24 juin : comme annoncé je suis rentré
(contrairement à la météo annoncée la semaine dernière "c'est le seul jour où il va faire beau..." avait dit Dominique, il pleut comme vache qui pisse quand je sors du bus Besançon/Vesoul, dernière étape de mon périple, et je rentre, vaillamment, comme le petit cheval dans le mauvais temps, sous un genre d'averse tropicale qui me trempe entièrement (hop, tout direct dans la machine à laver...) et me donne la sensation que plus je me rapproche de chez moi et plus elle devient forte...)
DONC il serait temps d'un nouveau compte-rendu des aventures jambières de votre serviteur (eh oui c'est comme l'amour ça n'est jamais tout à fait fini...)
VENDREDI 18 :
à l'issue d'un trajet nickel sans problème, je remarque, grâce à Dominique, que vient d'apparaître, quasiment en gare de Nogent-le-Rotrou où Malou vient nous chercher, une grosse cloque (3 cm environ) sur ma jambe rouge, et j'en conçois un assez vif désappointement, puisque nous venons à peine d'arriver
Malou m'invite à consulter les médecins locaux (le premier n'a pas de rdv avant le 24 juin, la seconde, sur place, n'a rien avant lundi et nous invite à aller plutôt aux Urgences, la troisième, celle de B., me donne rdv en fin de journée)
Nous allons donc à B., la toubib me prend au bout d'une heure, me laisse raconter mon histoire, et tranche en me disant qu'il faut reprendre les antibiotiques (elle m'en prescrit carrément pour six semaines!) et me met carrément dehors en m'expliquant qu'elle est là depuis 8h ce matin sans pouvoir ôter son masque et merci monsieur au revoir monsieur
Oups! le pharmacien de B. à qui j'avais déjà eu affaire (il est très bien) me confirme que six semaines c'est excessif, me donne donc trois boîtes... et m'invite à aller faire plutôt un tour à l'hôpital, aux Urgences...
Nous décidons de passer cette première soirée tranquille à la maison et d'y aller demain matin...
SAMEDI 19 :
Nous voici donc à la première heure aux Urgences de Nogent-le-Rotrou, où je suis admis pendant que Malou et Dominique en profitent pour aller au marché. Je reste toute la matinée, ECG, analyses de sang, tout le monde a l'air de s'alerter quand je parle des piqûres de tiques, le médecin est perplexe (que ma jambe soit encore rouge après tant de temps, pour lui c'est signe d'une réaction allergique mais il ne sait pas à quoi...) deande une nalyse bactério du contenu du phlyctène (j'apprend que c'est comme ça que ça s'appelle), me met sous perfusion d'antibiotique (amoxycilline), l'infirmière me met un joli pansement et je sors vers 13h avec une ordonnance d'antibiotique (augmentin) et de matériel pour faire les pansements, et l'infirmière qui me dit qu'elle a fait un tout petit trou dans la cloque pour les prélèvements, mais qu'elle risque de se reformer, et m'invite alors à reconsulter
DIMANCHE 20 :
comme nous n'avons pas eu le temps de passer à la pharmacje samedi et que l'infirmière m'en a donné deux "pour dépanner" (et que je sais que nous irons à la pharmacie demain) je décide de commencer le traitement à l'augmentin (en prévenant les autres que ma voisine de Coulevon avait fait un choc anaphylactique avec ce même antibio, et que donc si je deviens bleu il faut appeler les pompiers...) Deux heures parès le repas, je commence à me sentir nauséeux, de plus en plus, jusqu'à aller carrément vomir (avec de grosses difficultés au début tellement les spasmes sont brutaux), une fois, puis une autre, (les autres sont allés se coucher, je monte la garde près des toilettes, et à l'alerte suivante, je vidange des deux côtés à la fois, avec une belle énergie graphique (et me voilà à deux heures du mat' en train de nettoyer la porte des toilettes... les vomissements ont cessé faute de combattant (je n'ai plus que de la bile) et les dernières diarrhées ne sont plus que de la flotte... je vais me coucher vers 3h 1/2, je réussis à dormir deux heures
LUNDI 21 :
pendant la nuit je m'étais demandé si c'était l'augmentin ou une gastro, mais vu que je remange -prudemment- au petit-dej' et que mon estomac l'accepte, je penche pour l'augmentin, et, donc, à la pharmacie je ne prend que le matos pour les pansements (la pharmacienne insiste pour que je consulte un nouveau médecin, que si on m'en a prescrit, c'est que j'en ai besoin...)
j'ai laissé un message sur le répondeur du cabinet d'infirmières pour le pansement, mais l'une d'elles me rappelle en m'expliquant que c'est trop tard pour aujourd'hui, qu'elle viendre demain et mercredi mais que je dois absolument changer celui qu'on m'a posé aux urgences, et donc, quand je l'ôte je m'aperçois que l'ampoule s'est vidée (ça n'est pas très joli ça ressemble au toutes premières que j'avais eu sur la jambe) je désinfecte et je me débrouille pour bricoler un pansement...
ça tombe bien, Malou au téléphone a réussi à me négocier un rendez-vous le soir même avec la docteur G. qui nous avait renvoyés vers les urgences le premier soir, et j'y vais à 18h. Je suis très impressionné par la toubib en question, une petite dame qui ne mâche pas ses mots, qui vous bombarde de questions, observe ma jambe, prend le phlyctène en photo, me fait une ordonnance pour un antibio (amoxycilline) et de l'ultralevure, me dit qu'elle va se procurer le résultat de mes examens au urgences, qu'elle va contacter une dermato à Chartres pour avoir son avis, et que ça serait bien qu'on se revoit le lendemain
MARDI 22 :
l'infirmière est venue me faire un pansement un peu "désinvolte", voit la plaie, et me dit que ce n'est pas la peine qu'elle revienne le lendemain
la toubib me rappelle (en numéro masqué) en me disant de ne pas commencer le traitement antibios, de faire de nouvelles analyses de sang, (je n'ai qu'à passer à son cabinet le soir et elle me donnera l'ordonnance) et de prendre rdv illico chez mon médecin traitant
j'espère en profiter pour avoir plus d'explications, mais, le soir venu, elle me tend juste l'ordonnance de prise de sang depuis l'entrée comme si j'étais contagieux, et je dois lui arracher deux trois phrases avant qu'elle ne referme la porte
MERCREDI 23 :
l'infirmière est passée de bonne heure pour la prise de sang (et me refaire mon pansement, j'en ai profité pour lui montrer l'état du précédent)
j'appelle le docteur pour avoir de plus amples informations, elle me dit que la dermato n'avait pas de certitudes, mais que, SURTOUT, je dois ABSOLUMENT mettres des bandes de contention le matin avant même d'avoir posé le pied, qu'elle attend les réusltats de ma prise de sang, qu'elle comparera avec ceux des Urgences (de samedi, que, personnellement je n'arrive pas à récupérer mais dont la secrétaire m'apprend qu'elle, la médecin, les a) me demande à quelle heure je pars jeudi (7h du matin, ça complqiue les choses) et qu'éventuellement elle me contactera en fin de journée via numéro masqué pour un éventuel rdv à 20h45 / 21h, mais je n'aurai pas de coup de fil le soir
(en plus Pascal vient de rentrer et c'est donc une assez joyeuse soirée qui se joue - Dominique rafle tout au Triomino- chez Malou)
JEUDI 24 :
Malou nous ramène à Nogent, où on prend notre train, comme prévu, à 8h12...