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lieux communs (et autres fadaises)

3 octobre 2012

tu sais, celui... les photos auxquelles vous avez échappé

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(J'ai pris le temps et la peine de les choisir, autant que vous en profitiez!)

3 octobre 2012

canitie

DAVID ET MADAME HANSEN
d'Alexandre Astier

Je l'avoue, au départ, l'affaire ne me tentait guère, (surtout après une conférence de presse ou Adjani m'avait passablement terrifié, avec son visage en plastique où ne bougeait que sa bouche, bizarrement tordue d'ailleurs, et peut-être ses yeux, mais qu'on ne pouvait voir derrière ses grosses lunettes noires...) mais, bizarrement, pour des histoires de commodité d'emploi du temps, c'est celui que je suis finalement allé voir cette semaine...
Alors ? Ben c'est assez étrange : ça commence assez catastrophiquement (une réunion de personnel soignant dans une clinique psy avec un médecin-chef spécialement énervant) pour nous présenter à la fois les protagonistes en lice : la richissime patiente zinzin (Isabelle A.) et le jeune ergothérapeute qui vient de débarquer (Alexandre A) et la situation de départ : il doit l'accompagner en ville pour acheter des chaussures. on ne sait pas sur quel pied danser, entre la rigueur médicale réaliste (les soignants), le demi-sourire narquois (lui) et l'agressivité mi-froide mi-minaudante (elle). Et tout ça se met en route, chacun avec son problème (elle souffre d'un choc post-traumatique, et lui est suivi par sa copine et son jeune frère, dont ils avaient prévu de fêter l'anniversaire), mais, finalement, tout ça tient plutôt bien la route, avec, justement, des sorties de route, des accélérations, des embardées, pour se transformer en road-movie entre la Suisse et la France, suivant en apparence la trame du thriller psy (le jeune ergothérapeute va-t-il découvrir le secret du mystérieux traumatisme de la vieille dame âgée qui a l'air toute jeune ?) mais pour mieux l'accomoder à sa sauce : bons mots vachards pour les dialogues ceux qu'il place dans la bouche d'Adjani à son égard, et qui ne l'épargnent guère ("Vous avez eu de la chance de trouver une copine aussi belle, avec votre tête de pizzaïolo..."), seconds rôles intéressants (la copine, le jeune frère) pour une intrigue parallèle qui vient jouer le contrepoint (l'anniversaire / la mort du père), avec au moins un contrechamp irrésistible : celui du gâteau d'anniversaire..., tous les fils se nouant pour faire passer la nuit à notre joyeuse équipe dans une demeure mystérieuse, nuit à l'issue de laquelle le jeune ergothérapeute trouvera bien entendu le secret du traumatisme de la richisssime patiente mystérieuse (sans grande surprise pour le spectateur), en touchant le fond de la piscine, et notamment grâce à un deus ex machina rouge et à quatre roues (contrairement au réalisateur, les belles bagnoles me laissent de glace.) Une scène postcure avec des glaces (mangue et cassis) et le docteur énervant du début, et hop, scène finale, plutôt goguenarde et réussie dans son déroulement, mais avec joli plan final...
Alexandre Astier réussit presque à faire oublier le roi de Kamelot, ce qui n'est pourtant pas facile avec sa voix et ses intonations caractéristiques  (et lors des scènes de lit, on est presque surpris de ne pas le voir avec son bonnet de nuit habituel). Adjani suscite physiquement un certain malaise (il faut dire que je l'ai tant aimée, dans les années 70/80, Barocco, Mortelle randonnée,Subway... et c'est drôle de retrouver en 2012 ses yeux sublimes -la seule chose vraiment vivante- au milieu de ce plastique immobile qui imite la peau (de pêche ? de fesse ?) de jeune fille en tout cas, sans en avoir l'élasticité (un critique a évoqué Edith Scob et Les yeux sans visage, et c'est très juste comme comparaison) mais n'a pas été aussi bonne (aussi juste ?) depuis des lustres (ah si, en fantôme dans Mammuth)
Bref on est arrivé au bout de ce film -courageux- sans décrocher, et il faut tout de même en féliciter Alexandre Astier, dont c'est tout de même le premier long-métrage, pour son courage et sa constance (on dirait un discours de remise de médaille d'ancien combattant, avant l'accolade de rigueur : je m'exprime maladroitement, mais le coeur y est). il ne mérite ni les boulets rouges, ni la volée de bois vert, juste les encouragement du jury pour l'opus 2, va !

