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lieux communs (et autres fadaises)

1 janvier 2023

décembre 22

jeudi 1

à midi avec les filles (Catherine Marie Isa) au FJT
à 13h30 au cinéma avec une autre (la Manue!)
LE LYCEEN
après on boit tous les deux un café / un chocolat au Bureau, on piapiate, dehors il fait très sombre comme s'il allait faire nuit (il est 15h30!) -ou s'il allait neiger!-

vendredi 2

démarches sur le ouaibe pour renvoyer mon téléphone dont la batterie est défectueuse : ok pour le renvoi et le remboursement!
16h : FUMER FAIT TOUSSER avec Emma

samedi 3

9h à la pharmacie pour la metformine et (j'en profite) pour le vaccin contre la grippe
9h30 : à la ("grande") poste pour renvoyer mon téléphone
10h un petit coup au marché! puis chez le joli boucher charcutier traiteur
(ma vie est absolument palpitante, non ?)

dimanche 4

dimanche en pyjama, même si ça n'était pas vraiment prévu
à midi me suis fait un grand plaisir en faisant griller des châtaignes au four (mais j'en ai peut-être du coup un peu trop mangé)
et en fin d'aprèm' un autre plaisir en regardant à la suite plein de chroniques de Roman Frayssinet (ce mec me fait du bien)

lundi 5

9h50 rdv chez l'ophtalmo (en fait c'est une remplaçante, mais c'est bien quand même (pas de diabète dans l'oeil, rdv dans un an!)
au courrier, une belle "vraie lettre" de Philou,
Philou qui passe un peu plus tard dans l'après-midi alors que je viens de me préparer un petit chocolat (de régime quasi)
Je le raccompagne ensuite un peu car je dois déposer la nouvelle prog chez repr*system
(et je demande un devis pour un flyer semaine belge 4)
je passe chez Coralie & Pépin, pour avoir la réponse pour cette fameuse soirée tarot (qui sera hélas encore une fois reportée)

mardi 6

matin : deux trois choses chiantes (la MAIF, le garagiste, etc.)
aprem : j'apprends que mon téléphone (que j'ai renvoyé) vient de m'être remboursé
plus tard, au Super U, j'ai la confirmation que Pépin n'est pas un intégriste de la Biocoop (et je sais désormais quel est son biscuit préféré)

mercredi 7

8h : Anne-Marie arrive avec le nouvel aspirateur
10h : le monsieur de la machine à dormir, avec un nouveau masque
11h30 : je récupère les progs à repr*system
12h : au FJT l'annonce de la fin (le 23 décembre) est officiellement affichée
je mange très bien (faux-filet / frites et clafoutis framboises)
18h : au local on envoie la nouvelle prog

jeudi 8

Pépin vient jouer au scrabble (3 parties dont une "express")
FJT avec les copines (pas de foie de veau qui était pourtant annoncé hier, mais bon re-faux-filet)
il y a dans la queue (!) juste devant nous un splendide petite barbu à bonnet (à tête de mort) que je n'arriverai hélas pas à photographier
13h40 : AUCUN OURS
16h20 : NOS FRANGINS

vendredi 9

au FJT je discute avec le cuisinier sur leur avenir proche...
après le repas, suite à un habile stratagème, je réussis à photographier le joli barbu à bonnet tête de mort
13h30 : SAINT OMER
18h : l'Assemblée Générale des ADC, dans la "Salle des Convivialités" (de l'avis général, une belle AG)
(et je rapporte comme d'hab' un gâteau à la maison...)

samedi 10

Anne-Marie passe à 10h pour faire les vitres
l'aprem', je vais à Coulevon boire le café chez Chris et Jean-Fran (et je repars avec le bulletin d'adhésion et le chèque)
il neigeote
Je passe à Emmaüs mais je n'achète rien (il y fait très froid)

dimanche 11

-5° le matin
je passe à Monop' faire des courses (pour cuisiner une quiche sans pâte, dont je mangerai un bon tiers illico)
ça y est on a reçu les horaires des séances pour la SEM4INE BELGE 4, je finalise donc le flyer...
après-midi écran(s) conversations diverses avec ou sans images...
le soir je commence à re-regarder BONS BAISERS DE BRUGES sur MUBI, puis je regarde la seconde moitié de MONSIEUR KLEIN

lundi 12

-7° le matin
Pfouh! Ca y est! Je suis re-re-passé à la MAIF (pour la 3ème fois en 3 semaines), et la dame m'a assuré que le virement venait d'être fait, là, en direct.
Catherine m'appelle pour me dire qu'elle n'aura pas besoin de mes services demain matin, qu'elle a réservé un taxi
Puis elle me rappelle en fin de journée pour m'avertir qu'elle a été testée positive, et que comme on s'est vu jeudi au fjt, il serait p't'être bon que je fasse un test, au cas où...
je regarde la fin de BONS BAISERS DE BRUGES

