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lieux communs (et autres fadaises)
16 septembre 2006

rythme (of the nose)

"Retrouver le rythme..."
(placer là roucoulades de guitares hawaïennes, vent dans les palmiers, et ressac indolent de mer bleue azur, puis sur la bande-son un énorme crissement de freins, bruit d'accident, la musique se ralentit, tandis que l'image passe au noir et blanc sale, décor d'usines, chaînes de montage, transports en communs, style les temps modernes, sur fond de musique industrielle)

Le retour au travail a ceci de bien qu'il permet de goûter à nouveau le plaisir (je pèse mes mots) du mercredi et celui du samedi après-midi. Plaisir simple, qui ne coûte pas cher, mais devient vite indispensable. Oui, on en est là. Arrêt de jeu, l'arbitre a sifflé et on va s'asseoir un coup sur la pelouse. C'est la pause, on souffle, on expire, on respire. Après les oufs, le ouf! On est lucide, on sait bien que ce n'est qu'une interruption, un suspens, mais vraiment on en profite. Dans l'immédiat, comme ça, ne pas voir plus loin que ces quelques premières heures, voire ces quelques premières minutes.

En profiter, oui. Juste en profiter.
Après ? On verra bien. Plus tard...

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(un peu plus tard,  soit 17h54 à l'heure où je finis de taper ce poste-scripthomme)
pour couronner le tout, voilà qu'il fait beau, que j'ai passé quelques temps devant la Préfecture à discuter avec mes collègues (dont je ne répèterai jamais assez qu'elles sont les plus merveilleuses du monde! en outre j'étais fier : on était la seule école à être représentée à 100%!) grand soleil donc, et j'ai traînassé un peu en ville et voilà-t-y pas qu'une sensation bizarre est venue me titiller : je sentais ! oh, juste un peu, de quoi me faire lever le nez, frémir des naseaux, interroger mon nerf olfactif... et hop, un grand sourire  pour saluer ce p'tit bonheur aussi simple qu'inattendu. Ouais, je ressentais, comme ça, soudain, gratos, sans raison ni cortisone... de quoi donc rester béat.
Après ? On verra bien. Plus tard!

9 septembre 2006

avis de recherche

Help! A l'aide! Au secours! (ceci s'adresse aux lecteurs de Libé, eux seuls peuvent m'aider)
Ce matin, je feuilletais les numéros du quotidien de la semaine denière (bon disons, depuis le 1er septembre) à la recherche de l'article que je me souvenais d' y avoir lu "Les keufs ne kiffent pas trop le duo Sarko-Doc Gynéco" (que j'ai d'ailleurs retrouvé) mais, lors de mon effeuillage/feuilletage, je suis tombé sur quelques lignes, que j'ai lues en diagonale, périphériquement, lignes  qui parlaient des expulsions et des reconduites à la frontière, disant que pour faire ça, il avait fallu beaucoup de monde, pour écrire le texte, le voter, des députés, des préfets pour le transmettre, des haut-fonctionnaires pour le faire appliquer, des fonctionnaires pour l'exécuter,etc... et je n'avais pas pu m'empêcher de faire le parallèle avec ces autres fonctionnaires zélés qui, il y a plus de cinquante ans, avaient appliqués sans états d'âme des consignes encore plus ignominieuses...

Quatre heures plus tard (en rentrant du travail), donc, je souhaite retrouver cet article, pour le recopier ici, je reprends donc les mêmes Libé que je refeuillette, l'un après l'autre, une fois, puis une autre, et là, RIEN! Impossible de retrouver les lignes en question, don je ne sais plus si c'était un article, une chronique, un courrier, une brève,etc... Ce dont je suis sûr c'est qu'y figuraient les mots "il a fallu ... des haut-fonctionnaires...des fonctionnaires...", que c'était probablement en italique, et quasi sûrement sur une page de droite (!)

Lecteur(s) régulier de Libé, si ça vous dit quelque chose et que vous pouvez me renseigner pour localiser précisément ces fameuses lignes, merci merci merci d'avance de me le faire savoir !
PS : une recherche internet avec ces mots n'a rien donné, idem sur le site de Libé... Deviendrais-je zinzin ?

