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lieux communs (et autres fadaises)

26 mars 2006

liste ***

(travelling arrière final)

*
Stranger than paradise
les avant-bras
ni bière ni café
Une journée noire
1 litre de lait par jour
ne pas s'ennuyer
les "cordons-bleus"
Un homme qui dort
pourquoi tu viens pas dans la salle avec nous ?
Gentille

Rue de la P.
une carte verte en deux morceaux
si j'ai pas mes cinq heures de solitude par jour...
baZar
le festival télérama
(zoom x12)
les gilets zippés
(Printemps au parking)
Pâtes sauce crème champignons et poivrons
petite fantaisie pour piano k 397
un chocolat
le bonnet péruvien
mais c'est notre bus qui arrive !
la vodka
Brokeback Montain
J'adore le vert...

Edges of illusion
ptitom
un petit marque-pages photo
un pamplemousse bleu en colère
jeudi après-midi
ovomaltine au café
jules
une religieuse au chocolat bien dodue
bisous
la douche froide
c'est dans la douleur qu'on se sent exister...
Dead man
Music for 18 musicians

7j = 3 calbutes / 2 t-shirts / une paire de cho7
"Je vous trouve très beau"
Fantomas
Quatre mains

Nostromo
je ne me sens pas concerné
l'impression du t-shirt vert
Clermont-Ferrand
mon slip pour un mac
FisherKing

j'ai plus de lait
et toi qu'est-ce t'en as pensé ?

pfff
08.08
TO THROW UP PUSH HERE
un peu plus qu'un ami ?
trop de neige tue la neige
(je suis en retard mais je suis en avance)
café solidaire
*

(final ? ahahah)

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25 mars 2006

tentative

ESSAYE-MOI
de Pierre-François Martin-Laval

Voui, voui, voyez-bien, chuis pas sectaire, m'arrive d'aller voir d'autres films que les ***** dans les Cahiais du Ciléma, les Gnou d'Or au Festival Intello Plus Plus, ou, plus modestement, les versions originales baltes sous-titrées en croate.(ou birman). Un film simple,  "grand public", une comédie popcorn et zygomatiques, un truc léger, vite réchauffé au micro-ondes du marketing, vite avalé vite digéré. Péjoratif, je ? Non, juste réaliste.

D'abord je n'aime pas trop ces castings néo comique franco franchouille (les Robin des Bois par-ci, Kad par-là...), mais le réalisateur a eu le bon goût de se choisir Pierre Richard (dont il a les yeux bleus) comme paternel de fiction, Julie Depardieu comme dulcinée-à-priori-récalcitrante-mais-pas-tant-que-ça-parce-qu'on-sait-bien-que-ça-va-bien-finir (sa première apparition est d'ailleurs quasiment à couper le souffle, tellement elle est mimi, derrière sa porte entrebaillée...) et Isabelle Nanty comme belle-mère putative (que voulez-vous, moi je l'aime cette petite bonne femme-là)

Le film ? Disons que ça patauge tellement au début que ça ne peut que finir un peu mieux. On (la critique, plutôt bien intentionnée) nous sort le couplet du Pierrot lunaire, de la fantaisie poétique, du vert paradis des amours enfantines, de Pierre Etaix, de Jacques Tati... Eh, oh oh, faudrait pas pousser quand même, pourquoi pas tant qu'on y est David Lynch pour l'humour décalé et Tex Avery pour le nonsense ? (non non, je rigole...)


Oui, l'exposition et la mise en place sont assez laborieuses. Et il est plutôt horripilant, ce grand dadais en cape de Zorro qui se nourrit de Lion et de Chamallow en débitant des insanités puériles (des puérilités insanes ?) à celle à qui il a demandé de l'essayer pour une durée de 24 heures (d'où le titre), qui n'arrête pas de faire des conneries qui lorgnent effrontément vers le cartoon (silhouette découpée dans la porte d'entrée, explosion dans la cuisine dont on ressort tout noir,etc...) sans être toutefois exploitées avec suffisamment de folie ou de génie burlesque. Reste que ce ton, mi bête-mi malin, mi burlesque-mi décalé rend quand même un son un peu original quand il veut s'en donner la peine.

