Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

lieux communs (et autres fadaises)

13 décembre 2021

argentine

SOUS LE CIEL DE KOUTAÏSSI
d'Aleksandre Koberidze

Ah le cinéma géorgien... (soupir rêveur et enamouré).
Ah les gentils distributeurs qui nous envoient des liens de visionnage (DAMNED, pour ne pas le nommer, dont vous pouvoir voir le catalogue , tout rempli de choses que j'ai beaucoup aimées et d'autres que j'ai très envie de voir) -autre soupir énamouré et rêveur. Encore une fois, il s'agit pour moi d'un film qui tombe des nues (j'ignorais parfaitement son existence avant de lire le mail du distributeur), et d'un film qui m'a tout autant parfaitement séduit.
Un conte géorgien, (le film est explicitement présenté comme tel) qui se passe à Koutaïssi (j'ai vérifié si ça existait "en vrai", on ne sait jamais, cinéma oblige...), deuxième ville de Géorgie, qu'une page sur le ouaibe décrit comme "douce, lumineuse, et un peu bohème"....
Il s'agit du premier film de son réalisateur, un jeune homme de 37 ans (dont allocinoche m'apprend qu'il en a, depuis, réalisé un autre -BLOODSUCKERS- qui doit sortir "prochainement"...).
Donc, à Koutaïssi, qu'advient-il ? Girl meets boy (comme hier dans COMPARTIMENT N°6), puis re (dans l'autre sens, une rencontre joliment filmée au niveau des pieds, avant qu'une voix-off (qui reviendra souvent dans le film pour mettre son grain de sel narratif) nous apprenne que Lisa et Giorgi -qui n'ont même pas pensé à se demander leurs prénoms- viennent d'être frappés par une malédiction qui les empêchera de se retrouver le lendemain à l'endroit qu'ils avaient prévu...
Le "mauvais oeil" (c'est lui le responsable) à bien préparé son (mauvais) coup puisqu'il les a fait tout deux changer d'apparence, et donc on se demande comment ils vont bien pouvoir faire pour réussir à vaincre cette satanée malédiction...
Le réalisateur inscrit son conte dans une chronique presque "villageoise" (alors que Koutaïssi compte tout de même 135 000 habitants), où la caméra, voletant de ci de là,  reviendra souvent au bar pour le propriétaire duquel travaillent nos deux tourtereaux, mais sans se reconnaître, dans l'ambiance estivale d'une Coupe du Monde (de football hihihi) qui commence (le ouaibe m'informe, au vu du résultat, qu'il pourrait s'agir de celle de 78 ou de 86) et tandis (dans le même temps) qu'un film se prépare, où le réalisateur a chargé son assistante de lui dégotter, pour son plan final, 6 couples (à choisir parmi 50). On est dans un univers de conte où, bien sûr, couple = madame + monsieur).
La romance,  le foot, le cinéma, voilà les trois grands axes du film, qui va pourtant, régulièrement et tout du long, préférer les vagabondages, les sentiers qui bifurquent, les chemins de traverse, au fil d'une déambulation souvent champêtre, où la caméra souvent s'attarde sur les gens (certains qu'on reverra, et d'autres pas forcément...) Lisa, Giorgi, certes, mais toutes et tous les autres aussi.
C'est délicieux (comme a l'air de l'être le khatchapouri, recette typique, que Lisa prépare suivant la recette de sa grand-mère...), et on se laisse aller à ce mélange de nonchalance narrative et, quasiment, de candeur... (le film montre beaucoup d'enfants, il y est très attentif, et se met souvent à leur hauteur -comme dans la très jolie scène du match de foot filles/garçons, au ralenti, à la fin de la première partie-).
On pourrait juger -et je suis sûr que certains critiques chagrins sans doute le feront- que c'est un peu fouillis (ou fourre-tout, le film fait tout de même 2h30 et sans doute aurait très bien pu être raccourci, mais aurait alors perdu beaucoup de ce charme buissonnier qui le caractérise...), mais bon c'est la boîte à trésors du réalisateur. Même chose pour la voix-off, dont certaines interventions pourraient être jugées pontifiantes, ou redondantes, ou inappropriées), mais en entrant dans cet univers très personnel, on  a accepté d'en jouer le jeu, jusqu'au bout, sans moufter, et on écoute religieusement la voix-off...
Le réalisateur réussir à tenir grosso-modo ses rênes principaux (Lisa et Georgi), même s'ils semblent un peu lâches de temps en temps, et s'accorde le droit (abandonner le discours officiel et lui préférer la poésie, comme dans Le Sous-Préfet aux champs), de nous décrire attentivement (à sa façon de regarder) cette ville géorgienne, et ses habitants (les adultes, les enfants), et toutes les histoires qui s'y tissent, et d'être tout aussi attentif (et disponible) aux hasards charmants qui peuvent intervenir au cours d'un plan ou d'une scène (ah, ces oiseaux joliets qui viennent sautiller au milieu d'un décor...)

