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lieux communs (et autres fadaises)

3 décembre 2019

baguette d'angle

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68, MON PERE ET LES CLOUS
de Samuel Bigiaoui

Et voilà déjà le dernier film de notre Mois du Doc (que j'ai trouvé cette année vraiment d'un excellent niveau), un film que je n'avais pas repéré (qui avait été suggéré par Hervé). Le réalisateur filme son père dans la boutique, Brico Monge, un magasin qui vend du bois mais pas que, qu'il tient depuis plus de trente ans mais qu'il vient de mettre en liquidation... Tout le film se passe dans ladite boutique (ou ses environs immédiats), on fait connaissance du papa, du magasin, des vendeurs (eux aussi là depuis plus de trente ans, les clients, les habitués, et c'est très émouvant. déjà le sujet (un fils filme son père) ne pouvait que me toucher, mais là en plus il est question de quelque chose qui est en train de s'arrêter, qui disparaît irrémédiablement, un petit commerce de proximité, mais aussi une certaine idée de la vie en général et du rapport aux gens en particulier... Il est question de bois, de moulures de voliges de corniches, mais aussi, et surtout, d'humanité. c'est doux, c'est tendre, c'est émouvant, c'est bouleversant. Le père est un personnage d'autant plus touchant qu'il fait tout ça comme il l'a toujours fait : simplement, sans esbroufe (il évoque aussi, de la même façon, sa jeunesse soixante-huitarde).
Un film qui fait du bien (comme a dit Marie à la sortie).
Pudique, subtil, intime, affectueux, tendre, sont les qualificatifs qui fleurissent au long des critiques, et c'est très juste.
Et je terminerai, une fois n'est pas coutume, en citant le Moônde  via allocinoche) : "Le fils filme le père avec ce que leur relation implique de non-dits pudiques et de rugueuse tendresse."
Je n'aurais pas mieux dit.
(En plus, avec Marie, on s'est fait la même réflexion : on a tous les deux pensé plusieurs fois à Coralie : elle aurait été malade en voyant tous les jolis meubles à tiroirs qu'on voit dans le magasin du papa...)

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2 décembre 2019

calendrier d'avent 2019.2

2 décembre

2 décembre 2019

un rêve agréable

je suis à Londres (nous sommes à Londres, beaucoup de gens, Dominique, Malou, Emma, )
la journée va être particulièrement agitée, c'est le Jubilé de la Reine qui va être fêté, un événement important qui va mettre le bazar dans la ville et les transports en commun

je marche dans un espèce de centre commercial, de galerie marchande plutôt, et je croise dans une allée (qui ressemble plutôt à un parking souterrain) un jeune homme souriant qui me tend la main, engage la conversation (en anglais) en me montrant mon sac à dos, et je comprends qu'il me propose de me le racheter car il en a besoin, je suis un peu méfiant au départ, je réussis à lui baragouiner que "the zip is broken " (ce qui est vrai)

je marche toujours dans la même galerie, avec (?), on arrive devant une porte de chambre d'hôtel (une porte verte, numéro 18)

je suis allongé sur le lit et je raconte mon aventure avec le jeune homme et mon histoire de sac à dos, c'est la chambre d'une fille que je connais de loin, qui est en train de s'habiller pour sortir, face à la glace de l'armoire, et il y a deux autres filles allongées à côté de moi sur le lit (je suis allongé sur le lit aussi) qui écoutent l'histoire en rigolant

je quitte la chambre pour essayer d'aller retrouver Dominique et Malou, cet endroit est vraiment immense, beaucoup de couloirs, de coursives, de contre-allées, beaucoup de gens aussi, je me dis qu'en marchant toujours tout droit je ne risque pas de me perdre, et, au pire, je pourrai toujours retourner dans la chambre de (?) mais bien sûr je me perds aussi rapidement...

je marche le long d'un sentier herbeux, étroit,  avec beaucoup de gens qui marchent aussi dans la même direction. Il faut que j'appelle Dom et Malou, je sors mon portable, et je m'aperçois qu'il est resté allumé dans ma poche pendant tout ce temps, et que des milliers de caractères se sont inscrits sur l'écran (j'espère que je n'ai pas modifié le code-source), je n'arrive pas à avoir l'écran d'accueil, j'ouvre l'arrière du  téléphone, à l'intérieur il y a tout un tas de longues aiguilles (avec un peu de tissu rouge enroulé au bout, comme des petites banderilles) posées comme ça, sans êtrefixées, et du coup certaines tombent par terre (dans l'herbe je me dis que bof elles ne doivent pas servir à grand-chose et je continue ma route en essayant de faire fonctionner le téléphone (toujours en vain) maintenant c'est bizarre, quand j'appuie sur le bouton de mise en marche, il change de taille, (même de forme) devient deux fois plus court, se rallonge jusqu'à une taille normale, affiche soudain un écran de téléphone à clapet riquiqui, comme s'il n'arrivait pas à conserver une forme (une apparence) "stable" aïe aïe aïe il faut que je retrouve les aiguilles qui sont tombées par terre

