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lieux communs (et autres fadaises)

14 avril 2020

CCCC29

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figuration du temps :

c'est un peu compliqué de s'y retrouver, entre le jour où chaque post est commencé (en général, l'avant-veille, où on peut dire que sont posées les fondations), le jour où il est mis en forme, alimenté, étayé, (biné, sarclé, parfois même désherbé -licence poétique-), et le jour où il sera finalement publié (le lendemain) vivre l'instant présent, vous avez dit?

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"Vies impasses,
Joyeux gogos du cul-de-sac avec flics casqués qui barrent l'unique issue,
entrées d'immeubles bouclées et des bourgeois aux fenêtres qui bouffent des biscuits."
(Yves Simon, Respirer Chanter)

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l'esprit des murs 1:

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(il faut) bien qu'on s'occupe

A partir d'un Dictionnaire des sentiments que Dominique m'avait offert il y a fort longtemps, chose dont elle ne se souvient pas, je me suis amusé à faire comme  qui dirait un arc-en-ciel des sentiments :

épouvante / terreur / horreur / abomination / effroi / abjection /souffrance / angoisse / /détresse / dégoût / égarement / aversion / peur / désespoir / abattement / accablement / acrimonie / affliction / oppression / hargne / aigreur / amertume / crainte / appréhension / asservissement / cafard  /chagrin / claustration / confusion /  consternation /  découragement / insécurité / défiance / démission / désappointement / désarroi / désenchantement / désillusion /  frustration /  mécontentement /  incompréhension / inquiétude / insatisfaction  / isolement /  lassitude / malaise /  méfiance / morosité / peine /  réclusion / saturation / solitude / suspicion / tension /  révolte / tristesse / pessimisme / déception / déconvenue / doute / embarras / encroutement / ennui / dépit / déplaisir / désabusement / hésitation / incomplétude / spleen / perplexité / résignation / accomodement / passivité / indifférence / flottement / apaisement / nonchalance / flemme / désinvolture / consolation / soulagement / contentement  / espérance /  bonheur / gaité /  hilarité / insouciance / joie / légèreté / optimisme / réconfort /  satisfaction / sérénité / tranquillité / liberté / harmonie / liesse /  enthousiasme /  euphorie / exaltation /  félicité / jouissance / jubilation / extase / béatitude /

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figurations du temps :

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(la quinzaine passée)

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(la quinzaine à venir...)

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(les infos : et si vous arrêtiez un peu de nous faire flipper et de nous mettre à chaque fois un peu plus le nez dedans, hein ?)
Là je vous ai fait un peu mon reader's digest : je vous ai épargné la description des problèmes, et je n'ai gardé que les solutions... gentil, non ?

"Anxiété, sédentarité, sommeil perturbé... Quels sont les effets du confinement sur notre santé (et comment les limiter) ?

Activité physique en chute libre, sommeil compliqué à trouver, angoisses à répétition, tentation de se réfugier dans la nourriture ou devant les écrans… Primordial pour lutter contre la propagation du coronavirus, le confinement prolongé vécu par une grande majorité de Français depuis le 17 mars peut avoir des effets néfastes sur la santé mentale et physique, dont certains sont graves. Les autorités ont en outre déjà constaté une hausse des violences familiales.
Alors que la France vit sa quatrième semaine de confinement, franceinfo détaille les dégâts collatéraux de cette période et les moyens d'y faire face au mieux.

1) Stress, anxiété, dépression :
Les solutions. Pour limiter ces effets, Wissam El Hage recommande d'abord d'essayer de garder le rythme d'une vie normale, "comme si vous alliez au travail". "Il faut se lever, se doucher, se préparer et avoir un agenda rempli, avec des activités agréables, prévoir du temps de partage, mais aussi se réserver du temps pour soi", décrit-il. Le psychiatre conseille également de "limiter le temps de prise d'informations" à un moment déterminé de la journée et "auprès d'une source fiable".

2) Manque d'activité physique :
Les solutions. L'Anses recommande de se lever toutes les 30 minutes au minimum, pour "marcher quelques mètres, faire des exercices de souplesse et de renforcement musculaire". Côté sport, elle réitère ses recommandations classiques, en les adaptant au confinement.

3) alimentation moins équilibrée :
Les solutions. Pour limiter ces effets, la nutritionniste recommande de garder des horaires fixes pour les repas, de cuisiner des produits bruts, de manger des légumes, des fruits et des légumineuses... "Les recommandations nutritionnelles habituelles, disponibles sur mangerbouger.fr, ne changent pas", rappelle Chantal Julia. Elle recommande en outre de "réduire les quantités consommées", en utilisant par exemple des assiettes à dessert à la place des assiettes classiques, et de bien faire la distinction entre la faim et l'envie de manger.

4) sommeil perturbé :
Les solutions. Pour y faire face, Pierre Philip recommande de garder un rythme précis, avec un horaire de lever et une durée de sommeil "suffisante mais pas excessive" (entre 7 et 8 heures), et d'être attentif à son exposition à la lumière.(...) Sur son site, l'Institut national du sommeil et de la vigilance conseille également de ne pas rester éveillé au lit, de pratiquer une activité physique, de modérer sa consommation d'excitants ou de se déconnecter des écrans une à deux heures avant le coucher.

5) consommation d'alcool :
Les solutions. Pour éviter tout comportement à risque, il est recommandé de s'en tenir aux recommandations habituelles : deux verres (25 cl de bière) par jour maximum, 10 verres maximum sur la semaine, avec des jours sans consommation." (franceInfo)

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l'esprit des murs 2 :

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un gâteau qui est une tuerie (certain(e)s ont eu les photos) ou comment rebondir en cuisine
1) version sans cuisson :

500g de crèmes de marrons + 200g de chocolat  + 100g de beurre + une pincée de sel + 2 cuillères de bailey's pour parfumer
Une nuit au frigo, j'ai mis ça dans un moule en silicone à financiers, mais le lendemain, soucis, ça n'a pas vraiment durci, ça ne se démoule pas très bien, bref, comme dessert de Pâques bof bof...

mais (jour de Pâques oblige :
ILLUMINATION )

 

jesus

 

je vais passer à la

2) version avec cuisson :

après avoir raclé toute la pâte dans les alvéoles (un travail de titan), j'ai ajouté 3 cocos (au début c'est un peu dur à mélanger) + 70g de farine, et j'ai fait cuire le tout au micro-ondes 7' (la recette sur le ouaibe disait 8', je me suis méfié) dans un moule haut dans le fond duquel j'avais placé un rond de papier à cuisson au préalable artistiquement dessiné puis découpé (en tirant la langue et en m'appliquant) pour éviter, que, justement, au fond il n'y colle, j'ai ensuite attendu 10' le temps que ça refroidisse un peu (le gâteau se rétracte un peu, et donc, déjà, il ne colle pas aux bords, je le retourne sur une assiette, nickel, et j'ôte le papier de cuisson du fond (qui n'a pas nicht collé du tout...) et je goûte...

et comme je le disais plus haut c'est une TUERIE!
(j'en ai -prudemment ma foi- congelé la moitié, en deux morceaux : deux fois plus de plaisir!)