5 septembre 2006

comble

INDIGENES
de Rachid Bouchareb

Bien sûr que c'est une page de l'histoire de France qu'on n'évoque pas souvent
Bien sûr que c'est une histoire qu'il fallait absolument raconter
Bien sûr que c'est une excellente idée d'en avoir fait un film (et aussi un peu un court-métrage, diffusé en avant-programme)
Bien sûr que c'était une très bonne idée de suivre chronologiquement et géographiquement le trajet de ces indigènes
Bien sûr que c'était une bonne idée de faire une série d'avant-premières en suivant ledit trajet, et, donc, une (avant-première) dans notre bôôô cinéma, puisque le film a été co-produit par la RRégion (les scènes de la fin, quand c'est marqué VOSGES 1944) et quils sont donc quasiment passés par ici
Bien sûr que c'était une bonne idée d'en faire un évènement régional (avant le barouf médiatique promo et taagada tsoin tsoin que ça ne va pas manquer de provoquer dans quelques semaines)
Bien sûr que c'était une bonne idée de solliciter et d'annoncer la présence de ses acteurs Palmés (pas des Donald, non, à Cannes, bien sûr! et les plus tâtillons diront, je les entend déjà, "pour les acteurs ce n'est pas la Palme mais le prix d'interprétation", soit, les Prisés, donc, devrais-je dire) et de vendre ainsi beaucououououp de billets (car il y avait donc deux avant-premières simultanées, la "gratuite" (à laquelle j'ai pu in extremis prendre part) et la payante (allons-y gaiement, dans une salle, puis deux, puis...) sur l'annonce de quasiment UN SEUL nom (je pense, vous l'avez sans doute deviné,- à Jamel D. )...

Dommage, pourtant...
Dommage que, même dans un cinéma, se soit, ce soir-là, fait autant ressentir la catégorisation, genre les nobles/ le tiers-état, avec d'un côté, up, dans une salle, les huiles, le discours, la pompe, le débat, et, last but not least, le cocktail réservé à la cinq-centaine (ou plus ? j'ai des problèmes d'évaluation, en tout cas elle était pleine pleine pleine)) d'happy few qui avaient su/pu se procurer le bon ticket (gratos) au bon moment, oparce qu'ils connaissaient Truc ou Chose, ou simplement, parce que c'étaient des Very Importantes Personnes, et, de l'autre, down, le tout-venant, donc, catégorie tu payes ta place (à tarif préférentiel, certes), tu fermes ta gueule, t'auras qu'à boire de l'eau en sortant, et ô chance t'auras même le bonheur de "les" apercevoir en coup de vent (puisque c'est dans l'autre salle qu'ils vont en principe), prépare ton portab qui prend des photos avec le flash...
Dommage qu'on apprenne juste avant que euh finalement, les artistes, vous savez ce que c'est, Jamel D ne viendra pas, mais il nous parlera par téléphone, et les autres non plus ils ne viendront pas, (que vouliez vous qu'ils vinssent dont faire à Vesoul, hein, je vous le demande un peu...) d'ailleurs vous aurez juste le réalisateur et un acteur... au terme d'un discours où le spiqueur écorche à chaque fois le nom du réalisateur de Bouchareb en Boucharef
Dommage donc que je devienne (ou que je réalise que j'ai toujours été) un vieux con asocial et maniaque et ronchonneur qui boude son plaisir, d'ailleurs sortant dès la rallumation dans la salle, tellement j'avais envie de pisser, j'ai réussi à éviter la télé régionale qui est tombée sur le poil, projo dans la gueule et tout, du pékin juste devant moi alors le film vous en avez pensé quoi ? ouf j'ai fait un crochet pour l'éviter et je suis sorti, passant dédaigneusement devant les flûtes rangées attendant les bulles et les plateaux de petits fours (vu la quantité, la razzia allait être saumâtre et les jouages de coudes pugnaces) poussant la porte devant laquelle un(e) cerbère de la RRégion annonçait qu'après elle ne laisserait plus entrer personne (ils étaient pourtant un sacré paquet à piétiner sur le parvis... allait-on leur jeter les restes, genre "Pour vous, manants" ?) et fuyant donc définitivement (et snobement ? stupidement ? logiquement ? cochez la case correspondante) le raoût qui n'allait pas manquer de suivre... pas envie mais pas du tout envie
Dommage donc que j'ai manqué le débat ? Je ne m'inquiète pas, j'aurais des comptes-rendus circonstanciés de la part de mes ami(e)s (ils étaient -cinéma oblige- un certain nombre dans la salle, y compris d'aileurs parmi les organisateurs) Je soupçonne d'ailleurs que cette partie n'était pas celle qui motivait le plus la plus grande partie de l'assistance ici présente , la partie liquide de l'affaire étant certainement plus attractive...
Dommage pt'être (c'est certainement un peu pour ça aussi) que je n'ai pas été disons dans une très très grande forme
Dommage, dommage...
(note sur le film suivra)

2 septembre 2006

september

(salut woody!)
et voilà c'est parti
pour être parti, c'est parti
tellement parti que tout le monde a fait pareil!
pfuitt! envolé! disparu!
(gone baby gone...)

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Help, où suis-je ?

1 septembre 2006

out

(avant de partir à l'école)


Ouf!
Ca y est!
Enfin!
Il était temps! (etc...)

