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lieux communs (et autres fadaises)

5 février 2013

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4 février 2013

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3 février 2013

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"Regarde-toi, on dirait une table d'opération..."

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Mon opérateur téléphonique m'envoie un courrier pour m'informer que le montant dû de ma dernière facture est de 0,00€

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Il s'essuie assez soigneusement les pieds sur le paillasson, avant de sortir du bâtiment

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Je suis né le même jour que Billy Wilder et Abbas Kiarostami (restons calme)

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le plaisir d'avoir enfin retrouvé la grande  enveloppe contenant ces fichus papiers de retraite
(que j'avais si bien rangée qu'il m'a fallu tout de même deux heures pour y arriver!)

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le Théâtre était plein, il ne restait qu'une place libre : celle à côté de moi

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elle me donne deux places de cinéma à tarif réduit :
l'une pour la semaine dernière (plus valable) l'autre pour la semaine prochaine (pas encore valable)

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mon méat coule pas

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 "Malheureusement, ça va beaucoup mieux..."

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je ne me souviens plus de qui avait écrit
"et la neige s'entasse sur la tête des gens qui passent"

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2 février 2013

merci gentiment

YOSSI
de Eytan Fox

J'aime beaucoup Eytan Fox. Au moins doublement, parce qu'il est israélien et parce qu'il est pédé, et, les deux ensemble composent un cocktail irrésistible. Oh que je l'attendais ce Yossi là, et comme je m'en suis délecté. (Tiens, d'ailleurs, pour les gens qui me connaissent, je n'ai pas fermé l'oeil une seconde alors que, juste avant que le film ne commence, j'étais dans un état semi-comateux 18h/18h30, mon pire créneau d'endormissement garanti de la journée). exactement le film dont j'avais besoin : l'histoire d'un nounours solitaire et malheureux (et pédé, bien sûr!) qui rencontre par hasard un jeune Tadzio bidasse (avec des oreilles décollées et un sourire craquant) qui va lui faire reprendre goût à la vie et davantage et même que ça finit irréalistement bien.
Eytan Fox reprend le personnage survivant de son Yossi & Jagger d'il y a une dizaine d'années (un moyen-métrage sur une histoire d'amour entre deux soldats), et le film aurait d'ailleurs pu s'intituler Yossi sans Jagger (comme a failli le faire cette chronique). Yossi a donc vieilli (bon, 34 ans c'est pas dramatique), pris quelques kilos (mmmmh il est parfait comme ça ce roudoudou aux yeux tristes et en blouse verte, puisqu'il est devenu cardiologue - tiens, les problèmes de coeur... -) et mène une petite vie tiède et solitaire de pédé moyen (les films pornos sur l'ordi, le chat sur internet, les rencontres d'un soir plus moins satisfaisantes, les soirées à ronfler sur le canapé... tout ça ne peut pas ne pas me rappeler des choses eh eh) jusqu'à ce qu'il rencontre  inopinément - et opportunément - un groupe de bidasses (joyeusement bourrins comme savent l'être les bidasses, surtout en bande) qu'il va d'abord prendre en stop, et pour qui il va remplacer la virée au Sinaï qu'il avait initialement prévu par un séjour "paradisiaque" dans un hôtel genre centre de thalasso... Car il y a dans ce groupes de quatre jeunes gens rigolards et bruyants un jeune Tom, homosexuel ouvertement et naturellement revendiqué, auquel il va s'intéresser, et qu'il va croiser de plus en plus souvent, au bord de la piscine, dans les couloirs ou au cours des soirées musicales et festives (tiens! un concert de Keren Ann, qui a par ailleurs réalisé la bande origniale du film).
Tout  cette deuxième partie (regards, invites déguisées, concupiscence, manoeuvres d'approche) est malicieusement placée par le réalisateur - comme un clin d'oeil complice - sous le signe de Mort à Venise (la musique de Malher dans la voiture, le roman au bord de la piscine, la  présence de l'eau, le parallélisme des thèmes) sauf qu'il s'agit dans le cas présent de la trajectoire inverse, celle qui va permettre à Yossi, au contraire, de vivre - et de retrouver le sourire -.
Un film impeccable, ni pleurnichard ni revanchard, ni trop acide ni trop sucré, juste humain, profondément humain (la scène centrale de la visite de Yossi aux parents de Jagger est à la fois extrêmement simple et totalement bouleversante, c'est  la clé de voûte du film), et, en plus qui se paie le luxe d'être optimiste (la scène finale, dans la chambre d'hôtel, j'allume / j'éteins / je rallume est tout aussi touchante)...
Yesss! On en redemande!