Car tout ça n'est pas complètement négatif (on n'est pas dans Olé!, tout de même, qui reste pour moi et pour l'instant le mètre-étalon du néant cinématographique), je le reconnais, j'ai souri, j'ai ri, j'ai été attendri, j'ai même failli être un peu ému.
J'aime bien l'idée du crachat du début, j'aime bien le pingouin, j'aime bien le retour du mari, j'aime bien le voisin mateur... Et puis il a une bonne tête, ce Pierre-François (des bo z'yeux bleus, et un torse velu -entr'aperçu- plutôt appétissant... tss mais là est-on encore vraiment  dans la critique de film ?) alors, hein, on va le caresser un peu dans le sens du poil, en lui disant qu'il fera super vachement mieux la prochaine fois, que c'était juste un galop d'essai, que c'est pas complètement abouti, et qu'il est capable de jouer sur un autre registre que l'ado attardé romantico-nunuche-carambar...

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24 mars 2006

last day

Ben voilà ça y est.
Game over.
Dernier aller et dernier retour "officiels" aux bozarts.
Bon, je dois reconnaître que hélas tout ça c'est un peu fini en couilles, mais comme m'a dit Bernard "ça se finit toujours en couilles, c'est normal...." (si tu le dis...)
La journée avait mal commencé de toute façon : grosse flotte moche, je pars tôt pour pouvoir retirer du fric : premier distribanque "opération refusée" deuxième distribanque idem, troisième re... ben alors ? Pourtant suis pas plus à découvert que d'hab, je n'ai même pas encore dépassé mon autorisation! Tant pis j'y vais comme ça...
Dans le bus m'aperçois que j'ai oublié de prendre Gone, baby, gone que je me faisais pourtant un plaisir de terminer...
A Besac, rebelote "opération momentanément indisponible" je rentre dans la banque, explique mon blème au guichet, et le gentimonsieur me dit que non non pas grave ça vient de l'ordi, et me donne tout de même mes sous. Merci, gentimonsieur!
Arrivée bozarts, y a Pierre et Bernard au café, et c'est quasi tout.
Chuis revenu là, aujourd'hui, spécialement pour dire au revoir et y a personne ! En attendant, je prends des photos, plein, et clic et clic. Et là, hop, soudain horreur fausse manip', et l'appareil d'un coup d'un seul efface tout! arghhh!!!
Je me remets consciencieusement à l'ouvrage et clic clic je photographie...
J'ai offert un dictionnaire à Pierre : un Robert (ça s'imposait !) lui m'offre un tout petit livre blanc (2x2cm) qu'il a fabriqué.
Quelques étudiants apparaissent au fil de la matinée, je me dis que j'aurais pt'être mieux fait de rester à la maison. Je vais reprendre le bus de 13h30 me dis-je, pour bosser un peu c't'aprem'...
Dernier repas au R.U : saucisses frites et coca! (vive la diététique, je soigne ma taille de guêpe)
Je vais dire au revoir à Pierre et Marielle, évidemment ça s'étire un peu, larmozyeux, tout ça, et bien sûr je rate le bus de 13h30 !
Bernard me descend en ville, galerie d'art, marchand de vin, librairie, et on finit par se séparer rapidos sinon je vais aussi rater le bus de 16h...
Je suis un peu déçu quand même que qui-vous-savez ne se soit pas pointé ce dernier jour (il avait un dvd à me rendre) mais non finalement ça prouve qu'il avait certainement des choses BEAUCOUP plus importantes à faire que de penser à venir dire au revoir à un vieux machin (j'en prends note) et puis c'est mieux que je parte comme ça en me disant que c'est un petit con. Plus facile.
Le bus de 16h10 a des sièges encore plus serrés que ceux du Théâtre, c'est dire ! Assis normalement, on a les genoux qui touchent le siège de devant, et quasiment juste en-dessous du menton! J'essaie de dormir un peu.
Le garage appelle, ma bagnole sera pas réparée demain et celle qu'il devait me prêter en échange de l'éléphant à roues vient de tomber en panne... je garde donc la 405 pourrave jusqu'à mardi.
Chez le photocopieur, ya quelques problèmes au tirage du bouquin pour Claire, je repasse donc quasi une heure au magasin en compagnie du monsieur...
Suis passé à l'école, où j'ai commencé à réaliser un peu ce qui va se passer lundi.
(Bord des larmes)
Idem ensuite au supermarché, en faisant les courses.
Retour maison, trouve un mess de toujours-le-même qui m'explique que désolé il n'était pas aux bozarts et n'a donc pas pu me rendre les dvd.
Merci, je m'en étais aperçu...