mardi 13

je pensais pouvoir faire d'une pierre deux coups, et, en même temps que mes analyses sanguines, faire un test PCR (je suis parti au labo pour 7h30, dans un froid de gueux), mais la secrétaire me dit que non et donc je le ferai plus tard, à ma pharmacie habituelle : négatif (ou!)
Je prends le bus pour Besac, pour aller y changer deux places de cinéma valables jusqu'à hier
(le papy grec juste derrière moi dans le bus qui voulait absolument discuter)
je vois LES BONNES ÉTOILES
j'achète MADAME BOVARY (je pense qu'il est temps pour moi de le lire)
je reprends le bus de 16h20 (la météo annonçait neige et pluie verglaçante, mais ça va on rentre sans encombre)

mercredi 14

matin de gros grésil
cette nuit j'ai dormi 7 heures d'une traite, ce qui est pour moi exceptionnel.
Il y a un truc qui me gêne à l'aîne du coté gauche, comme un gros bouton dur
Le temps est vraiment moche (pousserait presque à se recoucher), même si les températures sont désormais positives.
La France a gagné contre le Maroc et est donc en finale, et ça ne me fait ni chaud ni froid (mais les gros cons qui klaxonnent et qui gueulent On est en finale, si)

jeudi 15

11h45 je passe prendre Marie pour aller au FJT (dernier repas de Noël!) avec Isa mais, dommage, sans Catherine (positive)
13h30 : ARIAFERMA (pour la quatrième fois!)
16h retour maison pour un petit chocolat chaud, tiens

vendredi 16

j'arrive un peu en retard à la gare routière au pôle multimodal pour récupérer Dominique parce que je n'avais pas prévu qu'il faudrait gratter une belle couche de glace sur la voiture (casser la croûte hihi)
on mange au FJT, puis un tour chez N*Z, et enfin au cinéma pour voir COMA
Je la ramène à la gare pour qu'elle reprenne son bus et je rentre à la maison
du coup je regarde la première moitié de NOCTURAMA, que j'ai retrouvé sur disque dur externe (de films)

samedi 17

Yesss! au SUTOM j'ai -enfin- gagné en un coup (le mot était CHARABIA)
chez le médecin à 9h sans rdv (c'est samedi) et dans le grand froid
"C'est un gros furoncle" me dit-il et hop! une semaine d'antibios
puis au marché / chez le boucher / le boulanger (le parcours fléché du samedi) et tiens! je me commande un pain surprise pour le 24 au soir
je commence le traitement


dimanche 18

des nausées un peu le matin sûrement suite aux antibios mais ça passe
l'événement du jour c'est que l'Argentine a battu la France aux tirs au but en finale de la coupe du monde (et ça m'a ravi (mais je l'avais deviné suite au silence chez mon voisin du dessus, qui semblait jusque là vivre le match très intensément (jusqu'au 3-3 final), un match à multiples rebondissements

lundi 19

c'est le redoux youhou!
le plaisir de manger au FJT avec Catherine pour la dernière fois, car elle ne pourra pas être là en fin de semaine
je trie des livres, je vais encore aller faire un voyage à Emmaüs pour me délester
il faudra que je parle à ma proprio de la fuite derrière ma machine à laver (en fait il y en a deux)
ce furoncle me fait, de temps en temps, un mal de chien (tiens je vais aller acheter de l'argile)
je finis de regarder NOCTURAMA

mardi 20

le furoncle s'est -enfin- percé ce matin mais je trouve que ça n'a pas un air très ragoûtant...
je sors en milieu d'après-midi (pour aller acheter des chocolats pour Anne-Marie, pour demain), en sortant de la boulangerie j'ai le grand plaisir de croiser Cathy, avec qui je discute un peu, avant que nous nous quittions en nous promettant de nous revoir bientôt
le soir en farfouillant sur My Canal je retombe sur la saison 8 d'ENGRENAGES dont je n'avais vu que le premier épisode. Je recommence donc


mercredi 21

Anne-Marie vient pour la dernière fois de l'année, je lui offre des chocolats et je la fais pleurer sans faire exprès en parlant des "Fêtes".
J'envisageais d'aller à Besançon mais des problèmes intestinaux m'en dissuadent.
A la caisse du Super U, juste derrière moi, un ancien élève (Maxime R.,que personne d'entre nous n'a oublié à l'école), attend, avec dans la poussette un bébé de quatre mois. Nous parlons deux minutes. (Cela me bouleverse...)