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1 février 2013

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31 janvier 2013

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30 janvier 2013

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(une nouvelle vie pour les vieilles photos argentiques qui traînent dans des boîtes ou des albums, et que j'ai donc re-phtographiées, assez sommairement, puis re-bidouillées tout aussi sommairement sur picasa... je trouve le résultat sur certaines assez plaisant, et je vais donc en diffuser un certain nombre... C'était qui ? C'était quand ? C'était où ?)

 

28 janvier 2013

I remember

MEMORY
de Vincent Delerm

Oh la joli spectacle que nous a donné ici Vincent D. La dernière fois que je l'avais vu, c'était il y a quelques années, et il y avait déjà en germe, comme me l'a fait remarquer Joseline, des éléments de ce spectacle-ci : l'uilisation de l'image animée et de la projection, l'alternance chanté/parlé. Il commençait le spectacle me semble-t-il , par Les piqûres d'araignée, après un film super-8 projeté directement sur le rideau...
Ici aussi, le spectacle commence par une projection sur le rideau (froufroutant, cette fois) qui ferme la scène, mais il s'agit d'un texte en anglais, à propos de quelqu'un qui ne ne veut pas finir glacé dans un lit de hasard, texte qu'on entend prononcé en même temps (il s'agit de Woody Allen, mais j'avoue qu'au premier passage, je n'ai pas reconnu sa voix pourtant si reconnaissable). Il est question d'Avec le temps de Léo Ferré, qu'on verra et entendra de différentes façons au cours de la soirée, et, d'une façon générale,  du rapport qu'entretient Vincent D. avec le temps, justement, le temps qui passe, les souvenirs, la mémoire.
Un dispositif simple au départ, deux claviers - un pour le maître de cérémonie et l'autre pour le musicien polyinstrumentiste qui l'accompagne -très parfaitement (et tout aussi impassiblement) d'ailleurs -, des interrupteurs variés qui commencent/arrêtent des choses, un côté "bricolo" (avec des objets qu'on amène sur scène, qu'on déplace, qu'on pousse qu'on tire qu'on déplie qu'on anime qu'on range), des accessoires le plus souvent destinés à y projeter des images (avec une rigueur  dans le cadrage de la projection justement dont l'impeccabilité contredit totalement l'apparente désinvolture) et des chansons, bien sur, de temps en temps (Christine trouvait qu'il n'y en avait pas assez pour le prix qu'on avait payé), mais pas que, puisqu'il ne s'agit pas d'un tour de chant, mais plutôt d'une prise de parole. Des textes dits, donc.
Comme David Lescot il y a peu de temps, Delerm évoque sa jeunesse (son adolescence) dans une ville de province (rires), la sous-préfecture de l'Eure (rires), les premiers émois amoureux, le tennis, les petites voisines, les rideaux en lanières de plastique, les USA, le vélo les soirs d'été, Buster Keaton... c'est simple, c'est drôle, c'est tendre et c'est doux.

Les mots et les images...
Les souvenirs, les références (il pratique toujours le dropping name, que ce soit Francis Lemarque ou Tanita Tikaram)
La nostalgie, l'espoir.
Le passé, le présent.
Toutes choses qui ne pouvaient que me faire fondre, comme la petite madeleine dans la tasse de thé de Marcel P.
Inévitablement, les Je me souviens...

Je me souviens, justement, que les lecteurs des Inrocks l'avaient classé numéro 1 dans la catégorie "spectacles de l'année 2012"...

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24 janvier 2013

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DJANGO UNCHAINED
de Quentin Tarantino

Dans la catégorie "Y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis", je voudrais le fils (ou plutôt huhu le grand-père !) : moi en l'occurence. Oui oui, j'assume : j'y allais en traînant des pieds, presque en ronchonnant, répétant entre mes dents à qui voulait bien l'entendre que Tarantino n'était qu'un faiseur, un réalisateur très surestimé, (bon, en recherchant sur le blog, je me rends compte qu'en août 2009, pour chroniquer Inglorious bastards, j'avais commencé exactement de la même façon, et qu'en plus, déjà, j'écrivais Tarantino un coup avec e et un coup avec a... bon tant pis, je continue...) et que, bon, ça va vu que c'était la dernière fois que ça passait en VO dans le bôô cinéma (3 séances, pour la semaine, quand même!)  et que j'avais dit à Marie que je l'invitais (on était mardi, hihi) à cette séance de 17h, on allait voir ce qu'on allait voir non mais... (J'étais prêt et tout disposé à ne pas aimer.)

Et le film a commencé.

