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lieux communs (et autres fadaises)
20 janvier 2007

l'effet-destop

Comme l'évier quand il se bouche, je procède par accumulation, engorgement, constriction...
J'ai des choses à faire (en général des appels téléphoniques ou des émaux auxquels je dois impérativement répondre) ou des travaux à terminer avant certaines dates-butouârs et je ne le fais pas tout de suite et je laisse traîner et ça s'entasse comme la vaisselle sale dans l'évier, et j'ai donc de plus en plus de choses à faire, et je commence à en concevoir un certain dépit, un certain découragement, voire une certaine culpabilité, et tout ça ça finit par tout bloquer.
Obligé alors je suis de répondre aux messages divers, terminer des trucs , mettre d'autres machins en route, aller voir chose, prévenir machin que...
Et, de même que le produit susnommé dans le titre fait disparaître (ah le siphon transparent de la pub...) toutes les cochonneries accumulées dans un gros bruit de déglutition rotesque et gargouillante, un simple laps de temps consacré à cette activité fait disparaître comme par enchantement tous les nuages noirs accumulés au-dessus de ma tête par les choses que je devais faire.
On se sent libéré, soulagé, serein...
Jusqu'au prochain engorgement (n'ayez crainte, ça revient TRES VITE!)

siphon_lavabo

Voilà, je viens de passer une petite heure à régler tout ça, j'ai fait quasiment tout ce que j'avais en retard à faire (enfin, je crois...), le siphon de mon lavabo mental est désengorgé.Aaaahhh... (soupir de satisfaction)

19 janvier 2007

country

THE LAST SHOW
de Robert Altman

Il est malin, ce vieux Robert, d'être mort juste après ce film là. L'ai (enfin) vu ce soir, et en suis sorti enchanté. Un film tendrement nostalgique, sur la fin d'une époque, la fin d'une histoire... Mélancolique, mais, d'une certaine façon, apaisé. Avec un générique de début sur fond de nuit étoilée, où les noms des acteurs jouent vraiment les stars.
La dernière d'une émission de radio trentenaire, enregistrée en direct, dans un théâtre qui sera illico transformé en parking ensuite. Tout un petit monde qui s'agite, dans les coulisses et sur la scène, pendant que se déroule ce last show. Ca joue country, ça chante idem, et on découvre avec délice les duos de Meryl Streep et Lily Tomlin, ou Woody Harrelson et John C.Reilly (en cow-boys plus vrais que nature...) . Chanteurs, musiciens, techniciens, présentateur, auxquels on ajoutera, pour faire bonne mesure, un "privé", un "exécuteur"...et un ange, en imperméable blanc.
C'est juste une soirée d'adieu(x), où personne n'a envie d'être trop triste, on parle beaucoup, on se raconte des vieilles histoires, on pique des fou-rires, on se chamaille, pour ne pas s'arrêter on fait qu'on n'y peut rien, qu'on n'y changera rien : le temps a passé, les choses ont changé...
C'est aussi une belle façon pour ce cher Bob de tirer son chapeau : avec humour, tendresse, élégance...

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18 janvier 2007

ou / ou

Hiver ou pas hiver ?
Clermont ou pas Clermont ?
Bozarts ou cinéma ?
Groupe A ou groupe B ?
Photo ou vidéo ?
Lieux Communs avec ou sans texte ?
Artiste raté ou pas ? (je)
Savoir se vendre ou pas ?
Image ou texte ?
Aller à Besac ou dormir à Vesoul ?
Café ou déca ?
Couleur ou noir et blanc ?
Se lever ou se recoucher ?
Le photographier ou non ?
Les baskets boueuses ou les chaussures propres ?
Le je ne sais quoi ou le presque rien ?
Plume ou pinceau ?
Couché tard ou levé tôt ?
Partir ou revenir ?
Avec personne ou sans personne ?
...

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6 janvier 2007

action ?

Pffff j'arrive pas à m'y remettre.
J'ai passé des vacances de méduse, à me laisser flotter...Non, pas de méduse, plutôt de pilchard (ça doit bien exister au singulier, hein?), sardine de dérive comme c'était écrit sur la boîte, mais je ne sais toujours pas ce que ça veut dire... Enfin, bref, me suis laissé vivre.
Et là ? Entre deux : je n'ai pas encore tout à fait cessé d'être instit' (pour six mois) mais pas non plus commencé à me sentir auditeur libre aux bozarts (et pourtant j'y retourne lundi...) Ca va viendre.
Mais, depuis deux trois jours, c'est indéniable, la vie reprend...

