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lieux communs (et autres fadaises)

5 mars 2021

poulailler 62

(que dire ?)

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Tilda Swinton risked arrest waving a rainbow flag in front of the Kremlin in violation of Russia’s new homosexual propaganda bill. And she wants everyone who can to reblog it in solidarity.
Guys please reblog this, it won’t ruin your blog, this is important

*

tiens encore une belle journée (ça m'a pris ce matin à 8h et quelques : hop! un aller/retour  express (et exprès) jusqu'à Besac -arrivé à 9h30 et reparti à 10h30-) pour aller chercher "mon" livre  LA FABRIQUE DU PRÉ dont le libraire m'avait dit, au téléphone, qu'il venait juste d'arriver...

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-et j'en profite pour liquider le reste de "mes" chèques-cadeaux-, il m'en reste à cette heure 0,64€- en achetant :

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*

au retour je profite que j'ai "cinq minutes" pour m'arrêter -et jeter un oeil- sur cette "nouvelle" aire de They, où les panneaux annoncent (promettent) parking toilettes pique-nique, je quitte donc la nationale en suivants les sudits panneaux "apéritifs", mais au final quelle déception : le plan de circulation (les rampes d'accès, les zones de stationnement) semble extrêmement (et inutilement) complexe, mais surtout la seule "construction" présente est un parallélépipède de bois, central, que je ne verrai que d'assez loin, comprenant assez vite que, selon ce bon vieux principe de précaution il est fermé à clé, j'avise justement un routier en short qui est en train de s'en retourner, après avoir trouvé porte close, et que je verrai partir très loin à l'autre bout du parking (qui semble jouxter un petit bois) pour faire ses petits besoins, ce que je réalise que le mec stationné pas très loin de moi est en train de faire contre le grillage : pisser (et j'avise alors la dégueulasserie des différents papiers et autres résidus au pied du grillage en question : les gens, visiblement, ne se sont pas faits prier pour faire leurs besoins partout où ils le pouvaient (ils ont raison, puisque les toilettes sont fermées) et je repars, donc, assez tristement...

*

 

4 mars 2021

poulailler 61

Le festival de Berlin (la Berlinale) se tient virtuellement en ligne pour une semaine (du 1er au 5 mars), comme les autres Festivals de cinéma, sauf que, contrairement aux autres, il sera impossible pour le vulgum pecus (dont je fais partie) d'y assister, même devant son ordi : seuls les accrédités (et les journalistes) auront le droit. Scheisse! Une "deuxième manche", du 9 au 20 juin, permettra(it) selon les organisateurs (ces gens sont grave optimistes) de voir les films en salle(s)...

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*

Tant pis, je me consolerai avec le Festival QueerScreen, en ligne, du 12 au 21 mars (je me suis d'ailleurs abonné au site, que j'ai découvert à cette occasion,  pour l'année, soyons prévoyant)

*

Capture d’écran (1827)

je suis tombé pile-poil, tout à fait par hasard, juste au début de l'émission de Rébecca Manzoni où Alex Beaupain interprétait l'intégralité de LOVE ON THE BEAT de Serge Gainsbourg avec l'Orchestre Philarmonique de Radio-France... et j'ai écouté jusqu'au bout, non sans une certaine émotion je dois dire... il y a sur cet album des chansons que j'adore (aux textes particulièrement travaillés) Love on the beat, Hmm Hmmm Hmm, No comment, Lemon incest, et d'autres que je n'écoute pratiquement jamais, et c'était malin de la part d'Alex B. de les aligner, comme ça, toutes sur un pied d'égalité...

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"sables où m'enlisant
je te dirai les mots les plus abominables..."

