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lieux communs (et autres fadaises)

24 mai 2009

apéritif "champêtre" chez dominique...

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(sous les cerises il y avait des fraises des bois (si, si!) ...
et on a accompagné tout ça d'un petit guignolet-citron...)

21 mai 2009

la télé d'évelyne

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(ça m'a rappelé une séquence de Duane Michals, intitulée je crois "Le paradis retrouvé...")

21 mai 2009

thé froid

UN MARIAGE DE RÊVE
de Stephan Elliott

Autant le dire tout de suite, une déception... Bon d'accord c'était en VF, le public était clairsemé, j'étais un peu fatigué, je pensais un peu à autre chose... (mais ça veut dire aussi que le film en question n'a pas été en mesure de me donner envie de m'y intéresser plus que ça.) Après quelques jours, ne m'en reste(nt ?)  plus (ou presque) que le personnage joué par Colin Firth (ça fait longtemps que je l'aime bien, et je trouve qu'en vieillissant il prend une épaisseur plutôt agréable, et quand il est mal rasé, ça l'est encore plus, agréable...) et le rouge à lèvres de Jessica Biel (bon, qui elle aussi n'est pas mal du tout non plus...)  un rouge vraiment très rouge et donne envie de l'embrasser (mais my god qu'est-ce qui me prend ?)
British vs american, belle-mère vs belle-fille, tradition vs modernité, asphyxie vs respiration, cheval vs moto, panties vs sans-culotte,  on pourrait continuer longtemps la liste... Le film n'est pas tout à fait la "comédie pétillante" que nous vend la bande-annonce, (on rit un peu, les deux seuls vrais "gags" y figurent déjà!), reste une chose un peu tiède (la VF y est sans doute un peu pour quelque chose) avec pourtant un intéressant fléchissement vers autre chose dans l'avant-dernière partie. Et un agréable (re)bondissement final.
C'est très écrit (certaines répliques sont assassines) mais bon c'est très (trop) sage,  on reste sur sa faim. Je dirais juste que le générique de début est plutôt réussi (et donne tout à fait le ton) et que Kristin Scott-Thomas a déjà été mieux employée (me semble-t-il...)

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20 mai 2009

escargot (de jardin)

