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lieux communs (et autres fadaises)
29 avril 2006

prenez soin de vous 2

Suite des aventures médicales
(faisons notre intéressant)
Rendez-vous donc ce matin avec un nouvel ORL, qui me change de l'ancien : autant l'autre était coincé autant çui-là est rigolard et joue franc-parler (Il s'est foutu -gentiment- de moi quand je lui ai dit que je n'aimais pas qu'il me mette son endoscope dans les narines, du style "mais regardez comme il nous le joue gazelle effarouchée...")
Mais bon,humour ou pas, me voilà bon pour un nouveau scanner (hin hin, deloin, t'as le droit de te marrer), plus une échographie de ce nom de dieu de bordel de saloperie mystérieux ganglion, plus une nouvelle analyse de sang (pour déterminer s'il ya allergie ou pas), et surtout, surtout, confirmation franche et directe que l'anosmie dont je souffre, je suis condamné à me la trimballer ad vitam aeternam, qu'il n'y a que la cortisone qui peut y faire kek'chose, et que c'est soit dû à l'allergie soit au stress (mais dans votre cas, je pense que c'est le stress m'a-t-il dit en rigolant, et en me confirmant combien il me trouvait speed...)
Merci docteur au revoir docteur je suis sorti avec mes multiples prescriptions et ordonnances. Evidemment, à la clinique (voisine) où je suis allé pour prendre rendez-vous pour le scanner, on m'a annoncé que le service était fermé jusqu'à lundi inclus, au revoir monsieur à mardi monsieur.

Voilà. Suite la semaine prochaine. Après le scanner, je prends une semaine de traitement corticoïde, et je reprends rendez-vous auprès de mon ORL rigolard pour voir où on en est...
Suivant!

25 avril 2006

au petit bonheur...

* Au courrier, trouver une enveloppe "à bulles" qui vient de Paris, avec dedans le dernier cd de Manset, gracieusement offert par Libé (j'ai bien fait : 1) de m'abonner 2) de renvoyer le bon "offre spéciale abonnés")

* Sortir au soleil, trouver qu'il fait vraiment chaud avec ce jean, rentrer, fouiller dans les tiroirs pour retrouver un short, se changer

* Regarder l'arbre dans la cour, et la vitesse avec laquelle il se transforme (quasiment en accéléré, les bougeons d'hier sont déjà devénus des feuilles qui grandissent grandissent grandissent...)

* Passer au Super U pour acheter des fraises et de la crème

* Aller chercher le résultat des analyses au labo, s'entendre dire qu'on a rien. Rien de rien (en être presque un peu déçu ?) mais bon ce ganglion il vient bien de kèk'part, hein ?

* Achever dans les temps la mise en page et le peaufinage de la programmation ciné

* Passer chez ma-copine-chez-qui-je-mange-tous-les-dimanches pour lui apporter le dernier dvd de Desperate Housewives, récupérer mon gilet que j'ai oublié dimanche dernier, boire une bière, être finalement encore invité à manger (hmmm des asperges!)

* A la fin du repas, évoquer le point n°1 (cf plus haut), être surpris que Christine connaisse Manset, et du coup se mettre Lumières en disque noir, et chanter en buvant le déca On se rappelle de quelque chose qu'on pose près du lit une lumière... En concevoir une certaine émotion

* S'apercevoir qu'il pleut, mais se dire que c'est bien qu'il pleuve la nuit, et que demain matin il refera soleil...

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24 avril 2006

faits divers

- fait pipi dans un flacon
- me suis fait prendre du sang dans des petit tubes avec un code-barre me correspondant collé dessus
- regardé quasiment d'affilée les épisodes 5 à 14 inclus de Desperate Housewives (encore merci, Emma!)
- essayé un peu le zoom de mon nouvel appareil-photo
- photographié le fil à linge et ses environs
- reçu une visite aussi délicieuse qu'imprévue (...)
- fait un geste que je rêvais de faire (baisser un cuissard de cycliste...)
- mangé de la brandade de morue
- écrit quelques comm' en réponse à d'autres comm'
- bien pris mes médocs comme c'était marqué sur l'ordonnance
- inventé des sous-titres à clé (merci sol) pour des films minuscules et indiens (là) ("copines", "copines 2" et "disparition")
- bossé un petit peu sur la programmation ciné de mai
- regardé idem les épisodes 15 à 23 de Desperate Housewives
- me suis senti un peu frustré d'être un peu laissé en plan à la fin
- repensé au mot "cliffhanger"
- vu au cinéma Kekexili la patrouille sauvage
- fait le point sur ce qui me restait à faire pour cette deuxième semaine de ouacances
- me suis vaguement inquiété à propos du résultat de mes analyses
- pensé à ceux qui étaient partis en vacances
-
mangé quasiment une tablette de chocolat M*lk*, marron et blanc comme une peau de vache
- trouvé que ma nouvelle cafetière était moche mais attendrissante
- ...

