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lieux communs (et autres fadaises)

14 juillet 2017

eurocks 2017

L'an dernier j'avais zappé, l'année d'avant j'avais fait 3 jours, et peut-être l'année encore d'avant aussi... Quand je n'y suis pas, j'ai envie d'y aller, et souvent quand j'y suis, ça me gonfle... (c'est toujours facile de trouver une raison : le nombre de gens, la chaleur, la pluie, le prix des bières, la qualité des concerts, l'état des toilettes, etc.). Cette année j'avais décidé a priori de ne pas y aller, et la programmation au début semblait me donner raison, quand est soudain sorti du chapeau, pour le dimanche, le nom de Bachar Mar-Khalifé, qui est un monsieur que j'aime vraiment beaucoup.
Du coup, j'ai réussi à décider Catherine de m'y accompagner, et nous nous sommes joints à l'attelage Manue/J-H qui, eux, avaient pris trois jours sur quatre. S'est joint à nous Pascal, qui, lui, n'y était pas allé depuis 25 ans (Catherine, elle, n'y était encore jamais allée). Nous sommes partis tous les cinq, direction le village où on peut se garer pas trop loin du site, joyeux et insouciants en apparence mais chacun en lui regardait avec inquiétude les nuages bas qui s'amoncelaient, puis ont commencé à donner de la pluie, qui ne s'est ensuite plus arrêtée. On se rapprochait, et il pleuvinait toujours. On est arrivé au village, on s'est garé, et on a sorti l'attirail, puisque la pluie s'entêtait : vestes de rando, capes cyclistes, ponchos imperméables, et nous voilà partis sous la pluie, mais toujours de bonne humeur. Arrivés à l'entrée du site (ou j'avais pris en photo, il y a trois ans, un groupe de jeunes gens torse-poil) crapahutait avec nous une foule compacte, en majorité imperméablisée et vulcanisée, bottée et plastiquée, même si certains mâles alpha paradaient  résolument en mode short et torse poil, (ah, jeunesse insouciante...) mais pas question de sortir l'appareil-photo.
La fouille à l'entrée fut succincte, et nous sommes entrés, (toujours en possession de tout ce qui était dans nos sacs respectifs) et nous étions juste à l'heure pour le concert à la plage du Group Doueh & Cheveu. les roadies installaient le matos, il pleuvait, la plage était déserte, et nous étions massés sous un arbre, serrés comme un troupeau d'animaux plaintifs, et ça pleuvait, et ça pleuvait. Je suis resté là avec Catherine, pendant que les trois autres allaient voir Run peu plus loin.
Le concert a commencé, il pleuvait toujours, j'envisageais morosement les heures à venir sous les auspices les plus sombres (comme je le leur ai dit plus tard, je me sentais à la limite extrême de ma "zone de confort"...) mais comme le concert était très bien, ça compensait un peu la flotte... A l'horizon est alors apparue dans le gris fuligineux une mince barre de ciel bleu (une "culotte de gendarme"), qui s'est mise tout doucement à grandir, au fil du concert. Je suivais des yeux la progression de cette barre bleue, l'espoir revenait infinitésimalement... Et voilà qu'un peu avant la fin, plocplocploc plocploc ploc, et puis        plus rien. Bonheur. Et imperméables de s'ôter, et soleil de revenir, et sourires de réapparaître...
Le ciel était bleu, j'ai même sorti illico l'appareil-photo pour immortaliser juste devant un touchant jeune homme torse nu avec un sac à dos ppikachu...Les trois autres sont réapparus, et Pascal nous a confirmé, via la météo sur son phone, qu'il ne repleuvrait plus, au moins  dans l'heure suivante... yesss! Nous sommes allés chercher notre première bière (et grâce à Manue j'ai obtenu "le" verre de l'année, merci Manue!) et nous sommes donc, avec Catherine, descendus tout au bord de la plage, contre les barrières, car le prochain c'était Bachar M-K, et  on avait envie d'être le plus près possible. Eux allaient voir Royal Blood.