je fais donc demi-tour et je repars en sens inverse de tous les gens, je regarde par terre, je vois des aiguilles à un endroit mais ce sont juste des épingles de couture, comme si une boîte d'épingles avait été renversée là

je continue et je tombe sur le jeune homme du sac à dos, toujours aussi sympathique et souriant

je lui explique mon histoire (en anglais, j'utilise le mot "needles" (aiguilles), il est juché sur une espèce de carriole avec un empilement d'objets, sur ce chemin étroit ça risque de bloquer le passage (ça fait comme un exode, une marée humaine), aimablement, il m'aide à chercher, et en retrouve -ô joie- quelques-une, que je remets dans mon téléphone

avec toutes ces histoires, il serait bientôt temps de manger, je suis (nous sommes) à présent devant un restau (un pub plutôt on dirait), avec le jeune homme et d'autres gens aussi, je sens que je suis amoureux du jeune homme, qu'il faut absolument que je prenne ses coordonnées, qu'on reste en contact, je fouille dans mon sac pour trouver mon carnet pour qu'il me donne son adresse j'ai beaucoup de bazar dans mon sac et j'ai du mal à trouver quelque chose pour écrire

je me suis absenté quelques temps pour aller aux toilettes, quand je reviens, je m'aperçois qu'il (le jeune homme) a installé une sorte de buffet pour manger, en ouvrant ma valise (une grosse valise à coque en plastique) et en proposant ce qu'il y avait à manger dedans (il y avait beaucoup de choses à manger, vraiment!), j'aperçois des restes de tranches de jambon, de tomates, de pain complet, des miettes, je me dis qu'il n'est pas gêné quand même, et en même temps je réalise que ce n'est pas un voleur, puisqu'il n'a pas touché à la liasse de billets pliés roulés que j'y avais laissée et qui est restée dans un coin de la valise, en évidence, je la récupère et la mets dans ma poche

je me dis qu'il va falloir que je rachète un téléphone (on est à Londres, ça va me coûter bonbon)

(je suis amoureux de ce jeune homme)

en déambulant dans le centre commercial / la galerie marchande pour trouver la sortie je tombe sur une pièce, en haut d'un escalier, j'ouvre la porte,  c'est comme une pièce creusée dans la roche, une ambiance troglodyte, avec des gros volumes parallélépipédiques où un homme barbu  bouge et parle (et je vois en même temps son image en noir et blanc projetée sur le mur, fantomatique, je trouve ça très beau, et je réalise qu'il est en train de répéter lespectacle qu'il va donner le soir même, je n'ai pas envie de déranger et je referme la porte

je repère la voix du jeune homme, il est dans une pièce à côté, quand j'entre il y a des gens, lui est allongé sur une table en verre recouverte de sable, il est tout nu, couchésur le ventre, et donne une espèce de leçon de yoga à un petit gamin allongé sur la table, comme une version réduite de lui, aussi nu et sur le ventre, ils font des mouvements comme de natattion, mais sur le sable de la table pendant que le jeune homme explique quelque chose au garçon

je me dis qu'il faut absolument que j'immortalise la scène (et le fait qu'il y ait des gens dans la salle me donne un genre de légitimité, de prétexte, je vais pouvoir prendre une photo du jeune homme), je fouille dans mon sac et je n'arrive pas à trouver mon appareil-photo "habituel" , à la place, dans le fouillis, j'en trouve un autre, un vieux, presque carré, étrangement plat (quand je le mets en position horizontale il ressemble à un de ces "mini appareils photos " qu'on avait dans les années 70

le jeune homme est toujours sur la table, je tiens l'appareil devant moi et j'appuie sur le bouton de prise de vue, je sens que l'appareil mouline, qu'il a du mal à faire le point, ça prend du temps, le jeune homme s'est rendu compte que je le photographiais, il se relève et du coup prend la pose, c'est comme si l'appareil avait zommé tout seul je ne vois plus  que son visage, plein cadre, il me regarde dans les yeux en souriant, et ce sourire l'illumine "you look like an angel" lui dis-je, et c'est vrai, je vois sur l'écran de visée son visage souriant, avec des cheveux bouclés, et cette image me ravit

j'ai retrouvé Emma (mais c'est aussi Cathy) et nous parlons de quelqu'un, elle me dit qu'elle l'a beaucoup aimé aussi, et qu'elle a d'ailleurs décidé de faire un film sur lui

je lui dis que c'est vraiment merveilleux

(et je me réveille, d'excellente humeur)

2 décembre 2019

ça tourne

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STILL RECORDING
de Saeed Al Batal & Ghiat Ayoub