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30 décembre 2006

aigriture

Chaipas c'qu'y a... Dur dur (ou plutôt mou mou), bref incapable d'aligner quelques mots cohérents. Ca doit être l'autre jour quand j'ai voulu démonter mon envie d'écrire pour la nettoyer un peu, j'ai dû paumer un ressort, un bitonio, un p'tit mécanisme,  qu'a roulé par terre l'air de rien dans un coin et que maintenant sans lui le truc il marche plus. je vais chercher mon petit ressort pour pouvoir de nouveau écrire.

Tiens, pendant que j'y suis : retrouvé (en rangeant)  cette page, avec un petit texte assez joyeux ma foi, non daté, qui a vue de nez doit bien avoir une dizaine d'années au moins (sortez les chapeaux pointus et les trompettes) :

"Il ne saurait être question ni de chagrin ni de pitié, ni de solitude ni encore moins d'angoisse, non non, il s'agirait juste d'aligner les mots, les ci et les contre, les jamais et les dorénavant (ces histoires seraient navrantes)

Faire partie des fonds de stock, des invendus, des laissés-pour-compte, des restes, des épluchures, des déchets, des oranges pourries au fond des cageots, des exemplaires de démonstration, des légèrement défectueux, des seconde main, des cochonneries au fond du sac de l'aspirateur, des moches bêtes dont personne ne veut à la SPA, des cagneux, des galeux, des boiteux, des jouets cassés, des poupées qui louchent, des machins rouillés, des livres déchirés, des chaussettes dépareillées, des bouteilles cassées, des cartons percés, des mouchoirs perdus, des verres ébréchés, des ustensiles périmés, hors d'usage, à la casse, bons à rien, moins que zéro,  des "fermé pour cause" des "hors-service", des contaminés, des foutus, des immondes, bref du noir qu'on broie qu'on triture et qu'on jette.

"Vous, vous pensez avec vos couilles!"
(Un ticket pour deux)"

J'avais oublié -au moins- le terme "rebuts". Hihihi j'en pleure encore de rire... A quoi donc ont bien pu servir toutes ces années, hein ?

25 décembre 2006

voyage voyage (deux)

Deuxième étape : laissage de voiture devant chez mon amie Elisabeth (qui me paye un café+clafoutis tiède et en plus me conduit à la gare.) J'aime être très en avance (ça doit être mon côté angoissé parano ou je ne sais pas quoi...)  Voiture 17 place 13 couloir, j'ai eu le temps de vérifier 50 fois ma réservation quand le fameux train arrive enfin (mon dieu tout ça est véritablement aussi palpitant que le dernier rapport de la cour des comptes... vous êtes toujours là ? Youhou ? Y a quelqu'un ? (petite voix avec grand écho comme dans salle très vide...) bon je continue)
C'est un vieux Corail, je traverse une voiture à moitié vide pour arriver à ma place à moi que j'ai réservée perso (13, Couloir) ; sur le siège voisin (11, Fenêtre) dort profondément un jeune homme, que le contrôleur, passant très vite après le départ, va (quelle erreur!) réveiller d'une main tendre mais énergique, et qui va à partir de ce moment, et jusqu'à la fin du voyage, passer et recevoir au moins un millier de coups de téléphone, à papa, maman, la copine, les potes, le pape, qui sais-je d'autre encore (j'apprends -sans vraiment le vouloir- qu'il revient de mulhouse qu'il a fait beaucoup de sport à font-romeu, et je comprends qu'il doit être champion de France de VTT ou quelque chose dans le genre (et visiblement sa langue est aussi exercée que ses jarrets)...
Comme j'ai un peu de mal à lire (ça fait soixante-quatorze fois que je relis le même passage de cet excellent polar par ailleurs, La danse de l'ange), je m'attache un peu à observer les différents visages qui dépassent des sièges (je suis assis tout au fond, et donc je peux les voir tous) lorsque mon regard s'arrête (tex avery : bruit de freins) sur un aimable visage, de l'autre côté de l'allée, vers le milieu de la voiture. C'est un jeune homme, tête ronde, cheveux courts, petit bonnet, barbe rase mais drue, avec des yeux angéliques, qu'on dirait soulignés au khôl, presque disproportionnés par rapport au reste, et dont le visage m'évoque celui que pourrait être, d'ici une vingtaine d'années, celui d'un élève de ma collègue Catherine chérie (c'est celui qui dit bonjour le matin en clignant de l'oeil et en faisant claquer sa langue). Me voilà donc pourvu d'un aimant visuel qui vient supplémentairement perturber ma lecture. Il m'offre un petit show perso, enlève son bonnet,  baîlle, s'assoupit, se gratte la tête, la penche  en arrière pour m'exposer son gazon sub-mentonnier (comme une jolie pelouse bien entretenue), vient parfois croiser mon regard, s'éloigne, revient... Il a de plus -comme je le constaterai en revenant des toilettes- une nuque superbe, parfaite (j'ai toujours eu un faible pour les nuques, de quelque sexe qu'elles soient).
Je ne résiste pas au plaisir de le prendre en photo quand il dort. Image volée, c'est comme un peu de lui dont je resterais désormais propriétaire. Quand le train s'arrête, je prends mon temps pour sortir, juste avant lui, il m'invite à passer le premier d'un geste de la main sans parole, on se suivra quelques instants encore sur le quai avant qu'il ne tombe dans les bras d'une demoiselle venue l'attendre, avec qui il se met à pépier en italien. Quelques instants plus tard (ils sont alors derrière moi) je l'entends s'exprimer dans un anglais parfait.
(Fin de mon éternel amour de trois heures et quelques).