On a attendu un peu, j'ai photographié les roadies au travail, on a récupéré entretemps Isa et Olivier qui eux aussi commençaient à sécher, et ça a commencé assez vite... Bachar Mar-Khalifé partageait la scène avec une chanteuse , et c'était ma foi très beau, percutant, oriental, enflammé, radouci, même si j'ai juste regretté que, du coup, il chante beaucoup moins que d'habitude. Le concert suivait son cours, mais les nuages à nouveau roulaient et menaçaient, et Isa nous a prévenus qu'il pleuvrait à 20h50. Ce qui s'est vérifié puisque tout un chacun s'est remis à déballer les impers les capes les ponchos les plastoches pour assister, tous protégés, à la fin du concert (qui s'est d'ailleurs terminé magnifiquement).
Mais bon, il pleuvait, inexorablement, le sol par endroit commençait à gouillasser, il s'agissait de monter à la scène principale pour Phoenix. On s'est arreté en chemin pour se sustenter un peu dans un machin sur-bondé, une assiette de charcuterie du haut-Doubs à un prix relativement abordable (comparé à celui de la bière : 8€ les 50cl!). La montée commençait à peine à devenir glissante t boueuse (cela n'allait faire qu'empirer au fil de la soirée) et nous sommes allés prendre notre traditionnelle place ("sous l'arbre avec les lumières rouges à gauche de la sono") pour assister au concert qui venait djà un peu de commencer. Je n'avais pas encore écouté le nouvel album de Phoenix (ni trop les autres, d'ailleurs) et donc j'ai trouvé ça plutôt agréable. Le dessus du terrain, le lieu de passage devant les banc sur lesquels je convoitais une place assise que j'ai d'ailleurs fini par obtenir devenait dangereusemnt boueux collant et glissant (mais je n'ai vu personne tomber). le concert a fini sur un morceau que j'ai trouvé extraordinaire, et s'est posé alors la question de notre avenir proche (et de plus en plus gouillasseux). on a d'abord réussi à descendre jusquau Beer Palace mais en commander une s'est avéré impossible, on est donc remonté, repassé devant les bancs (en glissant et en collant) pour redescendre la grande pente (de plus en plus encombrée) direction l'autre Beer palace, juste à côté de la GreenRoom et les autres sont allés voir Savage (moi je suis resté sur un petit ilôt métallique et stable, contre le pied d'un poteau, avec à la main une bière collective que je buvais d'abord à trois avec les filles puis tout seul). Je ne sais pas comment, mais le temps a finalement passé assez vite, les autres revenant de Savage m'ont repris et nous avons re-monté la pente (la pluie s'était en revanche arrêtée depuis un certain temps).
Le sol au-dessus semblait même avoir séché un peu, et nous avons repris notre place à gauche de l'arbre, sur un terrain relativement sec (par contre, tout en haut, devant les bancs c'était toujours aussi pire). Je savais par isa qu'ils étaient beaucoup plus devant, entre la scène et l'écran de gauche, mais on ne s'est plus revus ensuite... Arcade Fire, je ne connaissais pas plus que ça, et j'abordais donc le sujet avec curiosité, c'est effectivement une grosse machine à festivals, un méga-show hyper bien rôdé, où la majorité du peublic était chaleureusement conquise, et j'ai écouté ça avec intérêt, même si a un moment il a fallu que j'affronte le no-man's-land glaiseux du dessus pour me trouver absolument une place assise sur un banc, tant j'avais mal à mes vieilles jambes... La fin a été particulièrement belle, puisque pendant le dernier morceau le feu d'artifice qui marque la fin des Eurocks a commencé, tandis que le  chanteur d'Arcade fire continuait tout seul, à capella, sur la scène éteinte, accompagnant les pétarades pyrotechniques (sacré beau feu d'articie, d'ailleurs!)
Ne restait plus ensuite qu'à repartir, comme une grande partie des 30000 spectateurs de la journée...
Bye les Eurocks 2017!

