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lieux communs (et autres fadaises)

5 novembre 2010

multinationales

FOOD INC

Un documentaire dans le cadre du Festival AlimenTerre, qui fait le point (assez terrifiant) des pratiques (et des dérives) de l'industrie agro-alimentaire aux Etats Unis (mais bon chez nous ça doit pas être vraiment mieux.
De quoi vous dissuader de manger du poulet, du bœuf (surtout haché) et donc des hamburgers et donc au fast food (mais bon ça on le savait déjà, hein ?)
De quoi vous donner froid dans le dos face à ces toutes puissantes et opaques multinationales (M*nsanto, par exemple) et aux moyens (de pression, notamment) colossaux dont elles disposent  (proportionnels à leur chiffre d'affaire).
Money money money...
De quoi donner envie de suivre tous les bons conseils que propose le film, à la fin.

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3 novembre 2010

rosario, safet, et les autres...

LES RÊVES DANSANTS
de Anne Linsel et Rainer Hoffmann

Vous me connaissez un peu : c'est assez rare que j'ajoute ma (petite) voix à un concert de louanges critiques : soit j'ai refusé  dès le départ d'aller voir le film en question, soit je l'ai vu dès sa sortie (ou, si possible, avant) pour pouvoir être -si c'est le cas- louangeux individuellement. Comme disait Georges "je suis celui qui passe à côté des fanfares et qui chante en sourdine un petit air fondeur..." Enfin, j'aimerais.
Le film en question, on avait voulu le passer en sortie nationale dans le bôô cinéma pour le mois du documentaire (on était alors très en amont, et on n'en avait encore guère que le titre et le résumé succinct), mais comme il y avait peu de copies, on n'a eu qu'à se brosser, et on a donc passé autre chose (tout en gardant celui-ci sous le coude, espérons, pour -on verrait bien les critiques- un avenir proche.)

Voici deux semaines qu'il passe à Besac, je n'ai pas pu le voir dès que je l'aurais voulu (je n'en avais qu'un écho très élogieux de mon amie Dominique, mais je m'en méfiais un peu vu qu'il y a quelques années elle m'avait envoyé voir Buena Vista Social Club et que je m'y étais copieusement ennuyé, si si...), et il semble bien qu'ici, comme ailleurs, le bouche-à-oreille fonctionne du feu de dieu (après le Beauvois, voici un doc en train de grimper au firmament, ce que personne ne semblait avoir prévu...) Je l'ai donc vu cet après-midi, avec mon amie Emma (qui présente des aptitudes lacrymales à peu près équivalentes aux miennes, ce qui fait que c'était bien et on a donc pu se lâcher...)

C'est magnifique. Absolument magnifique.

Des adolescents re-montent une pièce de Pina Bausch (Kontakhtof, créée en 1978), mis en scène par deux ex-danseuses de Pina Bausch, et supervisés par Pina B. herself. On les suit de A jusqu'à Z (le casting, les premières répétitions, l'évolution, les costumes, les filages, la générale, et la première, in fine, au Wuppertal Tanztheater.
Alternant, très simplement, les scènes de travail avec les interviews des jeunes danseurs, qui nous parlent de leur vie d'ado, de leur famille, de leurs origines, de la vie en général et de ce que cette expérience a pu leur apporter.
C'est d'autant plus fort que le dispositif est simple.
Car tout ça génère -vraiment- une émotion extraordinaire. (j'ai entendu aussi d'autres voisines qui se mouchaient, et, à la sortie, il y en avait, des yeux qui brillaient) Parce que Pina Bausch, d'accord (j'ai le grand regret de ne jamais avoir vu aucun de ses spectacles "en vrai", sur scène). Parce que Kontakhtof, en soi (une pièce sur la recherche de l'autre, du contact, de l'amour). Parce que les musiques utilisées (dont la plupart me font venir les larmes aux yeux). Parce que la gestuelle et les mouvement d'ensemble. Parce que les ados, justement, dont aucun n'a dansé auparavant, et qui se donnent, avec la fraîcheur, la maladresse, la spontanéité, l'authenticité, inhérentes à ce bel âge.

Entiers.

