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lieux communs (et autres fadaises)

14 décembre 2013

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12 décembre 2013

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12 décembre 2013

sissy

LES GARCONS ET GUILLAUME, A TABLE
de Guillaume Galienne

Je l'avais déjà vu, en prévisionnement, à Moirans, et j'étais resté un peu sur ma faim, qualifiant juste le film de "survendu" (oui, un film plutôt sympa, mais ne méritant pas forcément la kyrielle de louaaaanges dont les médias quasi unanimes le couvraient déjà bien avant sa sortie, ainsi que l'importance (la lourdeur) de la machinerie médiatique -son emballement-).
Les circonstances ont fait que j'y suis retourné, et que je suis à nouveau face à un abîme de perplexité. Le titre est très joliment trouvé, et cette histoire de coming-out à l'envers "maman, je suis hétéro" était plutôt appétissant. guillaume galienne est un jeune homme très sympathique, et qui paye de sa personne puisque, en plus de s'interpréter jeune, il joue aussi le rôle de sa mère. Et je trouve qu'il est bien plus ahurissant de justesse et de véracité lorsqu'il joue sa maman que lorsqu'il se joue ado (le film a déjà été un spectacle, qui sert d'ailleurs d'introduction et de conclusion au récit, et, dans le peu qu'on en voit, il est aussi très juste). Il eut peut-être fallu -paradoxalement- faire jouer Guigui jeune par un autre acteur. Les scènes ou intervient Maman sont plutôt bluffantes, tandis que celles avec Guigui seul ne le sont pas forcément autant (je pense notammentà la scène massage/lavement en Autriche, qui frôle quasiment le sinistre, l'accident industriel.)
Ce qui m'a frappé le plus, c'est la voix que prend Guillaume Galienne. d'accord, pour suivre le scénar, il est important qu'il ait une voix raccord avec celle de sa mère (le gag est utilisé deux fois), ce qui fait que, pendant quasiment tout le film il prend ce genre de voix de fausset (de follasse) qui m'est devenue au fil du film de plus en plus insupportable. le seul moment (j'ai été très attentif) où il prend sa voix "normale", est celui, tout à la fin, -normal !- où il annonce à sa mère qu'il n'est pas homo et qu'il va se marier, accentuant ainsi encore plus la force de ce moment.
Il faut reconnaître à Guillaume Galienne l'intelligence d'avoir su s'entourer d'acteurs formidables (André Marcon est excellent dans le rôle du père, Françoise Fabian touchante en grand-mère, Hervé Pierre et Réda Kateb font chacun un passage remarqué, l'un en médecin-chef militaire et l'autre en rebeu gay, bref, ça assure incontestablement question acteurs, et je répète que le rôle de la mère est vraiment une prouesse d'équilibre et de justesse).
Il faut lui reconnaître aussi le talent de l'écriture, d'avoir ainsi tricoté les mots  qu'il met dans la bouche de ses personnages (facilité sans doute par le fait que le spectacle pré-existait au film), mais d'où vient alors, au final, ce sentiment d'instisfaction ? Du fait sans doute de la construction même du film, la succession des flash-backs devenant un empilement de moment disjoints, plus ou moins drôles, et plus ou moins  habilement réunis (en soulignant encore une fois que chacune des apparitions de la mère est extraordinaire...)
Il y a plein de moments acides et vachards où j'ai ri (j'étais même d'ailleurs un des seuls dans la salle à le faire - à oser le faire ?-, avec les adotes qui étaient derrière moi), quelques autres où j'ai été mal à l'aise, et d'autres aussi que j'ai adorés (Ah! l'entrevue entre Sissy et la reine-mère, par exemple, est un grand moment de follitude...)
Le film casse la baraque au box-office (Libé parlait de 3 millions de spectateurs!) mais me semble être davantage un phénomène parisien... (J'aimerais bien savoir comment il est reçu par les spectateurs lambda provinciaux.) Et le fait que Guillaume Galienne joue dans le prochain YSL de Jalil Lespert (la biographie "autorisée", puisqu'il y en aura une seconde ensuite, celle de Bonnello, qui n'est pas cautionnée) le rôle de l'amant de St-Laurent, risque encore de brouiller les pistes (ou de confimer que, comme disait Bourvil, "Quand on est artiste, faut faire tous les genres...")

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11 décembre 2013

"avec le ukulele, c'est l'intention qui compte..."