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fin de Group Doueh & Cheveu

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le jeune homme avec le sac Pikachu

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les roadies

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Bachar Mar-Khalifé

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ravitaillement 1

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ravitaillement 2

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Beer Palace

14 juillet 2017

merci momo

 et tout le monde s'en fout

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je suis allé voir, après avoir lu dans ce blog-ci tout le bien que mon ami Momo en pensait...
Et il avait raison!
Et pourtant, il y a avait le mot "philo" et pourtant  je ne me suis pas enfui!
et je les ai presque tous regardés à la file (l'argent/ le bonheur / le désir sexuel / le vote blanc / le racisme / le vih / etc.)
c'est tout simplement EXCELLENT

Allez-y...

13 juillet 2017

et les 999 autres ?

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L'HOMME AUX MILLE VISAGES
de Alberto Rodriguez

Pourtant c'est un film español. Pourtant c'est le réalisateur de La isla minima.
Et pourtant, pourtant...
C'est "d'après une histoire vraie" (où un mec a roulé dans la farine tout un pays, et y a gagné un milliard et demi de pesetas (je ne sais pas du tout combien ça fait en euros). les faits sont a priori assez simples : le chef de la Guardia Civil décide soudain de prendre la poudre d'escampette, et voudrait en profiter pour garder aussi ses maisons, et surtout toutes les pépètes qu'il a planqhées en Suisse (au frais du contribuable). Il charge un certain Paco de se charger de tout ça (la fuite, les maisons, les pesetas) sauf que le Paco en question va en profiter pour récupérer tout le fric. L'histoire est racontée par un acolyte de Paco, prénommé Jesus, pilote de son état.
Et cette histoire relativement simple va se trouver très très complexifiée par le réalisateur qui rajoute des flashes-back, des effets de manche cinématographiques, des intertitres clinquants, et en rajoute dans la complication (il faut être très très attentif pendant les premières scènes, tellement on doit digérer d'informations d'un seul coup), à tel point  qu'on se dit que les 2h03 du film auraient pu sans dommage être compressées, au prix d'une narration plus simple et plus linéaire.
Oui, le réalisateur en fait des tonnes, il prend des poses de culturiste, nous montre ses biscottos cinématographiques mais on ne se sent pas plus concerné(s) que ça. C'est bien filmé, c'est couillu, c'est efficace, ça fume énormément (encore un film où on pue la clope en sortant), mais bon ça sent un peu l'esbrouffe.
Gros point positif : j'ai trouvé  la musique é-pa-tan-te (je suis resté jusqu'au bout du bout du générique...)

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12 juillet 2017

vertiges (de l'amour)

ASCENSIONS
de BABX

Il y a des disques qui vous prennent au dépourvu.
Parfaitement par surprise.
Je l'avais dans un coin de mon disque dur, et comme ce mercredi après-midi se prêtait à l'écoute (à l'ombre, à l'abri, au hasard...) et j'en avais alignée , une petite flopée d'albums disparates sur mon lecteur wind*ws media.
Il s'est retrouvé juste après Rodolphe Burger et Glenn Branca.
Juste la voix, le piano, Omayma repose sous les mandariniers..., (je suis très sensible à la formule piano/voix, tiens comme chez mon ami Bachar Mar-Khalifé) et j'arrête ce que je suis en train de faire, suspendu, j'écoute encore, et il y a quelque chose qui se passe...
je vais voir la liste des titres, je continue d'écouter
je vais lire un peu sur le ouaibe l'histoire de cet album, j'apprends qu'il a été composé après l'attentat du 13 novembre au Bataclan, il est question d'Omayma, la jeune fille qui donne son nom au plus beau (triple) titre de l'album, de Werner Herzog, d'Archie Shepp
que ce qu'on entend, ce sont les maquettes voix piano qui ont été composées, à l'origine, au studio, comme ébauche,
mais dont Babx n'a pas pu ensuite tirer autre chose, l'émotion initiale, sa tension, sa fragilité, sa force,  n'étant pas modélisables (reproductibles), "enjolivables"
et nous le restitue donc ainsi, brut, dans sa simplicité, son dénuement

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et c'est beau comme tout
et plus j'écoutais le disque, plus j'avais envie d'y rester, de m'y plonger, et replonger
et  les larmes aux yeux, la première fois, puis une autre, et une autre encore...
un grand grand moment de musique et d'émotion pour moi

12 juillet 2017

maman, tu glousses depuis une heure

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MARIE-FRANCINE
de Valérie Lemercier

