simple, mais efficace
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emploi du temps d'un homme à femmes
mercredi 2 décembre
8h : Anne-Marie (mon aide ménagère) je lui offre un café (c'est rituel)
10h : j'envoie un sms à Catherine pour savoir si on jouera au scrabble tout à l'heure et un autre à Emma pour savoir si elle est à Belfort
11h : Manue passe pour boire un café (elle m'apporte des poireaux de son jardin), on parle de musique et de cocovirus...
13h : Catherine me répond qu'on jouera "plus tard" dans l'après-midi
16h appel de Dominique (comme au premier concon, on s'appelle tous les jours) on parle de livres, de séries, de films, de cuisine, et de tous ces petits riens qui font une journée
* message whatsapp de Malou qui demande si on jouera au tarot ce soir, je réponds sibyllinement "peut-être" (je suis au tel avec Dominique, puis (après le coup de fil), je confirme et lui donne rdv là-bas à 18h
17h : Catherine rappelle, elle est dispo, je me connecte et nous faisons une partie (qu'elle gagne), en discutant au téléphone
18h : je retrouve Malou, nous faisons une partie à 4, puis tentons une partie à 5 (interrompue)
19h : Emma passe prendre un café en rentrant de Belfort, comme annoncé prédédemment par sms (elle m'apporte des marrons glacés)
19h45 : je mange une très bonne soupe poireaux/pommes de terre (avec les poireaux de Manue) et un marron glacé d'Emma pour le dessert
20h55 : je regarde le touchant PETITE FILLE de Sébastien Lifshitz sur arte
Quelle journée, mais quelle journée de patachon ! (Que vont penser les voisins???)
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VGE est mort (et je précise bien que je m'en tape...)
En 1974, quand il a été élu, j'avais 18 ans et pour moi c'était juste un vieux con point barre
mais, allez savoir pourquoi, je me souviens...
je me souviens de cette une de Charlie Hebdo (que j'ai encore dans mon grenier au fond d'un carton)
je me souviens qu'il avait été auparavant ministre des finances, qu'il jouait de l'accordéon, qu'il invitait les éboueurs à l'Elysée pour le petit-déj
je me souviens qu'il y a eu l'affaire "des diamants de Bokassa" (qui lui a coûté sa réélection)
je me souviens d'un de mes premiers slogans de manif ( "Valéry, au tri, Anne-Aymone au téléphone!", a priori ça devait avoir à voir avec les télécoms...) que j'ai, d'ailleurs, régulièrement repris par la suite
je me souviens que, bien plus tard, il me faisait pisser de rire avec Chirac, en marionnettes aux Guignols de l'Info ("le monsieur te demande...")
je me souviens du film 1974, une partie de campagne, qu'il avait commandé à Raymond Depardon et qui est très longtemps resté interdit
je me souviens de "Vous n'avez pas le monopole du coeur..."
je me souviens du (long) plan sur la chaise vide après son "Adieu..." face aux caméras de l'ORTF sur fond de Marseillaise, en 81
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contrairement à ce que j'ai cru pendant longtemps, j'ai découvert récemment que j'aimais beaucoup les câpres
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(article 24)
J'ai googlé la question "c'est quoi en fait, l'article 24 ?", et j'ai atterri (carrément) sur le site de l'assemblée nationale, (là) où j'ai recopié ceci :
ARTICLE 24
Rédiger ainsi cet article :
I. – Le paragraphe 3 du chapitre IV de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est complété par un article 35 quinquies ainsi rédigé :
« Art. 35 quinquies. – Sans préjudice du droit d’informer, est puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but manifeste qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification, autre que son numéro d’identification individuel, d’un agent de la police nationale, d’un militaire de la gendarmerie nationale ou d’un agent de police municipale, lorsque ces personnels agissent dans le cadre d’une opération de police.
II. – Les dispositions de l’article 35 quinquies de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ne font pas obstacle à la communication, aux autorités administratives et judiciaires compétentes, dans le cadre des procédures qu’elles diligentent, d’images et éléments d’identification d’un agent de la police nationale, d’un militaire de la gendarmerie nationale ou d’un agent de police municipale. »
Exposé sommaire
La rédaction de l’article 24 est précisée afin de mettre en évidence que ce nouveau délit ne porte pas atteinte au droit d’informer et qu’il n’est constitué que si est manifeste le but de porter atteinte à l’intégrité physique et psychique. En outre, elle est enrichie pour y intégrer les agents de police municipale.
(bon je ne peux pas dire que je sois vraiment plus avancé...)
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(c'est vrai que ça caille...)
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