ATTILA MARCEL
de Sylvain Chomet

Délicieux...
Et pas seulement mon G.G (Oh oh Guillaume Gouixchounet...) mais tout le film. Les critiques ont fait la fine bouche, et les spectateurs ne s'y sont pas rués. Dommage pour les uns, tant pis pour les autres. (Il semble que, ces derniers temps,  le hasard me fasse aligner consécutivement un certain nombre de gouleyantes gourmandises cinématographiques, dans des styles très variés. Ou c'est peut-être simplement l'état d'esprit dans lequel je les ai vus ?)
Je n'ai pas vu le premier fameux film de Chomet, Les triplettes de Belleville (j'ai une attitude prudente vis à vis des films d'animation) mais j'avais beaucoup aimé son Illusionniste suivant, d'après un scénario de Tati. Beau et mélancolique. Nostalgique. Il y a un peu de ça dans cet Attila Marcel (il faut bien reconnaître que le titre n'en est pas très très vendeur) mais beaucoup d'autres choses aussi. plein de petites choses délicieuses, oui, comme un plateau de zakouskis à picorer. C'est un "vrai" film, avec des vraies images, mais il y flotte un indéniable parfum d'animation, (de stylisation), presque de bande dessinée. Des choix de cadrage au physique des personnages (de certains tout du moins, je pense par exemple aux deux vieilles soeurs toujours habillées de façon identique et agissant en synchronicité parfaite), on n'est pas loin de la ligne claire (je n'ai pas beaucoup de références en BD, je le confesse, alors je ferais mieux de me taire), les dialogues aussi, très écrits, qui pourraient comme s'inscrire dans des phylactères : c'est drôle, tendre, vachard, aigre-doux, on ne s'en lasse pas. mots de tous et de chacun(e) sauf, bien évidemment ceux de notre Paul chéri (c'est Guillaume G.) puisqu'il n'en a pas. Du tout. Ou presque (celui de la fin, tout de même). Et, redisons-le, il est vraiment bleuffant, (oui, comme la couleur de ses beaux grands yeux tristes) monsieur Gouix, dans son petit costume serré et sa chemise boutonnée jusque tout en haut du dernier bouton que ça doit l'empêcher de respirer le pôvre...
Il est muet, il joue du piano, il est accaparé par ses deux tantes et leurs vieux amis (deux autres tantes aussi, notamment, désolé je n'ai pas pu résister hihihi), et est amenépar hasard à croiser la voisine du dessus, très "olé olé" pour les autres bourgeois de l'immeuble (qu'à part les deux vieilles soeurs et le concierge, on ne verra jamais), voisine jardinière et herboriste, qui, par des tisanes magiques (hum hum) et des musiques appropriées, va l'aider à éclaircir le mystère de la disparition de ses parents...
De par mon histoire personnelle, je suis toujours touché par les films qui racontent des hsitoires de famille, et spécialement ceux qui traitent des relations père/fils, et, encore mieux, utilisent le mot "papa".
Oui, plein de choses délicieuses (pas toujours pour les mêmes raisons, ou de la même façon, c'est ça qui est agréable), et des maladresses aussi, (ou des choses qui passent moins bien, question de goût - de Gouix ? par exemple, GG est moins convaincant dans le rôle de son père, mais c'est la faute du scénar, la partie catch est plutôt faiblarde-, notamment cette dent contre les pianistes chinoises, ou ces redondances parfois un peu pataudes sur l'écologie, le bouddhisme, et autres doctrines...
Pour le dernier rôle de Bernadette Lafont, pour son duo avec Hélène Vincent, pour les apparitions du trop rare Luis Rego (coucou Malou!), pour Anne Le Ny (que j'aime auatnt comme réalisatrice que comme actrice), pour les moments qui font rire simplement et ceux qui emeuvent tout aussi simplement, les chansons et la musique (même si au début on a un peu peur...), pour les beaux yeux de Guigui, et pour aussi tout ce qui n'est pas complètement réussi mais qui attendrit et qu'on excuse,  pour la justification de l'expression "délicatement suranné" pour conclure ce billet...
Avec attendrissement.

