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lieux communs (et autres fadaises)
13 mai 2006

-à-

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bord à bord
bout à bout
brin à brin
but à but
corps à corps
côte à côte
dos à dos
face à face
feuille à feuille
goutte à goutte
mot à mot
nez à nez
pas à pas
petit à petit
peu à peu
pied à pied
porte à porte
quatre à quatre
seul à seul
terre à terre
tête à tête
un à un
une à une
vis à vis
...

12 mai 2006

prenez soin de vous 4

Suite de la série.
Tant qu'à faire, et pour me sentir complètement rassuré, je décide mon propre chef de me soumettre à un ultime examen : le test HIV. Que je n'ai pas fait depuis un certain temps. Et ce n'est pas une mince affaire.
Après m'être longuement tuyauté sur gougueul, je sais l'endroit, les jours, les horaires (c'est compliqué, deux heures par jour qui changent tous les jours)
Le premier "créneau compatible" étant mercredi de 14h à 16h, je m'y présente donc.
Un hôpital c'est grand, normal, j'erre un moment, prises d'indices  à droite à gauche : prenez l"ascenseur niveau 1.. après la neurologie... à droite le grand couloir... médecine A...
Ca y est j'y suis. Derrière une porte coupe-feu, un petit couloir sur la droite (menant à un autre couloir) a été transformé en salle d'attente (enfin, la moitié du couloir dans le sens de la longueur), quelques chaises, des magazines canoniques, je pense être au bout de mes peines. Erreur! Une dame en blouse blanche m'informe qu'il n'y aura pas de permanence aujourd'hui car le médecin s'est cassé le bras. Mais il sera remplacé demain. Merci madame au revoir madame.

Le lendemain, jeudi, le créneau est 12h 13h30. Je me représente donc (cette fois je connais le chemin) et dans le couloir salle d'attente, il y a un petit avis scotché sur le mur qui explique que le dépistage aura lieu le vendredi et le samedi aux horaires prévus mais pas aujourd'hui jeudi 11. Tant pis monsieur au revoir monsieur...

Vendredi, c'est de 17h à 19h. M'y revoici, pile poil à l'heure. Il y a pas mal de monde dans le couloir. Une maman assise avec deux enfants et une grosse poussette, trois vieillards, assis aussi, et devant moi, debout appuyés contre le mur, un mec et une demoiselle. Je m'appuie donc contre le mur. Nous attendons. Des gens en blouses blanches passent et repassent, le temps aussi. Les vieillards disparaissent. Au bout d'un certain temps arrive un médecin qui appelle "la première personne s'il vous plaît". Le mec debout y va...
Au bout d'un autre certain temps (après la jeune fille puis la maman avec ses deux enfants), c'est mon tour. Le médecin (c'est une dame brune à l'air triste) me fait entrer, me soumet à un questionnaire sur mes orientations sexuelles mes pratiques leur fréquence, m'informe que je suis "une personne à risques" (ah bon) et qu'elle va donc, en plus du sida, chercher la syphilis, l'hépatite B (et pourquoi pas la tuberculose, pensé-je), me file une pochette plastique avec deux tubes, des feuilles d'examen pliées en quatre, mon numéro d'anonymat pour venir chercher les résultats, et me renvoie dans la salle d'attente  où on va venir me chercher pour la prise de sang, en me demandant de revenir mardi pour les résultats (elle en profitera pour me vacciner contre l'hépatite).
Je retourne m'asseoir un peu. Arrivera bientôt une grosse dame gentille qui m'emmène dans son petit local pour me piquer le bras gauche et remplir deux éprouvettes...
Il est dix-huit heures dix. Merci mesdames au revoir mesdames...

