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lieux communs (et autres fadaises)

4 avril 2012

tu sais, celui qui a fait... avec.. mais si tu sais bien...7

encore un film cultissime (pour moi)

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4 avril 2012

textiles et crevettes

SUR LA PLANCHE
de Leïla Kilani

Un film TNT. Tendu, nerveux, teigneux. Et rageur.  Qui a la franchise de nous annoncer dès les premières secondes comment tout cela finit. Mal. Et que j'étais d'autant plus curieux de voir que Malou ne l'avait pas aimé.
Premier constat : Malou, nous n'avons pas tout à fait les mêmes goûts! Moi j'ai plutôt beaucoup aimé... pour l'énergie qui sous-tend le film, pour la quasiment poésie sonore survoltée des dialogues (monologues) de Badia (qui sonnent, c'est vrai, tellement slam, tellement trop bien écrits que c'est peut-être ça qui t'a énérvée, non ?).
Portrait de quatre filles (enfin, plutôt d'une, centrale, et de trois autour), aujourd'hui, à Tanger. Boulot(s) de merde, envie de s'en sortir, rêves de richesse, petites combines, traficounets, rapports de force, et, évidemment, ça finit mal (mais on est prévenu dès les premières images...)
L'actrice principale (Soufia Issami) est formidable (mais les trois autres aussi sont très bien.) et n'est pas, c'est vrai, sans faire penser à Rosetta (même détermination, même opacité, même accompagnement de la caméra).Elle a plus de punch, elle est plus sèche, plus rêche, que ne l'était Emilie Dequenne. Car le boulot, elle l'a déjà, elle ne veut pas vraiment le garder, au contraire (les scènes dans l'usine de crevettes sont plastiquement saisissantes).
Même si on ne comprend pas tout, tout le temps, on reste vissé, sidéré, par tant de force, de noirceur, et finalement de réalisme (sans rien de misérabiliste ni de complaisant).
Avec le plaisir de retrouver en co-scénariste Abdel-Hafed Benotman, découvert il n'y a pas si longtemps (et accidentellement, en plus) avec son tres bel Eboueur sur l'échafaud, (chez Rivages), tout à fait dans le même ton.

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1 avril 2012

tu sais, celui qui a fait... avec.. mais si tu sais bien... 6

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... encore un film que j'adore (mais Pépin, Marie, si vous n'êtes pas allés au FICA ou si je ne vous l'ai pas prêté, il ya peu de chances que...)

31 mars 2012

ton âme était dans le slip de V.G ?

TWO DAYS IN NEW-YORK
de Julie Delpy

Mettons les choses au point : j'adore Julie Delpy. A part La Comtesse, que je n'ai pas eu envie de voir, j'aime tout le reste. J'ai énorméméent aimé (et beaucoup ri) à Two days in Paris (même si, je me souviens, j'étais quasiment le seul à le faire dans la salle) et donc j'attendais impatiemment cette suite.
Le personnage central reste le même (Miss Delpy), mais elle a cette fois-ci changé de boy-friend. elle vit avec lui, à New-York, et, cette fois, c'est son père et sa soeur qui viennent lui rendre visite. Et c'est là que c'est un peu dommage : ils ne sont pas que deux, ils ont amené avec eux un troisième larron, l'actuel boy-friend de la soeur. Et chacun des trois personnages : Manu le beauf lourdingue, Papa le ravi et Soeurette psycho-nympho machin-chose, est un peu trop chargé. Et, hélas, le personnage laisse peu de chances à l'acteur qui l'incarne (à moins que ce ne soit le contraire...)
Julie Delpy a eu tort de penser qu'elle ne pouvait pas à elle seule constituer un centre d'intérêt suffisant avec Mingus, son amant, et en a donc ainsi rajouté quelques louches, c'est donc parfois c'est un poil lourdingue (Albert Delpy, notamment, est parfois à la limite du grotesque tellement il joue en roue libre) et  c'est dommage, sans ça, le film eut été autrement plus plaisant.
La famille est un sujet qui semble vraiment lui tenir à coeur (cf le récent Skylab dont je me suis tout autant régalé), et elle parvient même à nous tirer une larmichette à propose de sa maman (immédiatement suivie d'un éclat de rire, c'est comme ça que ça fonctionne chez julie d., et c'est très bien...)
Ce mélange de tendresse et de vacherie, de fleur bleue et d'humour noir,  me ravit, vraiment. Sans les trois frenchies caricaturaux, c'eut été encore mieux! Parvenir à faire rire avec une histoire d'âme vendue ou de fausse tumeur au cerveau, faut oser quand même! Et elle, elle le fait!
Absolument délicieux à certains moments et parfaitement indigeste à d'autres! (mais je t'aime toujours autant, Julie, va!)