COUNTRY TEACHER
de Bohdan Slama

Il est des films qui vous laissent songeur, qui vous désarçonnent, qui vous désarment. Des films qu'on ne peut pas vraiment critiquer, et des films en même temps qu'on ne peut pas ne pas critiquer (ceci n'est pas une coquille). Une drôle d'impression en sortant, donc. Et l'envie de tenter de clarifier ses idées.
Voici donc une histoire qui, si elle est ancrée dans une  ruralité contemporaine (et tchèque), est tout sauf bucolique. Avec, en guise de structure, une mécanique à la Tchékhov : A aime B qui aime C qui aime D etc.
Soient donc une fermière et son jeune fils, dans la cambrousse, et un jeune prof, venu de la capitale,  qui débarque dans cette même tchèque cambrousse (sans raison apparente mais on comprendra assez vite pourquoi) : la fermère craque pour le prof, qui craque pour son fils, qui lui craque pour sa copine, qui craque pour l'ex du prof venu pour tenter de ranimer la flamme d'un amour prématurément éteint... Chacun est aimé et aime, mais pas (par) la même personne. D'ou complication(s) diverses.
Ca ressemble à la vie, me direz-vous. Oui, oui, d'autant plus que le film est délibérément ancré dans une réalité réaliste, sans concession à la joliesse, et en rajouterait même dans le détail naturaliste qui tue : auréoles de transpiration, murges villageoises, rock tchèque, vomi épongé à la serpillère, mise à bas de vache et j'en passe... Poussant la justesse et le souci de vérité jusqu'au bout de chacun des interprètes (les acteurs sont tous excellents, avec une mention spéciale pour la fermière...)
Il est ici question de sentiments qui circulent (on "aime", on désire, on veut toucher, on veut coucher, on n'aime plus, on est blessé, on est sollicité, on résiste, on s'abandonne...) entre les différents protagonistes, tout ça culminant dans une scène très forte, "la" scène, le noeud de l'histoire (si je peux me permettre) où le prof, ayant ramené le djeun' bourré chez lui (ils sont tombés à l'eau tous les deux) l'a douché l'a séché l'a couché (enfin plutôt l'a regardé faire), et se relève soudain au milieu de la nuit (il dort par terre alors que l'autre est dans son lit), pour pense-t-il, seulement remonter sa couette car il s'est découvert, mais reste ensuite, penché sur le lit vers le dormeur, fasciné, dans un long-plan séquence au suspense quasi-hitchcockien (à un moment je vous jure, j'avais caché mes yeux derrière ma main tellement c'était stressant) : Touchera ? Touchera pas ?
Il va toucher, bien sûr, et ce sera la cata, et le début d'une réaction en chaîne qui va constituer toute la deuxième partie du film, partie qui n'est pas  hélas la plus juste du film (parce que bon, eh oh faut pas pousser, après tout, il n'a tout de même fait que lui toucher un peu la zigounette, au jeunôt...), et m'a moins convaincu (ou ému, ou touché, comme vous voudrez) pas parce qu'elle n'est pas crédible (justement si, après tout, c'est bien ça le drame) mais qu'elle devient justement plus convenue dans ses rebondissements (du film dit "d'amour malheureux", fut-il tchèque (off ?) et / ou gay ...)
Le prof / la fermière / le fils / la copine / l'ex, le réalisateur bat ses cartes, les redistribue, puis les rebat, et les redistribue encore, jusqu'à un happy-end pour le moins problématique et maladroitement happy...Le prof était prêt à repartir, finalement il reste :
(scène avec le directeur)
- Notre école à besoin de vous...
- Vous êtes sûrs que mon homosexualité ne vous dérange pas ?
- (riant un peu jaune, après un échange de regards embarrassés avec sa femme) Euh non non, de nos jours tout est admis!
(Ca c'était pour la partie administration. Pour la partie famille, rien de tel qu'un bon vêlage difficile, (avec besoin de six mains pour aiderà tirer le p'tit veau récalcitrant hors du giron maternel) pour resserrer des liens distendus voire brisés, et provoquer d'affectueuses et souriantes embrassades (la mère aimante, le fils prodigue et l'amant repenti ?)
Et youp la boum ?
Je suis sorti un peu flottant,ne sachant trop de quel côté pencher. Et puis, je me suis dit que le réalisateur a eu le courage de faire un film honnête (au bon sens du terme) et juste. On ne peut pas dire que le cinéma tchèque soit en plein boom et donc sa tentative est plus que louable. Et puis le sous-titre est tellement... juste : "On a tous besoin de quelqu'un". Chèvre et chou ? Oui, voilà...

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l'affiche française (menteuse)

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et l'affiche originale, bien plus délicieusement sybilline, que j'ai trouvée ici chez mon ami Psykokwak

18 mai 2009

une photo, vieille photo de ma jeunesse...

