu tristounet le soir mais c'est rien ça va passer
je tape un post entier ou presque sur Lucy quand l'appui malencontreux sur je ne sais quelle touche le fait soudain plop! disparaître
ça m'énerve et je le reprends aussi sec mais je n'ai pas retrouvé la fin

lundi 25
traîné au lit (pas très bien dormi) jusqu'à presque 10h
je vais à Charonne faire mon passe navigo découverte + forfait une semaine (photos d'identité à la station)
puis je pars l'étrenner direction St Michel bien évidemment
Boulinier, Gibert, sandwich basque, redescente vers Gibert près du métro, le trajet habituel
Je ne trouve ni Kaddour ni de Kerangal, soldés, mais quelques autres choses
J'appelle Malou, rdv jeudi soir (il pleut aussi à Moulissan)
je vais à pied sous la bruine jusqu'aux Halles, et je rentre en métro (il bruine toujours)
soirée tranquille "à la maison"
Je lis Mauvais génie de Marianne Denicourt (1€!)

mardi 26
(encore pas très bien dormi)
parti tôt pour la séance de 9h du GRAND PAYSAGE D'ALEXIS DROEVEN, au MK2 Beaubourg, puis j'enchaîne joyeusement avec SILS MARIA
puis je pousse jusqu'aux Halles (une bienheureuse éclaircie) juste pour vérifier que le Point de vue sur le joyeux Chantier de la Canopée est toujours ouvert : oui oui, je suis rassuré et j'en profite pour prendre quelques photos...
retour à la maison, pour casser un peu la croûte (j'ai la dalle) avant de repartir et même un peu la siestounette
juste avant de partir pour la projection de presse du SEL DE LA TERRE, j'apprend sur le site de l'UGC que si on achète une carte 5 places (ce que je comptais faire) on a droit à une place gratuite (mais l'offre s'arrête ce soir)
j'y retourne donc à 20h, fais la queue, achète la carte, et peux donc voir gratuitement, et juste à temps,  LA DUNE, dont c'est le dernier soir

mercredi 27
Après des milliers d'hésitations, je finis par me rendre aux sélections de ce jeu pour lequel je m'étais inscrit
(...)
trois heures plus tard, le même, légèrement dépité : je n'ai pas été retenu pour la dernière partie (et paf! mon petit égo)
en plus c'est à Petaouchnok,
Je rentre donc en passant par le Chantier de la canopée, pour me consoler un peu
et après un rapidos passage à la maison je repars direction le club lincoln pour y voir LEVIATHAN
le bonheur, c'est que Franklin Roosevelt/ Charonne, c'est direct...

jeudi 28
(très mal dormi)
Marie m'appelle le matin pour m'apprendre une très mauvaise nouvelle...
BOYS LIKE US au club Marbeuf, puis un petit tour aux Halles pour acheter des places pour les avant-premières de LA FAMILLE BELIER (ce soir) et BANDE DE FILLES (dimanche soir) -et aussi aller mater un peu le chantier, puis je repars direction Club de l'étoile pour HIPPOCRATE, et rebelote ensuite retour aux Halles pour LA FAMILLE BELIER (pile poil)
Retour à la maison
Je n'arrête pas de penser à Paul

vendredi 29
(pas bien dormi) réveillé tôt, en ai profité pour trouver l'itinéraire pour le St germain, pour la séance de 3 COEURS à 11h
je poste une carte d'anniversaire pour Christine
J'ai Manue au téléphone (c'est elle qui m'appelle, moi j'avais la trouille de) elle me sidère
3 COEURS donc, puis je pousse jusqu'à St Michel zoner un peu en librairies, et passer qq coups de fils (rdv avec Véro pour demain, et chez Malou pour ce soir (apéro et restau) avec les amis américains de Pascal
je rentre dans l'après-midi à l'appart
à 19h donc, champagne chez Malou, puis en bus jusqu'à un restau fun and fashion : Privé de dessert (où les plats salés ont des noms et des looks de desserts, et vice-versa)
retour assez tard et pas complètement à jeun

samedi 30
journée sans cinéma, pour changer un peu
rdv pris avec Véro et son fils devant le MK2 Beaubourg à 12h30
je les amène à Happy Nouilles pour un joyeux petit repas, après on se balade dans le quartier
puis on passe quelques heures à Beaubourg (gratos avec nos cartes professionnelles!) avant, gorge sèche et happy hours obligent, de finir devant une pinte de bière (Guinness pour moi mmmmh) dans un bar pas très loin (+ un rhum arrangé offert par la serveuse, qui craque pour véro dirait-on) je rentre donc un peu... alcoolisé après un petit détour (les keufs à Strasbourg St Denis qui ne laissent pas passer pour  la correspondance)
Couché tôt