jeudi 22

pour la (double) fuite dans la sdb, ma proprio a appelé le plombier qui est en vacances pour 15 jours, donc, d'ici là, j'écope)
avant-dernier repas au FJT : j'ai soudain les larmes aux yeux, en passant à la caisse...
je suis retourné chez le médecin car ce matin mon furoncle semblait redémarrer (un autre petit bouton, juste à côté, avec du pus) qui me prescrit une série de 10 piqûres d'antibio, et me conseille -ce qui est extrêmement rassurant-, si j'ai de la fièvre, "d'aller directement aux urgences..." (ben voyons)
Le jeune infirmier qui passera le soir même me piquer (dans la fesse) me confirmera, à demi-mot, que mon médecin n'est pas terrible...

vendredi 23

deuxième piqûre, glycémie à 106 (le jeune infirmier m'a remontré), ça démarre plutôt bien
Bon, dernier repas au FJT, les circonstances ont fait ques copines n'étaient pas là mais c'est comme ça hein...
je dis au revoir à toute l'équipe
Les Rodesch' ne savent pas où ils vont aller manger...
Dans une pharmacie j'achète un thermomètre sans contact, et je me rappelle que je dois aller chercher le reste des antibios dans l'autre pharmacie (il faut reprendre la bagnole, il fait nuit et il pleut)
le soir je presque finis ENGRENAGES (ep 8 et 9)

samedi 24

je termine ENGRENAGES (qui finit, bizarrement, en happy end)
troisième piqûre (le rebeu que j'aime bien, qui pique  plus délicatement et revient demain)
à midi une petite salade fraîche : pois-chiches, oignon rouge, orange, persil (un trait d'huile d'olive et un jus de citron)
j'appelle Dominique, pour elle aussi c'est le premier soir de réveillon depuis trèèèèèès longtemps (40 ans pour moi) sans Malou...
Pépin et Co m'ont gentiment invité pour ce soir (avec Loulou et Ali), même si j'étais prêt à le fêter "vaillamment" tout seul...
Un petit réveillon délicieux, "raisonnable" (je tape ceci à 23h59)


dimanche 25

piquouze 4
je découvre que les fleuristes sont ouverts les jours fériés (j'aurais voulu des roses blanches, hihi, mais n'ai trouvé que des tulipes -blanches-)
à Authoison donc, chez Manue, avec ses filles (Jeanne et Martha), sa soeur (Pacoune) et sa mère (Thérèse), pour un jour de Noêl pour moi inhabituel : apéro, cadeaux, repas, tarot, dessert, et re-tarot... Je suis le seul mâle et le seul qui ne fasse pas partie de la famille...
je repars vers 19h et je mangerai très peu le soir : deux clémentines et une banane
(je dormirai 8h)

lundi 26

piq 5
Besac, pas Besac ? Après conversation téléphonique avec Dominique, eh bien "j'irai demain..."
Courses diverses, puis tiens c'est quasiment l'heure du cinéma (oh oh le parking est plein!) et je vais voir à 16h LE PARFUM VERT

mardi 27

piqûre 6, avec le troisième larron (qui pique très bien) et me laisse un pansement
je prends le bus pour Besançon (tellement plein qu'il y a même deux personnes assises dans l'escalier)
13h20 : je retrouve Dominique au Victor Hugo pour voir GODLAND
après, un chocolat (avec ou sans chantilly) au Commerce, et je reprends le bus de 17h10

mercredi 28

piq 7 (comme aux fléchettes) et il me file gentiment une ordonnance pour des gros pansements...
une petite visite impromptue "trop rapide" mais j'y trouve mon compte
11h25 je reprends le bus pour Besac (moins de monde)
13h20 : LES BANSHEES D'INISHERIN au Victor Hugo
(quelques coursettes : DICTIONNAIRE DES CLICHES LITTERAIRES ici, MA MOITIÉ D'ORANGE là, et je reprends le bus de 16h20, car j'en ai d'autres à faire à Vesoul)
20h et quelques : je pleure de joie devant mon ordi en écoutant et re le premier morceau du concert de MADEMOISELLE (Rodolphe Burger, Sofiane Saidi, Mehdi Haddab : 37'45 de bonheur ()

jeudi 29

piq 8
continué mon livre-photo 2022.2 (de juillet à décembre)
ça me pèse de devoir préparer à manger (alors des fois  je ne le fais pas)
j'ai préparé une soupe fenouil / céleri-rave / pois-chiches pour midi
et l'après-midi me suis lancé dans la préparation d'un pot-au-feu, avec deux viandes différentes, qui a cuit pendant des heures, et, quand j'ai goûté le bouillon, ça n'avait aucun goût!