MILLENIUM
de Niels Arden Oplev

Mhhh, ça secoue! Je n'ai pas encore pu prendre le temps de lire les bouquins en question (que tout le monde autour de moi semble s'être arraché, ça doit être mon côté snob "j'ai horreur des phénomènes de foule") En tout cas j'y ai couru le premier soir, avec Marie (on s'est retrouvés dans la grande salle, celle des films dits par moi "de bourrins", et, effectivement des bourrin(et)s, il y en avait, et pas qu'un, et pas très loin de nous, mais  passons, et revenons à nos (le terme n'est pas vraiment adapté vu le contexte mais bon rien d'autre ne me vient) moutons...)
Je ne savais donc pas du tout où je mettais les pieds, j'avais juste vu le visage androgyne sur l'affiche (je savais qu'il était question d'une punkette hackeuse) et je connaissais les titres à rallonge des trois romans (d'ailleurs on comprend dans ce film-ci le titre du deuxième volume...)
J'ai donc joué le jeu, et me suis débrouillé comme un grand, pour débrouiller, justement, les entrelacs des deux (trois) intrigues parallèles qui courent tout au long du film. Au début, il faut un peu s'accrocher, entre le procès du journaliste, la disparition mystérieuse de la demoiselle il y a longtemps, le portrait de la famille plus tordue que moi tu meurs, les démêlés de la punkette avec son (hmmm...) éducateur... mais, dès qu'on commence à progresser dans la résolution de l'énigme (à base de fleurs séchées, de journal intime, de photos floues, de citations de la bible...) je dois dire que je me suis plutôt régalé.
Simplement, je n'étais absolument pas préparé (pourquoi donc personne ne m'a prévenu ?) aux scènes de violence (un peu comme dans le Tavernier, à part qu'ici il s'agit, au début, de scènes de viol -que j'ai trouvées particulièrement dures et difficilement supportables-, et à la fin d'un face-à-face avec l'horrible serial-killer qui se dissimulait derrière tout ça...)
Le personnage de Lisbeth, est, bien entendu, l'axe central, le rouage moteur de tout cet engrenage mortifère, et la jeune Noomi Rapace l'incarne à la perfection (une perfection telle que, par comparaison, les autres nous paraissent bien pâlots et fadasses, oui, même presque l'horrible serial-killer...) De l'avis de Marie, (qui avait lu le bouquin) l'esprit en est plutôt bien respecté, et de mon avis (qui ne l'ai pas lu) on passe un bon moment de cinoche. Alors...

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16 mai 2009

plasticine

LE SENS DE LA VIE POUR 9,99$
de Tatia Rosenthal

On avait déjà celui des Monty Python (mais dont on ne connaissait pas le prix) qui nous avait fait autant écarquiller les yeux que travailler les zygomatiques. Voici celui de Tatia Rosenthal. Plus... radical ?Définitivement original, en tout cas. De part la technique (animation de pâte à modeler), de par sa tonalité (poético-fantastique ?), et de par ses personnages (et les anecdotes qui les impliquent.)  Un univers doux-amer (aigre-doux ?) issu des nouvelles d'Etgar Keret, en couleurs certes mais tirant souvent sur le sombre, tout entier situé dans un immeuble en coin de rue. Entre L'Immeuble Yacoubian et La vie mode d'emploi, mais en plus riquiqui (pâte à mod' et sur 1h10)...
Un ange grognon qui cohabite avec un papy, un gamin qui devient ami de son cochon tirelire, une top-model qui refaçonne ses conquêtes masculines, un homme d'affaires dépressif et son fils bonne pâte, un étudaint amoureux transi qui sympathise avec des tout petits potes... voilà pour l'essentiel de ces vignettes, où le rendu de la singularité prend le pas sur la perfection de la technique (les personnages n'ont pas cette rondeur lisse et suave de Wallace et Gromit, leurs cousins britanniques)
Incontestablement attachant (et, attention, pas vraiment pour les gamins!)

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14 mai 2009

youp la boum

Quand c'est mercredi midi et qu'on se dit que chouette il reste encore un immense bout de journée,
C'est bon signe...

Quand on achète deux poignées de cerises, qu'elles sont de saison, (et qu'on sait qu'on va les grignoter, dans le sac, d'ici à la maison),
C'est bon signe...

Quand on n'a pas trouvé à la librairie le livre dont on avait précisément envie, mais qu'à la place on en achète deux autres (La fenêtre panoramique et Chroniques de l'oiseau mécanique),
C'est bon signe...