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23 mars 2006

comme avant

Un petit mot du soir... un soir comme avant. Comme disons, il y a quelques mois...
Revenu comme qui dirait à la case Départ (non, plutôt  Retournez au Boulevard de Belleville, vous ne passez pas par la case Départ et vous ne recevez pas 20000 francs pour celles/ceux d'entre vous qui ont joué au monopoly !) Non, j'exagère, je plaisante, je gémis un peu juste pour le plaisir...
M'aura apporté pas mal de trucs cette parenthèse enchantée, trucs que je mesure encore pas tout à fait présentement.
Des prénoms des visages des sourires des mots des complicités. plus de savoir-être que de savoir-faire(s) (pour jouer de nouveau à l'instit' qui se la pète avec les compétences. )

Avant d'aller dormir, m'écoute une petite compil sacrément douce et nostalgique (je me souviens de quelqu'un qui aimait Mes nuits sans Kim Wilde parce qu'à la fin Kim chuchotait Laurent il est l'heure de dormir, enlève tes lunettes, Laurent...) et je me rends compte que j'aime bien ce sentiment cotonneux, ou plutôt que je m'y sens bien, que j'y suis habitué...
J'dois être un peu maso...

22 mars 2006

partir revenir

C'est toujours pareil. Maintenant que je dois partir, et que je devrais me détacher progressivement des bozarts et de leurs environs géographiques et affectifs, voilà que je n'arrive plus à décoller...
P't'être à cause de la drôle d'ambiance qui règne depuis hier, étudiants en grève (plutôt en deuxième année) ou pas (plutôt en première ) certains en cours donc (comme moi ce matin, avec une prof qui s'est étonnée de voir que tout le monde était là, alors qu'elle pensait que quasi tout le monde ferait grève et leur/nous a donc tendrement remonté les bretelles à ce sujet) et d'autres pas (dans la salle de comm' , réquisitionnée par les grévistes, régnait une ambiance de ruche, aussi enfiévrée que productive, slogans au tableau, banderolles (un l ou 2 ? Hier en j'en ai mis 1, aujourd'hui j'en mets 2 pour équilibrer) au sol à différents stades de fabrication, affiches et caricatures diverses naissant un peu partout (chacun y allant de sa bonne idée...) avec, en plus, dans le couloir l'instauration d'un service de café solidaire (à 0,30€, soit dix cents de moins qu'au distributeur, qui fut d'ailleurs soigneusement boycotté) pour "indemnisation des grévistes" (pourquoi? ils sont rémunérés en tant que tudiants ? ) sans oublier, pour terminer en fanfare, la visite (et photo) du quotidien local (photo de groupe plutôt joyeuse, qui va m'obliger donc à acheter le journal demain, puisqu'y figurent certains visages particulièrement sympathiques...)

A midi, une paella (tablée installée dans le couloir) à laquelle j'étais invité par les première année (j'ai même eu un cadeau, une bouteille de pinard...) dans une ambiance encore une fois sonore et joviale, conclue par un nouveau café solidaire pour faire glisser le tout, et il était alors temps pour moi de les saluer en les laissant à leurs occupations de djeunz (et qui sautera le plus haut et le plus loin sans s'exploser les roubignolles sur le rebord de la table, et qui glissera idem entre les jambes du pote, et qui idem mais avec un autre sur les épaules... ils sont joueurs comme des chiots!!!

