sous quinzaine
"Au 15 août
des vacances tu vois le bout"
(vieux proverbe que je viens d'inventer)
Oui oui on y est. Un rapide calcul (je ne suis qu'au cycle 1) permet de réaliser qu'on a déjà pris trois fois plus de bon temps qu'il ne nous en reste encore à. Ou qu'il nous reste encore l'équivalent du tiers de ce qu'on a déjà eu. Ce qui n'est pas si mal mais bon. (Oui oui, je sais, salauds d'enseignants, deux mois de vacances, plus de la moitié de l'année à se les rouler, et encore ça vient se plaindre oui oui je sais , et moi de répondre mais c'est bien les seuls avantages qui nous restent...)
Récapitulons...
A) Le temps (weather)
- La canicule pendant que j'étais en Bretagne (oui je sais là-bas il faisait frais mais disons que j'ai souffert par empathie, par solidarité, par compassion, par grandeur d'âme)
- La pluie depuis mon retour (la température a baissé de moitié par ici, dès le jour où je revins, comme pour fêter l'événement)
- Et là, hop, quinze août, narquois, voilà que se pointe le... soleil! Salaud de soleil, provocateur ! J'en ai profité pour faire une lessive à toute vitesse comme un fou et la suspendre pendant que ça dardait (comme les feuilles jonchent, le soleil darde... tss tss!)
Là, il fait au moins... 18°, c'est Byzance! (et dire que dès qu'on aura repris le boulot, il va refaire 30°, ciel bleu sans nuages, soleil sans partage, vieux avec brumisateurs, ouvriers torse-nu, piscine trop chaude, glaces fondues, températures nettement au-dessus des normales saisonnières, vous connaissez le tableau... mais on ne pourra plus en profiter! (loi de Murphy n° 1)
B) Le temps (time)
Quinze jours, c'est le temps que durent les vacances "standard" (= pendant l'année scolaire) et rappelez-vous combien ça représente. Des fois si rapidos et des fois trop ramollo (encore une fois histoire de bouteille vide ou pleine).
N'empêche qu'il semble bien que ce soit la date-butoir, le passage à gué (guet ? gay ?) après lequel plus rien ne sera comme avant ("Quand il eut passé le pont..."), le sésame, bref, ze day, qui agit magiquement comme le baiser du Prince Charmant de la Rentrée venant éveiller la Belle au Bois Dormant des Vacances.
Voui voui, tout s'éveille tout s'ébroue et s'étire et se met en marche à tâtons, (à regrets ?), et s'ébranle, bref, tout, doucement, revient à la vie, de l'épicier du coin au contrôleur des z'impôts, en passant par le garagiste, le cinéma, les restaurants, les places de stationnement, les saisons théâtrales et/ou musicales, les réunions d'associations, bref comme écrivait Lucie Delarue-Mardrus Tout luit tout bleuit tout bruit... (Debout là d'dans! , en quelque sorte)
Bref, ça ne fait jamais que quinze jours. Quinze jours encore où le réveil ne sonnera pas (c'est pour moi un des signes les plus importants des vacances). quinze jours, heureusement, c'est énorme! Hmmm (sourire béat) allez, j'y retourne! (je n'ai pas fini de rranger mon bureau hihi!)
(nan nan, cest pas moi DU TOUT...)