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lieux communs (et autres fadaises)
15 décembre 2006

brumisateur

"Le brouillard a tout mis dans son sac de coton
Le brouillard a tout pris autour de ma maison..."

Hier il faisait beau ici et beau là-bas (là où j'allais, d'ailleurs assez stupidement pour voir un film qui ne passait pas à l'heure où je me suis présenté à la caisse) et, entre les deux : rien. Visiblité zéro, because un brouillard comme on dit à couper au couteau (que voilà un alexandrin joliet...), ce qui fait que je me suis arrêté sur tous les parkings où je pouvais pour prendre des photos mais bon que le brouillard en photo (tout du moins avec mon appareil hélas) c'est pas terrib' terrib'...
Bref...
Aujourd'hui, sans avoir besoin de prendre la route : brouillard brouillard idem (on n'en est pas sorti de la journée!) Pour quelqu'un qui est assez crédule et bon public (je), et donc qui a frémi devant Fog de Carpenter, ou en lisant Brume de S.King, le brouillard pourrait  vraiment avoir quelque chose d'oppressant. On étouffe un peu , avec ce couvercle omniprésent. On est aux aguets, face à cette chape d'où pourrait surgir toute abomination à votre choix (mort-vivant, extra-terrestre, jack l'éventreur, marin décomposé avec un crochet à la place de la main... tout, vous dis-je!)

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Let the sun shine, let the sun shine in
The suuuun shiiiiiine in...

13 décembre 2006

end

Non, je n'aime pas les choses qui se terminent (fond de bouteille, dernier chapitre, fin d'une histoire, épitaphe... tiens ça ferait un bon début de liste...) et en décembre, tous les ans c'est pareil je suis servi, mais là, encore davantage : non seulement le trimestre scolaire et l'année civile touchent à leur fin, mais mon année scolaire aussi, puisqu'en janvier je retourne aux bozarts pour 6 mois (pour terminer l'année de formation entamée l'an dernier.)
On voudrait toujours que ça dure toujours, tout le temps, toute la vie, pour les siècles des siècles (amen) et qu'éternellement on verra dans nos yeux le ciel plus bleu. C'est dur de commencer, mais ça l'est encore plus de finir, puisque quelque chose débute, qu'on ne connaît ni ne maîtrise ni n'appréhende vraiment, mais qui va finir par finir, et qu'il va falloir ensuite forcément, à un certain moment, passer à autre chose, autre chose qui va ensuite forcément finir à son tour, and so son. A chaque fois repartir. Dieu que c'est fastidieux.
Oui, j'aime bien être au milieu, en plein dedans, au coeur de. Ni début ni fin en vue. Dans le ventre mou, diraient certains, au chaud, moi je rétorque, en sécurité, quoi.
Dans dix jours, je quitterai mes collègues chéries jusqu'en... pfouhhh! septembre 2007 (ah quand même je repasserai 2 jours début juillet, histoire de voir comment l'année se termine, et de ne pas culpabiliser de partir huit mois d'affilée).
Je ne peux même pas dire que c'est l'appréhension, contrairement à l'an dernier, je sais grosse modo où je mets les pieds, et assez vaguement/précisément (c'est ça les bozarts) ce que je veux/peux y faire.
Je voudrais que ces dix jours soient déjà finis, et en même temps non pas du tout au contraire...
Oh, juste décembre m'afflige (j'ai déjà tartiné d'assez mauvaises pages sur le sujet) tiens je vais aller prendre un peu de magnésium (vieille plaisanterie)...

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ps (qui n'a -pratiquement- rien à voir) : ternissent ne serait-il pas un mot-valise de terminent et finissent ?

1 décembre 2006

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C'est comme une maladie. Comme une moisissure qui s'étend contamine gagne du terrain. Insensiblement. invinciblement.
Il y a dans ce mail (oui oui toujours le même...) soixante-seize mots (à force  je vais bientôt le savoir par coeur). Plus je le relis et moins j'en comprends le sens à vrai dire. Comme s'il n'était pas stable dans la réalité.
C'est comme si ces soixante-seize mots faisaient juste semblant de vouloir me dire quelque chose, qu'ils gardaient leur sérieux, leur quant-à-soi de mots quand je les lis, mais que,  dès que je tourne le dos, ils se mettaient à changer de place, sauter en l'air, ricaner, montrer leurs fesses, bref faire n'importe quoi , enfin, tout autre chose que ce pour quoi on les avait écrits
Tain c'est compliqué.
Comme si j'étais revenu six ou huit mois en arrière. Qu'attendre, que ne pas attendre ? Rien, rien. Faire juste  comme si rien ne s'était passé (pas ce mail, pas le précédent, et ainsi de suite...)