Retour maison, téléphone au garage (je savais bien qu'elle ne serait jamais réparée hier), ma voiture est "ouverte" m'a dit le mécano, ils sont en train d'inspecter la boîte de vitesses... résultat : prolongation de la garde jusqu'à samedi matin (et corollairement je conserve mon éléphant à roues jusqu'à la même date ! mais bon ça y ça va je crois que je l'ai apprivoisée...)

Il pleut toujours, il fait gris comme une fin novembre (alors qu'on passe à l'heure d'été ce ouikinde! ) mais bon, pas grave... Me suis fait chauffer une tasse de lait (à boire en croquant une barre de chocolat, c'est très doux!) Et ce soir je vais voir El Tricicle...

(Everythin' in its right place)

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21 mars 2006

santé!

Guilleret quasi ce soir en revenant sous la pluie. Content parce que c'était un bon jour (d'averse) pour arroser mon départ. Les six bouteilles de Clairette n'ont d'ailleurs pas suffi (mais bon s'il y en avait eu 10 de plus, je pense qu'ils les auraient bues toutes les 10!) Content de voir là, dans cet endroit que j'aime bien (on était à l'atelier typo) pratiquement tous les gens que j'ai eu plaisir à rencontrer, à connaître (et même des autres aussi!) pendant ce premier séjour: aline, marielle, bernard, pierre, claire, thomas, thibault, julien, ses potes dont je ne sais pas le prénom, fanny, benjamin, karim, manu, brigitte, balthazar...
(Petit jeu : *** et sa copine sont cachés dans cette liste... sauras-tu les retrouver ? )

Les bozarts sont en grève à partir de demain... S'est constitué un collectif dans la salle des 2ème année : AG, banderoles, manif et vote à main levée... Faut les soutenir, ces graines de révolutionnaires ! Bonne raison donc pour y retourner faire un tour ! (d'autant plus que les 1ère année m'ont gentiment invité pour bouffer avec eux à midi -et boire aussi, me semble-t-il- ), et en profiter pour ...euh, (smiley avec les joues rouges et l'air penaud) prendre quelques photos des djeunz ? Ca fait loooooooooongtemps que je n'en ai pas prises (Même sans barbe, comme il l'était aujourd'hui, il me fait tjs autant craquer ce p'tit con, même si désormais je suis en même temps capable d'une part de prendre sur moi, et d'autre part de reconnaître, avec une certaine lucidité/objectivité dont j'étais, je le reconnais volontiers, naguère dépourvu, qu'il n'est absolument pas exempt de défauts voire faiblesses bassesses etc... enfin trucs énervants quoi!)

Tout va donc -presque- pour le mieux. J'étais très content que sa copine ait répondu à mon invitation, elle est venue, elle a bu, on a un peu parlé, elle a souri... je la (et je me, donc) sentais beau coup mieux... Un point douloureux en moins, c'est bien.
Ni remords, ni regrets, comme disait l'autre!

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21 mars 2006

cuisine et dépendance

UNE COUPLE PARFAIT
de Nobohiro Suwa
NOUVELLE CUISINE
de Fruit Chan

Les hasards de la programmation, liés au "printemps du cinéma" font que j'ai vu, cet après-midi et coup sur coup, deux films asiatiques (Hongkong et Japon) traitant chacun d'un couple qui bat de l'aile, là s'arrêtant tout net la comparaison, tant les deux oeuvres n'ont absolument rien à voir...