FDFDC aussi, mais celui-là, j'avais prémédité de le voir. A cause de, bien sûr Valérie Lemercier pour laquelle j'ai toujours un énorme faible (en plus, là spoil on en a deux pour le prix d'une) et qui a su s'entourer d'une distribution à la hauteur, pour cette histoire de Tanguy au féminin (une chercheuse qui se fait jeter par son mari, perd son emploi, va se retrouver chez ses parents à dormir sur le canapé) : Philippe Laudenbach et Hélène Vincent jouent (délicieusement) les parents, et, surtout, Patrick Timsit, le guy next door, tout simple et tout doux, qui va lui faire les yeux doux (et lui faire oublier son ex-mari indigne, Denis Podalydès). Marie-Francine et Miguel habitent chachun à nouveau chez leurs parents, mais se le cachent l'un à l'autre. L'une vend, provisoirement des cigarettes electroniques dans une boutiquette sise juste à côté du restau où officie le second.
Quand Miguel rencontre Marie-Francine... (ça a moins de gueule que Quand Harry rencontre Sally... mais les deux protagonistes sont tout aussi touchants et attachants que leurs homologues ricains voire même bien plus) ça fait un joli film, joliment bancal, où Valérie Lemercier réalisatrice bichonne Valérie Lemercier actrice (je l'ai dit et je le répète, je l'adore cette petite femme-là...) mettant en scène des "gens simples", des vrais gens, des comme vous et moi, ou presque, dans une histoire simple (qui pourrait vous arriver, presque aussi, à vous ou à moi) et en en remettant une couche de réalisme social et sentimental (deuxième degré ?) avec la bande-son, pot-pourri florilège de chansons sentimentalo-cucutes, depuis les comédies musicales américaines jusqu'à Julio Iglesias, en passant par Sylvie Vartan et Amalia Rodrigues, comme surlignant au stabilo émotionnel la comédie romantique qu'elle nous propose...
Il y a quand même quelque chose du trompe-l'oeil dans cette histoire-là : le lissage des apparences (comme si on avait photoshopé le scénario les personnages et les décors) est régulièrement éraflé par des histoires de toilettes, pipi caca, comme si la sale gamine de Valérie  continuait de pointer le bout de son nez derrière l'adulte "conforme" Lemercier.
Comme dans les films Pixar : chacun peut en prendre (et comprendre) quelque chose (pas forcément la même, d'ailleurs), mais on n'est pas certain que les choses soient aussi simples que ce que la réalisatrice a l'air de bien vouloir vous raconter. Un film attachant, très plaisant, donc, à quelque niveau qu'on le prenne. Bref, un film à l'allure sage mais dont j'aime à penser qu'il cache bien son jeu.

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11 juillet 2017

désintégrisme

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CHERCHEZ LA FEMME
de Sou Abadi

Le film fait partie de la série des "FDFDC" (films de Fête du Cinéma), à savoir des films que je n'avais pas forcément envie de voir mais par lesquels, finalement, l'occasion faisant le larron, j'ai fini par me laisser tenter.
A vrai dire, ça ne commençait pas très bien (le film, mais dans la salle non plus, trio cacochyme juste devant moi échangeant quasi à haute voix des réflexions ineptes et des commentaires inappropriés, puis paire de vieillards soufflant et éructant cherchant )à haute voix, et dans le noir, le film étant commencé, à s'asseoir qui sur mon accoudoir qui sur moi-même), des histoires de couple mixte (lui français, elle beurette, Félix Moati et Camélia Jordana), mais les parents du héros aussi couple mixte, cinématographiquement parlant : Anne Alvaro et Miki Manojlovic, également touchants), et quand le frangin de la demoiselle (William Legbhil, échappé de Soda, qui se tire plutôt bien d'un rôle casse-gueule) rentre du Yemen radicalisé et rigoureusement extrémiste, les choses se compliquent. Il séquestre quasiment la soeurette et veut envoyer le jeune frère finir ses études au Yemen. Pour réussir à voir sa dulcinée enfermée dans l'apprt( et privée de son téléphone, le jeune homme a la bonne idée de se travestir en Shérérazade, toute de noir vêtue en son niqab, mais dont le frère intégrisé, Mahmoud, ne va pas tarder à tomber amoureux...
Ca démarre un peu laborieusement, un gros diésel qui cahote qui tousse et qui fume noir, irrespirable, j'avoue que j'étais un peu inquiet pour la suite, mais une fois la machine lancée les choses s'arrangent, et vont, même, de mieux en mieux.Il est question d'intégrisme, de niqab, de Yémen, de barbus, d'Iran, de répression, et je ne pouvais m'empêcher de faire le lien avec Le bureau des Légendes, dont je suis en train de regarder -avec délices- la saison 3, même si le ton revendiqué ici est celui de la comédie.
Le travestissement d'un homme en femme a souvent été une bonne grosse ficelle comique au cinéma, pour le pire (je ne donnerai pas de nom, je ne cautionne pas le bourrinisme) comme pour le meilleur (ah Tootsie, ah Daphné et Joséphine de Certains l'aiment chaud, ah Galabru furibard dans la scène finale de La cage aux folles, ah Patrick Bouchitey dans La meilleure façon de marcher -même si on n'est pas vraiment ici dans le registre de la comédie, plutôt celui du troublant-, ah Depardieu et Blanc à la fin de Tenue de soirée, et, plus près de nous, ah Catherine et Liliane...), et il est, plutôt habilement, utilisé ici a minima, puisque la "femme" en question est entièremement recouverte par un voile intégral (option Belphégor), et que le comédien qui l'incarne, (Felix Moati) n'a, en fin de compte, que ses beaux yeux pour exprimer la plus troublante des féminités...
Un film, donc, qui surprend très agréablement...
(j'ai pris un retard énorme dans mes posts ciné)