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22 avril 2006

mollet parfait

Nan nan ça n'est pas du tout ce que vous pensez.
Il sera ici question de cuisson.(mais c'est quelque peu métaphorique)

Supposons, vous avez décidé de vous faire cuire un oeuf.
Deux options, grosso modo, s'offrent à vous :

a) Vous avez d'abord, au préalable été vérifier sur les forums ad hoc, grace à gougueul, le temps de cuisson idéal pour votre oeuf et le modus operandi préconisé en 2006 (vous êtes à la pointe de l'actualité). Vous avez ensuite ouvert chacun de vos livres de cuisine, de "La cuisine extramégachiadée des Grands chefs image par image" (editions Trois Grassouillets) à "Je suis nullasse grave en cooking mais il faut bien que je graille" (editions Destroy Branchouille) en pensant par les indispensables "La grande cuisine bourgeoise les doigts dans le nez" (éditions du M*D*F et de l'*MP réunis) ou autres " Au fourneau" (éditions Sol Mineur). Vous en avez lu avec soin toutes les pages consacrées à la cuisson de votre oeuf, vous les avez synthétisées, en avez tiré des moyennes, tracé des graphiques, éliminé les incertitudes, vous êtes mentalement prêt. Vous vous munissez de votre plus belle  casserole, d'eau de source extra pure (ou encore mieux , d'eau de fonte de glacier ultramillénaire et giga bien préservé) , de vinaigre de vin extra-vieux de chez vieux, de gros sel (rose de l'himalaya, sinon rien), et de votre oeuf enfin, extra-frais ramassé de jour aux pieds d'une poule vierge une nuit de pleine lune. Vous avez calculé l'angle d'attaque de l'allumette par rapport au gaz, mesuré la profondeur idéale d'eau pour l'immersion après avoir calculé la masse volumique de votre oeuf au millième de milligramme près, vous avez chronométré précisément pour déterminer l'instant auquel vous pourrez approcher de la surface frémissante (jamais bouillante) la cuillère en argent dans laquelle vous avez posé ledit oeuf, vérifié la durée et l'angle de rotation du mouvement  du poignet qui fera basculer avec la plus infinie des douceurs l'oeuf dans le liquide presqu'en ébullition, pendant que de l'autre main vous retournez le sablier (et qu'avec le petit doigt resté libre vous enclenchez le chronomètre suisse de haute précision) de façon à ce que le passage dans l'eau coïncide exactement avec le début du calcul du temps de cuisson. Tout en prenant garde que l'oeuf ne heurte les parois de la casserole (que vous avez pourtant, au préalable, molletonnées), vous préparez stratégiquement une écumoire (au diamètre et à la profondeur calculés par rapport à la masse de votre (bientôt cuit) oeuf favori, pour pouvoir l'ôter du liquide juste à l'instant ou le dernier grain de sable choit dans le sablier (ce qui devrait coïncider avec l'écriture en chiffres digitaux, sur votre chronomètre, de la durée exacte que vous aviez prévue. Vous transvasez ensuite votre précieux ovoïde en un récipient en terre réfractaire rempli d'eau (du même type que celle plus haut) à la température exacte que vous avez déterminée par les calculs cf plus haut pour une durée idem. Vous y voilà, vous n'avez rien laissé au hasard, rien n'a pu vous échapper, vous vous sentez quasiment le Maître du Monde (des oeufs, tout du moins...). L'oeuf est cuit.

b) Une casserole, du gaz, de la flotte, un oeuf, hop en voiture simone, pendant que ça chauffe vous faites autre chose. Revenez, coupez le gaz. C'est bonnard. L'oeuf est cuit.

A votre avis, hein, dans quel cas l'oeuf sera exactement comme vous le souhaitiez, hein ?