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(pour les privilégié(e)s -clic clic- aujourd'hui pas de porteur spécial)

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"... et dites vous bien que nos vies sont des cartes postales sans plus, cinq mots, Tout Va Bien Baisers Salut."
(Yves Simon, Respirer Chanter)

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Orne : 19
Nièvre : 8
Haute-Saône : 50
Doubs : 72

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(Haddock / perroquet alternatif)

J-29 ?

semblerait-il (le grand sachem a parlé du 11 mai pour rouvrir les écoles (mais tout le reste reste fermé) -ce qui me semble une sacrée idiotie mais bon qui suis-je pour juger hein-

 

13 avril 2020

CCCC28

de mal en pis :

je suis allé faire (j'ai tenté de faire) mes courses samedi matin comme d'hab' et c'est parti à vau-l'eau : l'imprimante qui ne veut pas imprimer et me demande expressément de charger la cartouche cyan pour imprimer l'attestation que je nécessite (je n'ai pas encore basculé vers l'attestation numérique dans mon téléphone, mais ça ne va pas tarder...)

j'ai la chance d'habiter près du marché couvert, en face du quel se trouve oune rue où se côtoient un magasin de primeurs, un boucher/charcutier/traiteur et un boulanger, en principe je fais donc les choses dans l'ordre...
* le marché : arghhh les gens font la queue, chacun à distance respectueuse, attendant qu'on leur signifie qu'ils peuvent entrer MAIS cette queue est parfaitement démesurée  (elle tourne a angle droit et remplit l'esplanade... une vingtaine de personnes attendent et font que je décide de zapper le marché, tant pis pas de fromage, (marché) , je pousse donc jusqu'à la boulangerie où il y a beaucoup moins de monde (juste un monsieur sur le trottoir, (qui au moment où c'est son tour d'entre fait demi-tour et repart en m'expliquant qu'il a oublié son porte-monnaie) j'entre donc et je réalise que, contrairement à la semaine dernière il n'y a vraiment plus grand-chose dans les rayons (plus de bio, même plus de "bio de la veille" comme il en restait la semaine dernière sur le comptoir ("pour le bio, il faut commander..." me précise la boulangère) j'achète donc une baguette "normale" (boulangerie) je tente de faire la queue devant le boucher (2 clients à l'intérieur, une dame devant la porte, je prend place sur le trottoir mais je réalise que deux autres personnes (un papy à ma gauche et une mamie dans mon dos) font aussi la queue sans que je puisse déterminer qui de nous trois va succéder à la dame qui attend devant la porte quand elle va entrer, je pense "les français sont infoutus de faire la queue correctement" je n'ai pas envie de me prendre la tête, oh, et finalement ces petites côtes d'agneau qui me faisaient envie, elles pourraient attendre une autre fois (boucherie) et je termine chez les marchand de primeurs où personne ne fait la queue sur le trottoir et c'est une des vendeuses, à l'intérieur, qui me fait signe que je peux entrer, je lui tends mon cabas en plastoche, et elle commence à le remplir en fonction de mes voeux (je n'ai pas fait de liste mais bon : pomelos, fenouil, endives, petits artichauts, comté, fraises -c'est pâques!- comté -pas trop fort- poireaux émincés et prêts à cuire, et hop! trente et quelques euros (primeurs) et voilà je peux rentrer

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"As-tu l’impression de vivre un moment inédit ?

Mark Alizart - Oui, bien sûr. C’est un moment inédit, le monde entier qui ralentit brusquement, comme un train lancé à pleine vitesse dont on aurait serré le frein. C’est même à peine croyable. On nous a tellement dit qu’il était plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme qu’on avait fini par y croire. Mais non, il peut s’arrêter.
(...)

Es-tu confiant quant à la façon dont les pouvoirs publics gèrent la crise ?

Ils ont clairement été pris de court. Mais le plus inquiétant tient sans doute à la raison pour laquelle ils l’ont été. Ce n’est pas tant parce qu’ils n’avaient pas prévu de masques, de respirateurs ou de médicaments - tout ça étant vrai par ailleurs.

C’est parce qu’ils ont souhaité, dans un premier temps, que toute la population contracte le virus pour qu’elle acquière une "immunité collective" (herd immunity), au risque que des millions de gens meurent ; évidemment, les vieillards en premier, les gens fragiles, et probablement donc, à leurs yeux, les "inutiles", au profit des plus forts, des plus productifs, des plus rentables et donc, bien sûr, de l’économie.

La politique sanitaire en première intention de l’Angleterre, de la France, des Etats-Unis a été inspirée par les thèses du darwinisme social. C’est probablement ce qu’il y a de plus répugnant dans ce que nous vivons. Tout au plus peut-on se consoler que cette ignominie se soit fracassée sur le mur de la réalité. La stratégie des winners de l’évolution s’est avérée intenable devant les cadavres s’accumulant aux portes des hôpitaux. D’où la volte-face qui s’en est suivie, puis le mouvement de panique…"
(Les Inrocks)

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"Avez-vous l’impression de vivre un moment tout à fait inédit ?

Pablo Servigne - Bien sûr ! C’est très étrange d’observer, par électronique interposé, l’arrêt cardiaque de notre monde globalisé. C’est une expérience grandeur nature radicale, fondamentale, dont nous n’avons pas fini de tirer des leçons pour l’avenir. Tout est possible dorénavant, le pire comme le meilleur. C’était quelque chose de l’ordre du possible, et c’est devenu réalité d’un coup. Je n’en reviens toujours pas.
(...)

Êtes-vous confiant quant à la façon dont les pouvoirs publics gèrent la crise ?

Non, pas vraiment, et c’est bien le problème. Depuis des années, la confiance envers les élites politiques et économiques a été perdue, et cela rend encore plus difficile de respecter leurs directives (parfois nécessaires) en temps de pandémie. Pourquoi la confiance s’est brisée ? D’abord à cause des mensonges, des infox et des pantouflages, ensuite parce que toutes les mesures qui sont prises depuis 50 ans, ce qu’on appelle le néolibéralisme, vont dans le sens de la privatisation des profits et la mutualisation des pertes. Ce faisant, ils ont affaibli les biens communs, détruit les services publics, et ont donc précarisé presque tout le monde. Mensonges et mépris, comment voulez-vous avoir confiance ? Sans compter qu’ils insécurisent tout le monde avec leur idéologie de la compétition généralisée. C’est insupportable. Il ne faut pas s’étonner que les millions de personnes précarisées et insécurisées se tournent vers des régimes qui leur promettent de la sécurité, aussi trompeuse soit-elle. C’est bien évidemment le néolibéralisme qui favorise la montée des fascismes et des autoritarismes." (Les Inrocks)

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traité du zen dans l'art chevaleresque du confinement : se prendre trois tôles successives et sans appel au scrabble contre Catherine P. Bim bim et bim. Respirer.