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11 mai 2006

addict

"Le Médrol ®, c'est magique..." me disait mon ORL, ce à quoi j'acquiesçais avec énergie.
Après donc le scanner l'échographie les analyses et tutti quanti me voici revenu à la case départ ou tout comme. Je souffre de sinusite chronique (tiens donc) mais plutôt d'origine psychomosomatique (ah bon) plutôt qu'allergique (tiens tiens) je souffre donc de polypose (beurk) j'aurai probablement ça jusqu'à la fin de mes jours (damned) et je suis donc membre de la big family des cortico-dépendants (eh eh!)
Après l'effort (hier) le réconfort (dès aujourd'hui et ce pendant 8 jours) : un petit cacheton blanc qui n'a l'air de rien, mais qui se révèle... efficace (comme le pimousse framboise, vous vous souvenez ? petit mais costaud)
Je l'ai pris ce matin et ce soir déjà je commence  à percevoir des fragrances, des odeurs des senteurs qui dérivent dans l'air et viennent percuter titiller chatouiller mon nerf olfactif  qui s'était endormi, Beau au Bois Dormant dans son palais de Mes Sinus (un sinus des sini ?)
C'est comme si je recommençais à faire partie du monde, comme si je rejoignais enfin le club des Autres Tout Pareils.
Bien entendu, comme d'hab', je sais que tout cela n'aura qu'un temps, et qu'il est bien court le temps des cerises et du souveniiiiiiiiiiiiiir (maintenant que je sais que je ne peux prétendre au bonheur, juste à des instants de bonheur, c'est un monsieur de France-Cu qui me l'a dit tout à l'heure profitons-en donc) alors je cueille je cueille j'entasse je renifle partout j'emmagasine je regorge et les parfums et les goûts les saveurs (ah ce fromage blanc orange et pain d'épices que je mangeais, désespérément insipide depuis des mois!) demain je vais racheter du thé glacé à la pêche, et des calissons, et des framboises, et des coquilles st-jacques, et de la crème anglaise et faire cuire de la compote avec de la cannelle, et cueillir du lilas, et remettre un peu d'Opium pour Homme et puis, et puis, et puis...

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(soyons du côté de la vie)

11 mai 2006

ma première échographie

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Je ne vois pas trop dans quel sens ça va, mais ça va...

10 mai 2006

températures

(à propos des "saints de glace" -et non pas  seins comme j'ai longtemps cru- une petite histoire de température)
J'habite un logement de fonction, hélas pas très bien isolé, (le genre "froid en hiver / chaud en été") et dont les radiateurs, vétustes, n'ont pas de vannes thermostatiques (c'est bien comme ça que ça s'appelle le machin qu'on tourne pour avoir chaud/froid ?), ce qui fait que je règle la température à l'aide de pinces et de tournevis, sauf dans la chambre où c'est coincé grave sa race.
La semaine dernière, il a fait, l'espace de quelques jours, très chaud. Dehors. Et donc dedans aussi,  surtout que le chauffage se mettait en route la nuit, comme on l'avait programmé. Je ne vous raconte pas les nuits brûlantes et moites, avec le radiateur qui tourne à pleins tubes alors qu'il doit faire déjà au moins 25 degrés!
Bref j'ai tenu comme ça quelques jours, et un matin, n'en pouvant plus du Sahara syndrome, j'ai téléphoné au personnel municipal chargé de cette fonction, lui demandant si c'était normal d'avoir encore du chauffage -forcé- à cette époque de l'année, et s'il pouvait venir éventuellement couper la chaudière. Et ça n'a pas manqué.
Fort obligeamment, ils sont illico venus couper le chauffage. Et, dans le même temps (enfin, pendant la nuit suivante), la température a dégringolé d'au moins 15 degrés, et il s'est mis à pleuvoir, et il a plu tout le jour, et encore le jour suivant.
Et la température dans l'appart' (qui  avait entretemps emmagasiné la chaleur extérieure) était donc au début délicieusement supportable, puis s'est mise elle aussi à décroître avec une régularité métronomique, jusqu'à atteindre quasiment la douceur luthérienne d'un petit plongeon dans la Baltique par une nuit d'hiver. J'ai donc remis des épaisseurs ("j'ai remis des couches" était beaucoup plus ambigu je trouve) et une amie à qui je m'épanchais sur ma mésaventure m'a confié qu'il ne fallait jamais couper le chauffage avant les saints de glace, d'ailleurs elle venait de le remettre en route chez elle!