Quand on sort de chez le super marchand de fruits et légumes local avec trois barquettes de mangues, ananas et kiwis séchés (et qu'en plus on y a rencontré une collègue-chérie),
C'est bon signe...

Quand on sourit bé(a)tement en regardant un ou deux petits mots "de croisement" laissés au fil de la journée sur MSN,
C'est bon signe...

Quand on téléphone à 19h à l'autre-collègue-chérie pour lui demander si c'est bien ce soir qu'elle va voir Millenium et que oui on pourrait y aller ensemble, hein,
C'est bon signe...

Quand on se fait tremper pat une super rabasse à la sortie du ciné, qu'on arrive trempé à sa bagnole et qu'on prend ça en rigolant parce que c'était comme une averse de cinéma,
C'est bon signe...

Quand on entend, en plus, à la radio, en rentrant, Video killed the radiostars suivi de C'est comme ça...
C'est bon signe...

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11 mai 2009

ciné europa

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Et voilà, la s'maine est finie! Ce fut un genre de "mini-festival" (smiley aux joues roses : je suis un des seuls à avoir tout vu, huhuhu!), avec le plaisir de revoir dans la salle les mêmes têtes plus ou moins aux différentes séances, de se taper deux films de suite, de prendre le temps à la sortie d'échanger nos impressions... ça j'aime vraiment bien!
Huit films (dont un seul, le roumain, que j'avais déjà vu mais que je retournais voir avec plaisir), huit bons (à très bons) moments passés, huit histoires et huit façons de les raconter... Une tonalité d'ensemble plutôt sombre (cinq films évoquent la mort ou le deuil) mais avec toujours quand même ou presque un peu de soleil...
AU DIABLE STALINE... (le titre est terrible) : un roumain un peu théâtral, un peu démonstratif, un peu truculent, un peu appliqué, et un peu triste aussi (plusieurs morts)
LE DEJEUNER DU 15 AOÛT : un italien sympathique qui m'a un peu laissé sur ma faim... avec des p'tits coups de blanc, des combats feutrés entre vieilles et quelques considérations gastronomiques (pas de mort)
LA SOLEDAD : un espagnol minutieux à double foyer, entre virtuosité et affèterie, sur le destin de deux femmes qui ne se rencontreront jamais, et le terrorisme (deux morts)
PIECES DETACHEES : un "espagnol" un peu maladroit et consciencieux, entre documentaire mécanique et mécanique adolescente, avec rêve américain et combines pour survivre, cabron! (un mort)
BOY A : un britannique (très) triste et gris et froid avec un certain degré d'alcoolémie, et où la volonté de réinsertion sociale montre ses limites (trois morts)
SEPTIEME CIEL : un allemand d'abord joyeux et lumineux, puis moins, sur les émois d'une sexagénaire, jusque là fidèle sans faille, avec un presque'octogénaire (une mort)
UN ETE ITALIEN : contrairement aux apparences, un autre britannique, triste aussi, (mais très ensoleillé), filmage techniquement parfait, scénaristiquement pas tout à fait abouti (une mort)
MARIAGE A L'ISLANDAISE : en avant-première, un islandais, joyeusement déjanté et comme d'hab' bordélique, (même si un tout petit peu longuet à démarrer). Bavard et drôle. (presqu'une mort)

9 mai 2009

souvenirs from paris

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8 mai 2009

bibliothèque (1)

(portes ouvertes...)

