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lieux communs (et autres fadaises)
27 août 2007

un samedi à la campagne

Hmmm, il ya des journées comme ça, on ne sait pas vraiment pourquoi, qu'on aimerait replier avec soin et tendresse, et les ranger soigneusement dans son porte-feuille, entre la photo de *, le ticket de cinéma de **, ou le petit mot de ***, pour pouvoir les redéplier et les regarder à loisir, les jours de pas trop de soleil, les sjours de les pieds dans la merde. Oui, des journées qui n'avaient a priori (chaque fois que j'écris désormais a priori, je pense à mon ami Philippe...) rien de spécial, rien de particulier, rien de sensationnel, mais dont on découvre, rétrospectivement, qu'elles furent simplement délicieuses.
Ainsi, ce samedi : au départ sur l'agenda, il n'y avait rien, mais un message sur le répondeur avait prévenu la veille qu'il y aurait ce repas de midi, chez une amie, proposé par une autre amie, et que si on voulait on pouvait venir.
Bien sûr on avait voulu, on était venu, et c'était tellement bien qu'on était même resté jusqu'au soir! Une journée ensoleillée (la première depuis ououououh!) déjà ça ça faisait du bien, une journée à manger dehors donc encore mieux, à boire de la très bonne Clairette pour l'apéro, et des grillades, et des framboises du jardin et du crumble maison, et le  café qu'on boit lentement, on a le temps. Une journée de hamac et de sieste dans le jardin, une journée de crème de cassis et de picon-bière,  une journée de se promener (un peu) et de rentrer le bois (juste un peu aussi, à peine de quoi se procurer une petite suée), une journée de ciel bleu et de nuages blancs...
Une journée à avoir envie de tout photographier.
Une journée calme, qui se déroule lisse et paisible, une journée sans aspérités ni rebords coupants, une journée simple, facile, à parler et à rire, simplement être là, entre souvenirs de jeunesse récits de vacances et projets divers.
On était reparti dans la nuit estivale, (il y avait  des étoiles), sans même avoir peur de tomber en panne d'essence (pourtant la jauge disait zéro, mais on s'était fait le pari qu'on arriverait à bon port, et d'ailleurs on y arriva.)
Une journée qui, à y repenser, n'avait rien de plus qu'une autre, mais c'est de celle-là pourtant dont on se souviendra...