(caliméro)
Ne vous inquiétez pas, donc : s'il fait froid chez vous, tout est  de ma faute!
Je le savais bien, que j'avais deux options : soit je ne disais rien, il continuait à faire grand soleil pour tous les gens, et moi je finissais de cuire à gros bouillons dans mon étuve, soit je demandais qu'on coupe le chauffage, et dans ce cas le soleil allait disparaître à tout jamais et le monde entier sombrer dans les ténèbres  éternelles et glaciaires.
C'est bien ce qui s'est passé...

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10 mai 2006

la chute

Ca veut dire quoi, "lâcher prise" ?
N'être plus tenu au rocher que l'on escaladait que par la prise d'une main. Gros plan, la pierre qui s'effrite, la main qui s'humidifie avec la sueur et commence à glisser, inexorablement..

Cette image d'escalade m'est revenue hier soir, juste avant l'endormissement (peut-être pour ça que je l'ai gardée, dernière chose imprimée dans la mémoire vive avant dodo), je l'ai mélangée un peu avec une nouvelle de Richard Matheson, "Montage" je crois, et une autre aussi de Cortazar...).

J'ai fait une fois de l'escalade, môme, dans les carrières de C., en compagnie d'un copain de l'époque. Pour moi, pour qui le sport a toujours été une mine de souffrances d'angoisses et de vexations, ce moment est resté imprimé à plus d'un titre. C'était la première fois que je faisais ça, à c'était une idée de Thierry, qui avait dû me mettre au défi, sans corde, sans protection, sans rien, de grimper - parfaitement inconscients- une paroi que ma mémoire rend verticale et hauauauaute et dangereuse, mais que peut-être si je repassais devant je la trouverais ridicule. Bref toujours est-il que je me suis lancé dans l'aventure, que j'ai eu des sueurs froides quand je me suis retrouvé coincé à mi-paroi, je ne pouvais plus redescendre, je me suis donc senti obligé de monter...) même si à un moment j'ai eu très peur de (lâcher prise) dégringoler et de me retrouver en bas cassé en plusieurs morceaux.
Et je ne sais pas pourquoi, mais, cet instant là, moi sur cette paroi, juste avant de me dire que j'allais tomber, j'y pense régulièrement. Je ne sais pas pourquoi.

Et l'idée hier soir dans mon lit était la suivante. Un mec (moi par exemple) qui réalise au bout de cinquante ans qu'il n'est pas en train de vivre réellement la vie qu'il est en train de vivre, mais que c'est juste ce qu'il imagine pendant le temps où il est en train de tomber de la paroi qu'il escaladait, gamin.
C'est pour ça qu'il à l'impression d'y repenser régulièrement, à cette séance d'escalade, mais ce n'est pas un souvenir, c'est juste la réalité qui revient régulièrement lui rappeler que, pour de vrai, il tombe, et qu'il ne vit pas du tout ce qu'il croit qu'il est en train de vivre (même si tout ça a l'air très réel)

Et il comprend tout ça juste au moment où il arrive par terre et qu'il se scratche...
Noir.

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9 mai 2006

scaphandrier

Etats d'esprit.
Me suis soudain trouvé l'autre soir dans cet état de tristesse profonde, aussi inexplicable qu'inattendue, que je connais parfois. Abîmé.
Cet état qui vous fait soupirer, n'avoir envie de rien, vous sentir tirebouchonné au niveau du plexus, ne pas apprécier autant que d'habitude la compagnie des autres, vous sentir sans cesse sur le bord des larmes.
Le plus gênant c'est de ne pas en savoir la raison, ou plutôt d'essayer d'en trouver  les raisons potentielles.

Pourquoi donc je me sentais... comme ça ?
C'est l'accumulation de fragments parfois imperceptibles, chacun individuellement supportable, qui provoque soudain ce changement d'état. ("Un peu souvent répété fait beaucoup.") Comme beaucoup de flocons feraient une avalanche. Ou beaucoup de gouttes un raz-de-marée.