vendredi 30

piq 9
à midi je mange le pot-au-feu (et, tiens, le bouillon me semble bien meilleur) mais la viande est trop cuite
15h45 : CARAVAGE (qui sera probablement le dernier film de l'année)
je mets de l'ordre une nouvelle fois dans le bouquin-photos
le soir je mange un peu n'importe quoi

samedi 31

la dernière piqûre, c'est par le jeune Florian, avec qui nous échangeons ensuite  des voeux (de bonheur etc.) avant l'heure pour 2023
dernières emplettes en ville (chocolats, oranges cara cara, gâteau à récupérer impérativement avant 17h)
et je file (tôt) à Gy, où nous réveillonnerons, comme d'hab', à 4 (Emma, Régis, Dominique et moi) selon la formule éprouvée "un plat / un jeu"),
couché à 2h40

 

31 décembre 2022

top 10, 20, 30... 2022

(par ordre alphabétique)
(les soulignés font partie du top10, les soulignés en rouge du top 3)

c'est parti!

ALLONS ENFANTS

4150877

ARIAFERMA

5854939

AUCUN OURS

4486885

AVEC AMOUR ET ACHARNEMENT

4402785

CAHIERS NOIRS 1 & 2

5820652 2304738

DECISION TO LEAVE

5104708

EN CORPS

3063490

ENNIO

5303158

EO

2931463

ET J'AIME A LA FUREUR

0351764

FEU FOLLET

4870881

FLEE

0564743

HIT THE ROAD

4264575

I COMETE

1177911

JE TREMBLE Ô MATADOR

4234395

L'HISTOIRE DE MA FEMME

4602741

LA NUIT DU 12

5737649

LA REVANCHE DES CREVETTES PAILLETÉES

5121695

MEMORY BOX

0664176

NOUS

2492588

PACIFICTION

5203051

RESIDUE

0448410

TEMPS MORTS

temps-morts-YXwIYKHM

THE BATMAN

3125788

THE GREAT BUDDHA

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*

donc si je résume:

3 ex-aequo : AUCUN OURS / HIT THE ROAD
(ça ne risque pas d'arriver de sitôt, père et fils dans le même top ciné!)

2 : LA NUIT DU 12
1 : ARIAFERMA

(et voilà)

25 décembre 2022

micro199 (spécial noël)

"La lecture était ma liberté et mon réconfort, ma consolation, mon stimulant favori : lire pour le pur plaisir de lire, pour ce beau calme qui vous entoure quand vous entendez dans votre tête résonner les mots d'un auteur." (Paul Auster)

*

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*

"Je suis un peu comme si un 38 tonnes m’était passé dessus" dit Patricia Mazuy dans le dernier numéro des Cahiers, à cause de Bowling Saturne qui n’a pas marché, ça fait vraiment de la peine…

*

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"Il y a deux façons de se tromper : L'une est de croire ce qui n'est pas, l'autre de refuser de croire ce qui est." (Sören Kierkegaard)

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"Beaucoup de très belles choses nous attendent, sans jamais s’impatienter de nous voir venir. " (Christian Bobin)

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(Curiosités Juridiques) Est condamnée à 2 ans de prison ferme celle qui tente de mettre le feu à son banquier car il refuse de lui donner sa prime de Noël qui pourtant n'est pas encore arrivée sur son compte en banque. (Tribunal de Marseille, 28 janvier 2020)

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"Je crois à mes obsessions personnelles, à la beauté de l’accident de voiture, à la paix des forêts englouties, à l’émoi des plages estivales désertes, à l’élégance des cimetières de voitures, aux mystères des parkings à étages, à la poésie des hôtels abandonnés." (J.G Ballard)

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"Chaque soir, une fois le bureau fini, une fois le restaurant fini, une fois les amis partis – revient la joie féroce, le rafraîchissement d’être seul. C’est l’unique vrai bonheur quotidien."  (Cesare Pavese, Le Métier de vivre)

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pour la température extérieure ce matin, mon ordinateur affiche crânement -9°, le thermostat de la chaudière  lui, plus réalistement -3°

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"Certains restent en vie seulement par timidité." (Henri Michaux)

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"Il ne sert à rien d'éprouver les plus beaux sentiments si l'on ne parvient pas à les communiquer." (Stefan Zweig)

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"La puissance même dont dispose l'homme moderne rend impérieuse l'exigence de vie intérieure." (Gustave Thibon, Les Hommes de l'éternel)