23 décembre 2006

voyage voyage (un)

Hello folks, le bonjour from Parisse!
Arrivé ce soir, tout va bien, baisers, salut (disait il y a longtemps Yves Simon). Non, sans rire : autant le voyage en lui-même (et surtout en train) m'est toujours un bonheur, autant ce qui précède est toujours -comme disent mes copains américains a real pain in the ass. Je veux parler du faisage de bagages. Quelle plaie !(j'ai d'ailleurs déjà évoqué me semble-t-il la question) ; el contenant d'abord : le sac-glacière ou le grand sac de voyage ou  le moyen (je n'ai heureusement toujours pas de valise à roulettes), puis el contenu, ça va de soi : Combien de chaussettes, de calbutes, de tenues, de paires de chaussures, de déshabillés en cygne, de boucles d'oreilles ? (non non je plaisante, ça c'est les filles).
J'ai désormais une nouvelle tactique : plutôt que de faire et défaire 150 fois, je fais des tas, stratégiquement, mine de rien, des piles, chaussettes par ici, machins pour se laver là, tiens une chemise bleue, et si je posais là le pull à capuche, et tiens un petit tas de téchouirts, etc ... Et à un moment, le dernier en général, je me lance, hop, comme on traverserait une longueur de piscine sous l'eau et sans respirer, et j'empile, j'entasse je range sauvagement, très vite, et zrrrrrpppp la fermeture-éclair et voilà c'est prêt. Sauf que là, il y a dans le sac de voyage un carton contenant les cadeaux de noël, et qui prend un peu de place. J'étais quasiment prêt à partir, sac bouclé pile poil nickel merveilleux tout est rentré comme il fallait et voilà-t-y pas que poïnk oeil dilaté d'horreur j'aperçois sur le lit les fameux calbutes, et les chaussettes et les mouchoirs (je vous parlerai un jour de ma collection de mouchoirs) et sur le radiateur le fameux pull à capuche bleue qu'il est hors de question que je parte sans... Et de l'autre côté, sac bouclé, perfectly, plein à ras bord... Raté donc, il a bien alors fallu se poser des dilemnes pour savoir qui y rentrerait et qui pas; C'est dans les strates du fond que tout s'est joué, mais j'y suis arrivé, et à l'heure  dite me voilà donc parti.
(to be continued)

21 décembre 2006

gling gling gling

un peu un mercredi de merde... enfin un mercredi qui ne se serait pas passé comme on espérait... seulement on ne sait pas exactement ce qu'on espérait... à quoi on s'attendait... alors comme peut-on être déçu si on ne sait pas ce qu'on espérait ? (si ca continue je vais finir par m'inscrire en philo, moi, tellement voilà de la réflexion qu'elle est brillante...) un mercredi comme d'hab alors ? Ouais, le genre, on peut dire ça, point de vue du poids... (point de vue du poids ? vous inquiétez pas, private joke...)
D'abord il fait froid, vraiment, ce qui empêche -désormais et pour au moins six mois- la pratique de certaines activités dites de plein air qui m'étaient coutumières, et seront donc désormais strictement en chambre (ou de salon).
Ensuite il a fallu aller un peu en ville pour gling gling gling finir les cadeaux (juste deux trois babioles pour compléter) mais c'était peut-être juste pour le plaisir de bouchonner dans la rue principale, puis de tourner pour trouver une place, et enfin de ronchonner dans les magasins en se faisant marcher sur les pieds par des mamies emperlouzées à chienchien, qui vous bousculent parce qu'elles veulent le dernier la même chose que vous.Voir du monde, quoi.
Puis on a gaspillé son après-midi, son temps et son énergie à essayer de faire un mix très beau, ultime, le genre de mix qui ferait pleurer d'un bout à l'autre, et on réalise que c'est pas si facile que ça, qu'il faudrait préciser le concept de chanson qui fait pleurer (ce n'est pas forcément chanson triste, attention !)
Et les choses qu'on attendait, c'est bien connu, elles ne viennent pas. Les choses qu'on aurait pu/du faire, on ne les a pas faites... Et hop déjà il fait nuit noire, les pare-brises givrent, on se couche alors presqu'un peu malade, inquiet, désappointé,  because la tisane du soir, même pas le courage de lire.