Ben, dans la vie, c'est pareil (enfin, en ce qui me concerne) : plus on planifie, plus on se fie à l'expérience, plus on respecte les règles, plus on suit les codes, plus on croit avoir tout prévu, plus on pense que ça va marcher, que ce sera tout pareil exactement comme sur la photo, plus on se blinde de certitudes et d'espoir, plus on fait le malin, plus on attend, plus on espère et moins ça marche...
Les choses n'arrivent quasiment jamais quand/comme on le voudrait...
(et vice et versa ? ah ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, hein ?)

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("réflexions" plus ou moins inspirées par la cuisson, hier soir d'un oeuf, suivant le processus b, pendant que je préparais une salade ; oeuf qui s'est avéré être le plus parfait des oeufs mollets que j'ai cuits de ma vie, alors que  bon je n'avais vraiment rien fait pour...)

22 avril 2006

prenez soin de vous!

Moitié par solidarité avec deloin, moitié parce que vraiment il le fallait, je me suis enfin décidé ce matin à aller voir mon toubib pour lui raconter mes petits soucis (de fatigue, entre autres, et de ganglion, notamment, que j'avais laissé(s) un peu de côté depuis quelques temps -la politique de l'autruche ? -).
Je me souviens que face à son air très attentif, j'ai conclu par "je me délabre..."
Quand il a pris son air sérieux en disant "fatigue + ganglion je n'aime pas ça du tout...", me suis dit que j'aurais peut-être dû venir plus tôt. Je me suis déshabillé pour l'auscultation, la tension, etc... et juste après, pendant que je me rhabillais, il m'a dit "je vais m'occuper de vous..." en me rédigeant une ordonnance d'analyses à effectuer, une liste presque aussi longue que l'intégrale des manuscrits de la Mer Morte.
Suis passé au labo (j'ai pas l'habitude) avec ma liste de machins et de trucs à mesurer et/ou à rechercher, mais comme je n'étais plus à jeun, l'exquise demoiselle m'a prié de repasser demain matin, dès l'heure où blanchit la campagne si je voulais (c'est pratique, j'habite juste en face...).
Merci madmoizelle, au revoir madmoizelle
Donc me voilà pris d'une légère inquiétude, pas quant à la prise de sang, pour laquelle je n'ai aucune appréhension, mais plutôt quant aux résultats desdites analyses...
Suite au prochain épisode, en début de semaine prochaine!

21 avril 2006

bucolique (néphrétique ?)

Oui oui on dirait bien que "ça" y est. Il y a dehors une qualité de lumière (regardez-moi un peu ce ciel indiciblement bleu, avec juste un peu de nuages blancs bonnasses moutonnant comme on aime) qu'on avait oublié que ça pouvait encore exister, depuis quelques semaines (mois ? siècles ?) tant on s'était habitué à avoir cette saleté de ciel aussi bas qu'on avait le front, tant on avait peut-être fini par se résigner, par se dire que ça durerait toujours le gris le gris le gris oh oui qu'on continuerait indéfiniment avec nos pardessus en poils de muraille et nos bonnets en peau de malheur.
Les jours passaient, indistincts, comme dans un dessin de Francis Masse (pour les ancêtres chenus qui, comme moi, s'en souviennent), on couraillait comme des taupes, on s'était habitué à cet hiver de galeries souterraines de vapeurs humides de bouillasse qui colle aux semellles...

Et là, ô merveille, tout à changé. Oh ça n'est pas tombé du ciel, comme ça, ex abrupto, non non, ça s'est comme installé en coulisses d'abord, pour ménager ses effets. On guettait les branches, mais c'était dans l'herbe que ça se passait. Paquerettes, pissenlits, St georges, coucous, primevères, c'est les gosses qui s'en sont aperçus les premiers, normal, question d'altitude.

Puis ça à commencé à ramer  (le verbe ramer ici se rapporte au substantif "ramage", et non pas à l'activité sportive qu'on pourrait aussi dénommer aviron) dans les branchages , les haies, les buissons, bref tout ce qui est muni d'un tronc et va très prochainement se doter de feuilles. Certes, les premiers ramages furent timides : des initiatives isolées, de loin en loin, ici ou là, timides, puis il y a eu comme une contamination : ils étaient revenus, les passereaux, et ça sautillait, et ça pépiait, et ça voletait... et le voilà revenu le bonheur (pour l'instant, pour l'instant) d'être réveillé (à une heure encore raisonnable, vous verrez ça rigolera moins à 5h du mat' en juillet...) par un oiseau qui s'égosille dans l'érable qui est juste devant la fenêtre de la chambre. Siffle, siffle beau merle (malgré que ça n'en soit pas un du tout!)