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repensé, en me réveillant la nuit, à ce témoignage lu dans téléramuche d'une demoiselle (Journal d'une confinée ?) qui évoquait une de ses copines qui, ccovirée, lui disait du fond de son lit "j'ai l'impression d'avoir un gros chien assis sur mon torse", et qui, ensuite, craignant elle-même d'être atteinte, avait le sentiment de n'avoir elle-même qu'"un petit chien couché sur son torse", et me souviens d'avoir pensé alors, posant la main sur mon plexus comme pour le vérifier "ça fait bien l'effet d'un chien assis là", avant de me rendormir aussi sec...

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“Instituteur le jour, je suis accro au sexe sous drogues le soir”
(Les Inrocks, décidément)

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remue-ménage dans la rue (21h) une voiture marquée POLICE, suivie d'une ambulance, et d'un autre véhicule de pompiers, qui s'arrêtent juste devant, dans la rue, en sortent des gens en uniforme qui partent d'abord dans différentes directions, puis se regroupent à nouveau, se consultent : ils cherchent le 15, et nous (des gens aux fenêtres)  leur indiquons la direction (je suis au 19) ... Gyrophares dans la nuit, agitation, beaucoup de lumières, ambiance impressionnante, ils ont disparu, probablement au 15, et au bout de quelques instants deux pompiers reviennent qui déchargent du deuxième véhicule (celui garé bien en biais pour barrer l'accès aux autres voitures) une grande échelle repliée, qu'ils emportent...

quand je reviens, un quart d'heure plus tard ne reste que la voiture POLICE, les deux véhicules de pompiers sont partis, arrive alors une seconde voiture POLICE, qui se gare juste derrière la première, et deux voitures banalisées, dont la première se gare en merde devant un portail du côté gauche et la deuxième qui reste au milieu de la rue, justement à hauteur du 15 (c'est à l'angle de mon champ de vision) ce qui est frappant c'est la façon décontractée qu'ont les occupants des différents véhicules de police de discuter et de plaisanter entre eux (on n'entend d'ailleurs plus que ça dans le silence de la rue.)

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Cocovirus : l'Union européenne redoute un confinement jusqu'à ce qu'un vaccin existe pour les personnes âgées  (france info)

Donc, si on tombe pas malade à cause du Coco en sortant, on va devenir zinzins à cause du cococonfinement en ne sortant pas... c'est un virus inventé par les jeunes pour se débarrasser des vieux, non ? (en tout cas ça y ressemble)

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bonne nouvelle de dernière minute (apportée à l'instant par Dominique) : je connais personnellement quelqu'un qui vient de guérir du cocovirus (et qui a plus de 70 ans) Yesssss!

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(exceptionnellement aujourd'hui pas de perroquet, mais un Coco, pour rebondir sur la remarque de Deloin sur le post 4000 d'hier!

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J-21
de l'ancienne ère
qui se transforme en

J-36
(eh oui!)
de la nouvelle ère
(et je ne suis même pas sûr que ça fasse le compte...)

12 avril 2020

CCCC27

(something special)

mine de rien, ceci est un post particulier : le 4000ème de ce blog (incroyable non?)et  le hasard a fait que ça coincide non seulement avec le temps du cocovirus, mais aussi avec l'arrivée du Lapin de pâques, avec ses gros oeufs qui nous ravissent... Et donc hop! fêtons ça avec quarante occurrences de coco(s) (restons dans l'air du temps...)

 

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Orne : 14
Nièvre : 7
Haute-Saône : 47
Doubs : 65

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12

J- 22 ? (qui pour l'occasion se transforme en... ah on sait plus, il va y aoir un DDDDiscours lundi soir, il s vont à nouveau faire mine d'en rajouter une louchette, alors, depuis le début, on sait, que c'est dans les tuyaux que ça va durer au moins jusqu'à fin mai... bah je vais peut-être arrêter de décompter les jours, car ça n'a plus vraiment de sens, non ?

11 avril 2020

CCCC26

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Des détenus sur le toit de la prison de San Vittore pour protester contre les restrictions de visite pour les familles liées à l'épidémie de cocoronavirus, le 9 mars

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100 millions d’économies à la disposition des sociétaires MAIF !

Le confinement fait chuter le nombre d’accidents de la circulation. La MAIF réalise ainsi des économies, estimées à 100 millions d’euros. Le conseil d’administration et la direction générale ont fait le choix de redistribuer cette somme importante aux sociétaires : 30 euros par contrat auto, qu’ils peuvent se faire rembourser ou dédier à trois causes solidaires.  (Le Fonds d’aide d’urgence Covid-19 de la Fondation Hôpitaux de Paris -Hôpitaux de France, L’Institut Pasteur, Le Secours Populaire)

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l'esprit des murs :

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Oui, on perd un peu le décompte des jours...
(Quel jour on est ? On est le jour qu'on a envie d'être... Moi j'ai toujours eu un faible pour le mercredi, je serai donc mercredi)

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plutôt que de faire de la gym comme j'avais prévu d'essayer devant un programme télé à 10h30, j' ai préféré passer l'aspirateur puis laver mais le sol, mais avec un pantalon de pyjama qui glisse tout le temps, ce qui complique la manoeuvre et rend l'exercice  incontestablement plus sportif , ...

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an so on...

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Le 6 avril, la présidente PS de Bourgogne Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, avait fulminé contre la confiscation de masques (commandés par la région) par l’Etat directement sur le tarmac de l’aéroport Bâle-Mulhouse. Ce qu’avait démenti, à deux reprises, Christophe Castaner, niant toute "réquisition". Mais l’Est Républicain publie ce matin la preuve que le ministre de l’Intérieur a menti : un arrêté du 4 avril, signé du préfet du Haut-Rhin. "Le voici donc, cet arrêté 'portant réquisition de masques chirurgicaux dans le cadre de la gestion du Covid-19' qui n’existe pas", écrit le quotidien régional. Un document qui précise bien qu’il "est procédé à la réquisition de 4 millions de masques chirurgicaux présents dans la cargaison transportée par le vol Airbus A40-300 immatriculé 9H-JAI opéré par la compagnie aérienne HiFly en provenance de Chine-Shanghai et dont l’atterrissage est prévu à l’aéroport de Bâle-Mulhouse le 5 avril 2020." (Libé/ChezPol)

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l'esprit des murs 2 :