Des images brutes, tirées d'une matière-monstre (4 ans de filmage, 450h de rushes) accumulée par deux jeunes réalisateurs, témoins de la vie au quotidien (et donc, hélas,  de la guerre au quotidien) dans leur pays, la Syrie (et plus précisément dans (et autour de) la ville de Douma. Une immersion saisissante, au milieu d'une ville en ruines, qui zigzague entre bâtiments dévastés et rues trop exposéées. Combattants, snipers, embuscades, explosions rythment le film de leurs scansions sonores et mortifères, la mort est omniprésente, mais la pulsion de vie aussi, qui intervient à proportion égale pour rééquilibrer le propos (et c'est tant mieux).
Vivre c'est parler, manger, fumer, boire, danser, et c'est réjouissant (réconfortant) de voir vivre  cette belle jeunesse syrienne et barbue (ces jeunes gens, en plus, sont indéniablement très beaux, du genre de beauté indéniable -barbounettes, cils de gazelle, et cette toujours touchante façon de danser- que j'affectionne, en tout cas). La vie dans tous ses états. Combattants, snipers, observateurs, interviewés, chacun à sa façon témoigne, s'exprime, et nous bouleverse (j'ai même rencontré des snipers sentimentaux pourrait-on paraphraser). Le montage alterne les moments de stress et d'accalmie, l'adrénaline et la rigolade, et on se sent à chaque instant aux premières loges. Tout près de, au coeur de.
On parle de la guerre, de Bachar, mais aussi (surtout ?) d'art(s) (le film s'ouvre sur un cours de cinéma, il y sera question de sculpture, de peintures murales), de comment s'exprimer, c'est résister.  Un film important, de par sa démarche, et que je ne pouvais donc pas ne pas faire figurer dans mon Top 10 (qui commence sérieusement à déborder.

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"Sois patiente ô ma Patrie..."

Still recording ╕ Tous Droits Réservés (7)

Still recording ╕ Tous Droits Réservés (15)

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les réalisateurs

1 décembre 2019

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1er décembre

(comme l'an dernier, le calendrier d'avent sur le blougchounet sera juste composé d'affiches de films, de films tous vus cette année, que vous avez peut-être vus (l'an dernier j'aurais écrit "que vous auriez dû voir", mais à quoi bon...), de films qui m'ont (beaucoup) plu, touché, impressionné, ravi... il n'y a rien à gagner, juste le plaisir (éventuellement) de retrouver le vrai titre... bon mois de décembre à vous!)

