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lieux communs (et autres fadaises)
15 août 2006

sous quinzaine

"Au 15 août
des vacances tu vois le bout"
(vieux proverbe que je viens d'inventer)

Oui oui on y est. Un rapide calcul (je ne suis qu'au cycle 1) permet de réaliser qu'on a déjà pris trois fois plus de bon temps qu'il ne nous en reste encore à. Ou qu'il nous reste encore l'équivalent du tiers de ce qu'on a déjà eu. Ce qui n'est pas si mal mais bon. (Oui oui, je sais, salauds d'enseignants, deux mois de vacances,  plus de la moitié de l'année à se les rouler, et encore ça vient se plaindre oui oui je sais , et moi de répondre mais c'est bien les seuls avantages qui nous restent...)

Récapitulons...

A) Le temps (weather)


- La canicule pendant que j'étais en Bretagne (oui je sais là-bas il faisait frais mais disons que j'ai souffert par empathie, par solidarité, par compassion, par grandeur d'âme)
- La pluie depuis mon retour (la température a baissé de moitié par ici, dès le jour où je revins, comme pour fêter l'événement)
- Et là, hop, quinze août, narquois, voilà que se pointe le... soleil! Salaud de soleil, provocateur ! J'en ai profité pour faire une lessive à toute vitesse comme un fou et la suspendre pendant que ça dardait (comme les feuilles jonchent, le soleil darde... tss tss!)
Là, il fait au moins... 18°, c'est Byzance! (et dire que dès qu'on aura repris le boulot, il va refaire 30°, ciel bleu sans nuages, soleil sans partage, vieux avec brumisateurs, ouvriers torse-nu, piscine trop chaude, glaces fondues, températures nettement au-dessus des normales saisonnières, vous connaissez le tableau... mais on ne pourra plus en profiter! (loi de Murphy n° 1)

B) Le temps (time)

Quinze jours, c'est le temps que durent les vacances "standard" (= pendant l'année scolaire) et rappelez-vous combien ça représente. Des fois si rapidos et des fois trop ramollo (encore une fois histoire de bouteille vide ou pleine).
N'empêche qu'il semble bien que ce soit la date-butoir, le passage à gué (guet ? gay ?) après lequel plus rien ne sera comme avant ("Quand il eut passé le pont..."), le sésame, bref, ze day, qui agit magiquement comme le baiser du Prince Charmant de la Rentrée venant éveiller la Belle au Bois Dormant des Vacances.
Voui voui, tout s'éveille tout s'ébroue et s'étire et se met en marche à tâtons, (à regrets ?), et s'ébranle, bref, tout, doucement, revient à la vie, de l'épicier du coin au contrôleur des z'impôts, en passant par le garagiste, le cinéma, les restaurants, les places de stationnement, les saisons théâtrales et/ou musicales, les réunions d'associations, bref comme écrivait Lucie Delarue-Mardrus Tout luit tout bleuit tout bruit... (Debout là d'dans! , en quelque sorte)
Bref, ça ne fait jamais que quinze jours. Quinze jours encore où le réveil ne sonnera pas (c'est pour moi un des signes les plus importants des vacances). quinze jours, heureusement, c'est énorme! Hmmm (sourire béat) allez, j'y retourne! (je n'ai pas fini de rranger mon bureau hihi!)

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(nan nan, cest pas moi DU TOUT...)

13 août 2006

hymne!

Ca y est!
J'ai trouvé mon hymne national!
Grâce à mon copain J-F, qui par email m'a conseillé d'aller cliquer
Oh le bonheur...
Allez-y, écoutez, et revenez donc ici que nous chantions en choeur...
(mais comment donc ai-je pu passer à côté de ça ?)

11 août 2006

J'étais au cinéma et j'attendais que la pluie cesse

Strange day.
(enfin, juste pas du tout comme prévu)
J'emmène N. prendre son train à Besac. il est à peine 11h, je descend faire un tour en ville (le syndrome librairie/carte bleue), je veux faire bien et mettre -oui, ça m'arrive ! - des sous dans le parcmètre, clic clic et me voilà autorisé à stationner jusqu'à 15h.
Je vais donc à la librairie, où je passe un moment. A-M est là, on discute un moment... (il faudra bien que je parle un jour d'A-M... faites moi-z-y penser!) J'achète pour 1€ Né nu de Daniel Biga. A-M m'ofre La mort du roi Tsongor de Laurent Gaudé (c'est la première fois qu'une libraire m'offre un livre qui n'est pas gratuit...). En cherchant sur l'ordi, nous découvrons qu'un nouveau volume des racontars arctiques de Jorn Riel, (oui, oui, le même dont j'avais mis 4 volumes dans certain petit colis, pour ceux qui suivent) -si mes souvenirs sont bons La Notice et autres racontars- est annoncé pour le 01-09. Bonheur. Presque de quoi attendre la rentrée avec impatience!
Je me dis que c'est p't'être l'occasion de déjeuner avec elle, je lui en fais l'offre, pas de bol, elle a ce midi deux copains qui rentrent du Pérou, avec des ouacances à raconter... Pas de bol,  mais dit-elle "pas de problème pour une autre fois..."