Nobohiro Suwa a recruté Valéria Bruni-Tedeschi et Bruno Todeschini (sur leurs noms ? ) pour incarner un couple (lui architecte, elle ex-photographe,) qui profite d'un bref séjour à Paris à l'occasion du mariage d'un ami pour jouer à je t'aime / je ne t'aime plus / et toi tu m'aimes ? dans un petit pas de deux entre séparation et réconciliation. Une bonne partie du film se passe dans leur chambre d'hôtel (ils font lits séparés, avec entre les deux moitiés de leur chambre une porte à double battant). La caméra est soit sur son lit à elle et on voit lui, soit (plus souvent) sur son lit à lui et on voit elle. Plans fixes impassibles et jusqu'auboutistes, toujours interrompus plutôt brutalement (comme coupés en diagonale) et raccordés donc tout aussi crûment, alternent avec des très gros plans sur lui ou elle en caméra portée , et interrompus de temps en temps par un écran noir. Voilà pour la forme.
Et le choix de mise en scène (les scènes ont été improvisées par les acteurs, qui ont ainsi construit leur histoire, chronologiquement) correspond bien à cet état de confusion, cet entre-deux affectif, ce(s) moment(s) à la fois banal(s) et douloureux, dans cet espace physique/mental forcément morcelé et partial, comme le soulignent le cadrage (portes, ouvertes ou fermées, fenêtres, miroirs divers) et la lumière (lumière naturelle, jeux d'ombres et de clair-obscur)
C'est très beau.

Je passerai un peu plus rapidement sur le film de Fruit Chan, qui est la version "longue" d'un des trois courts-métrages horrifiques de "3... extrêmes", (Une dame qui fabrique des raviolis-miracles qui empêchent miraculeusement de vieillir, et qu'elle revend donc très cher à de riches clientes) dont je suis sorti, je dois l'avouer, un poil nauséeux. Non pas qu'on y voit des choses épouvantablement gore, au contraire. Le réalisateur sait utiliser le hors-champ et les bruitages judicieusement (la bande-son est, quant à elle un peu trop "appuyée"... chaque fois que vous attendez le machin qui ressemble à une sirène -ou une corne de brume ? -  c'est mauvais signe...) C'est plutôt le thème du film qui m'a mis ... mal à l'aise. Et je ne suis pas près de remanger des raviolis vapeur de sitôt!
Efficace, donc!

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20 mars 2006

c'est la fin (de l'hiver)

C'est toujours pareil. On espère, on croit que ça ne se finira jamais, et ben si , ça finit toujours par finir. (Je devrais finir par le savoir, par réussir à m'en persuader intimement, mais non, rien à faire.) Voici venu, donc, le temps d'entamer le final countdown de ces six mois bozardeux.

***

Aujourd'hui c'est lundi, et c'est le jour du printemps (mais de mauvaises langues ont d'ores et déjà annoncé des chutes de neige pour mercredi... tss tss) et effectivement par la fenêtre j'entends un machin gazouiller (ma connaissance des oiseaux, comme celles des véhicules automobiles, est -comme vous pouvez vous en rendre compte- relativement limitée...) assis (pourquoi les piafs devraient-ils toujours êtres perchés, hein ?) dans l'arbre au milieu de la pelouse (au bout de 10 ans, je ne sais toujours pas quelle race d'arbre c'est, oui oui ici aussi j'avoue mon ignorance crasse...) lequel arbre arborant toujours sa plus extrême et luthérienne nudité (d'ici, pas encore le moindre bourgeon en vue)
Je vais donc tenter de rallier les bozarts dans le véhicule de fortune (une 405 antédiluvienne qui, lorsque je tente d'en tourner le volant me fait me sentir dans la peau d'un conducteur de 30 tonnes) prêtée par le garage pendant qu'il me répare (aïe) l'embrayage de la mienne (et re-aïe moi qui voulais justement me racheter un nouvel appareil photo numérique... la vie ets parfois bien cruelle, s'pas ?)