1 décembre 2019

novembre 2019

vendredi 1er (visite)
un jour férié où, de façon inhabituelle, je n'ai pas traîné en pyjama toute la journée (je suis même sorti pour acheter du pain!) ce qui m'a permis d'accueillir de façon décente Christine et Jean-Fran (qui revenaient du cimetière) et de leur offrir un café
samedi 2 (ordinateur)
j'ai pris plusieurs dispositions (arrangements) (que j'aurais dû prendre depuis longtemps déjà), pour régler certains comportements personnels d'addiction(s) informatique(s) dirons-nous, et, d'une certaine façon, je m'en suis récompensé, tiens,  en allant voir Mon chien Stupide
dimanche 3 (Coulevon)
plaisir de voir, en arrivant sous la pluie, de la lumière dans mon ancienne maison, et d'entr'apercevoir par la fenêtre de la cuisine, allumée, que Théo (le nouveau locataire, a joliment décoré les carreaux de celle-ci
lundi 4 (on joue)
au premier tour MARIE  place HOB(E)REAU sur le E de BENNES (x4 = 102), puis au tour suivant, ayant, contre toute probabilité, tiré le X, elle le complète en HOBEREAUX en plaçant DOUX dans l'autre sens (51 points)
mardi 5 (cadeaux)
attendrissant, ce que me donne Manue : dans une cuvette émaillée blanche (pour remplacer celle rouge et en plastoche du papyrus, une pile d'Inrocks (une bonne dizaine), pour lire aux toilettes, et, cachés en dessous, six oeufs de ses poules (pour préparer des bonnes choses)
mercredi 6 (Besac)
toujours le bonheur de voyager en bus, puis celui d'un repas au Royal avec Dominique, avant un magnifique film au Victor Hugo (J'ai perdu mon corps), puis un rapide passage à Forum (deux polars de James Sallis en occase), et à Monop' (deux tablettes de mon chocolat préféré), bref que du bon temps!
jeudi 7 (petits sous)
dans un grand élan de courage insensé j'ai réussi à joindre le service concerné (à partir du bip sonore 0,6€/minute en plus du tarif habituel de la communication), où on a éclairé ma lanterne. Pourquoi ma pension a diminué de 3€ et quelques ? parce que mon taux d'imposition est passé de 7,6 à 7,7%! cqfd (mais je n'ai pas voulu prolonger la conversation pour savoir pourquoi mon taux de machin avait augmenté)
vendredi 8 (gros sous)
oh les gros enculés de banquiers (ou de politiques ou de fiscalistes que sais-je): je solde mon PEL, j'avais donc légitimement droit  à 333,24€ d'intérêts bruts pour l'année, sauf que, sur le papier que m'a imprimé mon conseiller, sur la ligne en-dessous, il est spécifié que me sont retirés de ce montant, en tant que prélèvements fiscaux (dont j'ai d'ailleurs à la suite une liste aussi minutieuse qu'incompréhensible) rien moins que 311,23€, et  que les intérêts nets s'élèvent donc à... 22,01€ ! Oh les salopards!
samedi 9 (musique)
je ne suis pas allé voir Sidi Larsen à Scey parce que j'étais mourant ou quasiment, et du coup me suis fait une soirée musique dans mon salon (et dans le noir) et au chaud avec pour commencer  Rock Bottom, de Robert Wyatt, cet immarcescible, indéfectible compagnon des soirs de lâcher-prise, de dérive, de désir d'immersion et de laisser-aller
dimanche 10 (chez Co&Pép)
le plaisir d'une soirée tarot-raclette avec les aficionados organisé à l'arrache, le plaisir que tout fonctionne, le plaisir de jouer, le plaisir de manger et de boire, le plaisir de beaucoup rire (et le petit plaisir supplémentaire, personnel, la cerise sur le gâteau, d'avoir été en tête toute la soirée et de terminer seul positif hihihi)
lundi 11 (dring dring)
un coup de fil de Philou qui m'informe que dans quelques heures ils vont, avec Fran, prendre le train pour Paris, où ils passeront la nuit, avant, demain matin, de prendre l'avion pour Cuba... rendez-vous fin novembre, amigos!
mardi 12 (concert)
c'est vrai que celui-là on l'attendait tout particulièrement, celui de Bachar Mar-Khalifé ; comme Babx il y a une quinzaine, il était seul sur scène au piano, ce qu'il a joué était magnifique, là n'est pas la question, mais hélas ça a été un peu chiche question durée : il était annoncé "1h15 environ", je ne sais même pas si on a atteint l'environ... (donc un peu de déception, de frustration...)
mercredi 13 (commerce)
ça y est, elle est ouverte la nouvelle librairie qu'on avait vue en travaux il y a quelques mois, elle s'appelle RESERVOIR BOOKS, elle est belle comme tout, je m'étais promis d'y acheter un livre, et donc j'achète 77 dont j'avais envie depuis quelques temps, en plus d'un joli paquet-cadeau, le patron m'offre un des services de presse que son collègue venait de lui apporter : 90 films-culte à l'usage des personnes pressées
jeudi 14 (livre)
j'ai enfin reçu le texte de Ne croyez surtout pas que je hurle, un beau petit livre rouge édité par Capricci, en le relisant, je revois certaines des images associées, mais je m'aperçois surtout qu'il y a un (des) passage(s) que  je ne me souviens pas du tout d'avoir entendu(s) (peut-être dormais je alors ? ce qui m'attriste)
vendredi 15 (lubie)
avant d'aller au cinéma, je fais le tour des magasins d'électro-ménager de la zone commerciale (et il y en a un certain nombre) avec l'envie pressante d'acheter un gaufrier (mais un bon gaufrier, contrairement à ma précédente -et malheureuse- expérience), ça m'occupe presque une heure, mais en fin de compte je repars les mains vides