Ils sont bouleversants. Tous. (Je n'ai pas pu m'empêcher de rapprocher ça de l'expérience vécue quelques temps auparavant, de la présentation des Règles du savoir-vivre dans la société moderne, de Jean-Luc Lagarce, mis en scène par Jean-Luc Clairet, avec une troupe d'enfants du cru, et de la différence d'éclairage que ça pouvait apporter à la pièce.)

Et parce que, aussi, (je termine mon énumération commencée quelques paragraphes plus haut...) de revoir ainsi le cycle de vie d'un spectacle vivant, des premiers balbutiements jusqu'à l'avant-dernier moment, ce sentiment mêlé d'enthousiasme et de trouille qui vous étreint, juste avant d'entrer en scène pour la première, et même le tout dernier (Pina  qui distribue une rose à chacun),  ça ne pouvait que (me) rappeler des choses, -oui, très émouvantes, je suis comme ça qu'y puis-je ?- comme je sais qu'immanquablement ça le fera à d'autres (n'est-ce pas, les rouges et ignorants ???) ...

Top 10

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2 novembre 2010

partir en bateau

Oh quelle belle journée que ce premier novembre!

En avons profité pour faire une petite virée en Suisse, commémorative en quelque sorte d'au moins deux autres précédemment, une à Delémont, dans les années 80, (plutôt très ratée) et une autre, en 1995 pour être précis, à Martigny, pour voir l'expo Nicolas de Stael (ç'avait été une très jolie promenade, avec Pépin et Za et Dominique, et j'avais pris une photo à la Stranger than Paradise).Et bin là, nous sommes retournés à Martigny, et nous avons vu Nicolas de Stael (mais pas la même expo!) et cette fois-ci en compagnie de Phil et Fran, et Marie.
Ce genre de perfect day, comme on l'a vécu, et comme on s'en souviendra d'ailleurs.
Des amis de bonne compagnie, des fou-rires dans la voiture ("très très chère Isabelle..."), un pique-nique sur une aire d'autoroute, un temps merveilleux, une exposition sublime, suivie d'une visite du parc de la Fondation Gianada, avec des sculptures un peu partout (bien que je ne sois pas très sculptures), mais aussi dans une lumière automnale exceptionnelle, qui m' a incité à me lâcher un peu sur le déclencheur de l'appareil-photo (puisqu'à l'intérieur, les photos étaient rigoureusement interdites.) Je trouvais que tout était beau : les feuilles des arbres, le ciel bleu, les canards, les roseaux, comme si ce que j'avais vu précédemment avait en quelque sorte modifié ma façon de voir
J'ai écrit sur mon carnet

" faire face à la beauté nous rend poreux"

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Un retour sans-faute, avec nouvelle petite halte sur aire d'autoroute, juste en face de celle du matin,. Trajet un peu plus long qu'à l'aller pourtant (la nuit, les frontaliers, l'entrée de Pontarlier) mais toujours  dans la voiture cette impression de vacances, de partir en vacances, d'être soudain redevenus des gamins inconscients et joyeux, partis au petit bonheur.

Oui, une sacrée belle journée.

31 octobre 2010

d'la douceur, d'la douceur...