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4 juillet 2017

liste de smoothies

(rien n'est inventé ,promis,  chacun d'eux  a été fait puis bu...)

*

orange pressée + citron pressé + fromage blanc 0% + fruit de la passion + curcuma

*

chou-fleur (cuit) + lait d'avoine + kiwi +quelques fragments d'orange

*

chou-rouge +poire + lait de soja au caramel

*

pousses d'épinard + banane + lait d'amande

*

orange (en tranches) + fraises + kiwi+ lait de soja

*

1 citron pressé + rondelles d'orange + lait de soja + reste de riz au lait

*

banane + persil + eau

*

pastèque + orange +fraises +  jus de tomate

*

cerises (décongelées) + lait d'avoine

*

 cerises + fraises +lait d'avoine

*

 orange pressée + jus de tomate + jus de pomme/prune + persil

*

 pastèque + cerises + fraises + eau

*

fraises + yaourt au lait de chèvre + miel (après coup)

*

 

3 juillet 2017

la chaîne (et le boulet)

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KO
de Fabrice Gobert

La bande-annonce donnait plutôt envie, et m'avait immédiatement évoqué le style des bouquins de la collection Angoisse (fleuve noir) que j'affectionnais , adolescent. un mec se réveille à l'hôpital dans un monde qui ressemble au sien, mais presque, ou pas tout à fait. Il connaît les gens qu'il voit, mais ils ne jouent pas tout à fait le même rôle que dans la "vraie vie", celle d'avant.
Le mec en question est un ponte assez puant d'une chaîne de télévision presque imaginaire (toute ressemblance de son logo "C"...), odieux avec sa femme, avec ses subalternes, avec le monde entier, un mec arrogant, méprisant, qui mérite ce qui lui arrive lorsqu'il se prend une balle.
Bien fait. mais qd il se réveille, à l'hosto, on lui apprend que non, pas de balle, mais c'est parce qu'il a eu un problème cardiaque (ah bon ?), et sa maison n'est plus sa maison (mais celle de sa femme), son bureau n'est plus son bureau, et son boulot non plus (il n'est plus patron mais présentateur météo lambda...)
Il va donc se débattre pour tenter découvrir le fin mot de l'histoire...
Et bof. je vais (un peu) spoiler en disant que ça pourrait être L'échelle de Jacob adapté à l'univers télévisuel, sauf que L'échelle de Jacob foutait vraiment les jetons. Alors que là bof bof. La satire du milieu télévisuel (Ya bon B*olloré ?) n'est pas vraiment miscible avec la fantasmagorie énigmatique (et c'est ce qu'on a l'impression que le film fait, san fin : secouer l'ensemble pour que la vinaigrette prenne.
C'est assez paradoxal je trouve de vouloir de nous intéresser/attacher à l'histoire d'un mec détestable. Laurent Laffite fait le taf (je n'ai jamais été un inconditionnel du bonhomme), et on s'amuse à relever, ça et là, les occurences des acteurs des Revenants, du même réalisateur, mais qu'on avait trouvé autrement plus réussi (et  plus attachant...)
Oublions donc. Arrêtons (biiiiiiiiiiiip... ceux qui ont vu le film comprendront). Et pas de jeux de mots avec le titre du film (vraiment, ça serait trop facile).