samedi 16 (de fil en aiguille)
c'est d'abord une chronique dans Libé sur La nuit du au 15, un livre de Dider da Silva (qualifié dans l'article de "chronopathe") dont le résumé m'appâte suffisamment pour que je pousse jusqu'à priceministruche pour en savoir plus sur les autres livres de cet écrivain (et déposer un souhait pour celui-ci), - là  j'apprends que ce monsieur tient aussi un blog intitulé Danses de travers (comme Erik Satie), dans lequel je vais illico  m'immerger pendant un certain temps, puis je reviens commander quelques-uns de ses livres
dimanche 17 (et glou et glou)
Coralie et Pépin, rentrant tout  emmitouflés de la Braderie me font le plaisir de me rendre visite, et, après avoir profité de la présence de Pépin pour changer cette ampoule fort haut placée qui me posait problème, je leur offre un apéro (vin de noix, Fernet-Branca ou rouge cerise-piment ? ce sera cerise-piment)
lundi 18 (Amis du C)
quel plaisir d'annoncer, sur la nouvelle programmation, la diffusion des nouveaux films de deux de mes réalisateurs chéris : Terminal Sud, de Rabah Ameur-Zaimèche, (à partir du 11.12) et It must be heaven, d'Elia Suleiman, à partir du 25.12 (ce qui n'est pas tout à fait un créneau optimal...)
mardi 19 (le grand embouteillage)
d'abord une annonce "accident à la sortie n" puis, à 14km de Belfort un camion de l'équipement prevenant "bouchon", et, les dix kilomètres suivants à rouler au pas, voire pas du tout, et ce jusqu'à la fameuse sortie n, à prendre son mal en patience (parti à 8h15, arrivé à 10h15!)
mercredi 20 (vieille ville)
laissé ma voiture au parking du cinéma puis parti à pied jusqu'à la Banque Pop' pour me procurer un rib (je n'ai pas emporté mon chéquier), afin de pouvoir faire une demande de remboursement à l'hôtel (parce que l'employée m'a hier soir étourdiment facturé 9 petits déjeuners au lieu de 3)
jeudi 21 (journée exploitants)
le plaisir  intact, retrouvé de faire partie de ce petit groupe de privilégiés et ses rites café / croissants / retrouvailles, avant de commencer, de bonne heure, le visionnement de films en avant-première dans une salle rien que pour nous (ce matin, à la 14, on a vu LA FILLE AU BRACELET et NUESTRAS MADRES)
vendredi 22 (gourmand)
de retour d'Entrevues, passé par chez Coralie et Pépin, pour récupérer mon courrier (qu'ils m'ont gentiment gardé), où j'ai été accueilli... royalement avec un assortiment de douceurs : une mousse au chocolat, du pain d'épices fait maison, et un bon petit café... (ah, les amis)...
samedi 23 (emploi du temps)
beaucoup de choses à faire le matin (poste, courses, Super U, des livres à récupérer ici, puis là) et, du coup, l'après-midi rien de rien, juste je reste au chaud à traîner en jogg (même pas le courage de re-sortir pour aller re-chercher ma voiture pour re-prendre la place de stationnement juste en bas de l'appart' laissée libre par le voisin, c'est dire...)
dimanche 24 (sur la route)
la surprise,en allant fêter les 75 ans de René aux Bâties, de découvrir, dès la sortie de Vesoul, que "le brouillard a tout mis dans son sac de coton..." (moins poétiquement, une sacrée fichue purée de pois qui empêche toute visibilité sans interruption jusqu'à l'arrivée)
lundi 25 (Entrevues)
j'y suis retourné pour le dernier jour (à l'aller avec Jacky au retour avec les Bousrez), et c'était finalement boucler la boucle que de voir, en tout dernier film J'AI ENGAGE UN TUEUR de Kaurismaki (qui était justement le tout premier film de la semaine que je n'ai pas pu voir parce qu'il était complet)
mardi 26 (chaudière)
ce n'est pas le patron de l'entreprise, comme annoncé, qui est venu effectuer l'entretien annuel, mais l'employé, un employé arrivé plus tard que prévu, et qui paraissait d'assez mauvaise humeur et surtout me parlant comme s'il m'en tenait pour personnellement responsable (mais qu'y pouvais-je donc ?), ce qui m'a relativement agacé
mercredi 27 (local)
nous étions peu pour la mizenplis de la nouvelle programmation, et nous n'aurons donc pas le temps de faire du rangement ni même un peu de ménage pour le pot rituel qui se tiendra au local de notre association, vendredi, après notre assemblée générale  (tant pis hein, nos adhérents verront notre foutoir comme il est vraiment)
jeudi 28 (rdv)
pas de scrabble cet après-midi (pourtant ça fait longtemps) mais je retrouve Marie au cinéma, pour aller voir un  très joli documentaire (68, MON PERE ET LES CLOUS),  qui nous met les larmes aux yeux et le coeur en joie
vendredi 29 (AG)
j'en suis sorti particulièrement guilleret, puisqu'il s'avère que nous allons avoir -enfin- un nouveau trésorier (un gentil monsieur a proposé sa candidature lorsqu'Hervé a fait appel aux volontaires)
samedi 30 (pic de glycémie)
tout au long de la journée j'ai grignoté ce gâteau délicieux (de l'avis de chacun-e-) que je ne mange qu'une fois par an (j'en commande 3 ou 4 pour notre assemblée générale, et je ramène ce qui reste à la maison)