dimanche 31
(mieux dormi)
dernier jour de ma vie de salarié (hihi) demain je serai "pensionné" (et -désormais- "jeune sénior")
Je ne sais pas trop comment m'organiser suite à un changement de dernière minute (mais c'est beaucoup mieux comme ça en fin de compte) : ma carte UGC ne me permet pas d'aller au cinéma le dimanche avant 19h, je vais donc utiliser mon passe navigo pour aller me balader : aléatoirement au début (Grands Boulevards) puis intentionnellement (ligne 14 direction MK2 Beaubourg)
je grignote dans le truc très sain très cher que m'avait montré Loulou, puis je pousse jusqu'au MK2 Bibliothèque, et retour à la maison où je bouquine ce polar de Connolly que je traîne depuis une semaine, mais qui devient soudain tout à fait haletant.
le soir, avant-première de BANDE DE FILLES, à l'UGC Les Halles en présence (assez brièvement) de la réalisatrice
et retour dodo maison

 

14 mai 2014

mais avant d'aller dormir

Cet après-midi (et cette nuit) je vais dormir à l'hôpital (avec des capteurs et des cables et des caméras et des trucs et des machins...) en compagnie de POLICE, le nouveau bouquin de Nesbo, qui m'a été prêté aimablement par mon exquise collègue Catherine chérie...

nesbo police

10 mai 2014

angoisse(s)

 

Vendredi soir, je me suis couché tôt (22h)
Je m'endors très rapidement, et je suis réveillé en sursaut par la sonnerie du téléphone. Au radio-réveil, il est 23h45. jai horreur d'être réveillé en sursaut par la la sonnerie du téléphone, je me lève, vais dans le bureau, je décroche, rien. juste la tonalité, le correspondant a raccroché. Ca me fait un peu flipper (je repense notamment aux appels de Marcel qui m'avaient conduit à déposer une main courante...). Je retourne me coucher, mais j'ai un sentiment d'angoisse aussi diffus qu'irraisonné... j'ai peur que le téléphone sonne à nouveau. Je me recouche néanmoins, j'éteins la lumière et je tente de me rendormir. Rien à faire, mon esprit est aux aguets, j'épie les bruits, d'ailleurs au bout de peu de temps, j'entends comme un choc sourd, dehors, en bas de la maison, à l'extérieur. Je redouble d'attention et d'inquiétude. et voilà que j'entends mon portable qui sonne à son tour, dans la poche de ma chemise, dans le bureau. le sentiment d'angoisse grandit encore, surtout quand j'entends soudain sonner à la porte d'entrée... Je me relève, quasiment paniqué, mais je ne descend pas, je vais au bureau et j'ouvre la fenêtre, pour voir qui ça peut bien être (j'ai le cerveau qui carbure à fond)... je me penche et je vois en bas, devant ma porte, ma voisine d'en face, le portable allumé (j'imagine aussitôt que le pire est arrivé chez elle et qu'elle vient me chercher... Elle lève la tête, me voit, et a l'air soudain... rassurée. Elle me dit "tu nous a fichu une sacrée trouille...", et m'explique que, en fermant ses volets, elle a vu ma voiture avec le coffre grand ouvert, que cela lui a semblé bizarre, et qu'elle a craint, avec son mari, qu'il ne me soit arrivé quelque chose... je la rassure, effectivement, quand je suis allé faire les courses, tout à l'heure, je n'ai pas refermé le coffre tout de suite, parce que j'avais les deux mains prises, mais je pensais revenir le faire immédiatement dès que j'aurais posé les sacs dans la cuisine. Et j'ai oublié.
Elle s'en va, rassurée, et traverse la rue pour rentrer chez elle. je suis touché par tant de sollicitude, mais je ne me sens pas du tout en l'état pour aller me coucher. Elle aussi, elle m'a fichu une sacrée trouille, mais bon c'est vrai c'est un peu de ma faute... je vais regarder un peu la télé, je bouquine, pour que mon esprit retrouve l'état de calme minimum propice à l'endormissement.
A minuit et demie, je retourne me coucher, et je me rendors, comme un gros bébé...