HOMME AU BAIN
De Christophe Honoré

C'est incontestable, François Sagat a un cul magnifique. Sublime. Et on comprend que Christophe Honoré ait pu ressentir, face à lui, la même fascination que, disons, Abbas Kiarostami face à Juliette Binoche pendant le tournage de Copie Conforme (je ne dis pas ça au hasard, tant, dans les deux cas, ça nous aura donné des films inhabituels, en marge, de la part de leur réalisateur, même si la comparaison s'arrête là. Encore que. (-a film destructuré , post destructuré ?-))
Je m'y rendais plutôt circonspect (les échos et les critiques diverses en avaient été diversement... enthousiastes), il ne passait que 3 fois dans le bôô cinéma (3 séances à 18h en plus!) et nous étions ce soir 6 dans la salle (mais plus que 4 à la fin) -et j'étais le seul mec-.
D'ores et déjà, sans une hésitation, ce film mérite la médaille d'or du FAQV de l'année. Ça fait longtemps que, hormis sur les écrans "spécialisés" , on n'a pas eu droit à un tel... festival. Bon, celle de François, les (a)mateurs la connaissent déjà, sauf que là, elle est "nature", telle que, pas toujours au zénith comme les canons du porno l'édictent (et, en ce qui me concerne, rien n'est plus émouvant qu'une quéquette assoupie...) mais on a aussi celle(s) de quelques autres protagonistes...
Car, pendant qu'Omar (son amant) est parti à New-York présenter un film (avec Chiara Mastroianni quand même , hein) en lui enjoignant d'avoir quitté son appartement avant son retour, Emmanuel (François Sagat, donc)  resté dans la téci, essaie de se consoler, tout seul dans l'appartement (d'Omar). Le film alterne donc les scènes parisiennes et new-yorkaises (celles-ci au caméscope, et pour cause, ayant été filmées par Honoré lors de la présentation de son précédent film avec Chiara M. justement) Omar rencontre un jeune québecois qui ressemble à Al Pacino, et le filme sous toutes les coutures, pendant qu'ici le pôvre Emmanuel se rassasie de tout ce qui lui tombe sous la main (enfin, quand je dis la main...) Vrai-faux reportage, fausse-vraie histoire...
Il y a là-dedans un peu tout et n'importe quoi mais j'ai trouvé ça pas désagréable du tout. Je me suis même plutôt régalé par moments. Esthétique pure : le cul de François (je l'ai déjà dit) mais aussi tous ces corps d'hommes nus filmés amoureusement, spécialement d'hommes en train de dormir. ("Homme en somme" eût été plus judicieux comme titre, "Homme au lit" aurait prêté à confusion...) et oui qu'est-ce que c'est beau un homme qui dort (encore plus s'il est à poil).
Pose auteuriste, parfois, et que je te filme en biais, et que je coupe le son tout d'un coup, et que je remette deux fois le même début de chanson, et que je filme le grillage et tiens ma main pendant que j'allume un clope, et que je te bout-à-boute des morceaux qui n'ont parfois aucun intérêt, et que je te philosophe fumeusement...
Touchant aussi, à d'autres moments, où, alors qu'on ne s'y attendait vraiment pas, un petit quelque chose de très juste, presque de volé, vient furtivement vous ravir, vous émouvoir (le regard d'Emmanuel allongé à côté du couple en train de faire l'amour), comme un instant précieux.
Agaçant aussi à d'autres moments, ou flirtant quasiment avec le grotesque (François Sagat en petit short vert nous gratifie d'une séance de ménage aussi inspirée que celles de Susan dans la saison  7 de Desperate, les aficionados suivront mon regard) mais toujours retombant sur ses pattes, et rebondissant pour repartir ailleurs.
Qu'est-ce qui se dit, exactement ? Qu'il n'y a pas d'amour heureux et qu'on s'en tape ? Peut-être, oui.
Et, c'est vrai, je ne suis pas objectif non plus quand je parle de Chiara Mastroianni. Elle me plaît énormément aussi. Ne ferait-elle rien, comme ici, rien d'autre qu'être soi-même, que je l'aurais encore regardée pendant des plombes sans me lasser.
Voilà, sans conteste un drôle de film, mal fichu, trop court/trop long comme écrivait Zvezdo mais que j'ai envie de défendre. Quand j'aime, je ne compte pas.
Et en plus, ça m'a donné une de ces envie de manger des spaghettis, je vous raconte pas...

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30 octobre 2010

heure d'hiver

Ca doit être ça...Temps de Toussaint, coup de mou, "... dans les chaussettes", l'automne s'éteint et se liquéfie, froides ténèbres, spleen, Baudelaire, etc. (J'ai l'impression que tous les ans à la même époque j'écris la même chose, tiens, faudra que je vérifie) oui, cette période de l'année où il faut -c'est comme ça- se résoudre à faire un trait sur les beaux jours, et ce pour les -quasiment- six mois à venir, car je n'habite ni dans le sud-ouest, ni dans le sud-est, ni au bord de la mer, mais le plus à l'Est possible, quasiment, climat continental, depuis le temps je sais je devrais y être habitué mais point du tout.
Du tout.
Et ces petites vacances-ci, ridicules et riquiqui (je sais, je sais, je suis un incroyablement chanceux par rapport à beaucoup de gens, et mieux valent des vacances riquiqui que pas de vacances du tout) sont comme la porte du jardin qui se referme, ou celle des frimas qui s'entrebâille.
Feuilles décomposées, pare-brise à gratter, écharpes, bonnets, below zero, couette d'hiver, provision de soupes, nuits glacées, routes verglacées et j'en passe
vivement le mois d'avril (en mars, on n'est encore sûr de rien)