Capture d’écran (3579)

Capture d’écran (3578)

Capture d’écran (3577)

Capture d’écran (3576)

Capture d’écran (3575)

Le sens du détail.
Bref,encore une perle géorgienne (rappel : MANDARINES, L'AUTRE RIVE, UNE FAMILLE HEUREUSE, KHIBULA, ET PUIS NOUS DANSERONS... sans oublier toutes celles de l'ami Otar Iosselliani, en pépère fondateur). On est sous le charme.  et voilà, comment pourrais-je dire autrement ? Ah oui:"Un film doux, lumineux, et un peu bohème" (cf plus haut à propos de Koutaïssi).

4561250

 

13 décembre 2021

caldav13

13

12 décembre 2021

tris

et voilà

il est 16h04 et je suis (encore ? toujours ?) devant mon ordi, avec le sentiment de n'avoir encore "rien" fait depuis le début de l'après-midi. Rien fait de tangible, je veux dire (il y avait au menu rangement, vaisselle, ménage, ceci explique peut-être celà...), ça fait quelques heures que je suis sur picasa en train de visionner des photos (les miennes) méthodiquement, l'une après l'autre, dans un but bien précis (que je ne peux pas préciser davantage car cela pourrait éventuellement concerner une (ou plusieurs) personnes qui lisent ce blog...
Je stocke les photos sur mon ordi (oui oui Philou, j'en ai fait des copies sur un disque dur externe) et je les range dans des dossiers numérotés (je change de dossier quand je trouve que le précéent bien rempli), et j'en suis à fotos11. les premières photos, de fotos1 datent de 2003 (mais il y en a quelques-unes de bien plus anciennes, puisque j'ai retrouvé un dossier dans lequel sont rangées des images retirées à partir de diapos et de négatifs couleur -quel bonheur!-).
D'un dossier à l'autre reviennent grosso-modo les mêmes-sous-dossiers ("gens", "reflets", "fleurz", "flou", "parkings" "workers") thèmesqui se sont affinés, et éventuellement subidivisés, au fil des ans.
Au bout de quelques années (assez vite en fait) sont apparus les dossiers "phone" (non seulement j'ai toujours mon appareil-photo dans mon sac, mais j'ai désormais aussi toujours mon téléphone dans ma poche (et pas les yeux)) qui se sont vite ramifiés en "phone gens" "phone div" et "phone men" (oui, je suis assez obsessionnel dans mes centres d'intérêt photographiques -pas que, d'ailleurs-)
Sont aussi apparus (et perdurent) les dossiers "au 12" et "par la fenêtre" (qui ont fini par fusionner).
Ainsi que les dossiers "Bellou", "Moulicent", "Cuse", "Noêl".
Depuis 2003 donc (et auparavant) se regarder vieillir et regarder aussi vieillir les autres (et retrouver un instant ceux/celles qui sont mort(e)s)
Vieillir (apprivoiser la mort).