 

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2 octobre 2012

tu sais, celui... 100

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*

C'était joli pour conclure, mais bon...
deuxième image, donc

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1 octobre 2012

huîtres

"A l'extérieur, ils étaient comme des huîtres rugueuses et grisâtres, l'un comme l'autre. Elle aimait les hommes rugueux. Les durs. Pour peu qu'on arrive à leur faire ouvrir leur coquille suffisamment longtemps, on a une chance d'y découvrir une perle. Comme tout joyau, cela exige des efforts, mais c'était ce que Chika recherchait chez un homme. Elle voulait quelqu'un contre lequel se jeter, aussi solide qu'un mur de pierre, quelqu'un qu'il fallait escalader."
(John Murray / Quelques notes sur les papillons tropicaux)

1 octobre 2012

tu sais, celui... 99

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30 septembre 2012

tu sais, celui... 98

Tiens, puisque je vois que Pépin est chaud, et comme on avait pris du retard, voici donc l'antépénultimème :

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29 septembre 2012

tu sais, celui... 97

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bon c'est EFFECTIVEMENT la première image qui m'est venue pour ce film,
mais c'est beaucoup beaucoup trop difficile!
je vous en remets une seconde illico

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la trosième photo, pour confirmer que pépin avait vu juste :

 

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(oui oui j'ai été un peu amoureux de jean-françois stevenin...)


Pour les érudits (et les gens à qui j'ai déjà dû le répéter des dizaines de fois) : Quelle est la particularité de la musiqiue de ce film ?

28 septembre 2012

en tongs

CAPTIVE
de Brillante Mendoza

Isabelle + Brillante, la rencontre ne pouvait être que forte. Je suis  enchanté par le cinéma extrêmement... brillant de ce réalisateur philippin, que je suis déjà depuis un certain nombre de films. Encore un qui joue à "oui mais non" entre les deux registres de la fiction et du documentaire, ou plutôt qui ensemence le terreau du doc avec des graines de fiction, et les arrose (il y a beaucoup d'eau dans les films de B. Mendoza) pour filmer l'histoire qui en résulte (John-John, Serbis, Lola, nous sont ainsi parvenus).
Mendoza tourne vite, beaucoup, mais ce rythme relativement soutenu ne nuit pas à la qualité de ses films, au contraire, comme si l'urgence ici était une stimulation... Dans Captive, dès le générique (ce mot + le nom d'Isabelle Huppert), tout semble déjà dit, joué d'avance. Une "humanitaire" française est enlevée, avec un groupe d'autres touristes, dans une hôtel philippin par un groupe de terroristes (islamistes), et nous allons suivre ce groupe "mixte" d'abord sur un bateau, puis à travers la jungle, au fur et à mesure de ses déplacements, et que le temps passe aussi (le film est basé "sur des faits réels", ils sont restés ensemble très longtemps) que les négociations s'éternisent, que les rançons se payent ou pas, que certains meurent et d'autres pas, que certains sont libérés et d'autres pas...
Le film est éprouvant, comme a dû l'être cette villégiature forcée entre otages et ravisseurs, on le suit avec une boule au ventre, tiraillé entre les attitudes changeantes des terroristes, les attaques régulières des soldats, l'omniprésence inquiétante de la faune et la flore locales (araignées, scorpions, frelons, sangsues). Les conditions plus que précaires de survie du groupe sont rendues dans une savante alternance de violence et d'apaisement, de tension et de désespoir, d'accalmie et de gravité, de banal et d'exceptionnel, où tout, à chaque fois, sonne très juste (on mesure encore une fois l'extrême profondeur de la connerie humaine, via le double faisceau de la religion et des armes).
Isabelle Huppert, jungle queen ? Pas tout à fait, très justement. Comme d'hab', elle est parfaite, mais avec, ici, l'extrême intelligence de se fondre, sans détonner, au sein du groupe, de n'être qu'une otage parmi d'autres, de la jouer profil bas, avec humilité presque  (évidemment, lors de plans plus rapprochés, elle rayonne, elle illumine, tant dans le registre de la douceur que celui de la véhémence.)
C'est peut-être, paradoxalement, le plus rectiligne et le plus "simple" des films de Brillante Mendoza, le moins "philippin", peut-être aussi. Mais cette immersion est un acte fort. La musique est parcimonieuse,le montage minutieux, la lumière sublime,pour rendre  la menace constante et omniprésente. Et la libération, qu'on attendait, - qu'on espérait - depuis le début du film, est expédiée en une scène et un arrêt sur image, sans aucun effet ni recherche de larmoyance, le réalisateur signifiant bien par là que ce n'était pas ce moment-là qui l'intéressait, mais tous les autres avant.
Une autre scène, sublime celle-là, d'endormissement et de réveil d'Isabelle H. me restera longtemps.

20181380(sur l'affiche, le nom de l'actrice est plus gros que celui du réalisateur...)

27 septembre 2012

tu sais, celui... 96

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un film rarissime, que je n'ai trouvé qu'en version italienne
(alors que ce n'est pas du tout sa nationalité...)

*

(une deuxième image...)

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le nom du réalisateur ?
"personnes seulement bêtes"

 

25 septembre 2012

tu sais, celui... 95

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*

une deuxième image (dont je me souvenais très précisément...)

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