CMFUBJ 38
moins bien que le 16 (pour nous)
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une sacrée belle (bonne) journée, rythmée par un -énergique- concerto printanier de giboulées
10h : rdv sur la terrasse du Lion (qui a un super store -heureusement-) avec Manue et Catherine, autour de la dernière table libre (c'était blindé) pour ce premier café "en liberté" (ce furent d'abord trois grands crèmes, suivis une heure après par deux petits noirs et un chocolat) - je me suis essayé pour la première fois au "sans-sucre" (pour le crème ça va, pour l'expresso ce fut plus raide) - heureusement on était à l'abri grâce au "super store" au-dessus de nos têtes, car on a essuyé quelques grains (averse / soleil / averse / etc) et l'immense (et à la fois très simple) plaisir d'être là, ensemble tous les trois (du coup ça avait des petits airs de Bretagne) de retrouver enfin cette situation "normale" : être assis en terrasse (c'est con mais quand le serveur -qui est aussi le patron- a posé les cafés sur la table et glissé la note sous le cendrier, j'ai eu comme une bouffée d'émotion et presque une larmichette)
13h : rdv au cinéma avec Emma pour aller voir MANDIBULES de Quentin Dupieux (critique suivra), là aussi le plaisir de retrouver ce qui pendant longtemps avait été un geste "normal", je tenais absolument à être là dès la première séance, pour "prendre la température" : même si j'ai trouvé en arrivant que le parking était un peu vide, il y avait tout de même dans le hall pas mal de monde (même si, dans notre salle on n'était que deux!)
14h35 : le film de Dupieux finissant tôt, Emma en profite pour enchaîner sur ADIEU LES CONS, tandis que je profite de ce temps libre pour
- aller à l'Hôpital pour prendre un rdv en diabétologie, mais il faut montrer patte blanche : lettre obligatoire de son médecin traitant et derniers résultats d'analyses... tant pis! je traverse la ville pour aller chez mon médecin (ou au moins parler à la secrétaire) mais le rideau de fer est baissé : j'avais oublié qu'il ne consulte pas le mercredi!
- aller chez Lecl*rc (espace culturel) pour retirer ce bouquin d'Yves Pagès commandé il y a déjà quelques temps et qui vient enfin d'arriver
- repartir vers le cinéma (il y a un embouteillage incroyable entre l'hyper et le grand rond-point, rarement vu autant de voitures cul à cul,-il est 16h et quelques- et une violente averse (avec grêlons) arrive à point pour me distraire et faire passer un peu le temps
16h30 : j'arrive au cinéma et j'y retrouve Catherine qui vient aussi voir DRUNK de Thomas Vinterberg (critique suivra aussi)
16h42 : le caissier (qui est aussi le propriétaire du cinéma) arrive, tranquille, pour délivrer les billets de la séance de 16h45 de DRUNK. J'avais déjà pris le mien à 13h, mais je suis bloqué au contrôle (la séance précédente se termine juste) où je suis rejoint par Emma. je trouve ça particulièrement agaçant -énervant- que, dès le premier jour, les mauvaises habitudes reviennent, (et avec elles le mépris du spectateur).
Nous sommes à la salle 12 (où on peut allonger son fauteuil en chaise longue), il y a plus de monde que je n'aurais cru (et notamment pas mal de têtes connues des Amis du C., que ça fait plaisir de revoir, enfin, la plupart -no comment-)
19h : A la fin de la séance, nous sommes accueillis à l'extérieur par une très belle lumière d'orage, et, surtout, deux arc-en ciel! Le temps de discutailler cinq minutes puisque le couvre-feu poulailler est désormais repoussé à 21h
Je repars donc à la maison, pour cuisiner les asperges des bois que Catherine m'a très gentiment apportées ce matin...
Mais bon, quand on rentre après 19h, les bonnes places de parking sont généralement prises... et elles l'étaient. Direction le petit parking de la rue Serpente...
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