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26 août 2007

aigreurs

Et tandis que je m'évertue à m'égosiller (mais ça tiendrait plutôt du pépiement) de façon écervelée en apparence, dans le petit enclos du périmètre circonscrit autour de mon nombril, je continue pourtant de lire Libé, de  regarder les infos, parfois, de regarder la vie des gens autour de moi et un peu plus loin aussi, et de m'indigner devant toutes les saloperies qu'on y déverse (je me souviens d'un directeur de théâtre qui avait dit, ici, il y a très longtemps, à propos des goûts du public "Ils veulent de la merde ? Je vais leur en donner..." et qui l'avait fait). Et bien la France, maintenant c'est pareil. Le Président (avec un p majuscule minuscule) s'est visiblement dit la même chose, et met son "programme" à exécution.
Cette fameuse france des 53% (qui a crû jusqu'à 66% tout de même, et qui n'est "plus qu'à" 61% !) dont je ne fais pas partie, ce Président qui n'est pas le mien, ces politiques, ces économistes, ces financiers, grands patrons, qui me sont étrangers, tellement vautrés qu'ils sont dans leur culte de money money money, ces promesses électorales dans le sens du poil qu'on s'efforce de faire semblant de vouloir tenir, ces lois démagogiques qu'on vote à la va-vite dans un esprit toujours plus police-menottes-prison!, ces réactions à chaud et instantanées exploitant de plus en plus cyniquement et honteusement le moindre fait-divers un tant soit peu racoleur, ces émissions débiles où l'on gave de vent nauséabond les parts de cerveaux disponibles (toi aussi mon fils / ma fille tu auras ton quart d'heure de célébrité quand on fera voter pour ton départ cette meute de veaux à coup de numéros surtaxés), ces journaux de merde où des photos floues au téléobjectif informent des cons sur les vacances ou le shopping ou les amourettes d'autres cons, simplement plus connus (quoique des fois...) parce qu'ils sont déjà passé à la télé ou qu'ils ont gagné beaucoup de brouzoufs, ces déclarations pérorantes de ministres-dindons (ou potiches, ça dépend) sur Les intérêts d'emprunts à 40% youpee!, sur On est un peu en-dessous du seuil d'expulsés qu'on s'était fixé, faut y aller davantage les gars, sur Mais qui donc ne pourrait pas payer 4€ de franchise, hein je vous le demande ?, sur Mais non y a pas de pauvres en france... et glou et glou il est des nôtres, il a fait sa déclaration comme les autres...
Cet étalage toujours aussi obscène mais désormais revendiqué du fric fric fric comme règle de vie et sélection naturelle : yatch, hôtel de luxe, gourmettes, robes prada, bagnoles bling-bling, baraques démesurées, chiottes en or, golden parachutes dépliés en nombre de siècles de salaire de smicards, oui l'obscénité, sociale, financière, raciale, audiovisuelle, est dorénanavant de notoriété publique, et presque personne ne semble y trouver à redire, à haute voix du moins, (vous les avez entendus, les journalistes ?)  non non, la gauche ferme sa gueule, puisqu'elle n'a rien à dire à part se tirer dans les pattes pour savoir si je te tiens tu me tiens par la barbichette ou c'est moi le plus fort, donc qui regarde ailleurs, ou en l'air, ou le bout de ses chaussures, en attendant que ça se passe, cinq ans finalement hein..., ou alors qu'un miracle se produise, oui que quelque chose arrive, peut-être, en quoi elle ne croit pas mais dont, si ça marche, elle pourrait revendiquer la paternité oui oui c'est moi qui ai eu l'idée...
Mais d'idées point, l'encéphalogramme est plat, le petit rouleau-compresseur présidentiel aplatit nivelle écrabouille et lamine (dada ?) les états d'âme les consciences et les laisse sans voix. Observons donc, impuissants,  les nantis se muer en hypernantis, tandis que les baudruches des pauvres se dégonflent en sifflant, les transformant en dédémunis, sauf que finalement, tout ça n'a pas trop l'air de leur déplaire, non, ils ont l'air de plutôt aimer ça, (panem et telerealitas) puisqu'ils regardent toujours TF1, applaudissent aux invectives fuhrieuses des hautes instances, qu'ils sont toujours dans les 61% de vachement contents pourvu que ça dure encore et même que ça devienne encore plus dur si possible! (aux dernières nouvelles il s'agissait de -arghhh!- 69%!)
Tiens, les étrangers, dehors, et les pédés, et les vieux, et les malades, et les provinciaux,  et les paysans, et les enseignants, et les ceusses qui votent à gauche, et les intellos, oui ceux qui regardent arte, ceux qui lisent des livres, ceux qui écoutent des opéras, qui vont dans les musées, et aussi tiens ceux qui n'ont pas exactement tout à fait pareil la même apparence la même couleur la même religion la même obédience la même bagnole la même mémoire, oui, tous  les pas-comme-nous, et les autres aussi.

20 août 2007

bougies

Oups
J'allais oublier

(sonnerie de trompettes)

aujourd'hui 20 août
à 14h53
ce blog a officiellement

2 ans
(et 835 messages)

Bon anniversaire mon blogchounet !!
(et encore merci à celles et ceux qui suivent...)

20 août 2007

hot tub

OLD JOY
de Kelly Reichardt

(Smiley avec lunettes noires) Je ne l'ai pas vu en salle (j'ai failli, tout de même, dans mon MK2 Beaubourg chéri...), je l'ai vu chez moi, sur mon ca'pé et sur dvd (pas piraté, non, non, vous savez bien que c'est mal) mais filé par la maison de production, pas à moi mais à une amie (c'est bien là qu'on reconnaît ses amis, lorsqu'ils vous font profiter des opportunités (oui, oui, hervé, je sais bien que ce mot t'exaspère mais bon), des bonnes occases, quoi!)

Trois choses me donnaient envie : le thème (deux potes partent en promenade pour un week-end entre hommes - les meilleurs! -), la durée atypique (une petite heure et quart, générique inclus) et... la bouille de Will Oldham (pour qui, je ne sais pourquoi, je ressens une indéniable sympathie).