1 décembre 2019

ouzbek dans l'eau

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AU BOUT DU MONDE
De Kyoshi Kurosawa

Un film qui tombait pile poil pour faire tomber la pression, après avoir vu les Misérables et Still recording. Un film de Kyoshi Kurosawa pourtant, qui nous a jusque là habitué à des ambiances autrement plus anxiogènes (pathogènes). Et bien là non. Ou pas vraiment. Ou, en tout cas, beaucoup moins. Faut-il chercher l'explication dans le fait que le cinéaste s'est délocalisé en Ouzbekistan ? Peut-être.
L'héroïne s'appelle Yoko, elle est présentatrice d'une émission très populaire, et la voici donc qui découvre l'Ouzbékistan et ses merveilles avec une équipe de tournage. Ce qui plait instantanément c'est la dualité entre Yoko devant la caméra (qui dès que ça tourne devient une enthousiaste et rigolarde poupée) et Yoko quand ça ne tourne plus (la même mais en version éteinte et tristoune. Les rapports avec l'équipe ne sont pas folichons, et tous les gars ou presque ont vraiment l'air de cacher leur joie.
Comme dans la série des Martine, on assiste au tournage d'une série de vignettes (Yoko à la recherche du Bramul (le poisson qui n'existe pas), Yoko goûte le plat national (dont le riz n'est pas cuit), Yoko à la fête foraine (qui vomit en descendant de l'attraction), Yoko relâche une chèvre -pardon un bouc- (que ses propriétaires s'empressent de vouloir récupérer dès que la séquence est terminée) où la jeune fille fait vaillamment bonne figure face à la caméra, surjoue l'enthousiasme, quitte à éclater ensuite en sanglots.
Une visite de Tachkent nous donne l'occasion de découvrir le rêve secret de Yoko (que je vous laisse la joie de découvrir), puis une autre du marché couvert qui donne lieu à une scène de poursuite (Yoko et les gendarmes ouzbeks) qui va occuper une longue séquence, clôturée avec bonhommie dans un commissariat local par un commissaire tout aussi bonhomme ("quand on se comprend, tout va mieux!").
A la fin du film, je cherchais la petite bête en me disant que le film ressemblait quand même un peu à un joli guide touristique vantant toutes les ressources locales et beautés autochtones de l'Ouzbékistan (qui l'a cocproduit), mais bon je me suis repris depuis en me disant que ce jugement était quand même un peu cruel et lapidaire, et ne tient pas compte de la qualité de la mise en scène de K.K, qui en fait, même si bluette il y a, un sacré bel objet de cinéma. Et que comme il est peu ou prou dit dans le film, tu aimeras ton prochain comme toi-même (surtout si tu ne comprends pas ce qu'il dit).
Surprenant (et agréable). Comme du plov quand il est cuit comme il faut ? (Mais bon la deuxième version de la chanson, tout à la fin, n'était peut-être pas indispensable in extenso...)

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30 novembre 2019

drone de drame

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LES MISÉRABLES
de Ladj Ly

Dans le bôô cinéma, à la séance de 16h15, ils avaient décidé de le programmer dans la plus petite salle : résultat, des gens assis jusqu'au premier rang ou presque, et vu la taille démesurée de l'écran, risque de dénuquage si on veut suivre ce qui se passe d'un bout à l'autre du scope. Deuxième trop bonne idée : le projectionniste (toujours facétieux) a fait démarrer la séance direct, sans pub (alors que d'hab' on s'en tartine une bonne vingtaine de minutes), et donc c'est pas tout à fait de bonne humeur que je me suis assis, à tâtons, dans le noir, devant un film déjà commencé...
HEUREUSEMENT
tout ça s'est évaporé tout de suite, tellement le film vous embarque et ne vous lâche plus, instantanément... En plus au bout de quelques minutes, qui vois-je débarquer sur l'écran ? Jeanne Balibar en... commissaire (?) (cest comme ça que s'appelle le chef, chez les keufs, non ?) tout à fait plausible... Bonheur mais bon on ne la reverra plus (au générique c'est bien précisé  "avec la participation de").
On assiste donc à l'arrivée d'un nouveau keuf, qui fait connaissance avec des deux partenaires (équipiers? ) de la BAC. Lui c'est Stéphane (Damien Bonnard, vraiment excellent), aussitôt baptisé Pento par Chris, le chef de meute, un peu bourrin juste ce qu'il faut (Alexis Manenti, plus vrai que nature). Le troisième pied-nickelé de cette team, c'est Gwada, un grand black débonnaire (Djebril  Zonga, parfait). Le nouveau, le cow-boy et le coolos, voilà notre trio parti dans la téci  dans sa voiture de patrouille...
Ca démarre plutôt décontracté, roulage de mécaniques en prime, et on va les suivre, (c'est le premier jour de Stéphane dans sa nouvelle affectation, et ses collègues ne se privent pas de le chambrer gentiment, en lui faisant découvrir sur le tas tous les intervenants de cette "zone sensible" : les adultes, chacun avec son territoire de pouvoir, les ados (les adotes), les parents, et les gamins aussi -ça m'a rappelé quelques petites choses-).
Chris fait le cow-boy devant quelques "responsables" du quartier qu'il présente au petit nouveau, puis effectue un contrôle un peu rentre-dedans pour des beurettes en train d'attendre le bus, bref se la (sur)joue un chouïa en expliquant, entre autres, 1) qu'un flic a toujours raison, 2) qu'il ne doit jamais s'excuser, et autres axiomes de "savoir-vivre" urbain du même tonneau... D'autant plus que la situation semble perpétuellement instable (explosive) entre les différents âges et les différents clans (et même au sein de chacun d'eux).
Les esprits vont commencer à s'échauffer à cause d'un lionceau qui a été chouré (dans un cirque qui vient de débarquer) par un ado, les mecs du cirque débarquent énervés avec des battes de base-ball et des gros muscles, et jouent à qui criera le plus fort, en promettant de revenir tout casser si la bestiole n'est pas retrouvée d'ici le soir, et voilà nos trois "baqueux" lancés sur les traces de Johnny (c'est son petit nom)...
A partir de là une chose va en entraîner une autre (je ne vais rien vous en dire de plus) puis une autre encore, mais en même temps que le ton monte et que les choses s'aggravent, le film lui-aussi se tend de plus en plus,  va monter encore en puissance, inéluctablement, et démarrer comme une fusée (il en a vraiment la puissance) jusqu'au point d'orgue d'une dernière partie quasiment apocalyptique...
Un film fort, que son distributeur a souhaité sortir dans un grand nombre de salles (beaucoup plus que pour une sortie "normale" de film d'auteur) mais visiblement, le public a suivi... Un film qui a la bonne idée de prendre pour héros (à la fois ogres et petits poucets) nos trois flics dans leur bagnole (le parallèle avec La haine est justifié, le film en est le symétrique). Un film qui m'a laissé comme désemparé quand les lumières se sont rallumées, tellement cette dernière partie est sidérante (c'est seulement à ce moment-là que les larmes sont montées).
Un film surpuissant (polar, thriller, constat social, drame).
Top 10.