J'ai relu le post que je venais d'écrire sur ma soirée au théâtre, je l'ai trouvé... pitoyable, et j'ai failli le faire disparaître mais bon laissons-le exister. Oui c'est exactement le mot. Pitoyable, cette attitude réitérée, ad nauseam, (les ornières) que ce soit envers ***, envers ce routier allemand, envers Philippe F. (pour ne citer que les trois derniers exemples évoqués dans les posts récents.) Je ne sais pas comment m'y prendre, par rapport aux autres (enfin disons plutôt que je ne connais qu'une façon mais ça ne semble pas être la bonne)

Donner et recevoir de l'affectif. (En tout cas, on ne me l'a jamais assez dit ou montré). Me sens comme handicapé de ça. Et j'en ai besoin (on nous le répète assez, tout le temps, partout, qu'on en a tous besoin). J'ai l'impression de tout faire pour ça, le maximum, et en même temps le sentiment que je fais tout à l'envers. Que je mets mes propres bâtons dans mes propres roues, bref que je mets tout en oeuvre pour que ça ne puisse pas marcher, pour être sûr que la personne that I care for ne pourra pas me donner ce que j'attends.
(Pour aller voir jusqu'au suivant ?)


Plusieurs fois  on m'a posé la question Qu'est-ce que tu attends de lui ? (variante Qu'est-ce que tu attends de moi ? ) comme si ma démarche était incompréhensible. Ou saugrenue. Je suis incapable de répondre. Me la suis posée aussi, pourtant.

Voilà, je suis juste un peu très fatigué.
Ca doit être because le printemps! (ou parce que j'ai un peu la trouille)

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8 mai 2006

c'est tout moi

oui je suis bordélique...

8 mai 2006

à toute vitesse

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Je les ai vus mais je n'ai pas eu/pris le temps d'en parler:

SILENT HILL
de Christophe Gans
Je ne connaissais pas le jeu vidéo, j'y suis allé juste sur le visuel de l'affiche (qu'on ne voit jamais dans le film d'ailleurs). Le décor de la ville est superbe (le reste plutôt laid), l'ambiance flippante, les effets spéciaux bluffants, hélas,  l'histoire est bancale, les acteurs moy/moy, les dialogues ineptes et le doublage  vraiment effrayant.

KEKEXILI (LA PATROUILLE SAUVAGE)
de Chuan Lu
Une curiosité joliment dépaysante, entre documentaire et fiction, course-poursuite aussi passionnée que passionnante entre braconniers tueurs d'antilopes du Tibet et brigade de volontaires (sans moyens) à leur recherche, dans des paysages grandioses, (qui valent à eux seuls le déplacement) avec un dolby hyper-réaliste (et des scènes de dépeçage idem).

INSIDE MAN
de Spike Lee
Une histoire de hold-up plutôt bien ficelée, avec un Clive Owen craquant, une Jodie Foster bitchy et un Denzel Washington nickel. Trame temporelle embrouillée juste ce qu'il faut. Plutôt réjouissant pour un thriller ricain, mais peut-être décevant en tant que film de Spike Lee. Presqu'impersonnel ? (On pourrait être dans un Soderbergh...)

LE FATALISTE
de Joao Botelho
Adaptation portugaise et actualisée (et léchée) de Jacques le Fataliste de Diderot, avec plusieurs récits qui s'enchevêtrent, (des aubergistes, des marquis, une femme qui se venge...) dont je ne dirai pas plus parce que j'y ai un peu dormi (j'ai honte, mais ce n'était pas la faute du film). Je rapprocherais ça de La Lettre, de Manoel de Oliveira. Belle affiche jaune et rouge.

TRUMAN CAPOTE
de Bennett Miller
Le film est à l'image de son personnage-titre (extraordinaire composition /performance de Philip Seymour Hoffman) : brillant, mondain, retors, virtuose, manipulateur, et, en fin de compte, ambigu. Un exercice de style vraiment très impressionnant, qui sait exacerber jusqu'à l'extrême la curiosité du spectateur. (montrera ? montrera pas ?) Je n'ai jamais lu De sang-froid, mais je n'ai toujours pas envie de le lire...

