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lieux communs (et autres fadaises)

10 février 2010

for your eyes only 5

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(animation)

9 février 2010

for your eyes only 4

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(affiches)

8 février 2010

for your eyes only 3

P1080859
(costumes)

7 février 2010

for your eyes only 2

P1080887
(lieux communs)

6 février 2010

for your eyes only 1

P1090981
(boltanskinet)

6 février 2010

from helsinki

Oups! Je suis vraiment parti comme un voleur, et j,ai oublie de vous preciser que je partais pour 15 jours to India (Rajasthan, le retour)
(ceci est ecrit live depuis l'airport d'Helsinki, et, comme c'est un clavier international, c'est un peu laborieux : plein de lettres ne sont pas å la même place et c'est un peu enervant...)
Je ne vais donc pås m'eterniser et vous donner rendez-vous aux alentours du 22 (fevrier)

D'ici-lå, je vous ai mis une image par jour (sans aucun rapport, juste des images que j'aime bien...)

bizavous

3 février 2010

sac de voyage

c'est la cata...
je ne PEUX PAS faire mon sac. Je n'y arrive pas. Je trouve toujours quelque chose de mieux à faire au dernier moment. Autre chose. Tout mais pas ça. Tant que je n'en suis pas réduit à la dernière extrémité, c'est plus fort que moi, je ne peux pas.
Procrastinateur, d'accord, je me connais, mais là, ça commencerait carrément à tenir du TOC, non ?
Mercredi après-midi (on part vendredi soir), je me suis fait violence comme on dit et j'ai commencé à faire des piles de trucs et de machins sur mon lit ; et là ça commence : combien de ci, et combien de ça ? Trop, pas assez ? manches courtes, manches longues , slip ou caleçon ? je vais même voir sur gougueul si je peux trouver des conseils (ah bon, un tel par faire du vélo pendant des mois et il n'emporte que deux slips ?) Mais bon ça m'embrouille encore plus la tête.
Alors je vais laisser pour l'instant mes piles, comme ça, sur le lit (ce soir je serai bien obligé de les bouger pour me pieuter, hein ?) et je vais aller faire un tour en ville... Doudoune ou imper ?

1 février 2010

des équilibres

ÖPER ÖPIS
Von Zimmermann / de Perrot

La neige annoncée en boucle à la météo (vigilance orange blabla franche-comté blabla épisodes neigeux blabla jusqu'au lendemain blabla) m'a fait hésiter avant le départ, presque faire demi-tour à la moitié, mais en fin de compte comme un bon petit cheval dans le mauvais temps, j'y suis allé jusqu'au bout et d'assez bonne grâce finalement.
Bien m'en a pris. Dés le début, ces deux énergumènes (un qui danse & un qui mixe) m'ont rappelé quelque chose, un des spectacles qui m'avaient enthousiasmé il y a deux ans, Gaff aff (j'ai retrouvé le nom ensuite) Ici, il est question d'un plateau en équilibre instable (il est au début en position de plan incliné de jardin vers cour), mais on verra par la suite qu'il peut prendre beaucoup d'autres positions, (puisque juste posé sur un pivot central), et de musique, d'abord créée puis mixée en live (j'avoue que cette partie-là, dès le début m'a spécialement enthousiasmé.)
Il sont deux au début, donc, comme la dernière fois, "un qui danse et un qui mixe", et un plan incliné sur lequel toutes choses glissent, inexorablement, quand soudain vont surgir successivement de nulle part, ex nihilo, une petite blonde raide comme une planche à pain, un grand costaud frisé en veste de survêt verte, une brune voluptueuse en robe rouge, un bellâtre en blanc, et une petite chose qu'au début on a du mal à identifier, avançant sur deux (mains ? pieds ?) dans un sweat jaune à capuche XXL, mais qui se dépliera progressivement pour révéler une superbe danseuse, tous intervenants qui vont modifier à chaque fois l'équilibre du plateau sur lequel ils évoluent, dans une folie de chorégraphie / acrobatie (des glissades, des chutes, des affrontements, des complicités, des réactions en chaîne, des apparitions/disparitions, des jeux de miroirs, des agilités, des rencontres, des séparations...) qui vous oblige bien souvent à faire des choix visuels, tant le regard ne peut par moments tout embrasser à la fois de cette folie furieuse, drôle, communicative, enthousiasmante, bref, de ce qui fait le charme habituel des sieurs Zimmermann et de Perrote, sauf que cette fois-ci, ils sont allés recruter du monde supplémentaire,  et du beau...
Un coup de coeur spécial pour l'Hercule frisé (celui-là, ohlala il est vraiment fort, mais il a l'air en même temps tellement gentil, avec ses cheveux frisés, ses yeux doux, et cette manie attendrissante de toujours tirer sur sa veste de survêt' pour cacher son ventre...), un autre pour la brune qu'on pourrait qualifier de "forte" aussi, mais qui est une incarnation parfaite de l'énergie vitale, souriante, pétulante, enjouée. (Et ça fait toujours plaisir de voir des danseurs aux physiques autres, utilisés pour danser vraiment et non pour faire tapisserie -je me souviens d'un spectacle de Régine Chopinot qui m'avait foooooort énervé mais passons il y a prescription...-) Car pour ce qui est d'être physique, le spectacle l'est, indubitablement!
Öper Öpis nous fait partager un bonheur de gosses, un genre de cour de récréation (des miracles ,ou autres) qui parlerait, mine de rien, de la vie, des rencontres, de celles qui modifient un équilibre, qui le perturbent, qui le mettent en danger, ou qui le confortent au contraire, le stabilisent, comme se calme de temps en temps le jeu, et se ménagent des pauses, des suspensions, des ralentissements, ( mais aussi des bifurcations, des rebondissements, des césures), pour finir  en décélération bienvenue (on ne voudrait pas que ça s'arrête tellement on est bien, là, avec eux), ça s'apaise, petite musique répétitive mélancolique goutte-à-gouttant tandis qu'ils sont tous là, deux par deux ou presque, qui jouant, qui pirouettant, qui soufflant, tandis que, au coin supérieur gauche, la demoiselle en robe rouge lance des paillettes dorées... c'est beau, c'est beau, on adore on en reveut...