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"On ne sait pas vous, mais en trois semaines de confinement, notre envie de cuisine est passée par tous les états. On a entamé la première semaine la fleur au couteau, notant tout un tas de recettes, en essayant une bonne partie, cuisinant en suivant scrupuleusement l’ordre de péremption des provisions… La deuxième semaine, on a un peu relâché, privilégiant les préparations rapides et familières. La troisième, on a trouvé un rythme de croisière, où le plaisir de l’improvisation a repris sa place. Avec ses ratés. On jettera un voile pudique sur cette compote de pommes qu’on a essayé de parfumer au thym et à la noix de muscade (on a vu, on ne le fera plus) ou sur cette tentative de reproduire une jelly anglaise avec un demi-paquet de feuilles de gélatine retrouvé au fond d’un placard et du sirop de grenadine (n’essayez pas, ça ne marche pas)." (Tu Mitonnes / Kim Hulot-Guiot)

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(astronautres, suite)

L'astronaute américaine Jessica Meir retrouvera la semaine prochaine une Terre bouleversée, après presque sept mois passés à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Elle échangera un confinement pour un autre.
"C'est assez surréaliste de voir ce qu'il se passe sur la planète en dessous de nous", a raconté l'astronaute de 42 ans lors d'un échange téléphonique en direct avec des journalistes vendredi, depuis l'ISS, aux côtés de ses coéquipiers Andrew Morgan et Chris Cassidy (il y a aussi trois Russes en ce moment).
"La Terre a toujours l'air aussi éblouissante, vue d'ici, donc c'est difficile de croire tous les changements qui se sont produits depuis qu'on est ici".

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(pas de chiffres mis à jour pour le 10/04)

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11

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 J-23 ?

 

10 avril 2020

CCCC25

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"J'espère que ça n'arrivera plus jamais"

Alors en tournée pour son dernier album Âme fifties lorsque le gouvernement a dévoilé les mesures de confinement, Alain Souchon explique comment il a vécu le changement radical d'être entouré de ses équipes et de ses fans, puis de se retrouver d'un coup, enfermé chez lui : "On est plein de ce qu'on fait, on se prépare depuis des mois puis d'un seul coup c'est terminé. On rentre chez soi et on regarde le mur (rires). Ça fait un changement considérable." Face aux évènements, le chanteur dans un "état de sidération", ne trouve pas l'inspiration : "De toute façon les événements me bouleversent et ce n'est que bien plus tard que j'en fais des chansons. C'est tellement fort ce qu'on vit là, et curieux. Ça n'est jamais arrivé et j'espère que ça n'arrivera plus jamais."

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l'esprit des murs :

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plutôt bien dormi la nuit dernière (plutôt bien endormi devrais-je dire) voilà qui me rassure...

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l'esprit des murs 2 :

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frise@2x

(comme dans mes rêves)

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dans un jardin

 

dans un jardin je suis entré :

une belle journée, du soleil, de l'herbe, le chant des oiseaux, les arbres en fleurs, et j'ai profité de tout ça en allant passer un moment dans le jardin de ma gentille proprio (rien à voir, donc, avec Avi Mograbi, même si par ailleurs j'aime beaucoup ce monsieur...) c'est juste le titre qui m'y a fait penser), qui m'avait proposé d'en profiter,  et en avait laissé la porte ouverte, j'y suis donc entré, j'étais seul en ce domaine  (c'est un grand jardin, fait de plusieurs niveaux successifs ("terrasses"), allant en s'étrécissant à mesure qu'il monte, et finissant en pointe (une étroite bande de terrain, entre la cour de l'école primaire d'à côté (que mon ami Philou connaît bien par ailleurs) et une espèce de tourelle moyen-âgeuse, un jardin ce jour-là très ensoleillé et qui m'a parfaitement ravi... J'en ai fait le tour des coins et des recoins assez méthodiquement, je suis monté je suis redescendu j'ai zigzagué, les fleurs, les murets, les escaliers, les plantations, les massifs, les arbres, et l'absolue tranquillité de l'endroit tout ça m'a rendu quasiment euphorique, après plusieurs déambulations j'ai fini par aller m'asseoir tout au fond ou presque, sur un muret, là j'ai sorti mon bouquin, l'appareil-photo, (le téléphone aussi) et j'ai profité du moment... Zen. J'ai passé là une heure vraiment magnifique, conclue par une conversation avec ma proprio, juste avant que je parte (je venais de lui laisser un sms pour la remercier) et je me promets d'y retourner bientôt... Quelle chance mais quelle chance de pouvoir disposer d'un espace pareil!

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ça faisait longtemps que je n'avais pas côtoyé d'arbres en fleurs, et ça m'a rempli de joie 
(je me faisais l'impression d'être béat comme Lazarro...)

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j'ai d'ailleurs pris un selfie, un peu dans cet esprit, sans le faire exprès

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(en moins joli, bien sûr)

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dedans / dehors à quoi ça tient tout de même : un jour comme aujourd'hui, si je me fie juste à ce que j'ai fait "chez moi", c'était juste un jour  comme d'habitude, comme d'habitude d'avant, je veux dire, oui si je m'en tiens à ce que j'ai fait, oh rien d'extraordinaire, du "bureau" à la cuisine, de l'ordi à l'évier, télé allumée juste à midi pour voir le jeu avec Nagui (en ce moment un défilé de championnets et de championnettes), les appels téléphoniques (ah ça y est le monde doit recommencer à aller mieux, les appels masqués redémarrent eux aussi) Manue le matin, longuement, puis Emma, pareil,  je marche toujours en quand je téléphone , le canapé les toilettes le lavabo le frigo l'évier la fenêtre ouverte sur la rue, avec le tabouret de Jacques je suis assis juste à ras du chambranle et je regarder un peu passer les gens, photographier le ciel, entendre un coincoin de whatsapp tiens c'est Martial qui m'envoie une chason "Con finement" en hommage à Brassens, le repas j'ai fini cette excellente salade de lentilles (recette de Jacky Durand) re-ordi, scrabble contre Marie, puis contre l'ordi, mails, photos, téléchargements, le blog, tapoter, corriger, raturer, le pointeur de la souris qui clignote (comme souvent vu dans les films) serendipty se retrouver, de fil en aiguille, ailleurs, toutes ces pages ouvertes superposées fermer les onglets les uns après les autres re-photos, chercher encore une fois l'appareil-photo (je passe mon temps à ça), et le téléphone aussi, lire un peu les infos de france info avec les flashes qui me sont régulièrement envoyés et que je peux lire en bas de l'écran, mais que je n'ai pas toujours envie de, déjà quatre heures, le goûter ? la journée est en phase ascendante, c'est l'heure où elle ralentit un peu en parvenant au sommet de sa courbe, tiens descendre la poubelle, elle est pleine oublier la clé à l'intérieur, sonner chez les voisins pour se faire (r)ouvrir, redescendre, prendre le courrier, tiens cette fois je vais peut-être finir par lire Valeurs mutualistes et re-tiens je n'ai encore pas eu le temps de toucher à mon polar il est encore dans mon sac depuis hieret ça va bientôt être l'heure des jeux sur la trois, oui dedans les choses se suivent, comme un troupeau qui rentre à l'étable pour la traite du soir, toutes les choses ce que je fais, la plupart du temps ce que j'ai envie de faire, surtout en ce moment il est rare que je me force à faire quelque chose que je n'ai pas envie de faire oui tout ça c'est dedans au chaud au calme un voyage immobile et très organisé

mais dehors...