Donc, deux potes se retrouvent (dans tous les sens du terme, puisqu'ils ne se sont visiblement pas vus depuis un certain temps) pour passer un week-end dans la nature (il est question d'une source chaude). Ils se perdent un peu au début (hmmm, deux potes, rando, ils se perdent, et tout un chacun de crier J'ai trouvé! Gerryyyyyy! Sauf que non, non, pas du tout pas du tout absolument pas.) mais donc, pas d'inquiétude, après une nuit de camping / feu de bois parviennent à destination, profitent donc de la source chaude en question, puis rentrent à la maison, chacun de son côté (mais que voulais tu donc, Chori, qu'ils se mariassent ?)

Deux potes qui ont été amis plus jeunes ("Ils sont loin, nos seize ans..."), et qui se sont un peu perdus de vue. L'un, Mark (Daniel London) s'est marié, a une maison, un chien, sera bientôt papa, tandis que l'autre, Kurt (Will Oldham) semble être resté plus flou socialement parlant, encore semble-t-il dans les limbes (parfois) douillets de la post-adolescence...

C'est la magie du cinéma (enfin, d'un certain cinéma), de vous poser, comme ça, deux mecs côte à côte dans une bagnole, et c'est votre cerveau qui prend le relais, qui fait tout le boulot, finalement, leur retricote une histoire, des souvenirs communs, un vécu, un passé, et c'est plutôt agréable...

J'ai évoqué plus haut Gerry, parce que beaucoup de monde l'a fait, mais je ne trouve pas que les deux films aient tant de points communs que ça. Ils sont même presque diamétralement opposés. Gerry progresse selon une stylisation, une désincarnation progressives, dans quelque chose de malaisé, d'angoissant, de douloureux, tandis qu'Old Joy est tout en douceur. Mélancolique, soit, nostalgique, peut-être, mais infiniment paisible en tout cas.

Un film, comment dire, humble, profil bas, un film sans forfanterie, sans esbrouffe, sans démagogie. Un film d'herbes d'arbres et d'eau. Pas d'effets, juste un récit qui fait son chemin, une caméra légère, amicale comme un animal de compagnie, des dialogues à l'avenant, et la guitare de Yo la tengo pour ponctuer ça émotionnellement... On marche simplement avec eux, on suit le sentier que le réalisateur nous esquisse.

Il s'agit juste de la vie, de la vie simple, de la "vraie vie" (... celle de deux personnages dans un film, lui-même adapté d'une nouvelle, qu'en est-il du vrai ?). De petites choses basiques, de détails (un oiseau sur un toit, un feu de camp, un petit-déjeuner, un chien qui rapporte un bâton, le récit d'un rêve qu'on fait à un copain...), bref d'éléments quotidiens, ordinaires, presque triviaux, dont la succession constitue la trame un peu lâche de cette promenade aimablement bucolique...

Oui, d'une grande douceur. Et tout deux repartiront sans s'être finalement dit grand chose. Peut-être que ce qui devait être dit n'a finalement pas été dit. On ne sait pas s'ils se reverront, ça n'a pas d'importance. On a juste vécu une tranche de (leur) présent. Dans l'instant, dans la sensation, dans le bonheur simple juste d'être là.

On reste alors peut-être  sur sa faim, on aimerait c'est sûr aller un peu plus loin en compagnie de ces deux-là, le temps a passé vite, les parenthèses sont déjà refermées, on rallume déjà... J'aime la façon dont le titre réapparaît à la fin (idem au début, où il surgit des limbes, comme une condensation de nuage, et se dissout ensuite de la même façon) ce qui me semble être une métaphore très juste du film lui-même, apparu/présent/disparu)

Les critiques sont unanimement dithyrambiques, et pourtant je mettrais un bémol. Oh, un léger, et très flou de surcroît : il me semble qu'il manque  quelque chose, un je ne sais pas quoi, je suis incapable de préciser davantage, pour que le film prenne plus d'épaisseur, de densité, passe d'agréable à inoubliable. Mais c'était peut-être là justement  le but recherché.

Quelque chose, fugitivement, a passé, qu'en a-t'on retenu ?.

"Le chagrin, ce n'est que du bonheur qui a passé"

OldJoy_poster

(Tranquillou y es-ty ?)

Hmmm j'oubliais : le STG, comme d'hab. Le sous-texte gay (dès qu'il y a deux mecs ensemble, il y a forcément un sous-texte gay) Là, justement, latitude est laissée au spectateur de tricoter toute la romance ou non qu'il souhaite, tant le champ est laissé libre aux supputations diverses. et ça n'est pas très important. Il y a juste cette scène brève de massage des épaules ("What happens ?" "Just relax") mais qui est tellement sans arrière-pensées que c'en est délicieux...

