d'Asie (mais pas dans le métro) 5
(samedi)
9h30 : LE PRINCE YEONSAN de Shin Sang-Ok (Corée)
Un vieux film coréen, encore, mais cette fois-ci en costumes et en couleur. Plus de deux heures qui passent sans qu'on s'ennuie un instant. Intrigues de cour, avec reine-mère machiavélique, épouses et concubines, complots, poison, reine bannie et déchue, fils qui mène l'enquête, rétablissement de la vérité, représailles sanglantes.. on se régale!
12h : FLAMME ET FEMME de Yoshida Kiju (Japon)
Un film agaçant, qui évoque irrésistiblement les emberlificaotages du "nouveau roman" français des années 50/60, avec agaçante musique "concrète à la Nono (voix de femme à la Cathy Berbérian sur accords désaccordés) sur problématique d'insémination artificielle entre deux couples qu'on a un peu de mal à déconnaître (d'autant que je me suis endormi un peu au début du film...) Abscons.
14h : SUSA de Rusudan Pirveli (Géorgie, en compète)
Le premier film en compétition qui m'ait complètement séduit. L'histoire d'un gamin (le Susa du titre) qui vivote en traficotant (ou plutôt en aidant au traficotage) de vodka maison (de la distillerie où travaille sa mère.) un film parmi les ruines (comme pouvait l'être celui-ci vu cet été, l'histoire du gamin qui louche) dans un pays qui fait un peu froid dans le dos. Le retour du père n'apporte qu'une petite note d'espoir. Beau travail de cinéma.
16h : RUNNING AMONG THE CLOUDS de Amin Farajpoor (Iran, en compète)
Un iranien en noir et blanc hyper-constrasté (très beau) sur une histoire hélas un peu mince (un jeune collégien deale du crack, et sa mère ne le sait pas.) Filmé parfois un peu hystériquement et répétitivement (mais ce n'est, je le répète, pas fait du tout pour me déplaire). En plus il y a eu un problème de sous-titrage électronique (pendant un certain temps n'apparaissaient que les s-t anglais) ce qui n'a pas amélioré sa perception par les spectateurs. Les iraniens sont beaux comme des camions, est-il besoin de le préciser.
18h : PEPPERMINT CANDY de Lee Chang-Dong (Corée)
Celui-là j'avais particulièrement envie de le revoir, tellement je me souvenais bien d'avoir eu les larmes aux yeux, à la fin, dans notre vieux club5, avec Zabetta. un film construit à l'envers (un homme se suicide depuis un pont en 1999, et le temps est remonté jusqu'en 1979, en-dessous du même pont, pour nous expliquer pourquoi ce mec a fait ça là, et pourquoi les bonbons à la menthe du titre. je ne me souvenais pas que le film fut si violent, m'en restait surtout le sentiment mélancolique d'une vie consciencieusement foirée.. Un tout petit peu déçu, du coup...
J'avais prévu un sixième, à 20h30, mais je ne me suis pas senti (ni le courage, ni l'énergie...) Et je suis donc rentré à la maison. J'avais faim et je me sentais un peu ensuqué...