29 octobre 2010

papier(s) peint(s)

J'ai retrouvé le jeune homme en t-shirt. En rentrant dans un restaurant (ou un bar? ) où je vais habituellement, je le vois, assis de dos, à une table, avec des demoiselles (il a un t-shirt bleu). Je fais marche arrière avant qu'il ne me voie. Je suis content de savoir qu'il est à nouveau à Besac, qu'il va bien (je m'imaginais le pire)
Nous sommes dehors, des chaises sont installées en rond (on parle ?) En relevant la t^tte, j'ai la surprise de voir à nouveau, le jeune homme. il a changé physiquement : plus de barbe, mais une imposante masse de cheveux longs, très féminine, (au milieu de laquelle j'entrevois, d'ailleurs, plusieurs nattes très fines). Il est très calme et souriant.. Je lui dis qu'il a toujours l'art de me surprendre, qu'il n'est jamais pareil à ce que je pensais...

(j'ai oublié la suite, mais ça durait, et je me suis réveillé, d'assez mauvaise humeur envers moi même, pour m'être ainsi infligé ce rêve gnangnan et très à l'eau de rose...)

J'ai emménagé dans un (très grand) appartement de fonction, avec ma soeur, Françoise J, et Titi V. (un appart' de célibataires, puisque nous avons chacun notre chambre, immense.) Les papiers peints en sont remarquables, chaque chambre a une "identité colorée" spécifique : celle de ma soeur est dans les tons beige marron, 'avec des rayures verticales) la mienne serait plutôt dans des bleus et verts clairs mais assez francs, presque gueulards, un papier au toucher très "acrylique" (vinylique plutôt) assez épais (qui a dû coûter cher) si ce n'est qu'il semble y avoir beaucoup d'humidité dans cette pièce, puisque quand je saisis le bord d'un lé, il semble se décoller sans aucune difficulté.
Oui, l'appart' doit être humide, d'ailleurs, Françoise J. n'a-t-elle pas entrepris de doubler les jointures extérieures de chaque fenêtre avec des couvertures ? A la voir ainsi, penchée au dehors en train de poser les couvertures sur les joints, je me dis qu'il n'y a pas de soucis à se faire pour la tenue de cet appart', Françoise va prendre les choses en main!

27 octobre 2010

"j'entends déjà les quolibets..."

POTICHE
de François Ozon

Nous l'avons passé ce soir, très en avant-première (15 jours) dans le bôô cinéma. Les avis étaient extrêmement variés à la sortie : personne n'a détesté, l"une d'entre nous a adoré, les autres étaient contents, à des degrés variables. C'est pas le meilleur Ozon, c'est pas le pire non plus...
C'est, comment dire, un film tellement lisse qu'il pourrait en être botoxé. Un film joliment artificiel, gentiment satirique. Aimablement insignifiant, quoi. On peut juste se demander qu'est-ce qui peut pousser, "de nos jours", un réalisateur à adapter pour le cinéma un succès du théâtre dit "de boulevard", où triompha, en son temps, Jacqueline Maillan (que j'aime d'ailleurs énormément). En faire une œuvre quasiment expérimentale, en fixant sur la pellicule du théâtre filmé comme du cinéma qui revendiquerait son essence théâtrale ? Du soixante-dix-septième degré, quoi.
La reconstitution des années 70, justement, en est plus que consciencieuse, et on frôlerait là alors quasiment l'hyper-réalisme. Attention, toutefois, on n'est pas tout à fait dans Oscar, le rythme est moins hystérique, les portes claquent moins et les coups de théâtre -justement- sont moins claironnés, mais les acteurs assurent assez impeccablement dans le léger surjouage d'un texte très écrit avec juste ce qu'il faut de retenue et de distance à la fois pour qu'on les remarque en train de le faire.
Deneuve est très bien, Depardieu est énorme (et on a du mal à accepter son personnage de maire communiste quand on vient d'entendre ses dernières décalrations tonitruantes -dans la vraie vie- à propos des "trous-du-cul qui manifestent pour leur retraite"), ils sont tous très bien (et j'avoue un léger faible pour Judith Godrèche), dans la partition que, pour une fois, l'affiche du film (avec son "jeu des étiquettes") définit dès le départ assez justement.
J'ai regardé tout ça sans m'ennuyer mais sans en concevoir un enthousiasme excessif non plus.