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28 novembre 2006

bord des larmes (le retour)

Il y a dans le Cendrillon de Disney (vous voyez bien que je ne vais pas voir que des films sleiswig-holsteinais!) une scène que j'aime beaucoup ; c'est, lors de la fuite de Cendrillon pendant les douze coups de minuit, le moment où la magie s'arrête,où tout redevient normal : le carosse se transforme en citrouille, laquelle tombe sur la route et éclate en morceaux,  qui s'éteignent et redeviennent orange terne. Pfouit!

(je reviens sur l'effet de certain message sur meuseuneu qui me fit de l'effet...) Pour conclure que ça n'a servi qu'à rallumer un certain espoir (et des/espoir alors forcément ne serait pas si loin) et retour illico du bord des larmes, que je n'avais pas arpenté depuis longtemps. Un genre de sensiblerie  perpétuelle à fleur de paupières (je me connais, va) qui m'est revenue, comme par hasard...

Oui, un rien me fait venir les larmes aux yeux, à nouveau, c'est comme ça je n'y peux rien. tout ça à cause de quelques lignes et d'une trentaine de mots ? j'ai du mal à y (à me) croire : ça doit être la fatigue, le manque de magnésium, ou l'effet novembre...

(il s'agirait de réapprivoisement)

"... me mena vers le bord des larmes et j'eus peur d'y sombrer..." (Jean-Luc Lagarce)
Disons que ceci sera ma (modeste) contribution à l'année Lagarce.

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25 novembre 2006

récompense (2)

Comme qui dirait avec un certain effet-retard. Où alors c'était un accompte, pour ce que j'allais faire cet après-midi (c'était chiant, j'y ai passé trois heures mais je l'ai fait, et fini, ni-ckel!) Toujours est-il que c'est grâce à ma copine Sol, qui m'annonçait qu'elle m'avait envoyé de la musique par email que je suis passé voir le courrier, mais sur meuseuneu.
J'avais deux nouveaux messages.
Comme d'hab', le premier  de toute l'équipe meuseuneu qui voulait me faire découvrir je sais quelle nouvelle merveille (hop poubelle tout de suite) et un autre oh un autre qui datait de jeudi soir que mon oeil a fait poïnk! quand j'ai vu le nom de l'expéditeur.

Je l'ai lu.

Mais comme c'est intime je ne vais pas plus en parler. Simplement c'est un mail qui m'a fait 'achement plaisir, d'autant plus que j'aurais pu écrire quasiment le même à son expéditeur. Du coup yop la yop la boum pour le reste de l'après-midi.

Médité sur
-ce qu'on écrit
-ce qu'on croit vouloir dire
-ce qu'on a l'air de dire
-ce qu'on veut dire en réalité
-ce qu'on voudrait que l'autre comprenne
-ce que l'autre lit
-ce que l'autre comprend
-ce que l'autre veut bien comprendre
-ce qu'on croit que l'autre a compris
-ce qu'on croit que l'autre croit qu'on voulait dire
-and so on...

Yes on me l'a dit souvent, je suis trop cérébral
(du coup je me suis fait une petite relecture de morceaux choisis de ce blogchounet)

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24 novembre 2006

récompense

Des fois, c'est... agaçant.
Peut-être que ça vient de l'enfance, que c'est dû à certains conditionnements pavloviformes. Aujourd'hui, par exemple. Mercredi, jour béni des enseignants (surtout les sans famille comme moi), où on "ne bosse pas", et qui donc, à priori pourrait être consacré à rester couché dans l'herbe tendre en regardant badinement voler les papillons,-oui je sais la saison ne s'y prête guère (quoique...) - mais c'était juste une image : si on le voulait, on pourrait en principe faire rien (C'est, vous vous en doutez, mon genre d'emploi du temps préféré) mais comme on est un homme civilisé, inscrit dans une réalité sociale, en dur, pour de vrai, on a, pour cette journée-là tout un tas de petits machins à faire (certains plus urgents que d'autres, ceci dépendant de l'esprit procrastinatoire dont ils ont fait l'objet), qu'on pourrait résumer en une liste mentale, avec des cases à cocher quand l'item en question est réglé.
Et ce soir, j'étais assez satisfait en me rendant compte que tous les items étaient cochés (sauf bien sûr quelques minusculissimes ajournés déjà depuis un certain temps, et qui peuvent donc encore attendre.) Oui, j'avais fait tout ce que j'avais prévu de faire (ou "qu'il fallait que je fasse") sans rien oublier, j'étais en paix avec moi-même, me décernant sans rougir quelques satisfecit, et je me suis soudain dit que, d'avoir tout bien fait comme ça, ça aurait quand même  mérité un petit quelque chose, une récompense, un bon point mental. Toute peine mérite salaire, quoi.
Et puis rien
Je ne voyais rien de plus qui m'arrivait (hormis mon propre contentement), pas un truc agréable, pas une douceur, pas un message positif, pas un signe d'encouragement, rien. Et ça me rendait un peu ronchon.
Le soir, il ne me restait qu'une chose à faire, mais celle-là était facultative en quelque sorte : aller écouter Franz Bartelt qui faisait une lecture à la bibliothèque de P. (de même que, le jour avant, j'étais aller écouter Robert Bober) J'y suis donc allé, bon an mal an comme on dit.
Soirée délicieuse, cet homme est très drôle, j'ai vraiment beaucoup ri, j'ai fait dédicacer mon "Nulle part mais en Irlande", il y avait un petit buffet sympa, et, quand on est repartis, il ne neigeait pas.
Petits bonheurs, et je me suis dit en rentrant, mais ça pourrait bien être ça, la récompense, non ?