La pluie, la neige fondue, les giboulasses, les cumulo-nimbi, les gelées blanches, les nuits frisquettes ont été plus difficiles à déloger... Mais bon, ils savaient que leurs jours étaient comptés, que ça ne durerait pas toute la vie, ils se préparaient psychologiquement depuis quelques temps, mais sans en avoir l'air, ils continuaient de prendre leurs aises, de faire suer tout le monde, jusqu'à ce que on leur signifie soudain leur congé sans préavis, et avec exécution immédiate ; en ronchonnant, bon an mal an, ils ont rassemblé leurs sales affaires, refait leur baluchon, et se sont mis en route, en traînant un peu des pieds, sacrée équipe de bras cassés et de joyeux drilles!  Ils n'ont pas oublié, tout de même de ricaner "à très bientôt, hein ?"

Le soleil avait commencé à faire de timides apparitions, emprunté, maladroit, avec la gaucherie inhérente aux poulains qui se mettent sur leurs quatre pattes pour la première fois, mais, bon, pas besoin de lui dire deux fois, il a pigé le truc, et il semblerait bien qu'il ait débarqué avec armes et bagages, bien décidé à prendre ses quartiers d'été. (Je sais, je sais, j'anticipe, mais si peu...)

Et là, ce matin, en passant devant la fenêtre de la cuisine, ping, un coup de soleil dans l'oeil! Et par terre une grande trainée de lumière que, bon d'accord on voit la poussière dedans mais c'est pas important, hein (ce qui me fait penser que, dans pas si longtemps, faudra penser à fermer les contrevents dès le matin pour conserver la fraîcheur... mon appart est comme ça : froid en hiver et chaud en été!) ça veut juste dire que la matinée va être bonne, et ensoleillée, et claire, et douce, bref, ça vous met de bonne humeur dès potron-minet (je vous l'avais bien dit que j'étais photosensible !)

Et cet aprèm, quand je suis allé en ville, le doute n'était définitivement plus permis : j'ai vu des manches retroussées, des tee-shirts réjouis, des mollets pâles à l'air, des vitres de voitures baissées, des demis en terrasse, des lunettes de soleil...
Youpee!  les beaux jours sont en route!!!

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19 avril 2006

fréquentation(s)

Bizarre bizarre...
Voilà que les statistiques de mon blog, d'habitudes plutôt étales comme la Mer du Nord un jour de reflux (en gros, j'ai un petit nombre de visiteurs habituels, environ une vingtaine, et quotidiennement une centaine de pages visitées, peu ou prou... ça me suffit, mais bon) se sont mises depuis quelques jours à croître et se multiplier, jusqu'à atteindre hier le pic insensé (certains d'entre vous vont peut-être rigoler, mais pour ce blog, c'est du jamais-vu !) de 357 pages vues. Et, détail encore plus intriguant, l'origine géographique de mon lectorat (jusque là essentiellement français) s'est mise aussi à se diversifier (d'hab j'ai toujours un lecteur coréen ou  guatémaltèque ou sleiswig-holsteinais qui passe là par accident et de façon isolée...) : des états-z'unis, certes, je peux comprendre, j'en connais quelques-uns, mais pourquoi un tel déferlement venu d'allemagne, puis d'italie (un italien, hier, a passé un certain temps a regarder plus de 60 pages !)