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"J’ai des rapports assez amicaux avec moi-même, je me supporte, mais je ne me passionne pas." (Françoise Sagan, Répliques)

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"Les deux allers-retours d'Emmanuel Macron au Qatar pour la Coupe du monde de football, pour assister à la demi-finale contre le Maroc et à la finale contre l'Argentine, ont coûté environ 501 000 euros au contribuable, soit 31 ans de smic. Ce chiffre est issu des calculs du Point, à partir des coûts par heure de vol fournis par la Cour des comptes et l'Élysée ainsi que des données de déplacement des deux avions présentiels impliqués, l'A330 et le Falcon 7X."Notre estimation de l'empreinte carbone des trajets présidentiels dédiés à la Coupe du monde s'élève pour sa part à 480 tonnes d'équivalent CO2, soit 53 ans de l'empreinte carbone moyenne d'un Français."

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"En mon cœur idiot, l'idiotie chante à gorge déployée." (Georges Bataille, Le Bleu du Ciel)

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"Moi, dont je ne sais rien, je sais que j’ai les yeux ouverts, à cause des larmes qui en coulent sans cesse." (Samuel Beckett, L’Innommable)

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"Être heureux ne signifie pas que tout est parfait. Cela signifie que vous avez décidé de regarder au-delà des imperfections." (Aristote)

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("J'ai vomi dans la cuisine.")

*

 

 

23 décembre 2022

oh le kyky...

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c'est moi,
ou bien, en plus d'être très doué au foot,
il serait en plus très doté question membrure ?
(N'y a-t-il que moi que ça interpelle?)

22 décembre 2022

dans la forêt

239
COMA
de Bertrand Bonello

Quel plaisir d'avoir des nouvelles de B.B!
2016 : NOCTURAMA (2h10), 2019 : ZOMBI CHILD (1h43), et 2022 : COMA (1h20)
Ce qu'on pourrait considérer comme une trilogie sur l'adolescence (ce que sembleraient confirmer les sous-titres de la première partie), de plus en plus anxiogène(s) et de plus en plus court(s). Le splendide NOCTURAMA fonctionnait d'après une narration plus "normalisée" (quoique, quand on voit le film pour la première fois, on a un peu de mal à comprendre du premier coup ce qui se trame dans la première partie du film (l'"avant")).
Ce COMA est beaucoup plus expérimental, et nous emmène très ailleurs, dès la scène d'ouverture. On retrouve la jeune actrice qui tenait le rôle principal dans ZOMBI CHILD,(Louise Labeque), désormais recluse dans sa chambre (on comprend qu'on est dans un futur plus ou moins proche où les gens ne peuvent plus sortir de chez, températures terrifiantes obligent) .
La demoiselle suit une certaine Patricia Coma (jouée par l'excellente Julia Faure, dont on re-connaît le visage sans pouvoir dire où est-ce qu'on l'a déjà vue...), qui officie semble-t-il sur y*utube (ou un truc qui lui ressemble), y délivre des bulletins météo affolants, vend des objets (un certain Révélateur dont il sera beaucoup question), et pose des questions, ou expose des situations, mystérieuses.
L'adolescente (qui est la seule du film à ne pas être nommée) fait des voyages (immobiles, sans quitter sa chambre) dans une forêt mystérieuse (très sombre et plutôt flippante), dialogue avec ses copines via zo*m, tandis que la narration est régulièrement entrecoupée par des extraits de sitcoms jouées par des poupées genre Barbie (et Ken), doublés par des acteurs et actrices connus (j'avais reconnu les garçons, mais aucune des filles), des soap-operas nunuches soulignés -ou pas- par des rires enregistrés. (J'ai pensé au scène "des lapins" dans le dernier David Lynch)
Oui, c'est très expérimental, désorientant, déstabilisant, mais on se laisse entraîner par la main dans la fameuse forêt qui fait peur, et il y a même des moments où on sursaute parce qu'on n'avait pas du tout prévu ce qui se passe (et d'autres où on se cache les yeux parce qu'on ne veut pas voir ce qui va se passer (mais qui heureusement restera hors-champ). Un film sur les adolecent(e)s, la place qu'elles occupent et les dangers qu'elles courent...
Bertrand Bonello s'adresse à se fille, nous explique, au début, qu'il lui a dédié NOCTURAMA, mais qu'elle ne l'a certainement pas vu, et s'adresse à nouveau à elle à la fin, de la même façon (des sous-titres silencieux sur des images absconses) pour évoquer une futur aussi noir et désespéré qu'inéluctable.
Glaçant.
Comme d'habitude Bonello s'est occupé de la musique (idoine) et on a même le plaisir de re-voir (après le film d'Honoré) Andrea Lazslo de Simone (qui est très dans l'air du temps) et un morceau du clip de son Immensita...