19 novembre 2006

dimanche (miettes)

Ah ah fait moins le malin (je), quand y a pas de film à raconter, hein ? de quoi qu'y va parler, hein ? ben on s'demande (private joke)

pas envie de parler de l'heure d'hiver qui a des effets mélancolisants sur le matin et le soir

pas envie de parler d'anosmie, de cacosmie, ni d'hyposmie ("ça s'en va et ça revient, ça se chante et ça se danse et ça revient ça se retient comme une chanson po/pulaire...")

pas envie de parler de ségolène (à part le fait que j'ai enfin compris -hihi suis-je bête- pourquoi d'aucuns la surnomment Pimprenelle)

pas envie de parler de nicolas non plus (à part le fait qu'une famille vient encore d'être reconduite à la frontière, mais cette fois-ci c'est tout près, c'est des gens qu'on connaît)

pas envie de parler de l'inspecteur d'académie qui envoie des menaces aux directeurs d'école en grève administrative

pas envie de parler de *** (sauf pour dire, que, puisque Z., hier,  a fait le premier pas pour la réconciliation, je me dis que je pourrais faire idem pour ***. Mais pour quelle raison ?  Et suis-je vraiment objectif sur le coup ?)

pas envie de parler d'alain resnais (après avoir lu son entretien dans les z'inrockchounets, je me suis demandé : la corde ou le poison ? il ne semble pas y avoir d'autre alternative pour mon cas, en lisant des phrases comme "Coeurs dit que n'importe quoi est préférable à la solitude, qu'il vaut mieux vivre avec un père impossible que vivre seul, que rien n'est plus terrible que de rentrer seul chez soi." Arghhh! au secours! )

pas envie de parler des spaghetti (un ami italien m'avait appris le truc de tu le lances contre le mur pour savoir s'il est cuit : s'il reste collé c'est que justement je ne sais plus si ça veut dire qu'il est assez cuit ou pas)

pas envie de parler de mon dos (qui se coince -enfin, qui est plutôt en train de), lorsque chaque changement de position -ouch!- vient rallumer raviver un peu la barre de la douleur  qui irradie en bas du dos (non non, pas , juste un peu plus haut)

pas envie de parler de l'automne (qui est en train de virer : j'aime beaucoup moins le versant dit automne mouillé que le précédent, dit automne sec)

pas envie de parler des parkings qu'on ferme, des jours qui raccourcissent, des journées de prévisionnement auxquelles je ne pourrai pas assister, des festivals de cinéma idem, des dimanches de pluie, des plats surgelés qu'on ne peut pas réchauffer au micro-ondes, des é-mails qui n'arrivent pas, des enregistrements qu'on est sûr d'avoir programmés et qui pourtant n'ont pas fonctionné, des factures qu'on pensait avoir réglées et pourtant non semble-t-il, des voitures qui font encore du bruit alors qu'on vient de les faire réparer, des films qui passent en VF alors qu'on les avait annoncés en VO, des stations-service qu'on rase, des livres qu'on offre et dont on apprend qu'ils ne sont pas lus, des agendas qu'on aurait pu faire mais on a trop procrastiné,

pas envie non pas envie
(mais demain il va faire beau si si!)

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pour rester in the mood (for what , ) j'ai fait une liste, (indirectement, c'est quand même Malou qui m'a donné un peu l'idée...)

15 novembre 2006

yess!

Je l'ai fait!
Une petite victoire pour moi et mon amour-propre. Ce matin, j'ai assuré pendant trois heures la présentation de La Belle et la Bête à un groupe d'enseignants, dans le cadre du dispositif Ecole et Cinéma.
Comme d'hab, j'ai procrastiné jusqu'au moment où je ne pouvais vraiment plus, et ce matin, je dois dire que je n'en menais pas large (malgré les encouragements des diverses personnes croisées).
Voilà, j'ai réussi, comme un chef (et en plus je vais toucher des pépètes pour ça!)
Je me suis donc engagé pour deux autres interventions (quand on aime on ne compte pas) : Jason et les Argonautes, de Don Chaffey et Gosses de Tokyo, d'Ozu (mais c'est dans trèèèèèèèèès longtemps) .
Et peut-être aussi Le Monde Vivant, d'Eugène Green. Mais faut que je voie le film.