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je ne comprenais pas le sens de cette affiche, jusqu'à ce que Marie m'explique que c'était la première scène du film, que donc j'avais ratée (merci le projectionniste facétieux!)

 

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29 novembre 2019

entrevues 2019.5

(c'était le tout dernier jour, et je n'ai pas pu m'empêcher d'y revenir, pour en profiter encore un peu maintenant que c'est plus calme. Je suis venu avec Jacky, nous avons très bien roulé et nous avions donc trois quarts d'heure d'avance sur le timing que nous nous étions fixé, d'autant plus qu'il n'y a presque plus besoin de faire la queue tellement il reste peu de monde...)

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CLEO DE 5 A 7
d'Agnes Varda
depuis le temps qu'on voyait cette image sur l'écran(Cléo descendant les esacliers avec son boa) , il fallait quand même que je finisse par voir ce film, dont j'entends parler depuis si longtemps. Qui commence en couleurs et continue en noir et blanc. Une femme Cléo -une chanteuse- (Corinne Marchand) marche dans Paris, en "temps réel", (le film est divisé en chapitres numérotés, qui donnent l'heure -le minutage- et le nom de la (ou des) personne(s) qu'on y voit), en attendant le résultat de ses analyses (savoir si elle a le cancer ou pas). Nouvelle vague, liberté,Varda, années 60, bref tout une époque (on y voit même Michel Legrand jeune, c'est dire!) pour un film plaisant.

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(je voulais initialement voir le film de Lumet dans la section Chasse à l'homme, mais Michelle D. et Jacky m'ont fait hésiter en évoquant ce film est-allemand magnifique qui était projeté en même temps, et en utilisant le fait que j'avais beaucoup plus de chance de revoir le film sur les chaînes cablées que cet incunable (en copie restaurée) venu de la Cinémathèque et y retournant inexorablement après cette ultime projection... après avoir (un peu) hésité, je suis leur conseil)

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LES ASSASSINS SONT PARMI NOUS
de Wolfgang Staudte
Le film a été tourné en 1945, à Berlin, en décors réels (la ville bombardée). l'histoire d'une jeune fille qui, rescapée des camps de concentration, revient dans sa ville, et trouve son appartement occupé par un "Docteur" visiblement assez tourmenté, fuyant dans l'alccol un passé qui nous sera progressivement reconstitué... Les voici qui cohabitent, les choses s'apaisent un peu jusqu'à ce que le Docteur se retrouve face à une figure qui le ramène à ce passé qu'il souhaite fuir... Un beau mélodrame avec de l'amour, de la culpabilité, de la guerre, de la vengeance (ou pas), dans une copie magnifique (très beau travail sur la lumière les contrastes et les cadrages) et magnifiquement restaurée. (Le titre original est le même que celui de M le Maudit).

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COPS/ FIANCES EN FOLIE
de Buster Keaton
Bonne idée de réunir dans un même programme ces deux films emblématiques de l'art (et de la folie froide) de Buster Keaton : dans le premier il est poursuivi par des dizaines, des centaines, des milliers de flics, et dans le deuxième par des dizaines, des centaines, des milliers de mariées!

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(et c'était très bien, pour la dernière séance, de finir en beauté avec ce film-ci que j'avais trèsenvie de voir, mais que je n'avais pas pu voir le prmeier jour pour cause de séance de 14h complète)

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J'AI ENGAGÉ UN TUEUR
d'Aki Kaurismaki
Londres (ce qui n'est pas si courant chez Kaurismaki), un Jean-Pierre Léaud grandiose, qui vient de se faire licencier (un job comme celui des fonctionnaires qu'on voir à l'oeuvre dans Brazil), qui essaie vainement de se suicider, et, comme l'indique le titre, finit par engager un tueur pour qu'il fasse le boulot à sa place. Sauf qu'entretemps il a fait la connaissance d'une jolie british girl blonde à lèvres rouges (qui vend des roses dans les bars le soir), et donc n'a plus vraiment envie de mourir, mais le tueur qui doit se charger de lui est singulièrement obstiné (en plus il ne lui reste plus non plus beaucoup de temps à vivre...) et donc les choses se compliquent, mais... simplement, comme toujours chez Kaurismaki.  Un film superbement kaurismakien (personnages, décors, dialogues, couleurs, musiques et chansons) une gourmandise, bref, on se régale d'un bout à l'autre...