*

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*

(deux confinements valent mieux qu'un)

"En route pour six mois de confinement dans l'espace. Deux cosmonautes russes et un astronaute américain se sont envolés, jeudi 9 avril, pour la Station spatiale internationale (ISS), laissant derrière eux une planète bleue en proie à la pandémie de coronavirus. Ils arrivent à destination après avoir décollé à 10h05 (heure de Paris) du cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan. 
(...) Comme avant chaque mission spatiale, les trois hommes et leurs doublures avaient été placés en période de quarantaine, qui a cette fois commencé plus tôt pour éviter qu'ils ne contractent le virus avant le décollage. Dès le 12 mars, l'équipage a été confiné au centre d'entraînement de la Cité des étoiles, près de Moscou, et a dû faire l'impasse sur la visite coutumière de la tombe du premier homme dans l'espace, Youri Gagarine, au pied du Kremlin.
(...)L'Américain Chris Cassidy et les Russes Anatoli Ivanichine et Ivan Vagner rejoignent à bord du laboratoire orbital le cosmonaute Oleg Skripotchka et les astronautes Andrew Morgan et Jessica Meir, qui doivent rentrer de l'ISS sur Terre le 17 avril."(France Info)

*
Orne : 14
Nièvre : 7
Haute-Saône : 45
Doubs : 60

*

A compter du jeudi 9 avril, la Cinémathèque Française mettre en ligne sur Henri, sa plate-forme numérique () chaque soir à 20h30 un film rare de son catalogue. Ca démarre avec La Chute de la maison Usher, de Jean Epstein (1928)...

*

10

J-24 ?

9 avril 2020

supplément au CCCC24

(recopié -à ma demande - en 22 minutes par Pépin, je ne me souvenais que des derniers mots -en rouge- de la tirade de Florence)

L’Ainée

 

J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie

vienne.

Je regardais le ciel comme je le fais toujours, comme

je l’ai toujours fait,

je regardais le ciel et je regardais encore la campagne

qui descend doucement et s’éloigne de chez nous, la

route qui disparait au détour du bois là-bas.

 

Je regardais, c’était le soir et c’est toujours le soir que

je regarde, toujours le soir que je m’attarde sur le pas

de la porte et que je regarde.

J’étais là, debout comme je le suis toujours, comme

je l’ai toujours été, j’imagine cela,

j’étais là, debout, et j’attendais que la pluie vienne,

qu’elle tombe sur la campagne, les champs et les bois

et nous apaise.

 

J’attendais.

 

Est-ce que je n’ai pas toujours attendu ?

 

(Et dans ma tête, encore, je pensais cela : est-ce que

Je n’ai pas toujours attendu ? et cela me fit sourire, de

me voir ainsi.)

 

Je regardais la route et je songeais aussi, comme j’y

songe souvent, le soir, lorsque je suis sur le pas de la

porte et que j’attends que la pluie vienne,

je songeais encore aux années que nous avions vécues

là, toutes ces années ainsi,

nous, vous et moi, toutes les cinq, comme nous

sommes toujours et comme nous avons toujours été,

je songeais à cela,

toutes ces années que nous avions vécues et que nous

avions perdues, car nous les avons perdues,

toutes ces années que nous avions passées à l’attendre,

celui-là, le jeune frère, depuis qu’il était parti,

depuis que son père l’avait chassé,

 

aujourd’hui, ce jour précis, je pensais à cela, en ce

jour précis, je pensais à cela,

 

toutes ces années que nous avons perdues à ne plus

bouger, à attendre donc

 

(et là encore, peut-être, je me mis, une fois de plus, à

sourire de moi-même, de me voir ainsi, de m’imaginer

ainsi, et de sourire ainsi de moi-même me mena

vers le bord des larmes, et j’eus peur d’y sombrer)

...

(J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne / Jean-Luc Lagarce)

 

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9 avril 2020

CCCC24

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(par contre je ne sais plus du tout d'où ça vient...)

*

"Malia M. : S’est-on déjà interrogé sur le stress éventuel lié au déconfinement lui-même ? J’imagine possible de craindre de sortir de nouveau, même si l’on me le permet. Peut-on évoquer le syndrome post-traumatique – bien sûr dans un contexte différent de celui des guerres ou des agressions ?

De nombreuses études sur l’impact des quarantaines montrent un impact psychologique. La durée est un facteur déterminant : au-delà de dix jours, le risque de syndrome post-traumatique augmente. L’impact est le plus fort sur les populations qui étaient déjà vulnérables avant le début du confinement, et qui n’ont plus accès à certaines ressources (suivi psychologique, consultations médicales, soutien de l’entourage, etc.).

Le conseil scientifique qui informe le gouvernement avait relevé ce risque dans son avis du 23 mars : « Un accompagnement psychique pour les personnes qui le souhaitent peut s’avérer extrêmement utile », recommandant « un appui massif aux initiatives en cours existantes ou en cours de montage » pour accompagner les personnes âgées, vulnérables ou isolées." (Le Monde)

*

l'esprit des murs :

coronavirus-confinement

*

(cent fois sur le métier...)

"1. La pouet pouet! diminue le stress.   

Pour plusieurs, en cette période d'incertitude, le stress est à son comble. Les caresses sexuelles, tout comme l'orgasme, vont faire en sorte que le cerveau va libérer des hormones. La prolactine va procure un sentiment d'apaisement. À vous la détente!  

2. La pouet pouet! éveille la curiosité.   

Pour faire monter le désir et l'excitation en soi, il faudra user d'imagination et de créativité. C'est ainsi que vous pourrez intégrer de nouvelles façons de faire, une fois sous la couette avec votre partenaire sexuel.   

3. La pouet pouet! permet de se connaître.   

Pour que l'autre soit en mesure de vous faire plaisir, il faut d'abord savoir ce qui vous fait plaisir. Le fait de se retrouver dans son intimité, qu'on soit adolescent ou adulte, permet de développer son épanouissement personnel.   

4. La pouet pouet! rend heureux.   

En s'octroyant des douces caresses, le cerveau va sécréter de la dopamine puis de l'endorphine. Le sentiment de bien-être ressenti est immédiatement.   