19 août 2007

intellos = chochottes

La preuve :

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C'est-y-pas mimi ? C'est ce que m'a donné la libraire lorsque je suis allé dépenser mon chèque cadeau (John Cheever + Charles d'Ambrosio) en me disant avec un demi-sourire (narquois ? ) qu'elle n'avait plus de petits sachets comme d'habitude mais qu'elle allait me donner  celui-là.
C'est ce que le Livre de Poche offre (ou offrait) pour l'achat de quelques volumes. Faut pas déconner, prennent-ils leurs lecteurs (trices) pour des gourdasses ? Les couleurs sont discrètes, s'pas ? ce rouge et ce rose, hmm ça me rehausse le teint, et en plus ça rappelle mon gloss. Ton sur ton, quasi.
Je suis donc sorti de la librairie la tête haute, mes livres dans mon sac (celui-là même que sur la photo), ledit sac en bandoulière (qui faisait plutôt bosse puisque j'avais déjà mon sac à dos, qui n'était hélas pas assez grand pour contenir l'autre) et j'avoue que j'ai failli un instant me prendre pour Serrault dans la Cage aux Folles (ne me manquaient plus que le déhanchement et les lunettes de soleil à monture strassée).

Mais j'ai assumé, courageusement, jusqu'au parking (un genre de coming out littéraire ?)

Bon ça devait être la journée... Un peu plus tôt, dans un magazin de z'habits, au rayon hommes (non non, pas au rayon gourdasses) j'étais tombé sur un t-shirt... viril : noir, coupe bûcheron, avec ce simple (mais profond) slogan : Penser tue
J'aurais dû l'acheter, tiens...

14 août 2007

pas de danse

Oubliez la rumba, le fox-trot, la mazurka, le jerk, le paso-doble, le madison, le hully-gully, la lambada, la chenille et autres danses des canards !voici la nouvelle danse de l'été, enfin, ma nouvelle danse de l'été : facile à apprendre et à pratiquer, j'ai nommé le "à distance respectueuse"...

Ca se danse à deux, et à deux seulement (enfin deux à la fois, en principe...). Moi, par exemple, mon partenaire attitré c'est un jeune homme en t-shirt. Vous êtes face à face, vous vous regardez, vous tenant, justement, à distance respectueuse. Cet espace entre vous, idéal pour que vous soyez proches, voire de plus en plus proches, mais sans jamais vous toucher (c'est impératif), doit rester constant.
Alors, soit vous ne bougez pas du tout, et auquel cas ça marche tout de suite et sans effort, mais c'est un peu ennuyeux, ou bien l'un de vous fait un pas (un petit, en avant ou de côté), rompant ainsi l'équilibre, et passant ainsi de "distance respectueuse" à "zone conflictuelle". Car dès que vous avancez, vous empiétez, vous outrepassez, et l'équilibre "territorial" est rompu. Il suffit donc alors à l'autre de faire le même pas dans la direction opposée, et hop! vous y rêtes! (d'abord, on y est, et la fois suivante, on y rest, bien sûr!) A distance respectueuse again! Puis c'est à l'autre de tenter de refaire un pas (ou même au même, s'il a envie, mais c'est mieux en principe d'alterner) et ainsi de suite... Facile, non ? Et vous voilà parti(e) jusqu'au bout de la nuit, voire même au bout de la vie!

Oui, oui, ça, on le pratique vachement bien, le "à distance respectueuse", je pense même que, s'il y avait des championnats du monde, on pourrait s'y inscrire, le jeune homme en t-shirt et moi, et, qui sait,  peut-être même qu'on gagnerait le premier prix, comme dans On achève bien les chevaux...

(Sauf qu'au bout d'un moment, on doit fatalement finir par se lasser, non ?)

Oui d'ailleurs, c'est ça que je devrais faire. Faire une pause. (D'ailleurs je n'ai pas mis mes bas de contention et mes pauvres vieilles jambes vont gonfler.) Saluer mon partenaire d'un petit signe de tête, avec le sourire qui convient, et retourner m'asseoir. pour garder le sac de ma copine.

9 août 2007

back

Voilà voilà...
Reviendu de Paris, tout juste arrivé, volets ouverts, sac vidé, linge sale dans la machine, ordi allumé...