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(et puis voilà  Entrevues 2019, c'est finito!)

28 novembre 2019

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(deuxième journée, un peu effrangée des rencontres exploitants : un film le matin, puis une table ronde ouverte au public  avec des réalisateurs et des exploitants et des distributeurs sur le thème "Qu'est-ce qu'un film qui marche ?" et les organisateurs sont malins puisqu'e, à la même heure, ils n'ont mis aucune autre séance, ce qui fait que la salle était plutôt agréablement remplie, et la table-ronde s'est avérée très intéressante)

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SOLO
de Artemio Benki
Le "coup de coeur de l'acid" à Cannes 2019, un film extrêmement touchant (franco-argentino-tchèque) autour d'un personnage que Thomas Choury (programmateur de l'acid que j'étais très content de rencontrer "en vrai" avoir beaucoup échangé par mail) définit comme "bigger than life", martin, musicien, pianiste et schizophrène. le personnage est véritablement très impressionnant, et le façon de le filmer qu'a choisie le réalisateur aussi, alternant les moments d'enthousiasme et ceux d'abattement. Martin n'aspire qu'a une chose "tocar el piano" et c'est fort émouvant la façon dont il le fait. Un film qui parle de maladies mentales, et de malades mentaux, montres "in situ" (lieux de vie collective et de soins) mais aussi lorsque Martin vole de ses propres ailes (pas toujours de la plus joyeuse des façons, il faut le préciser)... Plusieurs fois j'ai eu les larmes aux yeux... Merci l'acid! (et merci Thomas!)
(pas de sortie prévue pour l'instant, parce que pas de distributeur!)

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ABOU LEILA
de Amin Sidi-Boumediene
De ce film je ne savais absolument rien, et ça a donc été une belle claque. Un film en scope à la croisée de plusieurs genres, qui débute par une scène d'attentat (un terroriste flingue à bout portant un notable dans sa voiture, les flics arrivent et des coups de feu sont échangés de part et d'autre), continue en road-movie (deux mecs dans une bagnole, dont on nous fait comprendre que l'un des deux au moins ne va pas très bien dans sa tête, et qui ne sera d'ailleurs jamais nommé dans le film, juste par S.), puis bifurque vers le fantastique via des scènes successives de rêves et/ou d'hallucinations et/ou de souvenirs qui s'enchaînent comme les dunes dans le désert( désert très présent dans le film,et, comme souvent, extrêmement cinégénique), s'imbriquent et se mélangent de plus en plus (j'adore ce système de rêve dans le rêve dans le rêve ou le spectateur est de plus en plus égaré). Un vrai bonheur de cinéma, même si de temps en temps un peu trop... démonstratif.
(sortie prévue le 4 mars 2020)

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ADOLESCENTES
de Sébastien Lifshitz
On change complètement d'univers et de genre avec ce très beau film d'un réalisateur que j'aime énormément et dont j'ai vu presque tous les films (depuis Presque rien, en 2000), qui a réalisé des films documentaires et d'autres de fiction, toujours avec la même acuité (etn pour moi, avec le même bonheur). Sébastien Lifshitz est un cinéaste précieux parce qu'attentif. Ici, document, puisqu'on s'intéresse, comme le titre l'indique, à deux demoiselles, Anaïs et Emma, deux "meilleures amies", qu'on va suivre de la quatrième à la terminale. Deux jeunes filles assez différentes, par leur physique et par leur milieu (et aussi leur façon de vivre les choses même si elle sont saisies à un moment -l'adolescence- où le rapport avec les autres (la famille surtout) vire généralement à la guerre de tranchées.) Un film d'autant plus touchant que le réalisateur, ayant opté pour un déroulement linéaire et chronologique, insère l'histoire de ses deux héroïnes dans la "grande", nous permettant de revivre quelques moment particulièrement marquants de l'histoire de france de ces dernières années. Et un film (paradoxalement ?) d'une grande douceur, idéal pour clôre en beauté cette journée. C'est juste c'est simple, c'est tendre, c'est drôle...
(sortie prévue 29 avril 2020)

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(et peut-être aussi, pour moi, cette édition d'Entrevues. Je n'ai pas voulu rester pour le film suivant, ni même -je le regrette un peu, -finalement je n'étais pas à cinq minutes- la discussion avec Sébastien Lifshitz -Le bonhomme a l'air adorable (et il l'est effectivement, comme me le confirmera plus tard une des organisatrices.)- tellement j'appréhendais le retour de nuit et en voiture. heureusement, pas de pluie, presque pas de brouillard, presque plus de travaux, mais un trajet plutôt éprouvant (je n'y vois bien qu'en plein phares, je déteste rouler de nuit...)

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