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31 mars 2012

tu sais, celui qui a fait... avec.. mais si tu sais bien... 5

On change de continent, de couleur, de langue, et d'époque :

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30 mars 2012

tu sais, celui qui a fait... avec.. mais si tu sais bien... 4

hyperfastoche...

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28 mars 2012

tu sais, celui qui a fait... avec.. mais si tu sais bien... 3

Et hop! le 3!

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(une scène que j'adore...)

27 mars 2012

tu sais, celui qui a fait... avec.. mais si tu sais bien... 2

devant l'enthousiasme (et l'afflux massif) provoqué par le premier, voici le deuxième :

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27 mars 2012

los dos ultimos

de la semana latina...

deux opposés : un que je n'ai pas aimé, et un que j'ai adoré...

*

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SANTIAGO 73
de Pablo Larrain

Bon j'étais fatigué, sans doute, mais dès le début, je me suis pensé "comment peut-on faire des plans si ennuyeux ?" (plan 1 : le héros regarde par la fenêtre (vu de face), plan 2 : le héros regarde par la fenêtre (vu de dos), plan 3 : le héros tient son tuyau d'arrosage...) C'est long, c'est plat et c'est... vain ? Qui plus est avec un "héros", justement anti-charismatique au possible...  Me suis donc irrémédiablement endormi, en relevant la tête de temps en temps pour saisir une image que je ne comprenais pas (un monsieur et une dame qui pleure de manière forcée, une autopsie, une autre...) Au réveil, les autres spectateurs s'arrachaient un peu les cheveux pour comprendre ou expliquer ce qu'ils venaient de voir (et ressentir). Bon, je ne pouvais pas les aider c'est vrai, et je ne devrais donc pas chroniquer ce film, puisque je ne l'ai pas entièrement complètement (vraiment) "vu". Ok, ok...

*

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LES COULEURS DE LA MONTAGNE
de Carlos Cesra Arbelaez

Là, j'y allais sur la pointe des pieds : Hervé l'avait chaudement recommandé, le film a concouru pour l'Oscar du meilleur film étranger... Fallait voir ! et bien c'est tout vu ce film est une merveille! Les films colombiens ne sont pas si fréquents (je crois que je ne serais même pas capable d'en citer un seul), et la situation politique du pays n'est pas très glamour a priori, mais, avec ce portrait d'une communauté paysanne prise vraiment- entre deux feux (ou entre la peste et le choléra) : l'armée et les guerilleros, le réalisateur parviendrait à tirer des larmes à une pierre. Il utilise le biais d'un groupe d'enfants, qui jouent au football (dans la boue) avec un ballon pourri, jusqu'au jour où le héros (un gamin aussi charismatique que le fut en son temps la petite Ana Torrent dans Cria Cuervos), s'étant vu offrir un ballon neuf par son papa pour son anniversaire, est bien marri lorsque ledit ballon est expédié dans le pré voisin, transformé en champ de mines. Avec deux de ses copains ils vont tout tenter pour essayer de le récupérer, pendant que leurs parents subissent au quotidien les menaces de l'armée et des terroristes, qui les poussent à quitter la région les uns après les autres...
Un film vraiment magnifique, avec des gosses attachants, une jeune institutrice pleine d'entousiasme et d'illusions, et des militaires / terroristes hélas aussi cons et bornés que dans la vraie vie. Indiscutablement, mon film préféré de cette semana latina...

 

25 mars 2012

tu sais, celui qui a fait... avec.. mais si tu sais bien...

Tiens, pour rester dans le cinéma, rentabiliser la fonction "capture d'écran", et faire un clin d'oeil amical à mes amis GB, Sol, et Blorer... de temps en temps, je mettrai une image d'un film de ma filmothèque perso...

voilà la première :

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(il n'y a rien a gagner, mais rien ne vous empêche de deviner, bien sûr!)

je mets une deuxième photo pour le même film... :

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allez, pour Pépinou j'en rajoute une 3ème! :

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Oui, oui, c'est bien Gregory Peck, et la Dame c'est Ingrid Bergman, et non non ça n'est pas hyperfacile, et voilà pour toi la réponse (Pépinou, tu es effectivement le seul qui cherche!)

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(en français "La maison du Docteur Edwardes", les deux premières images sont issues d'une séquence de rêve réalisée par Salvador Dali, qui me terrorisa pour de nombreuses années quand je vis le film, trop jeune...)



 

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