***

De retour tôt ("d'heureux tourteaux" ??).
Pas de cours mais c'était prévu. C'était juste pour mettre la clairette de Die au frais pour demain. Vu des gens souriants (ni il ni elle mais leur copain si). De retour (sans radio!) ça pleuvine sur le pare-brise, c'est pas encore tout à fait cependant du printemps la frileuse saison sous ses grelots légers rit et voltige encore (vieux restes de poaîsie d'école primaire) mais bon, on se dit que ça ne saurait tarder, hein, que ça serait comme qui dirait imminent, non ?
En profiter donc pour ranger différents papiers lettres factures et autres offres promotionnelles du courrier (un peu entassé su'l'bureau) : en 3 tas ( à jeter / à garder / à répondre)
Aller ensuite faire un tour juste pour vérifier que mon éléphant à roulettes va démarrer (elle a tendance à être plutôt facétieuse cette 405, elle fait sa mauvaise tête mais -en général- finit par se décider). Elle doit avoir au moins 175 ans, faut être indulgent ! Y lire encore un peu de Gone, baby, gone (mon 4 ème Lehane en 15 jours!)
Fin d'après-midi, lumière bizarre : un genre de gris opaque et assez pesant...

***

Rentré des courses (c'eut été tentant d'écrire rentrée des classes mais bon) La voiture a bien voulu démarrer les deux fois (pas du premier coup bien sûr...) Ouais c'est finalement comme beaucoup de choses : on appréhende, on se fait du mouron, on se dit que ça ne va pas marcher, qu'on ne va jamais y arriver, et pis finalement si, ça démarre... (euh j'ai bien conscience de ne pas avoir une prose très palpitante, mais je ne vois pas ce  que je pourrais écrire d'autre. Toujours ce sentiment de la tête vide, de ne plus posséder en stock qu'un vocabulaire de 175 mots, d'avoir du mal à comprendre des fois ce que les autres disent... Oui ce sentiment comme on pourrait en éprouver dans les rêves : on réalise soudain qu'on est on ne sait pas où, y a rien devant, et y a rien derrière non plus. Dans le vide. Outre nulle part.)
Désolé...
(Gone, baby, gone...)

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20 mars 2006

printemps

Il y a, sur la plage, quelques flaques d'eau.
Il y a, dans les bois, des arbres fous d'oiseaux.
La neige fond dans la montagne.
Les branches des pommiers brillent de tant de fleurs
Que le pâle soleil recule.

C'est par un soir d'hiver,
Dans un monde très dur,
Que tu vis ce printemps,
Près de moi, l'innocente.

Il n'y a pas de nuit pour nous.
Rien de ce qui périt, n'a de prise sur moi
Mais je ne veux pas avoir froid.

Notre printemps est un printemps qui a raison,
Notre printemps est un printemps qui a raison,
Notre printemps est un printemps qui a raison,
Notre printemps est un printemps qui a raison...

(Texte : Paul Eluard
Musique : Barbara)

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18 mars 2006

micro7 bis

"Je n'ai jamais compris pourquoi on passait l'aprêt avant."
(Bernard T.)

*

"Tout ce que vous ne choisissez pas, vous le subissez."
(Thomas H-M)

*
"C'est les femmes, ça. Toujours regarder la poussière, et JAMAIS les étoiles à l'intérieur des gens."
(Georges B.)

*

"M'embrasse pas, j'ai gastro."
(Pablo S.)

*

"Je suis à une rue de l'ADSL."
(Jean-Claude T.)

*

"J'ai épousé une idiote, ça me repose."
(cité par la copine de Claude H.)

*

"A trop avoir la tête dans le sable, tu oublies que tu as le cul à l'air."
(from " Sauf le respect que je vous dois")

*

"Ce qui est important, c'est ce qui n'est pas important."
(Philippe S.)

*

" C'est pas parce qu'on a toute la vie devant nous qu'on n'a pas le droit d'avoir une vie triste."
(Marielle D.)

*

"Je pourrais faire plein de choses si je n'étais pas fainéant."
(Bernard T.)

*

"L'image n'est pas la réalité, ni même le reflet de la réalité : c'est une construction de notre esprit."
(cité dans Télé Obs Ciné)

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