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21 décembre 2022

tuer un enfant

237
BONS BAISERS DE BRUGES
de Martin Mc Donagh

Revu sur MUBI, avant de voir prochainement son nouveau LES BANSHIES D'INISHERIN, qui sort en toute fin d'année (et dont on dit le plus grand bien).
C'est toujours aussi bien.
Lire tout le bien que j'en avais pensé en -déjà!- 2008

Capture d’écran (2712)

Capture d’écran (2711)

Capture d’écran (2710)

Capture d’écran (2708)

Bon c'est vrai que Colin Farrell y est un peu pour quelque chose mais pas que.
J'avais gardé le souvenir d'une comédie, mais c'est finalement plutôt mélancolique... (toute la deuxième partie, et la fin aussi)
Si vous ne l'avez pas vu et que vous avez envie de, je peux vous l'offrir ( + 1 semaine gratuite) via MUBI. Qu'on se le fucking dise!

20 décembre 2022

boîte à bébé

236
LES BONNES ÉTOILES
d'Hirokazu Kore-Eda

Voilà encore un réalisateur  qu'on aime depuis des lustres (MABOROSI, 1995, AFTER LIFE 1998, furent, en leur temps, de véritables éblouissements), qu'on continue à suivre amicalement, même si sa production, régulière, festivalière ou non, est moins souvent juchée sur les cîmes de notre admiration béate (STILL WALKING, 2009, I WISH, 2O12) elle continue de nous intéresser, de nous toucher, de nous faire sourire, bref, c'est un cinéma qui fonctionne. Un réalisateur qui fait partie de nos habitués, partie de la famille, et c'est, justement la famille qui est le point central de sa filmographie...
Ici, il s'est délocalisé pour aller tourner en Corée (sans que ça change vraiment grand chose fondamentalement à son cinéma).
Cette fois il est question d'un bébé, et d'une boîte à bébé, devant laquelle puis à l'intérieur de laquelle il a été posé. et récupéré par deux hommes, le genre de bras cassé (pied nickelé) qu'on retrouve souvent chez le réalisateur... Les deux zigotos veulent revendre le bébé en question (qu'on va voir passer de main en main, plutôt placidement, pendant tout le film), sont rejoints par la mère du bébé en question (j'ai un peu piqué du nez à ce moment-là, donc je ne sais pas comment ça s'est fait...) Un trio donc, qui trimballe ce bébé, afin de lui trouver un couple d'aquéreurs. Ils ne le savent pas mais ils sont suivis par une fliquette du genre tenace et sa collègue, et vont progressivement se retrouver flanqués d'autres personnages, qui vont re-composer avec eux ce genre de famille déglinguée / recomposée / chère à Kore-Eda, ici tout particulièrement attachante, vi chacun de ses membres.
Le plus drôle, c'est que (mais ce n'était pas du tout un sommeil hostile) j'ai régulièrement piqué du nez, de ci, de là, mais sans vraiment perdre le fil de l'histoire (et en me disant que je retournerais le voir début janvier quand nous le passerons dans le beau cinéma...
Tel que, un très bon Kore-Eda, j'attends de l'avoir vu dans son intégrale intégralité pour moduler mon appréciation...