 

cri-insecte

8 mai 2014

Oh oh

Oh oh comme les choses s'accumulent, s'entassent , se précipitent... Il y a eu la semaine du procès (dont je n'ai pas voulu parler), puis la première semaine de vacances (dont je n'ai pas eu le temps de parler), puis la deuxième (dont je n'ai pas pu parler, puisque j'étais in Paris), et voilà que sont terminées ces "mes dernières vacances de pâques", retour à l'école pour "la dernière ligne droite", le sprint le long de ce mois de mai traditionnellement cabossé et plein d'ornières, dont on se dit qu'on n'aura jamais le temps de faire tout ce qu'on a prévu d'y faire...
Ca y est, c'est "officiel", je vais partir en retraite, mon poste a été publié au mouvement, cela a été écrit et acté, et des gens déjà téléphonent pour se renseigner, /avec à l'intérieur de moi ce bizarre sentiment de ne pas y croire tout à fait, de ne pas en être sûr, en tout cas d'appréhender ce que vraiment ça représente, et de ne pas encore être capable de se projeter dans un avenir quelqu'il soit, au-delà de juillet/août et de ses habituelles piscine/chaise-longue/vacance/ne rien faire etc./

23 octobre 2013

et pouis...

LE GRAND'TOUR
de Jérôme Le Maire

(suite)

... Comment réagiriez-vous si vous vous trouviez soudain face à celui qui est à l'origine de (et qui joue dans) ce qui est sans doute votre film préféré de l'année, et qui de plus s'avère être un délicieux et souriant barbu ? Et le seul personnage du film, en plus, dont on n'a plus vraiment de nouvelles, ou c'est tout comme. Là, il était là. (Je suis timide) J'ai dégluti, j'ai pris mon courage à deux mains, et je me suis approché, pour lui dire tout le bien que je pensais du film, ça a eu l'air de lui faire plaisir et il m'a remercié (avec le sourire...)

Ça c'était avant le film, et je suis donc rentré dans la salle pour retrouver mes copines (Catherine, Marie, Manu), salle qui était tout de même un peu remplie (une cinquantaine, alors qu'ils avaient fait, la veille 250 à Chaumont). J'ai revu le film avec tout autant de plaisir (voire même peut-être plus) que la première fois, et, tout en le regardant, j'essayais de préparer et de mettre en forme la question que j'allais poser -alors que vous n'êtes pas sans savoir que je ne pose quasiment jamais de questions- puisque j'étais décidé à. inutile de préciser que le film m'a tout autant enthousiasmé que la première fois. Bref, à la fin, j'ai retrouvé la très très jolie musique du générique signée Philippe Kissling, qui monte délicieusement en puissance, mais je n'ai pas pu poser de question tout de suite puisqu'il fallait sortir chercher les fournitures  pour installer le bar (on offrait la bière aux spectateurs).
Le monsieur s'appelle Vincent Solheid, et il était aussi passionnant à écouter que fascinant à regarder, arpentant les travées, montant, descendant, s'asseyant à côté de la vieille dame qui avait posé la première question (toujours la même, depuis trois soirées qu'on organise). Et ce monsieur en question, non content d'être à l'origine du projet du Grand'Tour (c'est lui qui a fourni l'idée au réalisateur)a plein de cordes à plein d'arcs : s'il  dirige et joue dans la vraie fanfare  qu'on voit dans le film,  tout ça n'est que le dessus de l'iceberg, comme je l'ai appris d'abord avec la présentation d'Hervé, puis un peu plus pendant la discussion et le reste, ensuite, chez Zabetta, dans le bouquin qu'il lui a offert. C'est un artiste protéiforme : dessin gravure sculpture installations peinture musique et j'en passe...
La fanfare du film (le Rwayal Printen) est la vraie fanfare, lui est le vrai Vincent, ses potes sont ses vrais potes, alors j'ai posé la question du vrai, à savoir jusqu'où dans le film les choses étaient vraies (oui c'est troublant tout de même cette frontière ténue entre le réel et le fictionnel (ou plutôt le réel fictionnel et le fictionnel fictionnel) fermez la parenthèse) et il a très bien expliqué tout ça, la part de scénarisation et celle d'improvisation, comment les choses se sont faites, et j'ai rebondi sur la justesse du jeu de chacun des comédiens, alors qu'ils se définissent tous comme des "non-professionnels"...

Le temps passait, on a proposé aux spectateurs de boire une chope (Jupiler ou Chimay, l'alternative était simple, pour rester dans la note belge), en continuant d'échanger à propos du film, et j'ai été touché (dans tous les sens du terme), après avoir rangé et commencé a se dire au revoir, qu'il m'ait soudain serré chaleureusement contre lui après que je lui aie redit combien le film me plaisait et me touchait...