5. La pouet pouet! est sans risque.   

Comme elle ne nécessite pas de contact avec d'autres humains, la pratique d'une sexualité individuelle vous place à l'abri de toutes infections transmises sexuellemment. De plus, pour les femmes, il n'y a aucun risque de tomber enceinte."
(salutbonjour.ca) -je viens de vérifier et, comme je le supputais, CA c'est pour le Canada, tabarnak!-

jouons un peu : quel est le mot remplacé par pouet pouet! ?

01) trigonométrie
02) philosophie
03) mécanique
04) course à pied
05) photographie
06) musique
07) masturbation
08) gastronomie
09) lecture
10) nourriture
11) poésie

(finalement ça marche avec presque tout)

*

aujourd'hui, mercredi, dans la boîte aux lettres trois Libé, plus Téléramuche et Télécablemuche. Comme d'habitude. Ce qui n'est pas du tout comme d'habitude c'est que, si les deux journaux télé sont encore sous plastique, les trois Libé par contre (ceux de samedi/dimanche, de lundi et de mardi) eux ne le sont plus, et, au vu de leur état, ont donc été lus, et pas qu'une fois visiblement, par les gens qui travaillent à la poste (biiip biiip alerte rouge alerte rouge décontaminatiooooon ou pas ?) ah toutes ces  mains de travailleurs et travailleuses qui ont tourné ces pages... salut à vous!

*

décidément ma propriétaire est exquise, elle m'a même procuré quelques masques!

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(mercimercimerci à Claude Ponti)

*

une série de liens envoyés par le très cher Blaireau 58 (que je salue) et que je ne résiste pas au plaisir de vous transmettre...

https://lignesdeforce.wordpress.com/2020/04/04/air-du-temps-17/
https://lignesdeforce.wordpress.com/2020/04/03/air-du-temps-16/
https://lignesdeforce.wordpress.com/2020/04/02/infirmieres-et-infirmiers-sans-moyens-ni-protections-la-vie-nue-contre-le-virus/

*

(ça aussi c'était un lien envoyé par Blaireau 58, mais autant vous le montrer directement...)

*

Cocovirus : cinq signes qui montrent que le déconfinement n'est pas pour demain... ni pour après-demain

1 "Le confinement va durer" : le changement de ton d'Edouard P.

2 Le conseil scientifique ne donne plus d'échéance

3 Le pic de l'épidémie n'est toujours pas atteint

4 Masques, tests... La France n'est pas encore prête

5 Des modélisations pessimistes

(France Info)

*

Orne : 12
Nièvre : 7
Hte-Saône : 45
Doubs : 59

*

(j'ai tapé "synonymes de routine")

(j'ai découvert assuétude (addiction) et misonéisme (hostilité au changemnt)

*

09

*

J-25 ?

8 avril 2020

CCCC23

*

mesas de sacrificio : c'est le mot que j'avais en tête (qui m'est venu) en me réveillant ce matin vers 7h (j'ai dû finir par m'endormir vers 4h je crois) . Dans mon demi-sommeil j'avais cette image d'un grand nombre de petites tables de pierre, des petits autels, comme celles pour les sacrifices incas (La nuit face au ciel, de Julio Cortazar) mais de taille beaucoup plus réduite, à peine une trentaine de centimètres, très proches les unes des autres, où les gens, vous, moi, tout un(e) chacun(e), venaient déposer quelque chose, comme un tribut à la collectivité, un partage, une mise en commun, (pour que les autres puissent y prendre ce dont ils avaient besoin, pour réussir à s'endormir par exemple), et cela faisait comme une immense ligne (de mesas) qui sinuait à perte de vue,  comme la muraille de Chine...

corollaire : (essayer de comprendre) : c'est un problème d'endormissement (c'est au moment où je commence à m'endormir (vous savez, ce moment assez agréable et plutôt floconneux où  on perd pied dans le sommeil (d'ordinaire je me suis toujours endormi très facilement) c'est là que les choses se gâtent : au lieu de basculer hop! et de m'endormir, j'ai un espèce de spasme qui me réveille, un truc au niveau du plexus, ou des poumons, comme si je manquais d'air, et me réveille en sursaut (un appel d'air) et je recommence, je tente de me rendormir et à ça recommence : cette sensation de ne plus respirer, qui ne dure que le temps de me réveiller, et je change de position, j'enlève la machine à respirer, je la remets, je change parfois même de masque pour la machine, je tente la technique de Catherine P. (rester rigoureusement immobile), je pense à autre chose, rien n'y fait, et je finis par me lever, sortir de la chambre, boire un coup, observer par la fenêtre la rue silencieuse et immobile, manger une pomme, pisser, regarder le téléphone, tenter de lire un peu...
Et puis j'y retourne, je respire calmement (j'essaye, 4/4/4/4), je fais une dernière tentative et en général c'est la bonne...
Ca peut durer de plusieurs minutes à quelques heures, c'est comme si j'avais peur de m'endormir, comme si m'endormir c'était peut-être m'asphyxier, risquer de mourir, un genre de terreur enfantine et irraisonnée...

alors que le reste de la journée, rien à dire, tout va vraiment très bien (aussi vraiment très bien qu'on peut aller dans cette situation)

*

l'esprit des murs 1

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*

parler de ce qu'on ne connaît pas :

"Sexe : le confinement nuit-il à la sexualité des couples ?

L’ambiance est-elle au non-cul ? Que devient le sexe chez les couples confinés ? Disparaît-il forcément ? Se transforme-t-il ? Agace-t-il ? Le sexe est-il frivole ? Comment la gravité s’invite-t-elle entre deux personnes ? A-t-on besoin de relâcher ses angoisses dans le plaisir sexuel ? Confinée à Paris avec son ami Giovanni*, producteur d’huile d’olive, Elisa*, 30 ans, journaliste, a vite déchanté : “Je pensais qu’on allait le faire comme des lapins, mais pas du tout.”
Dans leurs 50 m2, la parole a remplacé les actes physiques. Le couple partage ses sentiments, ses rêves, ses peurs, et reste pendu au téléphone avec ses familles respectives. Sa mère à elle travaille en tant qu’aide-soignante en Allemagne, ses parents à lui vivent dans une région italienne particulièrement touchée par le virus. “La Terre entière parle de maladie et de mort, pas vraiment la meilleure condition pour bander, ni mouiller sa culotte. Mais disons qu’on reprend lentement mais sûrement du poil de la bête… Le secret ? Couper la wifi !”" (les Inrocks)

*

symptomes : ah ils me font doucement rigoler avec leur description clinique et l'énumération des signes éventuels du cocovirus : l'anosmie et l'agueusie, bonne nouvelle, ça fait des années que j'en suis affligé, l'essoufflement aussi (ça fait des années que j'ai abandonné tout effort physique ou presque), la toux ça m'arrive régulièrement, les difficultés à respirer aussi (cf plus haut), finalement il n'y a guère que la fièvre que je n'ai pas... (bon c'est déjà ça, mais comme dit Christine P. "On peut très bien l'avoir sans avoir de fièvre")

