CMFUBJ 48
(P38 3)
STORIA DI VACANZE
de Fabio et Damiano d'Innocenzo
avec Elio Germano, Barbara Chichiarelli, Lino Musella, Gabriel Montesi, Max Malatesta, Tommaso Di Cola, Giuletta Rebeggiani, Justin Korovkin, Giulia Melillo, Laura Borgioli
(sortie : "prochainement")
Tiens, un film italien, pour changer un peu (et suit préparer la prochaine Settimana italiana ?). Quand je vois le logo de LE PACTE puis celui de THE MATCH FACTORY, je sais que je risque de voir quelque chose qui me plait beaucoup... j'ai commencé le visionnage tard le soir, ai commencé à piquer du nez au bout d'une quarantaine de minutes), et l'ai donc repris le lendemain matin. Un film surprenant (la voix off -masculine- raconte qu'elle a trouvé le journal intime d'une petite fille, et le film va illustrer le dit journal, anodin en apparence, en remplissant les blancs et les non-dits), et l'objet final ressemble à une créature hybride Des parents et des enfants, des vacances, du soleil des gelati et des pizze, mais, en-dessous, un profond malaise... Si les parents pourraient être des personnages de Dino Risi, les enfants par contre seraient à mi-chemin de ceux du Village des Damnés ou du Ruban blanc. Sucré et insouciant en apparence mais empoisonné dedans. Une drôle d'expérience.
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BERLIN ALEXANDERPLATZ
de Burhan Qurbani
avec Welket Bungué, Jella Haase, Albrecht Schuch
(sortie : 18 aôut 2021)
Je ne connais pas le film de Fassbinder et je n'ai pas lu le roman d'Alfred Döblin, je n'ai donc aucun moyen de comparaison (je connais par contre SHAHADA, 2009, film du même réalisateur, dont j'ai le dvd, sans être absolument certain de l'avoir vu), donc je l'ai vu sur tout l'après-midi du 28 (le film dure 3h03 tout de même) et je dois dire que, peut-être parce que j'avais autre chose en tête, je l'ai trouvé un peu longuet. la mise en forme est somptueuse, cinq chapitres denses entre un prologue et un épilogue, pour raconter le destin de Francis / Franz, venu de Guinée Bissau jusqu'en Allemagne, de sa rencontre avec Rheinold, un petit truand ambigu qui le prend sous son aile (dans un premier temps), et de la blonde Mieze avec qui il va vivre une histoire d'amour... (c'est elle qui raconte rt commente en voix-off les chutes successives de Francis. Et la façon dont il encaisse et se relève, à chaque fois). C'est souvent très beau, parfois agaçant, d'autres fois presque convenu... peut-être pas le bon film au bon moment, simplement.
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THE SLAUGHTERHOUSE
de Abbas Animi
avec Amirhossein Fathi, Mani Haghighi, Hassan Pourshirazi, Baran Kosari
(sortie : "prochainement")
(le propriétaire de l'abattoir, qui a, je trouve, des airs de ressemblance avec un ancien président français tellement honni que je ne veux pas écrire son nom)
Un film qui commence dans un abattoir et finit dans une chambre froide... Un soir, Amir (un grand barbu au visage plutôt fermé) est appelé à l'aide par son père Abed dans l'abattoir où il travaille comme gardien : il vient de découvrir dans une des chambres froides les corps de trois hommes, morts de froid. Le propriétaire de l'abattoir, Motevalli, les aide à se débarasser des corps. mais très vite, la famille d'un des disparus vient avec insistance demander de ses nouvelles... Le spectateur sait ce qui s'est passé, mais les personnages vont progressivement le découvrir (en même temps grâce à Motevalli qui s'est pris d'amitié pour lui, qu'Amir s'initie à l'achat des brebis gestantes et au trafic des dollars...). Trafics, mensonges, non-dits... Un film âpre et tendu, turquissime, avec un personnage central à son image, et, en prime, un beau personnage de femme forte, qui aura le dernier mot de cette histoire très noire. Une réussite.
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(parcours santé)
Retourné voir le médecin, à cause de cette cloque et de cette nouvelle rougeur apparue au-dessus de la précédente. M'a confirmé que "ça" semblait avoir redémarré, pris ma température et trouvé un peu de fièvre, re-prescrit des antibiotiques et des analyses de sang, m'a dit que j'avais bien fait de venir... A propos du diabète, m'a conseillé d'essayer de consulter à Besac, par exemple, et m'a prescrit le lecteur de glycémie dont Emma m'avait parlé... Le moral d'abord un peu dans les cho7, suis passé chez Catherine me faire payer une chicorée et parler un peu, ce qui m'a fait du bien, avant d'aller faire ma prise de sang ("Au labo ou à domicile ?" m'avait demandé mon médecin, et j'ai répondu "Au labo, je peux y aller à pied...".) Reçu les résultats en fin d'après-midi, CRP à 5,2 (elle était à 8 la dernière fois), ce qui n'indiquerait pas vraiment une nouvelle flambée et me rasssure un chouïa...