V POUR VENDETTA
de James Mc Teigue
A mi-chemin entre 1984 pour le fond (petit clin d'oeil, John Hurt qui en fut autrefois le "héros" compose ici un tyran very bigbrotherien) et Le fantôme de l'Opéra pour la composition de justicier vengeur masqué du personnage principal. Nathalie Portman avec la boule à zèd y est plus que mimi, et le final fireworks & lutte finale permet d'envisager le 2. Agréable

OSS 117 LE CAIRE NID D'ESPIONS
de Michel Hazanavicius
L'unanimité des critiques m'avait surpris et fait hésiter (heureusement Serge K. des Inrocks a su faire son Serge K. et je serais pour une fois hélas presque d'accord avec lui). Comme les transparences utilisées : un peu vieillot, des fois agaçant, parodique, toujours, très drôle par moments, bon enfant souvent, et, au final, plutôt évanescent.

EL AURA
de Fabian Bielinskiy
Un polar argentin plutôt fascinant par son ampleur, son rythme, son décor (la forêt) et son héros, un taxidermiste épileptique. Aux antipodes du précédent (et très speed) Neuf Reines du même réalisateur. (Ce qu'on appelle se mettre au vert ? ) Toute la (construction de la) première partie du film est impeccable. La deuxième moitié (le hold-up and co) est un peu plus convenue. Dommage...

8 mai 2006

midinet 2

Vu hier soir au Théâtre POEUB de Serge Valetti.
Je l'avais pris dans mon abonnement, sans rien en connaître, juste le nom d'un des acteurs : Philippe Fretun, dont j'ai déjà parlé ici.
Il s'agit d'une création, 2h40, 19 comédiens, tous musiciens et/ou chanteurs.
Je me suis installé au premier rang juste avant que ça commence (il y restait de la place, et comme ça je pourrais étendre mes vieilles jambes...)
Et j'ai attendu qu'il arrive sur scène... C'est vrai, je n'ai pas regardé cette pièce très "objectivement". Je le regardais, lui, comme dans une longue vue, je mettais au point sur lui, pour mieux le voir. Ca fait drôle de voir une pièce en ne focalisant  que sur un seul personnage. C'est un de mes menus travers, je le reconnais, que de m'attacher ainsi trop souvent au(x) détail(s), au risque de manquer la perception du tout. (en photo la macro au détriment du plan d'ensemble)
La pièce est bordélique, baroque, joyeuse, déglinguée, furieuse (d'ailleurs à la moitié un des personnages vient en re-raconter le synopsis aux spectateurs), ça joue de la musique, ça chante, ça fanfare, ça fanfaronne, ça montre même son kiki (oui, oui! deux différents, un complaisant et de bonne grâce et un second plus furtif) ça explose, ça se ballade en tonneau... hélas (surtout au début)  toujours à cause de cette maudite fatigue, j'ai un peu piqué du nez par moments, mais me suis ressaisi...
Philippe F., donc, y joue Nordinn. (pour l'apprendre, je suis allé fouiller un peu sur le ouaibe grâce à gougueul) personnage qui a la particularité d'avoir perdu le sens de l'odorat (tiens tiens ça me rappelle kèk'chose...) mais ça n'est pas très important de le savoir, (d'ailleurs les acteurs auraient joué le texte en volapük que ça n'aurait pas été très grave, tant ce ne n'est pas là le plus intéressant.)
Comme je l'ai déjà dit plus haut, vraiment je l'aime beaucoup, cet homme-là. A cause de cette rondeur ? à cause de cette tessiture particulière ? à cause de ces petits yeux noirs ? à cause de cet appétissant semis de barbe rase et grise ? à cause de ce sourire craquant ? Bref, je n'avais (quasiment) d'yeux et d'oreilles que pour.
Comme chantait Murat Tombé sous le chaaaarme...

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(là il est assis au milieu...)

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(et là il est en troisième position...)

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(et là il joue du sax...)

Voilà toutes les images que j'ai pu glaner.
Oui, oui, je sais, je sais, on ne se refait pas, hein ?

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