(un autre jour, à peu près à la même heure)

je fais une pause

j'ai passé l'après-midi à trier des livres
(toutes) mes bibliothèques sont pleines et ça m'afflige, et donc j'ai décidé de faire du rangement (du tri), d'abord sur l'étagère de gauche (les "grands"), en les passant méthodiquement en revue pour savoir desquels je serais prêt à me délester, et à commencer donc à en remplir un gros sac, pour les porter ensuite à Emmaüs.
je me rends compte qu'il n'y en a pas finalement tant que ça dont je me défais, quand je les prends l'un après l'autre, beaucoup d'entre eux me donnent une excellente raison de les remettre sur l'étagère, et donc je les y repose (parfois en les rangeant juste un peu plus judicieusement, (ils ont chacun ou presque quelque chose à me raconter) il y en a même que je m'étonne de trouver là, car je n'ai aucun souvenir de les avoir achetés...
Et, comme dans le grand sac en plastoche fleuri il reste, sur le bord,  de la place pour une pile de poches, je soupire longuement et je m'y attelle, car je n'ai pas encore réussi à les ranger "potablement", d'une façon qui me convienne
je commence à faire le tri

* tout en haut à gauche, les numéros de Fiction qui n'en ont pas bougé depuis que je me suis installé ici, en juillet 2018 (j'accède aux livres juste du bout des doigts, en me redressant au maximum, à côté les "Livre de Poche" (j'en ai beaucoup plus que de "J'ai lu"), je continue donc avec les Livre de Poche, sur le rayon du dessus, toujours, mais dans la portion voisine (mes étagères made in Gigis sont en trois parties), à droite les "Point Policier" (je n'y touche pas)

* et je continue, le rayon juste en dessous, (je redémarre à gauche), dont je sors certains livres pour n'y laisser d'abord que les "Point", que j'accompagnerai des bouquins de poésie en diverses éditions...

* en dessous, à gauche toujours, facile, quatre rayons successifs de "Rivage Noir", puis j'ai -enfin- réussi à regrouper tous les "10/18" sur les trois rayons successifs (et en finissant, tout en bas, le rayon par des "Point Policier", puisque j'y ai rangé l'intégrale de Montalban, qui se répartit suivant ces deux collections...)
(au fur et à mesure que je sors des livres, j'essaye de leur trouver une place avec leurs frères de collection, et pour ceux qui sont rétifs, je commence à les empiler sur le dessus du canapé qui est derrière...)

* Section médiane : tout en haut, donc, encore des "Poche" (des polars surtout, -notamment des vieilles éditions de Patricia Highsmith-, mais pas que)
suivis, en descendant, par  des Foilo Policier,
suivis, sur l'étagère du dessous, d'abord par l'intégrale de Carl Hiaasen, auteur que j'ADORE (moitié 10/18, moitié Pocket), complétée par des "Folio" ("normaux") qui remplissent, esuite,  entièrement l'étagère du dessous.
Sur les deux étagères suivantes, j'ai rangé (c'est sans doute ce qui me tenait le plus à coeur) d'abord les "orphelins" (livres seuls d'un éditeur ou d'un auteur, livres offerts, livres trouvés, livres dont je ne peux absolument pas me séparer (chacun ici aussime raconte son histoire, si vous entendiez le brouhaha...), et, juste en dessous les "tout petits" (format de la collection des "1001 nuits"), et les choses commencent à se mettre en place de façon assez satifaisante sur les rayonnages (mais bon il en reste encore par terre et d'autre sur le dessus du canapé (ah! j'ai aussi fait une pile "livres à rendre"...) mais je crois que je vais m'arrêter là pour le moment...
(il est 17h et je ne suis pas mécontent de mon après-midi...)