Et je me suis pris comme qui dirait une énorme claque. Mais alors une maousse comme on n'en prend pas souvent cinématographiquement, une qui vous envoie valdinguer sur votre siège avec la tête qui rebondit plonk plonk! (comme disait mon père avec l'accent "que le mur il t'en renvoie une autre..."). Ca a commencé assez vite. Une poignée de secondes ou de minutes, juste le temps que je me dise en ricanant ah ah que je n'aimais pas cette vieille musiquasse de western, et qu'alors apparaisse à l'écran Christoph Waltz,qu'il prononce ses premiers mots, pfiouh! le feu aux poudres était mis, comme si j'avais été attaché sur un gros feu d'artifice et qu'on venait d'en allumer la mèche sous les fesses pour me propulser dans la stratosphère. On dit "jubilatoire" on dit "que du bonheur" et le pire c'est que c'est vrai! Je me suis très vite penché vers Marie pour lui dire "c'est merveilleux..." et après je n'ai plus rien dit, tellement je bavais de joie. Oui, littéralement. Que ce soient les acteurs, les personnages, l'histoire, le montage, les cadrages, les dialogues, tout, tout, me ravissait, et je ne cessais de me répéter que cela faisait longtemps que je n'avais pas pris devant un film un plaisir aussi intense et constant, sans aucune restriction.
Déjà, en premier, le bonheur de voir Waltz dans un personnage diamétralement opposé à celui qu'il avait dans Inglorious Bastards (que j'avais déjà adoré, ô béotien à la mémoire courte que je suis). Autant il m'avait terrifié dans le précédent, autant dans celui-ci (il joue un chasseur de primes camouflé en dentiste itinérant) il est drôle, sympathique, tendre, touchant, et tout et tout. Mais toujours aussi éblouissant. Ce mec est fabuleux, il n'y a pas d'autre mot.
Donc le chasseur de primes en question, dans la première scène du film, recherche un esclave nommé Django, pour le racheter à ses propriétaires actuels, qui ne sont pas tout à fait d'accord, mais tout va s'arranger à l'amiable à coups de flingues, on est dans un western ne l'oublions pas, et Quentinou va s'y employer aux petits oignons. Des flingues, va y en avoir, et aussi toutes les figures imposées du western (le saloon avec les portes battantes, le shérif avec l'étoile, le marshall avec la loi derrière lui, les gros cons du KKK avec des cagoules avec les trous pour les yeux, etc.) vont ainsi défiler, mais assaisonnées à l'incomparable sauce de Mister T.
De la violence mais "distanciée", de l'humour, des dialogues qui sifflent aux oreilles encore mieux que des balles vicelardes, et surtout le couple de potes Waltz/Foxx, plus vrai que nature... tout, je vous dis, tout fait mouche et contribue à l'indiscutable et roublard bonheur cinéphile qui vous envahit. Les deux lonesome cowboys (black and white) deviennent potes, et l'un propose à l'autre une association "jusqu'à ce que la neige fonde" (ce qui nous donne l'occasion de nous faire un p'tit plan Jeremiah Johnson...). Et cataclop cataclop (et pan pan pan , faut bien croûter) les voilà partis dans les grands espaceueueus immaculés (palcer là une voix virile de chanteur et la guitare qui l'accompagne).
Mais tout ça n'est, finalement, que l'apéro, les amuse-gueules, avant le plat de résistance, la deuxième partie du film, la rencontre de nos deux gentils (un white, un black) avec les deux méchants d'en face (Di Caprio, le white, de prime abord sucré comme un chamallow qui se révèlerait ensuite fourré à l'arsenic, et Samuel Jackson, le blackos, qui s'est fait la tête d'Uncle Bens mais qui est vraiment une saloperie de saloperie). Car Django veut récupérer sa petite femme qui a été vendue, justement à Mr Candie (Léonardochounet, stupéfiant dans la largeur du spectre de son interprétation). Et ça va saigner grave, vous l'imaginez bien... Vous ne pouvez pas manquer le début de cette "deuxième partie" : il y a un combat à mains nues entre mandingues, auquel Di Caprio assiste avec une joie enfantine comme vous vous seriez à Guignol (moi j'ai tourné la tête mais pas tout de bol, c'est dans la bande-son qu'on entend le bras qui casse.)
Donc nos amis réussiront-ils à ramener la merveilleuse épouse de Django ? vaincront-ils les manigances du diable blanc et du serpent noir ? Qui mourra-t-y , Qui mourra-t-y pas ?
Vous le saurez au bout de quelques centaines de balles et de quelques hectolitres de sang...
Quelle merveille ce film qui additionne l'hommage à Django (le même, joué par Franco Néro dans les années 60 et quelques, figurez-vous que je l'ai vu quand j'étais petit! si si! je vous raconterai, sur ce coup-là, j'ai vraiment pas fait exprès) et, disons,  la case de l'Oncle Bens Tom, en réglant ses problèmes avec l'escalavagisme comme il l'a fait auparavant avec le nazisme.
Je suis vraiment, vraiment, admiratif. Figurez-vous que je vais probablement me décider à voir Kill Bill 1 et 2 (faut bien, puisqu'il nous annonce le 3 et le 4 comme prochain opus!)

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(Top 10, sans hésiter une seconde)

 

 

22 janvier 2013

neige et re

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