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l'esprit des murs 2

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accessoires :
je fais partie des nuls du conconf' : je n'ai pas de masque, je n'ai pas de gants, et je n'ai pas de gel.
(version bis : je n'ai pas de mari (ou de femme), je n'ai pas d'enfants, je n'ai pas de jardin)

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les deux jeunes gays qui se cococonfinent dans l'appartement d'en face au rez-de-chaussée (celui aux toujours étranges lumières nocturnes) avaient ouvert les fenêtres pour faire le ménage.
Après avoir terminé leur petit ménage, ils sont sortis devant chez eux, et, au lieu de s'installer sur les marches devant la porte d'entrée, se sont assis carrément au bord du trottoir, entre deux bagnoles garées, avec une petite bière et une petite cigarette (après l'effort...) Passe alors une voiture marquée Police, pas très vite, qui redescend la rue, et disparaît alors de mon champ de vision, les deux jeunes gens ont tendu le coup et regardé vers la gauche d'un air inquiet, ça n'a pas loupé : s'approche alors d'eux un mec avec un polo blanc marqué POLICE, qui leur dit quelques mots (eux se sont relevés) avant de tourner les talons. Eux ont plié bagage fissa et sont rentrés chezeux (ils ont même précipitamment fermé les fenêtres qui étaient restées jusque là -petit ménage- grandes ouvertes, non sans avoir jeté un coup d'oeil vers la gauche, où les mecs avec le polo blanc POLICE étaient en train de contrôler un autre passant (une attestation a été posée contre le mur, à hauteur de visage, pour y être dument remplie et signée (le mec, visiblement, tentait d'argumenter).

*

et donc voilà j'ai déclarée ouverte la 4ème (quatrième! ) semaine de cococonfinement...
Trois semaines déjà on a passé ? Waouh vous êtes sûr ? trois fois sept égale vingt-et-un jours, et quand on regarde en arrière, par-dessus son épaule, quoi-t-est-ce donc qu'on voit ? Rien. Rien de vraiment tangible : trois attestations ou quatre dûment remplies datées signées pliées en quatre (que je destinais vaguement à un éventuel recyclage "graphique", mais dont deux ont servi à noter le rêve de la veille.) Des gros sacs en plastique pour les courses, vides, que j'ai laissés un moment en décontamination et que j'ai fini par replier parce que ça prend de la place, à part ça tout à l'air à peu près normal... D'habitude, c'est vrai, j'ai autant de boîtes de sardines dans mon placard (j'adore les sardines) et sans doute un peu moins de 1/2 boîtes de cassoulet, et pas toujours forcément une bouteille de pinard ouverte non plus (comme c'est le cas aujourd'hui) .
Quoi de neuf ?
On vit une période qui sort de l'ordinaire, et finalement on est forcé(s) de gérer les choses infra-ordinairement. Plus comme d'habitude que ça tu meurs (enfin, façon de parler). Ce qui rend les choses encore plus étranges c'est qu'on est (en principe) tous en train d'expérimenter cette situation inédite en même temps. Dans le même temps, et chacun dans son (même) espace. De faire les mêmes choses en même temps, de les vivre en même temps, même si pas forcément de la même façon.
Les films comiques et les émissions de variétoche  à la télé, comme un antidote aux nouvelles flippantes rachachées par les J.T et les chaînes d'info en continu, les divertissements et les jeux télé qui ont été enregistrés bien avant mais continuent imperturbablement d'être diffusés, les émissions spéciales avec les spécialistes de tous poils qui glosent sur tout et rien et donnent doctement leur avis ("Le poumon, vous dis-je, le poumon..."), et puis, tout ce qui relève de la connexion et du lien social : les sms, les émaux (comme dit mon ami Philou) les appels téléphoniques, les échanges sur whatsapp ou skype, la multiplication, la saturation des communications inter-personnelles (et je ne parle pas des big réseaux sociaux adolescents à l'écart desquels je me tiens très prudemment) sans oublier toutes les news, tous les flashes, tous les communiqués et toutes les recommandations, toutes les injonctions, les prescriptions les restrictions, toutes les interdictions les verbalisations les pénalisations qui grignotent petit à petit mais aussi sûrement qu'un morceau de sucre qui fond nos libertés individuelles. On n'y coupe pas. Et je crains qu'on ne coupe pas non plus à ce qui va suivre...
Oui, on a fait (déjà ?) fait trois semaines, et on peut se dire qu'on va re-faire les mêmes trois semaines, et re-re trois autres encore les mêmes, avant de tenter de faire le point pour y voir un peu plus clair... (moi je table au minimum pour dix...)
En route donc pour les semaines 4, 5, et 6! Hisse et ho! Santiaaaaaano...

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Cocovirus : après deux mois et demi de confinement, le bouclage est levé dans la ville chinoise de Wuhan, foyer de l'épidémie (France Info)

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"Les révolutions? Parlons-en! Je veux parler des révolutions qu'on peut encore montrer parce qu'elles vous servent, parce qu'elles vous ont toujours servi..." (Il n' a plus rien, Léo Ferré)

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Orne : 11
Nièvre :7
Haute-Saône : 45
Doubs : 58

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08

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J-26 ?

7 avril 2020

CCCC22

hypocondriaques de tous les pays, unissez-vous!

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Screenshot_2020-04-06 DIRECT Coronavirus l'attestation de déplacement au format numérique est désormais disponible

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"Putain, c’est peu dire qu’on a envie d’un feu. Un feu de sarments pour faire griller des brochettes de rognons d’agneau ; un feu de l’amour avec un gros rondin de chêne pour recharger le poêle à trois heures du matin et lui dire "Je t’aime" et plus si affinité ; un feu pressé d’écorces de bouleau pour chasser au plus vite les pensées noires ; un feu de sapin qui sent la résine et qui vous donne des envies de tuyé, vous savez cette cheminée tipi de l’arc jurassien où l’on fume la saucisse de Morteau ; un feu de camp comme à l’époque des colonies de vacances à Boujailles (Haut-Doubs) autour duquel on s’asseyait en rond pour brailler les paroles de Jusqu’à la ceinture de Graeme Allwright : "On avait de la flotte jusqu’aux genoux et le vieux con a dit d’avancer" ; un feu de crépuscule et de bois flotté dans la crique de la Galère où l’on ferait rôtir des rougets de roche ; un feu de cheminée où l’on tournerait longtemps le gigot d’agneau perclus de gousses d’ail entre deux gorgées de la Réserve de l’Alouette, le gamay somptueux de Pascal Henriot, vigneron à Champlitte (Haute-Saône) ; un feu de bûcheron où durant l’affouage on se régale de patates cuites sous la braise ; un feu de la Saint-Jean que l’on contemplerait allongé dans l’herbe de la fenaison le ciel étoilé de la nuit la plus courte de l’année ; un feu de four à pain où l’on regarderait les flammes lécher la voûte avant d’y enfourner miches et pissaladière."
(Jacky Durand dont j'adore les chroniques hebdomadaires dans le supplément Tu mitonnes le vendredi pour les abonnés de Libé)

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"Cocovirus : en Italie, le nombre de morts est au plus bas depuis plus de deux semaines, avec 525 nouveaux décès en 24 heures"

(dimanche soir, j'ai un peu de mal à savoir si je dois vraiment prendre ça comme une bonne nouvelle...)