Bref, youpee!

20 décembre 2006

bribes

Voilà, "on" y est presque...
Aujourd'hui est le dernier "vrai" mercredi, puisqu'après ça ne sera plus pareil... Deux jours de classe encore, cinéma, goûter de noyel, photo(s) avec le Père Nono, bilan(s) divers, pot de fin d'année, après il faudra encore que je range mon bureau (j'ai prévu au moins une journée) et le reste de la classe (idem)

Hier soir petit repas délicieux au restau avec collègues chéries (ça ve encore énerver GB, j'étais le seul mec avec 4 filles!) pour, justement, fêter un peu la fin de l'année et tout ça. A parler comme ça, de tout et de rien, de travail un peu mais de soi aussi. Deux calmes et deux moins calmes. j'étais bien, là. Je me redis encore une fois que c'est quand même un peu zarb de se revendiquer (je) en tant que pédé et d'être pourtant la plupart du temps toujours avec des copines, non ?

Lundi soir, à l'école, M. fêtait enfin sa titularisation comme ATSEM (si quelqu'un le méritait, c'était bien elle !) Encore une fois j'étais le seul coq dans une basse-cour de huit (8, GB!) dames et demoiselles. J'ai fait le service et le clown aussi, c'était bien. On a bu du champagne et mangé des petites choses délicieuses. Là aussi, j'étais bien.

Drôle de penser que, après vendredi soir, je ne reverrai plus cette classe avant le mois de juillet. Pour l'instant, entre deux chaises, disons que je ne réalise pas. Les bozarts me semblent encore une abstraction, une vue de l'esprit. Je devrais profiter de ces six mois pour penser à mon avenir. Encore une abstraction. Là, je vais souffler, mais après, plus de joker. Au taf, au taf!  Qu'est ce que je pourrais bien faire d'autre ?

17 décembre 2006

joyeux noël ma chérie

Qui dit samedi midi dit courses au Souperr Ou (frigo vide bien obligé hein!) M'suis armé de courage et hop!
Gargl ! Entre midi et deux je pensais être tranquille : erreur! j'avais oublié que c'est bientôt gling gling gling (bruit de clochettes de traîneau) noël et qu'avant noël il faut faire beaucoup de courses.
A l'entrée du magasin y a une allée dite "saisonnière" et là bien sûr le saisonnier c'était gling gling gling noyel. Je passe sur le rayon des décos (guirlande électrique de douze mètres and co), après le rayon des jouets, avec d'abord les jouets de marque en beau plastoche bien coloré qu'on a vu la pub à la télé et que ça coûte très cher, et, tout au bout, comme on dit en tête de gondole, les moches jouets pas cher pour les pauvres et les enfants de pauvres : nounours en synthétique avec rembourrage qui fuit un peu, encastrements moches et mal rabotés fabriqués par des gnômes acariâtres, puzzles en carton bouilli, faux légo qui ne s'encastrent pas bien, etc...
Juste au bout, sur un rayon un peu plus petit, et d'autant plus serrant le coeur, le coin "accessoires de fête" : les confetti par hectolitre, les sarbacanes, les langues de belle-mère, les trompettes, et surtout surtout le kit triste "tout pour la fête pour 5 personnes" (1,50€) avec dedans autant de chapeaux pointus, de sarbacanes, etc... mais dans un assortiment de couleurs pas franchement franchement festives : serpentins bleu marinasse, marronnasse, verdasse foncé... que de la joie pour les pauvres on vous dit!

Mais de l'autre côté, c'était encore mieux : les cadeaux pour les mamans et les papas (un peu pauvres, aussi, bien sûr) : pour les papas, des pyjamas, des cravates, des chemises de bûcheron, de l'eau de toilette que tu peux pas te tromper ça sent l'homme le vrai, et pour les mamans des bottes en faux daim, des colliers moches, des appareils électriques m**linex, et surtout (la moitié du rayon!) des culottes et des soutiens-gorges dits "de fête", spécialement affriolants (ou du moins supposés tels) genre nylon noir et dentelle rouge ou rose ou violet(ou le contraire)... J'ai eu un p'tit sourire en imaginant les gros papas, un peu rouges,  passant à la caisse avec la lingerie fine pour leur moman genre "c'est pour offrir" , et encore plus rouges quand, le soir de noyel, la maman essaye le cadeau pour leur faire plaisir (on en vient à se demander à qui il est vraiment destiné à faire plaisir, le cadeau, hein ?) mais manque de bol il n'a pas pris la bonne taille...
... L'année prochaine, peut-être ?

noel_cadeau

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