Ce matin (bonheur des jours fériés) j'hésitais à me recoucher, assis sur le bord du lit, quand je me suis dit que pourrais peut-être lire un peu, avant de me rendormir. je n'ai eu qu'à tendre les mains vers les rayons de l'étagère toute proche, où des livres plus ou moins rangés, mes livres (sauf ceux de la petite pile en travers dite des "livres prêtés") sont entassés, impassibles, silencieux.
J'ai beaucoup lu, j'ai acheté beaucoup de livres, et, d'un coup je me suis arrêté, ou presque. Je peux dater ça, un peu commodément, au début de l'année 2009. Rien de précis n'a changé dans ma vie à ce moment là, et pourtant.
Ca a commencé par un genre de lassitude, en lisant les quatrièmes de couv' ou en ouvrant au hasard les bouquins aux étals des librairies (j'ai toujours adoré passer des heures et des heures dans les librairies, et ça continue d'ailleurs, même si dorénavant je préfère acheter mes bouquins chez des libraires/soldeurs en ligne). Romans ouverts et parcourus, et qui me semblaient vains, inutiles, dérisoires, accessoires, bref, pas indispensables, contrairement à quelques-uns, rangés sur un rayon justement de ma bibliothèque. Car j'en ai acheté, et acheté encore, pendant toutes ces années (ça s'entasse, ça prend de la place, c'est lourd dans les déménagements... et tout ça pour quoi ?)
Je crois que j'ai fini par considérer que le plaisir de la lecture (acte qui fut pourtant pour moi fondateur, qui fut pendant longtemps l'unique moyen en ma possession de découvrir le monde) ne me satisfaisait plus assez complètement.
Ou plutôt, j'avais un problème avec l'idée de conservation : lire peut (doit) être une source de plaisir, mais à quoi bon finalement, puisqu'au bout de quelques jours / semaines / mois, il n'en restera quasiment plus rien ? Tout se sera évaporé, enfui, dissout (?) Bon, c'est aussi vrai pour le reste : le cinéma, la nourriture, les rencontres, les vacances : rien ne reste jamais, que le souvenir qu'on en a, et, accessoirement, l'objet qui le contient. et c'est vrai que, si je regarde autour de moi, je n'ai que ça, autour de moi, des conteneurs de souvenirs : livres, cassettes (audio et vidéo), photographies (réelles ou virtuelles), papiers divers, menus objets, etc. Ben merde alors je m'aperçois (quelle surprise) que je ne suis qu'un archiviste, oui, un (c'est précisément le mot juste) conservateur de mon petit musée perso.
Alors pourquoi tout d'un coup n'ai je plus eu envie d'archiver d'autres livres, en plus de tout ceux que je stockais déjà ? D'autant plus que cette mémoire, si elle est imposante "physiquement" (oui, ça prend de la place) ne l'est pas "mentalement". Chaque livre est dépositaire, de par sa fonction même, de sa mémoire autonome, par rapport à ce qu'il raconte, mais également de ce que j'appellerais une mémoire supplémentaire, périphérique, qui est celle de sa lecture même (quand est-ce qu'on l'a lu ? dans quelles conditions ? comment qui est-ce qui nous l'avait offert ? où est-ce qu'on l'avait acheté ?) Ca, ça ne prend pas de place, ou presque!
Il y a, quand je regarde les rayonnages, pas mal de livres dont je pourrais désormais me défaire sans trop de difficultés (et c'est ce que j'ai entrepris de faire, d'aillerus, en devenant à mon tour un peu (re)vendeur en ligne), et puis il y en  a un certain nombre (toujours cet instinct de conservateur!) que je souhaiterais pouvoir garder , oui, les quelques uns envers lesquels je ressens une indéfectible passion (même si je les ai, parfois, un peu oubliés -le contenu, je veux dire-)
Non seulement je suis un archiviste, mais en plus (finalement, ça va peut-être de pair) un indécrottable nostalgique : c'est vrai que parmi ce "dernier carré" de livres, beaucoup appartiennent à un passé (de plus en plus) lointain : les années 60, 70, années où j'expérimentais avec gourmandise, où je dévorais, où je savourais... plus les les années passent, et plus je trouve de choses fadasses, sans âme, des bouqins que je repose après en avoir lu les premières lignes chez le marchand ("mon dieu comment peu-on écrire et publier des inepties pareilles", pensé-je alors) ou à la bibliothèque...

(à suivre...)

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