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31 janvier 2010

avanti popolo

VINCERE
de Marco Bellochio

Encore une autre fois (oui oui je sais j'ai pris du retard dans mes chroniques ciné...) merci pour le festival Téléramuche!
Vincere, vu dans le bôô cinéma, devant une salle inhabituellement pleine (le tarif de 3€ expliquant peut-être cela, des gens à la sortie de la salle disant "Tiens, on n'avait jamais entendu parler de ce film..."), un film historique, une chronique épique, un spectacle magnifique qui m'a enfin réconcilié avec le cinéma de Bellochio (aïe je ne vais pas me faire que des amis...) qui m'a bien souvent soit excédé, soit au contraire barbé... voire parfois les deux en même temps.
Là, pas du tout, dès le départ, on est embarqué. La musique, les personnages, le bruit et la fureur, l'ampleur de la reconstitution et la grandeur des moyens visiblement mis en oeuvre, tout concourt à cet effet de sidération, d'autant plus que l'utilisation des images d'archives, est extrêmement intelligente, ainsi que  la façon dont elles sont intégrées au film lui-même.
J'ignorais tout de l'histoire de cette première femme de Mussolini et de son fils, par lui assez rapidement répudiés, puis internés, sans autre forme de procès. Cette femme qui jusqu'au bout (l'enterrement dans une fosse commune) essaiera de se battre, d'être reconnue, d'obtenir réparation, persuadée qu'elle est que le Duce veut juste l'éprouver... Une femme forte et une actrice (Victoria Mezzogiorno) dotée de la même puissance.
Bellochio  a fait de son combat une oeuvre dense, épique, lyrique, grandiose, entre Wagner et Verdi (revenons en Italie tout de même), où l'ambition et l'ascension politique transforment un homme "normal" en monstre, de plus en plus abstrait, de moins en moins réel plus les années passent : D'homme de chair, il deviendra statue, puis image d'archive, à la télévision ou au cinéma (le film se double d'une passionnante -et, encore une fois, o combien intelligente- réflexion sur le cinéma lui-même).
C'est un genre de sythèse qu'a réussi Marco Bellochio, entre le drame historique, à costumes et froufrous, le mélodrame amoureux avec larmes et fracas, bref, le cinéma "spectacle" et grand-public d'une part, et , d'autre part, ce qu'on pourrait appeler un cinéma plus exigeant, plus "intello," , par un travail magistral sur les codes, sur la matière du film lui-même (j'écrirais bien  une  mise en abyme du genre, si les termes n'étaient pas si galvaudés...)
Ce pourrait être une créature hybride à la Frankenstein, pleine de vis et de boulons, un monstre se déplaçant avec peine et provoquant davantage la pitié qu'un intérêt véritable, mais c'est au contraire une formidable bête de cinéma, altière, arrogante, fascinante, hargneuse, attendrissante, qui ne peut laisser le spectateur que pantois, époustouflé, et tout échevelé d'avoir senti ainsi, avec tant de force, passer au-dessus de lui le souffle de l'Histoire, et battre fort le coeur du cinéma.

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30 janvier 2010

"la vie a commencé, réveille-toi..."

SUMO
de Sharon Mayman et Erez Tadmor

Je n'aime pas trop les films survendus. L'affiche qui vous accroche avec "la comédie israélienne de l'année " survend mais bon comme je ne l'ai vu(e) qu'après avoir vu le film, c'était un peu raté, niveau com'.)
Au début j'ai eu un peu peur, je l'avoue, cette histoire de gros(s) israéliens qui décident de devenirs sumos, la suite n'est pas franchement rassurante tant tous les archétypes et poncifs y figurent (la mère juive possessive, le copain macho qui soupçonne sa femme d'infidélité, le patron de restau asiatique ayant fui son pays à cause des yakuzas...) tout ça est un peu lourdaud et balourd (oui oui, comme les sumos du titre, justement, je sais...), et puis la mayonnaise prend, on ne sait trop pourquoi ni comment (on se laisse avoir ?) : les quatre copains aspirants sumos ont tous quelque chose à y gagner : le héros l'amour de sa copine, son copain macho, la confirmation qu'il est un gros con de phallocrate, le troisième aspirant réalisateur l'assurance qèu'il est capable de réaliser endin le fameux documentaire après lequel il court depuis des années, et le dernier, homo honteux, le courage de sortir enfin du placard, quand il découvre que les gays aiment les bears...
Une comédie édifiante, en quelque sorte, bon enfant, sur les exclus, le dépassement de soi, la rédemption par l'effort, le mensonge c'est pas bien, etc. Un film pour lequel, pourtant, allez savoir pourquoi (...), j'ai envie d'être indulgent. Voilà.

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