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(deux affiches, tiens... KO comme chaos , comme cahot? comme cas haut?)

2 juillet 2017

gros chien noir

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AVA
de Léa Mysius

On voulait voir Ana, mais la séance était à 15h30, et donc, à 13h30, on a eu Ava. Un film dont j'avais découvert la bande-annonce quelques jours plus tôt, et dont Mimi m'avait dit qu'il ne devait pas être mal... Munis de ce viatique, nous voici 'Dominique, pacoune et moi) installés dans cette salle du Victor Hugo, où il ya avit plutôt pas mal de monde (pour une séance de mercredi 13h30). La bande-annonce bande-annonçait un film estival, le pitch l'histoire d'une gamine qui devenait aveugle, et donc à qui sa mère (jouée par Laure Calamy, qui nous ramenait vers le très estival et apprécié du mère/fille d'Un monde sans femmes) promet le plus merveilleux et le plus inoubliable des étés avant qu'elle ne perde définitivement la vue...
Le film est curieux et attachant, comme l'est l'interprète principale, une adolescente à cet âge où on n'est pas encore complètement sorti de l'enfance, mais pas du tout non plus complètement rentré dans l'âge adulte. Chrysalide, nymphe, les métaphores entomologiques ne manquent pas. Un zeste de Pauline à la plage, certes (la jeune fille, un soupirant envisageable, puis un second) où Rohmer serait talonné par Raul Ruiz, puis rattrappé par Tony gatlif (pour schématiser beaucoup beaucoup).
Il y a la vie d'Ava, il y a ses rêves et ses cauchemars récurrents, il y a ses aventures, ses fugues et ses révoltes, et la narration fait un petit pas de polka entre le naturalisme réaliste qui file tout droit, et les séquences fantas(ma)tiques qui virevoltent de ci de là (et, parfois aussi, cahin-caha va chemine va trottine)

Mais mais mais mais

comme pour son prédécesseur jarmuschien, j'ai le regret et la honte d'avouer que j'y ai beaucoup dormi. irrépressiblement, et surout au début, ce qui m'en a donc un peu haché (et gâché) la compréhension.
Me restent quelques jolies scènes  (celle de l'affiche, notamment), une très jolie QV nocturne ("On dirait une petite bête...") et le goût salé d'un film de plage et d'été (et de jeune fille en fleur et en révolte) un peu brouillon mais enthousiaste. (de ce que j'ai pu en voir, bien sûr).