* j'ai fini par ranger ceux qui me restaient sur les deux étagères du bas (le rayon "div", en quelque sorte, deux livres de ci, trois livres de ça, hétéroclites en format, en épaisseur, en âge aussi).

il faudra(it) ensuite que je me décide à ranger le rayon "papiers" sur la graaaande étagère dans la chambre derrière la porte (mais cecic est une autre histoire

12 décembre 2021

caldav12

12

11 décembre 2021

gambettes encore

(les tableaux de ce post ont été aimablement fournis par téléramuche)

*

_judith-et-holopherne2

*
c'est le même pharmacien qui m'a vacciné pour la 3ème dose (moderna), qui m'a a vacciné contre la grippe, et enlevé cet été une dizaine de tiques... ça crée un genre d'intimité!

*

_le_radeau_de_la_meduse

*

il me dépasse précipitammant et tourne à gauche dans la petite rue de l'église, avec sa grosse boîte de filtres (à cigarettes) et son short en molleton (il doit faire aux environs de zéro degré, quand même...)

*

tumblr_343ea389b598e840343cf450868cb083_a2eb3078_1280

*

c'est embêtant d'être pris en tenaille(s) au milieu de la dispute entre deux vieilles amies...

*

van_eyck_-_arnolfini_portrait_0_0

*

je ne m'intéresse qu'à ce qui m'intéresse (je me comprends, hein)

*

apercu-couleurs-pantone-pms-2

*

j'ai du mal à nommer la couleur exacte de ma nouvelle toile cirée (et encore plus à la retrouver dans la gamme pantone)

*

une double pensée pour mon boulanger qui, non seulement fabrique un pain aux 14 céréales, mais s'est également fendu d'une "décoration de noël" particulièrement adaptée pour sa vitrine...

20211210_174752
(esprit de noël, esprit de noël... on va encore dire que j'ai l'esprit mal tourné, mais surtout pensé à une grosse paire de couilles...)

*

11 décembre 2021

caldav11

11

10 décembre 2021

caldav10

10

9 décembre 2021

caldav9

9

8 décembre 2021

de nouvelles gambettes

"La plus grande partie de la vie passe à mal faire, une grande partie à ne rien faire, et toute la vie à faire autre chose que ce que l'on devrait." (Sénèque)

*

FF3GNDeXEAI5vRf

*

je viens d'apprendre par la pub à la télévision que ma poêle Tef*al était munie d'un "témoin de température de cuisson". Waouh! c'est le bitonio rouge avec un dessin au milieu

*

FF3G4HbXMAgTKfQ

*

7h30 : je les observe, sortant à la queue-leu-leu de l'appart (au 12!) pour partir travailler (ils sont garés plus haut). Le troisième s'arrête soudain, descend du trottoir, s'allonge sur la route, et fait quelques pompes -hop hop!- vite fait dans le petit matin frisquet avant de se rétablir athlétiquement et  d'aller rejoindre les autres (un homme un vrai).

*

1200x680_img_4202
esprit de noël oh oh

*

"d'avoir des quantités d'choses
qui donnent envie d'autre chose..."

*

FFifVO7WYA0vxRO

*

une place de stationnement libre en bas de chez moi ne le reste généralement que moins d'une minute.

*

FFrKGcdXIAYmN2z

*

"Placo parquets lambris moulures finitions"
(c'est beau comme du Perec, on cherche la contrainte)
(et c'est un alexandrin, en plus!)

*

d7hftxdivxxvm
Take one and see the Fuji-Yama (Duane Michals)

*

j'étais tellement content de rejouer au scrabble "en vrai" avec Marie que le fait qu'elle gagne 2 parties sur 3 ne m'a pas affecté le moins du monde

*

FF5xuVRXwAAt1r-

*

"L'espoir soulève les braguettes..." (La Vie et rien d'autre)

*

Capture d’écran (3511)
le plaisir de revoir Louis C.K (le chéri de Blanche Gardin)

*

"Parce qu'il n'y a rien à faire d'autre qu'à vivre, jusqu'à la fin." (Laetitia Masson)

*

FF-4pwiXwAECr2R

*

8 décembre 2021

caldav8

8

Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 548