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l'esprit des murs 1:

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coïncidence ? : hier soir Philou m'a raconté un rêve, et voilà que ce matin, en me réveillant, je tire un fil onirique, qui s'allonge s'allonge sans se rompre jusqu'à m'amener à remplir deux feuilles A4 (des versos d'attestations de sortie), pour raconter ce dont je viens de me souvenir, avant que, justement, je ne l'oublie...

ce qui est important c'est la nomination d'un nouveau chef de gare à Vesoul, et le fait qu'il soit handicapé mental (léger), et il est aussi beaucoup question d'une femme, elle aussi handicapée, qui va être nommée à un autre poste important... je les ai vus tous les deux dans une émission sur canal (celle de mouloud Achour ?), et (?) m'apprend qu'ils sont en réalité mari et femme, ce à quoi je réponds "Je comprends pourquoi j'ai eu l'impression qu'ils se connaissaient si bien..."
Je parle avec le (nouveau) chef de gare en question (nous somme d'ailleurs sur l'esplanade devant la gare, en face de l'ancien buffet de la gare, il me dit que ce qui le caractérise ("la différence qu'il a avec "ces gens"...")c'est sa capacité à gérer son angoisse (ou à être capable de savoir qu'elle existe, me précise-t-il...).
Toujours devant la gare, mais dans l'autre sens (comme si on repartait vers le parking) on croise pas mal de gens (ceux qui descendent du bus de Besac ?) qui arrivent et vont dans l'autre sens, il y en a certains qui portent sur la tête des bonnets en laine avec un pompon (comme ceux que j'avais trouvé chez Noz il y a deux ans), l'un d'eux, notamment, porte un bonnet gris tellement étendu qu'il lui masque les yeux (je me demande comment il fait pour voir, je continue de le regarder, et il se retourne vers moi, sans doute pour me montrer qu'il m'a vu...
Le nouveau chef de gare (mais ne serait-il pas plutôt maire ?) est pris à parti par une femme blonde qui lui reproche d'avoir déclaré, lors de l'émission de télé, qu'il était supporter de l'O.M, et qu'il n'était pas question qu'elle soutienne l'O.M avec lui... Je suis un peu agacé (nous marchons sur un genre de parterre de feuilles) que lors d'un événement aussi important (la nomination d'un nouvel élu) les gens ne s'intéressent qu'au fait de savoir s'il est supporter de l'O.M ou pas...

je suis chez les Soria, mais il n'y a que Françoise, on parle d'une représentation théâtrale dans laquelle j'ai joué, mais je me sens un peu coupable, je lui dis que je trouve que les scènes où je joue sont moins bien que les autres scènes (qui les entourent) mais en réalité ce n'est pas ce que je veux lui dire...
Nous sommes de part et d'autre d'un vieux téléviseur, sur lequel est posé une petite boite rectangulaire d'où sort un fil, d'une quinzaine de centimètres (je ne sais absolument pas ce que c'est ni à quoi ça sert), et je passe machinalement mon doigt le long du fil puis des arêtes de la boîte, et, avec Fran nous nous mettons à chanter une chanson débile des années 80 (Besoin de rien envie de toi) mais en silence, juste en articulant muettement les paroles et en nous regardant (les paroles du refrain, puisque je ne connais pas celles des couplets...) et ça nous fait sourire
Arrive Philou qui nous demande ce que nous sommes en train de faire, et ce qui nous fait rire, et Françoise dit que sans doute il préférerait écouter "son" jazz...

(mais tout ceci n'est qu'une infinitésimale fraction du rêve...)

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l'esprit des murs 2:

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"toutes les lignes de votre correspondant sont occupées veuillez rappeler ultérieurement... toutes les lignes de votre correspondant sont occupées veuillez rappeler ultérieurement... toutes les lignes de votre correspondant sont occupées veuillez rappeler ultérieurement..."

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au téléphone, Emma me parle de La ligne droite de Moustaki et Barbara, et me parle d'une version par Daho et Keren Ann, qui me donne envie d'aller l'écouter immédiatement... ce que je fais après avoir raccroché, et, bien entendu, je pleure un peu (joyeusement)... "Nous nous raconterons nos triomphes et nos fêtes, mais comment s'avouer nos superbes defaîtes, nos doutes répétés nos angoisses secrètes..." (et je repense à la pièce "avec les filles" - le Lagarce- que Pépin avait mise en scène et pour laquelle je lui avais fourni cette chanson qu'il m'avait demandée)

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après le déconf', je pense que les coiffeurs risquent d'avoir autant de boulot qu'en ont actuellement, par exemple, les médecins... (et ça me fait penser à une certaine mauvaise plaisanterie qui finissait par "Et pourquoi les coiffeurs ?")

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"allo ? oui je suis au magasin, il n'y a plus de farine... il ne reste que de la farine bio... j'en prends quand même ?"
(un papy, Monop', 10h)

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noms qui commencent par décon- (ce pour quoi on nous prend) :

déconcentration / décondensation / déconfiture / décongélation / décongestion / déconnage / déconnexion / déconsidération / déconstruction / décontamination / décontraction /déconvenue /
(tiens c'est drôle déconfinement n'existe pas dans l'O.S avant-dernière édition... aurais-je inventé le mot ?)

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(un soignant, in Libé de ce jour, je vous aime)

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une erreur tactique me semble-t-il (pourtant je ne suis pas stratège) voilà que le gourvernement évoque le déconfinement (même en précisant que "ce n'est pas pour demain") en ce premier week-end très ensoleillé, qui plus est début de vacances pour certains... résultat ? Image saisissantes de Paris, de Nice, etc. où les gens déambulent en masse, "comme avant", comme si de rien n'était... Eh oh! on se calme (surtout que la prochaine semaine s'annonce -voir supplément images d'hier- soleil soleil soleil...)

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RESTEZ
CHEZ
VOUS!

(BORDEL)

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se faire plaisir 1 :
je viens de m'offrir (sur Univers Ciné vod)

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9,99€ en HD, téléchargé légalement et tout et tout, et donc il est désormais à moi sur mon disque duret je le regarderai prochainement (pas ce soir, j'ai Bureau des légendes, merci Manuechounette de mon coeur)

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Orne : 9
Nièvre : 5
Haute-Saône 44
Doubs : 51

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07

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J-27 ?

6 avril 2020

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(supplément du dimanche)

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bruno ganz

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(J-28?)

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