Quel attrait soudain peut donc présenter mon blogchounet pour ces blonds teutons ou ces velus ritals ? (oui oui, je sais, je schématise...) J'ai donc résolu de mener mon enquête. Les nouveaux éléments fournis par les nouvelles statistiques (merci canalblog!) m'ont permis d'en savoir un peu plus, notamment sur la provenance, (en quoi faisant ces gens sont arrivés-là) ainsi que la page d'arrivée...
Et j'ai commencé un peu à m'interroger : ils sont arrivés suite à une requête d'image de google, requête qui m'étonnait car je ne voyais pas trop en quoi elle pouvait me concerner, le mot "d.u.s.c.h.e.n", et c'était toujours la même image qui revenait, une image que je trouvais sympathique, certes, et qui me rappelait vaguement quelque chose : deux sportifs sains et souriants sous la douche, le kiki à l'air. Mais photo qui ne figurait pas dans la page où tous ces visiteurs concupiscents étaient immanquablement renvoyés : .
Bon il y avait effectiveemnt quelques photos -plutôt pudiques d'ailleurs- de spécimens mâles au bain, mais pas la photo incriminée... Je suis allé fouiller un peu plus profond, dans les archives souterraines où sont conservés tous les textes et les images, et là, ô surprise, elle était là!
Le blog garde visiblement en mémoire toutes les photos, même celles  que j'ai seulement envisagé d'y mettre... J'avais dû y penser un moment, et j'ai du la retirer ensuite, pensant que c'était p't'être un peu too much pour mon pudique et familial (n'est-ce pas, anne ? ) lectorat. Ca m'a agacé un peu de penser que n'importe quel quidami pouvait ainsi avoir accès aux sous-sols divers de mon blog, et hop j'ai donc supprimé la photo desdites archives. Peine perdue, puisqu'hier, même sans la photo, les visiteurs ont été encore plus nombreux...

(...)

Alors, tiens, finalement, la voilà, l'image en question, pour tout le monde, et (j'espère) on n'en parle plus!

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18 avril 2006

you know what ? I'm happy !

parce que c'est le premier vrai jour de vacances (les week-end et jours fériés ne comptant pas comme tels)
parce qu'il fait doux
parce qu'il ne pleut pas
pace que je vais en profiter pour aller essayer mon nouvel appareil-photo avec son groooos zoom (x12)
parce que j'ai terminé dans son intégralité le premier volet de l'opération rangement que j'avais planifié(e)
parce qu'au courrier j'avais deux libé (dont celui du lundi de Pâques que je ne peux jamais acheter parce qu'ici tout est fermé
parce qu'hier, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai crevé le plafond des visites (alors que j'avais deux fois moins de visiteurs connus!)
parce que j'ai gagné deux fois de suite au reversi contre un "expert espagnol" ce matin
parce que j'ai un bon d'achat de 100€ à dépenser dans mon Super U préféré
parce que...

17 avril 2006

musée homme

J'aime bien aller manger au FJT. j'y vais en moyenne une fois par semaine (plutôt le vendredi), davantage, ça serait de la gourmandise... On y mange pas mal (en plus les cuisiniers quand ils vous connaissent ont tendance à vous servir plutôt copieusement), mais l'important n'est pas vraiment le contenu des plateaux, non non, c'est plutôt les gens qui les tiennent...
Tous ceux dont j'ai déjà parlé dans ma petite fantasmologie personnelle (les manuels, quoi...) eh bin ils sont tous là. Ca parle fort, ça se marre idem, ça se serre les pognes, ça se fout des bonnes bourrades, ça s'apostrophe, bref c'est le rendez-vous des vrais. Gueules pas rasées, pantalons crades, grosses pompes, t-shirts destroy, ils sont tous là, les peintres, les plâtriers, les menuisiers, etc... venus en groupe (on a soit la configuration "potes" soit la configuration "patron et apprenti(s)"). Tous les âges, tous les formats, tous les types, toutes les tailles... Venir ici pour ne voir que des Jeunes Travailleurs serait une erreur !
Y a qu'à regarder (avec toujours une certaine discrétion) contempler, savourer, déguster... Sans compter que, régulièrement, vient à passer, s'ajoutant à cet aréopage, déjà plaisant, un escadron de pompiers ou une nuée de mecs de l'ONF. Dans ces cas-là, je baisse le nez dans mon assiette et je m'absorbe dans la contemplation de mes épinards ou de ma salade de pamplemousse pour ne pas risquer l'emballement cardiaque et la pâmoison qui pourrait en résulter... (Quoique, finalement, un petit bouche à bouche serait dans ce cas à tout coup le bienvenu)

Le plus drôle, dans l'histoire, c'est que j'y vais rarement seul. J'y ai en général rendez-vous avec des copines (une, deux, trois, ça dépend des fois...) Et j'ai la chance d'avoir des copines mignonnes, qui, fatalement (?) attirent l'oeil de ces mâles joviaux et joueurs (j'ai souvent surpris ce regard déshabillant du haut en bas qu'ils leur portent alors, et qui m'évoque toujours celui d'un pauvre orphelin affamé installé devant la vitrine d'un super pâtissier... vous voyez le genre ? Et c'est en général à ce moment-là que je réalise que je suis probablement en train de les regarder eux exactement de la même façon dont ils les regardent elles, à la seule différence qu'eux ne semblent pas s'en émouvoir particulèrement...)