Puis, rdv chez Zabetta pour l'habituel after, et il s'est avéré que Nicolas D., non seulement était belge comme Vincent S., mais que tous deux étaient quasiment natifs du même coin, ce qui provoqua une visible joie de retrouvailles et de grands échanges émus et riants, joyeux  tout deux comme de grand gosses... Évidemment j'ai eu envie de le prendre en photo, évidemment, je n'avais pas pris mon appareil, évidemment mon téléphone que j'ai pris alors en secours m'a annoncé que sa batterie était déchargée... évidemment.

C'est au moment de partir (le syndrome dit "de la volée de moineaux"), qu'il nous a expliqué que justement il avait du mal quand les gens se levaient et partaient, que les choses s'arrêtaient, lorsque je lui tendais la main, il l'a serrée, mais m'a attiré contre lui pour une chaude accolade (un "hug") qui m'a un peu chamboulé, j'avais le contact de sa barbe contre ma joue, et les quelques mots échangés alors, chacun les disant carrément dans l'oreille de l'autre, n'ont fait qu'entretenir ce chamboulage, ce qui a fait remarquer à Zabetta, qui m'a vu lorsque nous nous sommes désétreints (ça a duré en même temps pas longtemps et peut-être que j'avais pas envie que ça s'arrête) que j'étais "un peu rouge...". Vue l'émotion générée, c'était tout à fait compréhensible. Ça faisait assez longtemps  que je n'avais pas été tenu / serré par quelqu'un, et que ce soit, là, précisément par quelqu'un d'aussi adorable avait de quoi m'émouvoir... Alors que ce ne devait être pour lui qu'une façon normale, habituelle, de manifester son contentement, de dire au revoir... (Renseignement pris quelques jours plus tard auprès d'Hervé, qui, bien qu'ayant été étreint de la même façon, n'en a pas conçu une émotion spécialement démesurée...)

n'empêche que j'ai eu un peu de mal à dormir, le reste de la nuit, une fois rentré chez moi... (oui oui je sais, je carbure à l'émotion, un peu trop sans doute, et là il y en avait, c'est tout, et je peux pas m'empêcher d'être tourneboulé, alors que oui à mon âge et oui oui je sais, ce n'était qu'un au revoir particulièrement chaleureux, point barre. Mais qu'est-ce que j'ai aimé ça.)

11 octobre 2013

crac

Alors, en fin de compte ce n'était pas de la goutte (ce qui me semblait déjà assez exotique), mais, après l'échographie et la radio de vérification, il s'est avéré que c'était une "fracture (probablement) de fatigue", comme l'a écrit le médecin à l'intention du mien (qui a eu l'air un peu étonné quand il a pris connaissance des résultats.
Je me suis couché un soir avec rien, et je me suis levé le lendemain matin et j'avais du mal à marcher, et de plus en plus tout au long de la journée (à ce moment je ne pouvais pratiquement plus poser le pied par terre. D'autant plus que le toubib, supputant la goutte ne m'avait pas arrêté, et que je continuais à aller bosser, en traînant de plus en plus la patte au fur et à mesure que les heures passaient. Ca veut dire que pendant la nuit, crac! un os s'est cassé en deux, comme ça (un petit heureusement) et je n'imaginais même pas que cela pouvait arriver comme ça, sans raison.
Donc, me voilà arrêté pour 15 jours (jusqu'aux vacances) avec consigne de me reposer, et de solliciter ce pied le moins possible (on m'a doté de béquilles que je ne trouve pas très pratiques et qui dramatisent la situation je trouve). Il suffit surtout de marcher raisonnablement (la maison où j'habite est sur deux niveaux, avec un -très bel- escalier au milieu, ce qui n'arrange pas les choses) et si je marche, j'ai la consigne de poser  le talon en premier, ce qui me donne une démarche claudiquante de papy, mais bon, il faut bien ça pour que ça guérisse et que ça se ressoude, hein.
Donc, je reste à la maison, lit / fauteuil d'ordi / canapé / re-ordi, etc., et j'en profite pour bouquiner grave et regarder des films idem. je n'ai quasiment plus mal, surtout dans chacune de ces stations évoquées ci-dessus, et donc de quoi me plaindrais-je.
Au début, j'avais tendance à culpabiliser, rapport à mes collègues chéries qui, elles, continuent de bosser contre vents et marées, mais, bon, ça aussi je m'y suis fait. Je tiens bon en me disant que je pourrai reprendre avec les vacs de la Toussaint (et les mômes aussi me manquent.)
Oui, j'ai de la chance dans mon malheur, c'est juste un petit os, un petit os de rien du tout, et ça ne devrait tout de même pas prendre des plombes pour se recoller, bon sang de bon sang!

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