Oui il était temps que ça cesse, ça n'avait que trop duré, le "temps bienheureux de la vacance" (je me cite approximativement, comme ça, de mémoire). Voir enfin le bout de ce long tunnel aoûtien de farniente voluptueux (hmmm le soleil le soleil je n'en peux plus) d'inaction ensoleillée sur la chaise-longue (hmmm les grains de sable et les taches de crème solaire laissés entre les pages de Vo*c* ou dans G*l*), de grillades party avec les voisins si sympathiques, de courses sur la plage au ralenti (avec le chien qui s'ébroue idem et que ça fait très joli),  de visites touristiques de sites pittoresques (Ah, la plus grosse barrique du monde de Thuir, la fête du Goémon de Pont-Croix, le concours du plus gros mangeur de saucisse de je ne sais plus où) de soirées douces à compter les étoiles filantes dans le ciel radieux et sans voile des nuits estivales en sirotant le petit rosé frais des vacances, de petits-déjeuners de soleil qui n'en finissent pas sur la terrasse au bord de la piscine, de ces journées passées en maillot ou à poil tellement il est inutile de se vêtir, de seaux de biafine eu égard aux coups de soleil répétés, de recettes grapillées sur internet tellement on manque d'idées pour faire quelque chose d'autre avec toutes ces courgettes et autres tomates...

Enfin, le réveil qui sonne à 6h30 (quand on l'entend), les petits matins frisquets, l'humidité, le vent aigre, la nuit tôt, la pluie froide et tranquille qui tombe lentement du ciel gris (ce n'est pas de moi), les vêtements doublés, la polaire, les moufles, le gore-tex, les soupes de potiron, les potées, les compotes...

Enfin, l'automne! les frimas! la flotte! le spleen!

Enfin, enfin, enfin !

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Je plaisante, je plaisante, mais reconnaissez que c'est tout de même rageant : 3 semaine au moins qu'il pleut sans discontinuer, que les températures chutent inexorablement et avec une belle obstination très en dessous des normales saisonnières, et, là, hop, aujourd'hui la pré-rentrée, soleil d'enfer pour tous et à tous les étages ! 25° cet aprèm'! non mais...

28 août 2006

régress(i)ons!

Hmm hmm je le sentais un peu venir quand même doucement, insidieusement...
Sugar baby love... Yesss! On avait parlé de bonbons, de douceurs, de sucreries d'enfance (c'était p't'être bien sûr après avoir écouté Mistral gagnant, d'ailleurs) ou bien des mérites comparés des p'tits gâteaux (il y avait des Bastogne émiettés sur les assiettes à dessert. Je ne sais pas pourquoi, j'ai pensé aux Résille d'or, dont je venais de racheter (et de boulotter!) un paquet, et la conversation est venue sur ces gâteaux, mais oui, tu sais bien, comment ça s'appelait, c'était un peu rectangulaire mais arrondi, l'intérieur dissolvait direct les plombages les plus opiniâtres tellemnt c'était sucré, c'était presque des pains d'épices...ah oui, les Chamonix Orange! Et le lendemain, en allant flâner au Super U, j'ai jeté un oeil au rayon des gâteaux, et il y en avait! J'ai acheté le paquet mais je ne l'ai pas ouvert...

Comme un trophée, intact, cellophane hérmétiquement clos (peut-être que ça contient un peu de mon enfance ?) le paquet est rangé dans le placard. Même pas touché. Parce qu'en ce moment je mange des madeleines (non non Marcelou Proustounet n'a rien à voir là d'dans, je ne les trempe dans rien du tout pour retrouver je ne sais pas quoi) Est venu s'installer dans notre ville un fabricant de biscuits artisanaux (mouais dirait Marie, alors pourquoi ils sont emballés individuellement sous plastique, hein ? ), avec -précisément- des madeleines, nature, citron ou chocolat, que je trouve assez délicieuses.
Alors, quand je me relève la nuit, pour une de mes mictions (pas si impossibles que ça), j'en profite pour m'en grignoter une, que je mange, la pauvrette, dans l'obscurité, les yeux presque fermés (faut pas trop se réveiller, quand même) Et c'est un bonheur... enfantin quasiment que cette pâte sucrée qu'on mâche et vous file aussie sec des envies de redevenir petit.

Comme dirait M. certes, avec (tout) ce sucre que j'absorbe -oui oui j'en mets encore dans le café mais ce n'est pas une gourmandise c'est une nécessité- (et je n'ai pas parlé des bonbons divers ni du chocolat sous toutes ses formes) je dois être en train de compenser.
Compenser ? mais compenser quoi ? (hihi je sais bien, mais j'aime bien faire l'imbécile ; je suis lucide...)
Voilà, je vais peut-être bientôt peser 150kg, mais j'assume, j'assume grave.
Et vous rappelez de ces biscuits au beurre de cacahuètes, d'ailleurs en forme de cacahuètes ? Mais ceux-là n'ont pas duré longtemps...