Me restera cet échange, entre mère et fille :
"- mais... tu as pensé à tes enfants ?
- non, j'ai pensé à moi..."

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26 octobre 2010

y 's'la pètent un peu, non ?

... mais on leur pardonne :

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Adam Bousdoukos  / Fatih Akin
(Making of de Soul Kitchen)

25 octobre 2010

chez-soi

AWAY WE GO
de Sam Mendes

Un rattrapage en dvd. On a passé le film dans le bôô cinéma, mais, je ne sais plus pourquoi je n'ai pas pu le voir. Vacances, sans doute ? Alors j'ai profité d'autres vacances pour le regarder.
Quel bonheur ! Un "petit film" selon son réalisateur, parce que sans stars contrairement à ses précédents, mais la différence n'apparaît pas à l'écran, justement. Un film doux, incontestablement,  un film tendre et attachant.
Que d'aucuns pourront trouver naïf ou idéaliste, mais, c'est parfois tellement agréable de se laisser porter...
Une jeune fille enceinte et son copain sont, par la force des choses, obligés de partir un peu sur les routes pour trouver l'endroit idéal où ils pourraient se poser, s'installer. Ils vont donc, dans des endroits très différents, visiter des membres de leurs familles ou des amis. Ce qui leur donne l'occasion, à chaque fois, d'expérimenter de visu une problématique familiale ou affective nouvelle...
Oui, le film est conçu comme une succession de scènes indépendantes, dont le fil conducteur est nos deux tourtereaux à chaque fois on the road again.
Et la musique d'Alexi Murdoch n'est pas étrangère à la sensation de douceur, de tendresse, qu'on éprouve à la vision du film.
Une petite douceur automnale.

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24 octobre 2010

marronniers

Le bonheur... vacances... premier jour... direction la Foire aux livres de Belfort (c'est un lieu commun, une institution, un passage obligé à cette époque de l'année, d'où le titre) pour y passer la journée et faire provision de littérature pour l'hiver à venir, comme l'écureuil avec ses noisettes (...) d'autant plus que, maintenant que mon ami Gigis m'a fait la plus jolie bibliothèque du monde, j'ai un peu de place sur les rayonnages !, foire aux livres, donc, en compagnie de Marie, comme on l'avait déjà fait l'année dernière...
Plaisir de fouiller dans les bacs, des heures et des heures, avec le petit soupçon de frustration qui fait penser que, quel que soit le temps qu'on y passe, on ne pourra jamais tout voir, tellement c'est immense. Cette année, j'avais à la main un grand sac en plastique, qui s'alourdissait à mon poignet au fur et à mesure que je le remplissais, en lieu et place de la traditionnelle caisse en plastique que l'on pose par terre et qu'on pousse du pied, au fil de la progression le long des bacs...
Il y a la première phase, dite "de remplissage", puis la seconde, avant le passage aux caisses dite "de choix"... J'ai reposé ainsi trois recueils de nouvelles américains (économisant ainsi plus de 30€), un roman français au titre à rallonge et à la structure intéressante (fragments de puzzle) que je pourrai sans doute retrouver pour moins cher sur Pr*ceM*nister, et j'ai gardé :

- RAGE DE DENTS de William Lashner, un polar chaudement recommandé par Marie
- NYCTHEMERE, un polar de Jean-Bernard Pouy,
- LE SULTAN D'ISTAMBOUL, de Franck Venaille
- LES DERNIERS POEMES -en vers et en prose- de Max Jacob (édition originale de 1945, s'il vous plaît!)
- 1000 premières phrases de romans célèbres
- ET L'HOMME A SAIGNE NOIR, de Richard Lortz (que je cherchais désespérément)
et surtouts
- le JOURNAL de Matthieu Galey, que je cherchais encore plus désespérément (et surtout à ce prix.).. D'autant plus que j'ai eu la chance de trouver les deux tomes (1955/1973 et 1974/1986, l'un à 4€ et l'autre à 2€) et ce dans des bacs géographiquement fort distants, comme quoi il faut vraiment regarder partout, et même y regarder à deux fois...
Résultat des courses : 21€ pour 8 bouquins... raisonnab', non ?

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