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19 décembre 2022

siffler empêche de pleurer

238
ARIAFERMA
de Leonardo di Costanzo

Le revoilà (après sa découverte en avant-première dans notre SETTIMANA ITALIANA) en programmation "normale" (traduisez "six séances", d'autant plus complquées à voir que sur le tableau récapitulatif des séances à l'entrée du bôô cinéma, il n'y a pas d'ARIAFERMA, mais, à la place, un DALL'INTERNO...)
Je ne sais pas ce qui passe avec ce film, mais c'est comme si j'en étais amoureux... Déjà à la SETTIMANA, je suis venu aux trois séances, et là, simplement de revoir la bande-annonce j'avais déjà les yeux qui me picotaient. Alors j'y suis retourné.
J'aime ARIAFERMA (qui tombe à point, après SAINT OMER) parce que c'est "un film d'hommes", soit l'exact contraire du précité. Des hommes dans une prison, une vieille prison moche, des hommes en petit comité, ensemble, face à face, des détenus et des gardiens. A la tête des gardiens Toni Servillo, et à la tête des détenus, Silvio Orlando, deux superstars du cinéma italien, dont l'affrontement va se passer à fleurets mouchetés, simplement, en douce. Le gardien-chef reste de marbre, rigoureusment dans ses fonctions, tandis que "Don" (le parrain de la petite troupe des prisonniers) la joue mezzo voce, avec un apparent respect (et la même humilité) envers celui qui représente la loi et l'autorité dans ce microcosme mâle où d'ordinaire ça monte vite en pression.
Il y a entre, les deux, (c'est peut-être aussi pour ça que j'aime tant ce film) un jeune détenu, Fantaccini, qui a (re)fait une grosse connerie malgré son visage d'angelot, et revient donc à la prison (où les gardiens semblent le (re)connaître, et notamment le gardien-chef, Gargiulo (Servillo) dans l'attente de son jugement, et qui, étant le plus jeune, devient un genre de mascotte au sein de cette troupe virile et bur(i)née.
J'aime ARIAFERMA pour sa scénographie (tous les détenus ont été ramenés dans une aire circulaire (celle des nouveaux détenus), où vont, "théâtralement", se passer beaucoup de scènes importantes (notamment celle, extraordinaire, du repas, qui incarne, pour moi, ce qui pourrait se rapprocher le plus, au cinéma, du mot "fraternité"), il y a cette aire centrale, "l'agora", avec les cellules distribuées tout autour, et des portes verrouillées, derrière lesquelles des couloirs conduisent on ne sait pas toujours où (dans le film on passe beaucoup de temps à ouvrir, puis refermer, les portes à clé.
J'aime ARIAFERMA pour son sens du détail, concernant la majorité des personnages, leur donnant un peu d'épaisseur supplémentaire par un petit truc qui les caractérise (beaucoup d'acteurs sont non-professionnels, parmi les prisonniers et parmi les détenus), qui l'humanise (cette brute de Bertoni, par exemple, quand il fait semblant d'avaler son cacheton, ou qu'on le voit coudre à la main une genre de poupée de chiffon).
J'aime ARIAFERMA pour le personnage de Fantaccini, qui illustre de façon peut-être la plus forte la dualité de ces personnges, qui sont là parce qu'ils ont commis des crimes (dont, dans la majorité, on ne connaîtra pas la teneur), mais qui ont l'air, comme ça, en majorité "gentils", comme Fantaccini, qui apparaît comme une crème d'homme, alors qu'il a pratiquement tué un vieillard pour lui voler son portefeuille.
J'aime ARIAFERMA pour sa musique, aussi (les chants du début et de la fin, les séquences de percussions, et le magnifique Clapping Music de Steve Reich sur la scène de rangement après le repas, de "retour à la normale", qui culmmine avec cette montée en puissance sur un espace vide et désormais silencieux (et éclairé).
J'aime ARIAFERMA pour toute ses scènes en extérieur, que ce soient les plans sur la prison où les paysages environnants, resituant ainsi ses (petits) personnages dans un contexte géographique précis et démesuré.
J'aime ARIAFERMA parce que j'ai avec ce film un rapport secret (et inexpliqué) qui fait qu'à la quatrième vision j'ai toujours autant les larmes aux yeux (mais des "bonnes larmes", des larmes de joie, pas des larmes de tristesse, au contraire) et qu'il prend sa place sur l'étagère de mes "films de chevet", à côté de FIRST COW, entré l'année dernière (et qui était aussi, tiens, une histoire d'hommes...)

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18 décembre 2022

la mer la nuit

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SAINT OMER
d'Alice Diop

Voici un film qui m'a laissé perplexe (ainsi que d'autres spectatrices, puisque j'étais le seul garçon parmi la dizaine que nous étions), avec tout un tas de questions en suspens, à la fois sur ce que le film racontait et sur l'effet qu'il me produisait (avec un certain étonnement à propos du fait qu'il représente la France aux Oscars, tellement il me semble être un film intime...). J'ai tranché, en sortant, que c'était un "film de filles", centré sur le rapport mère/fille (sur la maternité aussi) et donc c'est pourquoi j'en suis resté relativement à distance...
Alice Diop je ne la connaissais que grâce à un film, le beau NOUS qu'on a programmé dans le cadre du festival  Diversité (et qui figure d'ailleurs dans mon Top de l'année).
Il est question d'une jeune femme... (de plusieurs jeunes femmes, de plusieurs femmes tout court) une jeune écrivaine, qu'on rencontre au début du film en famille, puis qui part assister au procès d'une femme femme jugée pour avoir tué sa fille (en l'abandonnant sur la plage la nuit à marée montante), et on va alors assister à un gros bout de procès, non-stop (une juge, une avocate de la défense, seuls l'avocat général et les gendarmes sont des hommes), où elle va faire la connaissance de la mère de la prévenue. La prévenue en question est une jeune femme visiblement cultivée, peu bavarde, qui est incapable d'expliquer pourquoi elle a accompli ce crime, à part l'expliquer par la sorcellerie et le maraboutage...
L'audience est levée, on suit la jeune fille dans son hôtel, puis re-procès, et ainsi de suite. Sauf que, bizarrement, tout à coup, après la (superbe) plaidoirie de l'avocate de la défense, face caméra, les yeux dans les yeux, voilà que la réalisatrice laisse tout ça en plan et se désintéresse de l'issue dudit procès, pour se centrer juste sur la jeune écrivaine, qui est, elle-aussi, enceinte.
J'ai repensé au slogan de TROIS FEMMES de Robert Altman ("Une femme devient deux, deux femmes deviennent trois, trois femmes deviennent une.") sans être certain qu'il s'applique vraiment ici, mais bon  il y a un rapport...
Un film qui je qualifierais de poseur, parfois. Parfois aussi c'est magnifique. Mais je suis resté trop à distance.