Voyage de retour sinistre (mieux encore: lugubre) dans un corail hors-d'âge aux sièges défraîchis s'arrêtant dans des gares où personne d'ailleurs ne montait ni ne descendait...
Pluie pluie pluie
Train pratiquement vide (une dizaine de voyageurs en tout ? ) mais comme par hasard, il y avait trois mamies géostationnairement concentrées dans la même demi-voiture que moi.

Que vouliez vous donc qu'il fit ?
J'ai dormi
(Nouvelles de Paris suivront...)

28 juillet 2007

fermé pour cause de fermeture

Corvée : il faut préparer les bagages. Je l'ai déjà dit j'ai horreur de ça. Acheté une valise à roulettes (suite à une conversation téléphonique avec mon ami hervé) mais est-ce que je ne vais pas plutôt utiliser mon vieux sac de voyage again ? Et qu'est-ce que j'emporte, hein ? Ohmondieumondieumondieu

Je pars pour une dizaine de jours à Paris, où je logerai dans un appart' gracieusement prêté par des z'amis. Au programme ? Euh... musées (Annette Messager à Beaubourg), avant-premières diverses (grâce à mon amie zabetta), ciné "ordinaire" (MK2 Beaubourg forever), reportage photo sur le thème "iconographie prolétarienne estivale" (il faut bien penser un peu à ceux qui bossent, non ? Surtout s'ils sont joyeusement affairés et torse poil de surcroit, smiley angélique...), rêveries du promeneur solitaire (ou autres gémissement syndrome caliméro du genre), visite à des ami(e)s parisien(ne)s s'ils sont là, et siestes aussi sûrement (je suis un ardent défenseur de la sieste)... Et c'est bien suffisant comme programme, non ?

Retour prévu ici le neuf août (je n'aurai pas d'ordi là-bas, à moins que... donc pas de mise à jour régulière prévue de ce blog. Ce qui n'est peut-être pas plus mal...)

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27 juillet 2007

naze

La vie est imprévisible.
Oui, oui, je sais... Mais ainsi va mon odorat aussi! Alors que j'avais depuis longtemps baissé les bras et arrêté les nettoyages de sinus à l'eau de mer et le pschit-pschitage de nébulisations un peu à la cortisone, voilà que sans prévenir ça revient. En pointillés, bien évidemment : lundi un peu, mardi après-midi beaucoup, mercredi rien, et aujourd'hui je pensais rien mais voilà qu'en entrant au Super U j'ai senti.
j'ai donc préparé une salade de tomates avec d'autres trucs qui sentent (oignon, huile d'olive, persil) et je sirote un martini (c'est bon le goût du martini, vous pouvez pas savoir comme ça change...)
Jusqu'à quand ?
On verra (sentira serait plus juste) bien!

Mais c'est comme quand je suis amoureux : le fait d'en parler implique un risque. Et c'est bien ce qui s'est passé : dix minutes plus tard, je ne sentais plus rien...

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23 juillet 2007

à mon tour

Tss, je ne me connaîtrais pas, je me serais méfié de moi, et je me serais pris par la main pour m'emmener faire un test de contrôle anti-dopage. Oui oui... Mais qu'est-ce qui m'a donc pris ce matin ? Saisi de je ne sais pas trop comment appeler ça... un regain d'énergie ? voilà que dès les aurores (oui, car on se lève aux aurores plurielles, et jamais à l'aurore toute seule et célibataire) je me suis mis fébrilement, mais pas plus que ça, à faire tout ce que j'avais -vaguement - hier soir planifié que je devais absolument faire en ce ce très début de semaine... Je pars à Paris en fin de semaine pour une dizaine de jours, et ceci nécessite un minimum d'organisation, dans l'avant, dans le pendant, et dans l'après (euh quoique pour moi qui ai la capacité d'anticipation d'un  poisson rouge,(et d'un petit, en plus), là, ça commence carrémentà faire un peu loin... Que veux-tu que je prévoie pour le 9 août ? C'est quasiment une autre ère géologique!) Oui donc, quelle mouche m'a piqué ?

(Images en accéléré de Chori qui court partout, téléphone, émaille, va à la poste, re-téléphone,  sort la poubelle, programme le dvd, monte, redescend, à pied, en voiture, en trottinette, etc.)


Je me suis retrouvé à 10h30, me frottant mentalement les mains, hop hop tout était plié bâché nickel.  Tout fait! Mais que faire alors du reste de la journée ? Heureusement, il s'est mis à pleuvoir.

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