Il est presque midi et je pars donc, un peu au hasard. Manger là, pas ? Il y a des travaux dans la grande rue, et qui dit travaux dit messieurs qui travaillent, baudriers fluo, et je sors mon appareil illico pour voler quelques images. L'un deux notamment me plaît suffisamment pour que je je le shoote puis que je fasse ma Sophie Calle en le suivant car l'animal est allé ranger son uniforme de chantier, puis va retirer des sous, puis va quelque part. Il marche vite, et je le perds mystérieusement à un angle de rue...

Je vais donc aller au cinéma pour voir TSOTSI (qui a beaucoup fait pleurer M.). Quand je sors, il pleut soudain tellement fort que j'ai envie de rentrer à la maison tout de suite. Mais D. que je dois voir, me confirme qu'elle sera là à la séance de 18h. Donc, je reprends aussi sec un billet pour LE VOYAGE EN ARMENIE, que je n'avais pas -heureux hasard- encore vu. A la sortie il pleut toujours aussi fort, D. m'attend dans le hall, et on va tous les deux voir ADAM'S APPLES. J'aurai passé tout l'aprèm' dans la même salle de cinéma (quasi sur le même sige d'ailleurs!)

Il est presque vingt heures, il pleut toujours, D. m'offre un p'tit coin de parapluie sur notre tronçon d'itinéraire commun.  Quand on se sépare, je récapitule : cet après-midi trois films (j'y reviens bientôt), ce matin trois livres... et ce soir ?  Arithmétique un peu stupide. Il ne s'arrêtera plus jamais de pleuvoir, je rentre à la maison.

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10 août 2006

en avion

Je suis comme les planeurs en balsa : je me démonte facilement.
(variante : on me casse facilement).

Put your hands over your eyes.
Jump out of the plane.
There is no pilot.
You are not alone.
Standby.
(Laurie Anderson)

Comme un avion sans ailes... (CharlElie Couture)

I saw a plane today,
flying low over the island,
but my mind was
somewhere else.
And if you ever get this letter.
Thinking of you.
Blue pacific.
Signin off.
(Laurie Anderson)

Dans mon aéroplane blindé... (Jacques Higelin)

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3 août 2006

maison!

Ben voilà! Back home (bien failli pas, d'ailleurs, chopé le train à paris à l'ultime instant... ce qui ressemblait fort à un acte manqué a bien failli se transformer en train du même nom, mais ouf! encore merci à la diligence de M. et M.!)

Ouvrir les volets, aérer un peu (non non il ne faisait pas une température équatoriale, non non les objets en plastique n'avaient pas fondu...) ; il semble qu'ici, ces derniers jours, la température ait brusquement chuté d'une dizaine (quinzaine ?) de degrés et, comme mon appart enregistre immédiatement les changements de température, il était donc... tempéré, quoi!
Récupéré le courrier (rien de très passionnant  : une fois ôtés les journaux auxquels je suis abonné, les lettres de la Banque, de l'Inspection, et autres joyeuseries, il restait deux (oui deux) cartes postales , ce qui fait quand même pas bézef! ah oui et aussi une mystérieuse lettre taxée à aller récupérer demain...)
Mis les photos bretonnes en sécurité sur le disque dur (ouf!), allé faire quelques courses (j'aime beaucoup aller chercher de quoi remplir le frigo, après en avoir auparavant viré tout ce qui était périmé... arghhh y  avait même des trucs qui étaient déjà périmés avant mon départ en vacances, c'est dire!) , pas trouvé de muscadet sur lie, ni de boudin d'ailleurs (ce dont j'avais envie ce soir...) tant pis tant pis!
Fatigué, donc vais pas trop traîner... juste le temps de petite tisane du soir qui fait rire et je tirerai pudiquement le rideau.
Demain est un autre jour, et j'y aurai plein de choses à faire!