C'est d'ailleurs là que j'avais pu remarquer pour la première fois un spécimen sublime, turc semble-t-il, aussi noir de poil que mal rasé, cuisses imposantes dans son pantalon de maçon, mangeant avec un autre papa que je connaissais, et à qui je pus donc serrer la main (non sans une certaine émotion délicieuse je l'avoue...) avant de réaliser, par hasard, quelque semaines plus tard, qu'il était parent d'élèves dans mon établissement... Arghh! Je l'ai revu plusieurs fois, à midi, en "tenue" de travailleur, plâtré, bruiné, (alors que, quand il vient à l'école, il est toujours nickel, propre comme un sou neuf et astiqué de frais, on a envie de venir vérifier comme il sent bon ; et quand il sourit, ah quand il sourit, quasiment je me liquéfie) et j'étais avec une copine blonde qui semblait lui faire beaucoup d'effet : il la regardait, je le regardais la regarder...on se regardait, quoi ! Mais, bien évidemment en tout bien tout honneur.

Chaque vendredi midi, voilà, ça défile rien que pour moi. (Quand par hasard je suis tout seul, je m'installe à une petite table, à côté de la file d'attente, séparés d'eux seulement par une claustra, et je me régale... Je pourrais presque les toucher mais non. Autrement, je choisis une autre position stratégique, dans la première salle, face à l'entrée (j'aime les voir apparaître, plateau à la main, balayant la salle du regard pour voir où ils vont s'installer... j'ai envie de leur crier sur mes genoux! sur mes genoux!) ou, bien aussi,  près de la fontaine à eau (pour les sentir me frôler, leur pichet à la main,  à défaut -hélas- de pouvoir les humer...)

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14 avril 2006

paquet(s)

Pour remplir la boîte aux lettres, rien de tel que les abonnements et les commandes. (Ca a un p'tit côté Père Noël). On a choisi son truc, rempli son formulaire, fait péter la carte bleue... Reste plus qu'à attendre...
Y a des moments creux et d'autres où on attend plus de choses. Là, j'attendais : un cd, des boxers, et un appareil photo numérique. (Un nouveau, ça y est oui j'ai craqué), j'en ai racheté un avec un bien plus gros zoom (x12) et bien plus de pixels (5 millions). Bien plus cher, aussi, bien évidemment!
Ce matin donc, se pointe la camionnette des colis, avec dedans la factrice qui m'apporte deux paquets : un carton et une enveloppe souple. Voilà donc l'app phot' et les boxers, me dis-je. Le cd, ça sera peut-être pour demain.
Je déballe le carton, c'est bien l'appareil photo nouveau (avec son drôle de museau). En prenant l'enveloppe des boxers, j'y sens une forme étrange oblongue et dure. Tiens tiens ! J'ouvre l'enveloppe et j'en sors... une paire de talons-aiguilles (et même pas à ma taille en plus!)
Qu'est-ce donc ?
Je vérifie alors l'adresse de l'expéditeur : inconnu au bataillon, puis du destinataire : ce n'est pas moi du tout! C'est une demoiselle qui a pour nom de famille mon prénom, et pour adresse une rue pas très loin du tout de la mienne.
Me voilà donc avec une paire de chaussures excédentaires, et même pas mettables... Pfff va falloir retourner à la poste pour expliquer la méprise et les restituer.
Arrive alors, à vélo,  le facteur des lettres, qui me tend une enveloppe (les boxers, non, cette fois-ci...) J'explique mon histoire, et il me propose gentiment de se charger du paquet "talons-aiguilles" pour le remettre à sa destinataire. Gentil facteur, goodbye les chaussures...
Une dizaine de minutes plus tard, revient la camionnette des colis : la factrice me ramène un paquet plat et cartonné (le cd!) m'explique qu'elle savait bien que j'avais deux paquets, mais qu'elle ne m'a pas remis le bon! Je lui explique qu'il est déjà reparti sur le vélo de l'autre gentil facteur.

Voilà, donc, finalement j'ai tout reçu, même si un peu dans le désordre. Et je suis content de tout.
Le cd est très beau. C'est l'édition limitée du Collected de Massive Attack (avec un cd/dvd supplémentaire, des inédits, des raretés, et des versions alternatives, et une quinzaine de clips...) J'en reparle bientôt...

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