"regression : n.f (latin regressio -onis) 1. Retour à un état antérieur ; recul, diminution. Régression d'une épidémie. Régression marine , baisse du niveau de la mer, génér. à des échelles de temps géologiques. 2. Perte ou atrophie, chez une espèce vivante, d'un organe qui était développé chez ses ancêtres. 3. PSYCHAN. Retour du sujet à un état antérieur de sa vie libidinale par suite de frustrations. 4. STAT. Détermination de la gandeur approximative d'un phénomène correspondant à la grandeur certaine d'un autre phénomène. Droite de régression : droite relative à un ensemble ou à un nuage de points figuratifs tels que la somme des carrés des distances aux différents points figuratifs est minimale, les distances étant prises parallèlement à l'axe des ordonnées."

Tiens c'est rigolo, vous savez quel est le mot qui vient juste après régression, dans le P'tit Larousse ?
regret

(no comment...)

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21 août 2006

lettre en souffrance

Pour le titre, j'hésitais entre "accusé de reception" et "fin de non-recevoir", et finalement j'en ai pris un troisième.
A propos du paquet que j'ai envoyé le 7 août, et des livres qu'il contenait, et de la réaction que ceux-ci étaient censés produire...
Sur le coup, m'a dit merci, que c'était le plus beau cadeau qu'il ait reçu, et qu'il me dirait ce qu'il pensait des bouquins.

Bon, qu'il ne m'aime pas, je peux encore comprendre et excuser. Mais qu'il n'aime pas Jorn Riel et les racontars arctiques, et surtout qu'il n'ose pas me le dire, AH NON!

Là j'ai vraiment du mal à accepter...

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21 août 2006

mécanique

Ce matin, j'amène au garage ma vaillante 306, pour toute une série de réparations pré-contrôle technique.
Je la monte donc "sur le pont" (j'ai horreur de ça) grâce aux instructions manuelles d'un jeune mécano, puis on établit ensuite ensemble la liste des trucs et machins à changer (enfin, surtout lui, moi je dis juste "oui oui" ou "ça va encore me coûter bonbon...")
Devant la liste des travaux à faire qu'il m'énumère (train avant, pot d'échappement, pneus arrière, clignotant...) je rétorque que je ferais peut-être mieux d'en acheter une autre...
Et le jeune homme à peine pas rasé (il a quoi, vingt ans ? vingt-cinq maxi ?) me répond tout de go, en continuant d'ausculter le silencieux, un définitif "Les voitures, c'est comme nous, elles vieillissent..."
Et je me retiens alors de ne pas l'assommer à coup de démonte-pneus en lui hurlant dans les oreilles "Oui, oui,  sauf que toi t'en a à peine vingt-cinq et moi deux fois plus!" mais je réussis à rester de glace.
Voilà, je peux revenir ce soir.
Et payer en plusieurs fois si je veux, m'a dit le patron qui a une tête qui me revient bien.

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(composition bucolique sur le capot de ladite 306)

20 août 2006

so happy birthday

Ben voui, voilà, aujourd'hui ça fait un an !
Un an de lieux communs, de fadaises, d'événements minuscules, de listes, de ***, de pluricul/multimed,
Joyeux Zanniversaire mon blog!

Fêtons donc la chose -hop!- en silence, avec cette série photographique (bretonne )

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"douze fois un"

19 août 2006

autruche

Hmmm ça faisait longtemps qu'on l'évitait soigneusement, la p'tite introspection nombrilistique. Cinéma (et re) par ci, le temps par là, la fin des vacances et hop ni vu ni connu j't'embrouille
Fin août presque et plop plop voilà qu'éclatent comme des colchiques toutes les choses que j'aurais du faire et que j'ai pas, le genre de machins qui reviennent tourner dans la tête exprès au moment où t'aimerais bien lâcher prise et pouvoir t'endormir

toutes les bonnes raisons de

en quinze jours, retrouvé les habitudes retombé dans les mêmes travers (mes travers de porc je pourrais écrire hihihi je sais de quoi je parle)

oh bien sûr y a toujours une raison de positiver, comme il y en aura toujours une aussi bonne pour se couvrir la tête de cendres, déchirer ses vêtements et partir dans le désert en hurlant dans la nuit (certes j'ai peut-être la mélancolie un peu démonstrative)

non non rien n'a changé, pendant ces ouacances (encore une fois) pourtant au début on se disait peut-être que, oui, à chaque fois on ne peut pas s'empêcher de

(même plus capable de dire je)

c'est rien c'est rien ça va passer

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