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31 juillet 2006

ménage

(je me rends compte que pour ces ouacances en bretagne, j'aurais pu remplacer la catégorie "fadaises" par la catégorie "falaises" mais bon il est un peu trop tard pour ça !)

ultimes bribes, comme les grains de sable restés au fond du sac à dos qu'on retrouve bien plus tard

ce matin, on fait le ménage, (la première voiture des revenantes doit arriver vers 14 heures) : on range on trie on lave on aspire on nettoie on jette on entasse on balaie on refait les lits à neuf on aère on fait sécher on commence à mettre des trucs dans le coffre on écrit les ultimes cartes postales, on planifie les derniers repas, on commence un peu à faire place nette, à effacer nos traces

*

Petite chose rigolote/émouvante  que je ne peux pas ne pas raconter : M., en grattouillant sur les rochers(c'est la plus enthousiaste et la plus motivée des grattouilleuses de plage que je connaisse !) pour subvenir à notre pitance quotidienne (hmm, sa soupe de moules est un bonheur!) s'est fait au fil des jours un petit copain, un gamin blondinet qui, quand elle lui a demandé son prénom, lui a dit qu'il s'appelait ... ***! (oui, exactement comme mon *** à moi!) ce qui fait que, en revenant sur ladite plage, elle ne peut s'empêcher de me dire malicieusement "J'espère que je vais retrouver mon petit ***" (et je ne peux m'empêcher à chaque fois d'avoir l'image mentale de mon *** qui m'attendrait -surprise !- allongé au soleil sur sa petite serviette, en train de dorer son petit bedon...)
Mais, bien entendu, quand j'arrive sur la plage, il n'y a personne... enfin, je veux veux dire, personne de la sorte, de l'étoffe dont les rêves sont faits...

et la mer efface sur leu sableueueueueueueu...

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(photo à postériori 16)

29 juillet 2006

fruits de mer

De même que Le Cap est tout au bout de la carte, le 29 juillet est presque tout au bout de ces vacances bretonnes. Ca sent l'iode mais aussi comme qui dirait ça sent la fin...

D. est repartie ce matin, avec dans son coffre la moitié de mes bagages (puisque je rentre avec M., mardi, jusqu'à Paris, et ensuite je prendrai le train back to vzoul ; ce qui a d'ailleurs eu l'air de rendre un peu perplexe le voisin passé hier soir prendre l'apéro : pourquoi donc, si venu avec l'une, repars-je avec l'autre ? il n'a néanmoins posé aucune question)

quelques jours donc, à deux avec M., avant que ne revienne P., la locataire légitime, lundi (locataire qu'on a, d'ailleurs,  l'espace d'un instant, envisagé d'exproprier et d'empêcher de rentrer chez elle en nous barricadant dans sa maison mais il paraît que ce genre de choses ne se fait pas)

hier soir le coucher de soleil à la Baie des Trépassés (faudra que j'y retourne) après re-passage à la crêperie ou le gentil serveur de l'autre soir, avec sa touffe ébouriffée et sa barbe de quelques jours ne s'est hélas pas occupé de nous (et j'ai d'ailleurs résisté à l'envie de le prendre en photo...)

l'appareil dont le gros memory stick continue d'enfler et de se gaver (quasi 600 images à l'heure présente et il n'est plein qu'à moitié !)

dernières allées et venues (années et velus ??) : plage, café des embruns, jardin de l'école, bord de mer, écomarché, biscuiterie, fête du goémon, petit boucher, pointe du millier, vide-greniers... on en profite!

comme disait à son copain le monsieur croisé hier à la Pointe de Brezellec, remontant le sentier :
"T'as vu comme elles sont heureuses les sardines, ici ? Ca doit être bien d'être sardine dans le coin..."
ou comme m'a dit le restaurateur de Pont-Croix :
"Ben, avec tout ça, z'êtes bien gréé!"

kenavo!

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(photo à postériori 15)

28 juillet 2006

on s'en fout

yep, parfois le coeur comme le portable : dsl, y a pas de réseau!

ah les bienheureuses bouffées de chimères, les poisseuses parenthèses d'illusions, les nunuches adolescentes roucoulades

yo, on se reprend:
diluées les humeurs, fermées les parenthèses, déchantées les roulades
faut pas déc'

il a suffi que je lève le petit doigt (enfin, façon de parler) et que je n'envoie, à l'heure dite, rien. Pas de petit sms du soir, pas de conseil biblio, pas d'enquierrage de moral ni de considérations météo, non, rien. Et lui alors, bien entendu (enfin, façon de parler) n'a donc pas répondu.

yep, bien plus facile facile

(re)refermer donc soigneusement la ptite porte, la sale petite porte, d'une façon qu'on souhaiterait dé-fi-ni-ti-ve (mais on se connaît hein, never say never et tout ça)

consacrons-nous plutôt à nos coups de soleil! ça au moins, on sait pourquoi ça fait mal (mais je dois être douillet, m'a dit M.)