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11 décembre 2013

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10 décembre 2013

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9 décembre 2013

la maison est en carton

PAPA VIENT DIMANCHE
de Radu Jude

C'est un constat, flagrant, évident, je le clame et je le répète : je suis fou du cinéma roumain (à prononcer comme Salvador Dali dans la pub pour le choclat Lanvin). En voilà un nouvel exemple.
C'est l'histoire de Marius, un trentenaire divorcé, ou plutôt d'une journée particulière de Marius, au fil de trois appartements successifs (et de quelques extérieurs) : le sien, puis celui de ses parents, et enfin (et pour la plus grande partie du film) celui de son ex-femme, qui habite avec Sofia leur fille, mais aussi avec sa mère et son nouvel amant.
Ca démarre comme tout bon film roumain qui se respecte, caméra à l'épaule. Un monsieur qui se réveille, visiblement avec une gueule de bois carabinée : voilà notre Marius en question, dans son appart' en vrac de célibataire... On comprend que pour lui, il s'agit juste de passer chercher sa fille chez son ex-femme pour l'emmener quelques jours au bord de la mer, en profitant des quelques jours de garde qu'il lui reste... il part (en vélo) chez ses parents, avec uène énorme pieuvre en peluche sur le porte-bagage, pour récupérer les clés de la voiture de son père (pour emmener Sofia à la Mer Noire). Première halte, et, rapidement, première échauffourée, entre père et fils (ah non, c'est la deuxième du film, on a déjà entendu un couple qui s'engueulait dans le magasin où Marius s'est arrêté pour acheter du papier-cadeau.)
Enfin, le voilà parti, avec les clés de la voiture, le cadeau emballé, le vélo sur le toit, le sac à dos bouclé (il a prévu de faire du camping), et le voilà qui sonne à l'appartement. ca commence mal, son ex-femme n'est pas là, le nouveau copain ne veut pas le laisser partir avec la fillette, prétextant qu'elle est malade, et la belle-mère,( à qui il a pourtant offert une plante à 50 léi même s'il l'a négociée à 40) intervient à son tour en ce sens.
Aïe ! Le ton monte, et c'est reparti pour un tour... Et l'arrivée de l'ex-"chère et tendre" ne va pas arranger les choses. C'est comme un genre de chemin de croix laïc : Marius s'engueule pour la première fois, Marius s'engueule pour la deuxième fois, etc. on sent que c'est écrit, que c'est inéluctable, on pressent, -on craint- ce qui va se arriver... Les avertissements au public sont justifiés (j'ai rarement été tendu comme ça pendant tout un film), d'autant plus que la progression a été très intelligemment pensée (ou, du moins, mise en place), dans cet appartement dont on ne va plus sortir jusqu'à la quasi-fin du film, où va se jouer un genre de guerre civile familiale entre mari, ex-femme et nouvel amant ("pine sans domicile"... Il faudrait un petit carnet pour recueillir précieusement les tendres noms d'oiseaux que vont s'y échanger les belligérents) où la belle-maman et la petite fille seront tantôt des otages et le plus souvent des témoins.
Oui, la tension dramatique devient de plus en plus éprouvante (il y a même un moment de climax, où tous les trois sont dans la cuisine, où je me suis dit  tellement la tension était forte (le jeu des personnages, la bande-son, les mouvements d'appareil) qu'avec juste un cran de plus, on aurait été quasiment dans le grotesque, mais le réalisateur a l'intelligence de placer régulièrement des scènes d'apaisement, d'armistice en quelque sorte, qui permettent au spectateur sensible (moi, en l'occurence) de reprendre un peu sa respiration, et de desserrer les poings : la scène du chocolat, par exemple.
Plus le film avance, et plus la situtation apparait sans issue, exactement comme cet appartement, où, au bout de toutes les manoeuvres qu'il lui était possible de tenter, Marius n'a plus qu'une issue : la fuite (et quelle fuite! là non plus, le réalisateur ne nous épargne rien...) et la toute fin est comme une paradoxale respiration. (C'est rigolo, d'ailleurs, à ce moment je me suis dit "tiens, si j'avais fait le film, je couperais là, sec, hop! au noir". Et c'est exactement ce qui s'est passé alors. Crac, noir!)
Oui, le cinéma roumain est grand, et Radu Jude est un de ses prophètes...

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(le titre français n'est pas forcément très heureux... aurait-il mieux valu conserver le titre original Tous les gens de ma famille ?)

9 décembre 2013

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Le-Grand-Tour

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8 décembre 2013

calendrier d'avent 8

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