affiche

12 novembre 2006

à vue de nez

Yes, c'était trop beau, l'embellie s'achève, et voilà que ça repart doucement, oui, le goût et l'odeur ont comme qui dirait refait leurs petites valises, et ils s'en sont partis sur la grand route, avec leurs petites pattes d'oiseau, et comme dans les films, ils deviennent de plus en plus petits, et continuent de me faire des signes d'adieu, tiens au ralenti c'est encore plus joli, avec un petit sourire comme un peu triste qui dirait bon ben à la prochaine fois, hein ? jusqu'à n'être plus que des points, et disparaître complètement.

Ca repart comme c'est revenu : sans raison raisonnable, juste comme ça on ne sait pas pourquoi, et c'est ça qui est énervant. C'était revenu par bribes, un fragment d'odeur par-ci, un autre par-là, puis, comme un puzzle qui se reconstitue, les morceaux qui se rassemblent, et voilà qu'on sent tout, et tout le temps, et c'est merveilleux, des odeurs générales  (dehors, la ville, les arbres, les gens, l'appart') au plus petites (la bouteille d'eau au thé vert, le pain, le savon, etc...) Et pour les goûts des choses, c'est pareil, et c'est encore mieux.

Et ça repart pareil : paradoxalement d'abord les grandes odeurs, qu'on ne sent plus en continu, mais en pointillés, oui non oui non au début pour finir par oui nooooooooooon oui et chaque fois qu'on ressent on réalise, que justement avant on ne sentait pas (mais on se dit -fol espoir- peut-être que ça ne sentait rien du toût c'est pour ça mais on sait qu'on se leurre...) Le goût semble s'attarder un peu plus longtemps (mais peut-être encore une fois est-ce juste une illusion, parce qu'on se souvient de la saveur de chaque chose, et du plaisir qu'on a eu à l'avoir retrouvée pendant... un mois ?) mais bon on sent bien (!) que ça se réduit que ça se rapetisse que ça se rétrécit comme peau de chagrin et que bientôt, pfuit! il n'y aura plus rien, et ça fait quand même -quand même!- un peu ronchonner, oui!
Pourquoi tant de haine, hein ?

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(Ce soir-là, j'avais tout reniflé tout senti tout goûté tout apprécié)

11 novembre 2006

régressif

(chronique émiettée)

*Manger un petit pot à l'artichaut, tiédi au micro-onde (tiens avant je trouvais ça meilleur, il me semble que ça sentait encore plus l'artichaut...) auquel on rajoute juste un peu de sel.

*Manger une crème-dessert "arôme biscuit" (là c'est vraiment quelque chose qui relève de la prime enfance, de l'acte de téter, de la satisfaction  d'ingérer un contenu sucré et maternel -de la bouillie guigoz ou de la phosphatine-... ce contaste entre la structure de la crème et le goût qui la vient parapher, oui, ça sent vraiment le petit-beurre, le gâteau, le biscuit, le quatre-heures)

*J'ai arrêté le lait concentré sucré depuis longtemps, allez savoir pourquoi (peut-être que j'en ai trop abusé quand j'étais plus jeune ? avant il y avait toujours un tube dans le frigi, à demi-pressé enroulé)

*Je ne répugne pas, par contre à la petite cuillère dans le pot de nutella (ou le doigt, c'est encore mieux) pour vérifier que c'est toujours véritablement un goût parfait (même si, comme m'a dit hier mon amie Catherine c'est du mauvais (cholestérol) à l'état pur...)

*Et le rocher praliné que je mange, quasi-clandestinement, quand je me relève la nuit (hmmm le bloc de praliné qui te fond sur la langue et vient t'illuminer les papilles) les yeux pas trop ouverts pour ne pas trop me réveiller

*Et le reste de pâte à gâteau au fond du saladier, qu'on débarbouille du bout de l'index

*Et les rognures de pâte sablée ou de pâte à beignets de mon père que je gobais crues

*Du bout du doigt, aussi, la crème de marrons vanillée et le beurre de cacahuètes chunky (celui avec les morceaux)

*A la petite cuillère, sans hésiter, la confiture ; j'ai un faible pour l'abricot, le coing, la mûre (attention, j'ai bien dit confiture, pas gelée)

*Le riz au lait, bien entendu, est l'outsider, le king, l'inimitable (on ne guérit jamais du riz au lait de son enfance) le graal la référence qu'on cherchera toujours désespérément

*Je ne suis pas très caramel, ni pâte d'amande, ni fruits confits

*Ah le gout des Batna, vous vous souvenez ?

*Oui oui je sais avec tout ça je devrais peser au moins cent-cinquante kilos...

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