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1 juillet 2017

juin 2017

jeudi 1er (en voiture)
un trajet Coulevon Bellou sans encombre, en suivant l'itinéraire rédigé avant Noël par Dominique sur un papier retrouvé sur le siège arrière (parfait une fois son écriture déchiffrée)
vendredi 2 (Bellou)
un orage de grêle carabiné qu'on vivra avec Malou depuis l'intérieur du supermarché (le bruit est impressionnant, les effets visibles dans la rue, lorsqu'on rentrera, aussi)
samedi 3 (sms)
sollicité l'aide de Zabetta pour des suggestions d'accompagnement pour le vitello tonnato réalisé par Malou (on retiendra les courgettes confites)
dimanche 4 (Moulicent)
Etant le seul pas vraiment de la famille, j'assure vaillamment le barbeuk' pour 12 de midi (agneau, saucisses, et lard). Et j'y prend des couleurs
lundi 5 (à l'apéro)
découvert le -très très tendance- spritz : Prosecco, Aperol, rondelle d'orange, et deux glaçons (comme à Venise)
mardi 6 (chez Malou)
j'adore ce coin, au fond du jardin, on s'assied sur ce banc sous les arbres au bord de l'eau, on  laisse ses pensées aller au fil du courant en écoutant les oiseaux
mercredi 7 (en voiture)
L'aller s'était fait sans encombre, le retour le fut moins : perdu (beaucoup de temps) dans Chartres (la direction Etampes n'était pas indiquée), donc, je hais Chartres, provisoirement
jeudi 8 (fjt)
le plaisir de retrouver à midi mes chères collègues (et aussi, soyons honnête, un nombre impressionnant de joyeux et virils  travailleurs en short et parfois même débardeur)
vendredi 9 (à la cuisine)
en l'honneur de Malou, confectionné une énorme soupe, avec légumes frais et lentilles (l'épluchage et la découpe sont des exercices très zen)
samedi 10 (orange tv)
enchaîné l'avant-dernier épisode de The Leftovers (que j'avais déjà vu, mais sans sous-titres) et le dernier (qui est très beau et plutôt très calme)
dimanche 11 (sfr)
faute de pouvoir lui souhaiter de vive voix, envoyé en pièce jointe un pdf contenant trois rébus de bon anniversaire pour Régis
lundi 12 (parking)
sur la table, une paire d'escarpins rouges  comme dans Le magicien d'Oz (mais approximativement de taille 45), et, dans la poubelle, une grosse boite en métal décorée de fleurs, marquée "vermicelles" d'une main de grand-mère (et contenant en effet quelques vermicelles encore)
mardi 13 (Authoison)
La jeune Martha m'a re-expliqué (pour la seconde fois) quelle était l'utilité de connecter mes données, sur mon téléphone
mercredi 14 (plate-bandes)
"à la fraîche", j'ai repiqué ce matin une dizaine de plants d'ipomées bleues, aimablement fournis (avec leurs petits tuteurs) par mes gentils  voisins
jeudi 15 (parking)
chaleur extrême, j'avais décidé de rester jusqu'à ce que l'orage éclate, pour que la pluie nettoie mon pare-brise, mais quand il s'est -enfin- mis à pleuvoir, mes essuie-glace, avec un sens parfait du timing, ont tout d'abord refusé de fonctionner
vendredi 16 (pharmacie)
le joli pharmacien m'a extrait une tique installée sur mon bras, avec le tire-tiques qu'il m'a  ensuite vendu
samedi 17 (Coulevon)
Il y avait tout de même beaucoup de viande saoule et/ou enfumée sur le site du Festival, quand nous l'avons quitté, à la fin du 3ème (et très apprécié), concert, celui d'Outrage
dimanche 18 (mycanal)
Ne me suis habillé que vers 18h (Marathon Le bureau des légendes saison 2 dont j'ai vu sept épisodes sur les dix, quasiment d'affilée)
lundi 19 (LSF)
On avait rarement entendu autant les gens parler, et ce depuis le premier cours (perspectives pour l'année prochaine)
mardi 20 (plate-bandes)
c'est tout un art que d'accompagner les ipomées dans leur croissance jusqu'à ce qu'ils puissent enfin s'accrocher aux barreaux de la grille et vivre leur vie d'ipomée
mercredi 21 (Besac)
avant d'arriver à l'Ermitage, croisé une nuée -appétissante-  d'ouvriers plus ou moins torse-nu qui quittaient leur ouvrage pour s'en aller manger
jeudi 22 (dans la cuisine)
excellente idée que de cuisiner un cake (deux, même) par un jour de canicule : lorsqu'on sort de la cuisine, les autres pièces de la maison semblent tout à fait tempérées
vendredi 23 (plate-bandes)
le minuscule plaisir acidulé de manger la première (et unique) groseille rescapée de mon bébé-groseiller planté l'année dernière
samedi 24 (Gy)
une soirée estivale d'anniversaire entre amis comme on les aime, encore plus lorsqu'un cadeau tombe pile-poil parce que vous en aviez tout spécialement envie : Les branleurs, de Manu Larcenet (merci Pépin)
dimanche 25 (en face)
profité pour la première fois de l'année de la piscine des voisins, à 28° (formule dite "complète" avec okey + apéro + repas)
lundi 26 (devant la MDA)
le plaisir de rester là à discuter, après le dernier cours de LSF, sous cette bruine aussi ténue que bienvenue
mardi 27 (préau d'école)
l'illusion, le temps d'un pot de retraite, que l'entité Montmarin 2 s'était soudain -et joyeusement- reconstituée, tout comme avant
mercredi 28 (parking)
lu, sous un soleil raisonnable, mon premier manga, prêté par Christine : le premier tome de Le mari de mon frère
jeudi 29 (en voiture)
Sur le trajet vers la MDA, une très violente averse, mais dans la voiture je me sens parfaitement serein. A l'abri, en référence aux événement récents
vendredi 30 (même préau d'école)
un autre pot de retraite, à trois jours d'intervalle, plutôt joyeux et surtout désencombré de conventions académiques...

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