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(photo à postériori 14)

25 juillet 2006

pouce-pieds

Découvert ici cette étonnante bestiole
Ca s'écrit pouce-pied ou pousse-pied ou poussepied
Ce monsieur en parle très bien.
(Je mettrai une photo des miens quand je reviendrai!)

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(photo à postériori 7)

22 juillet 2006

nouvelles fraîches

... du Cap (c'est comme ça que ça s'appelle ici...)

Le programme estival se poursuit,avec ses hauts et ses bas, ses marées hautes et basses, son flux, et son reflux... bref rien que de très normal.

Le bulletin d'infos de france-inter quand on petit-déjeune, ainsi que le libé que la boîte aux lettres nous pond, impavide, tous les matins vers 10h (sauf le dimanche) viennent nous donner des nouvelles du monde, certes, mais c'est bien sûr microcosmiquement sur les bulletins météo que notre attention est focalisée : on lit à l'est des 32, 33, 34, 35... jusqu'où grimpera-ce ? On a alors une pensée émue pour les amis suants, là-bas, chez nous, goudron fondu et bouches en rond comme poissons sortis de l'eau (on reçoit des nouvelles live, via sms amicaux) D. pense à ses plantes qui n'auront pu être arrosées, et moi à la température -phénoménale- qui va régner dans mon appart' quand je vais rentrer... mais bon, encore dix jours, s'pas ? alors profitons du petit vent et promenons-nous encore le long des côtes.

Fait la très belle marche ici > baie des trépassés > pointe du raz et retour (vraiment une des plus belles faites depuis longtemps m'a-t-il semblé) Oui tout ici est agréable, les dénivelées acceptables, le soleil pas excessif, les distances humaines, et la  présence de la mer quii me stimule et m'apaise en même temps (et je rage toujours autant de ne pas avoir amené ce bordel de  cordon pour relier l'app-phot à l'ordi... j'ai déjà pris 319 images, oh certes pas toutes montrables ni typiquement bretonnes-bretonnantes, mais bon, je pense qu'à mon retour, je les rajouterai ici ; ce sera les "images à posteriori" -à plus d'un titre, d'ailleurs!-)

L'arrivée de M., mercredi, est venue heureusement oxygéner notre duo, à la manière d'un petit vent zinzin, joyeux, d'une brise amicale qui vient secouer l'esquif de ci de là, qui fait repartir le bazar au moment où on croit que ça pourrait s'ensabler. Elle a une énergie qui me sidère. Quel plaisir que de voir aussitôt resurgie, intacte, notre ancienne complicité aussi stimulante que fou-riresque. a deux c'est bien, à trois c'est mieux, surtout en ouacances : plus on est de fous...

D'autant plus que je réalise qu'une fois de plus j'étais arrivé là sans désir sans projet sans envie. Me sentais comme une barcasse dans son port-abri, qui tangouille là, paisible, et fait du sur-place au-dessus de son reflet, parfois dérive un peu au gré du vent ou ou se met à avancer grâce à celui (ou celle) qui y rame... Partir  trois semaines en bretagne me semblait en soi un projet suffisamment conséquent pour que je n'y ajoute pas de projetounets annexes et adjacents. Pour ça, comme d'habitude, je fais confiance aux gens!

A ce propos, et en conclusion, je ne résiste pas au plaisir d'ailleurs de vous recopier in-extenso le comm récemment envoyé par mon ami Snivel (au cas où vous ne l'auriez pas lu), parce que je l'ai trouvé spécialement juste :

"Moi aussi je veux la Bretagne, j'ai pas envie d'aller cuire dans le sud. je veux des soirées où il faut mettre un petit pull, manger des crêpes qui transpirent le fromage, des trucs plein de beurre, des crustacés, faire bouillir le lait le matin pour le stériliser, des plages où il faut faire 15 km avant de pouvoir plonger son pied dans l'eau glacée et bouger sa serviette toutes les 10 minutes pour ne par bronzer noyé, traquer les crevettes piégées dans un trou d'eau, jouer avec les crabes sans se faire pincer, escalader les rochers, construre une cabane dans le fond du terrain..."

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(photo à postériori 5)

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