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17 décembre 2022

azeri

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AUCUN OURS
de Jafar Panahi

Je voue à cette homme une grande admiration, et j'étais donc là à la première séance dans le bôô cinéma.
Et j'ai été une nouvelle fois sidéré par l'intelligence de ce réalisateur, et la puissance de son "cinéma / non cinéma", la preuve au bout de quelques minutes à peine j'avais déjà les larmes aux yeux, et à la fin du film je les avais encore. Il y a chez moi ce symptome "physique" du fait que je suis particulièrement bouleversé par un film, ce sentiment de bonheur cinéphilique intense qui s'exprime par le fait que j'ai la sensation d'avoir le souffle coupé tellement je trouve ça fort (je pourrais nommer ça l'apnée admirative).
le Jafar Panahi du film a quitté Téhéran et s'est installé dans un village près de la frontière, où il loue chez l'habitant une sympathique piaule aimablement biscornue (la porte-fenêtre est tellement de traviole que ça en devient attendrissant). Il tourne aussi (à distance, les critiques m'ont appris que c'était en Turquie, moi je m'étonnais juste que toutes les femmes soient "en cheveux"), par ordinateur et réseaux de communication, un film sur deux amoureux qui veulent quitter Téhéran (?) (il vient de lui trouver un faux passeport, mais elle ne veut pas partir seule sans lui), mais comme le réseau laisse à désirer et que les communications sont souvent coupées, jafar P. s'occupe, et prend aussi beaucoup de photos, partout dans ce village où il réside (où il est "invité"). Et c'est justement une des ces photos qui va déclencher un esclandre villageois (on y est très attaché aux traditions ancestrales, mêmes si elles peuvent sembler complètement stupides, comme celle qui consiste à promettre une fillette à un époux au moment où on coupe son cordon ombilical...), dans un effet boule de neige plutôt plaisant. Le film alterne des séquences du film tourné par Panahi à distance et de ce qu'il est en train de vivre dans le village, (qui est un autre film), qui est censé être la "réalité",  et les deux histoires se télescopent, et interfèrent,  de façon de plus en plus intime et vertigineuse.
Il y a des moments particulièrement beaux, comme la longue séquence nocturne où le réalisateur lui apporte en main propre le disque dur externe contenant les rushes, et où ils vont tous les deux se rapprocher très dangereusement de la frontière, mais l'ensemble du film est de la même étoffe (comme dirait Shakespeare "celle dont les songes son faits"), et on ne peut pas s'empêcher de penser à l'ami Kiarostami, notamment pour tout ce qui concerne la chronique villageoise et le scandale à propos de "la" photo.
C'est remarquable comme les Iraniens (enfin, ceux du film) sont, a priori, aimables et souriants et polis lorsqu'ils sont en visite chez quelqu'un (ou lorsqu'ils reçoivent quelqu'un) : on salue, on se déchausse, on invite à entrer, à s'asseoir, on offre un thé, juste au moment où on ne donne pas à leur requête la réponse qu'ils attendaient et qu'ils se lèvent brusquement en refusant de boire le thé comme des goujats...
En apparence il n'est question que de cinéma et de photographie (et de traditions), mais Jafar Panahi est suffisamment rompu à l'exercice (et, par la force des choses,  coutumier du fait) qu'il sait magnifiquement en dire bien plus que juste ce qu'il montre. Le film a été tourné à la sauvette, sans aucune autorisation, avant les événements (la révolte) qui secouent le pays, mais aussi avant que Jafar Panahi ne soit incarcéré lui aussi, pour être venu témoigner en faveur de deux autres cinéastes qui l'étaient déjà, Mohammad Rasoulof et Mostafa Al-Ahmad.
Il a été condamné à 6 ans d'emprisonnement...

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