*

(à props de la photo d'hier)

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"Vis ma nuit. Début février, Mathilde P., députée Insoumise du Val-de-Marne, était traitée de "poissonnière" par un confrère LREM dans l'hémicycle de l'Assemblée. Après une vive polémique et des sanctions contre le fautif, elle a répondu à l’invitation de Patricia Sero, fière représentante de la profession, à venir découvrir son métier. Vendredi dernier, l'élue débarque donc dans le Morbihan avec son attaché parlementaire et son youtubeur attitré. Achats à la criée, visite de la poissonnerie et vente à domicile, la nuit étalée. A Lorient, la vente commence à 3h30. Vêtue d’un imperméable banal et sans écharpe d’élue, la parlementaire se fond dans la masse. Sur les bancs, seul son sac à main en bandoulière peut trahir son statut de spectatrice (2e en partant de la droite au 2e rang). Personne ne sait qui elle est et personne ne s’y intéresse. Les bacs de poissons défilent et sont rapidement adjugés. L’assemblée des poissonniers est silencieuse et concentrée. Leçon d’humidité." (libé/ chez pol)

*

QueerScreen, suite
J'ai étrenné mon abonnement avec un documentaire argentin

LES GARCONS DU STADE de Martin Farina

"Pénétrez dans le monde fermé des footballeurs et découvrez l’envers du décor !
Tomas, un footballeur sur le point de devenir un grand champion, vous ouvre les portes de son club!
Un confessionnal non censuré des états d’âmes de joueurs de foot qui se livrent sans inhibition sur leurs buts, leurs envies, leurs doutes et leurs questionnements…
A travers l’objectif de la caméra, Suivez Tomas et ses équipiers, évoluer pendant plusieurs semaines durant leurs entraînements, leurs matchs officiels, leurs déplacements nationaux… Et immiscez-vous dans l’intimité des joueurs, dans les vestiaires et leurs moments de détente…" (texte de présention)

Je ne pouvais qu'être appâté, (les mots intimité, vestiaires, il ne manquait que les mots sous la douche) et j'ai donc regardé ce documentaire, (qui tient effectivement ses promesses), dont le réalisateur suit une "vraie" équipe de "vrais footeux" (qui, si j'ai bien compris, n'ont accepté d'être filmés que parce que le frère du réalisateur jouait dans l'équipe en question). le film est produit (et aussi co-monté) par ce (pour moi) très cher Marco Berger (de Plan B au Colocataire) dont on reconnaît au passage quelque-uns des angles de prise de vue préférés... Le réalisateur intervient en voix-off pour nous présenter le foot, son frère, ses co-équipiers, "au naturel" (avec notamment des questionnements intéressants sur le thème du jeu et la re-présentation), et permet au spectateur "par l'odeur alléché" de se sentir like a fly on the wall comme disent les anglais, à l'aise bref en compagnie de ces aimables bourrins qui acceptent de se laisser regarder... Bref, le foot exactement comme je l'aime. Plaisant.

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Capture d’écran (1819)

Capture d’écran (1822)

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3 mars 2021

poulailler 60

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(tiens, si quelqu'un devine pourquoi j'ai mis cette photo, il aura un cadeau!)

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(tiens, pour changer un peu des "je me souviens"...)

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j'ai du mal à dormir dans une chambre ou il y a une porte de placard entrouverte

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j'ai du mal à imaginer ce qu'il y avait avant le big bang

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j'ai du mal à ne pas pisser dès qu j'arrive sous la douche

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j'ai du mal à couper (longitudinalement) un morceau de baguette en deux parties égales

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j'ai du mal à m'arrêter quand je commence à manger du beurre de cacahuètes (à la petite cuillère)

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j'ai du mal à dormir 5 ou 6 heures d'affilée

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j'ai du mal à me projeter dans l'avenir (surtout en ce moment)

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j'ai du mal à parler à quelqu'un que je ne connais pas (sur un lieu de drague)

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j'ai du mal à (m')expliquer ce qu'est la comorbidité

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j'ai du mal à conduire la voiture de quelqu'un d'autre, surtout si le quelqu'un en question y est aussi

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j'ai du mal à différencier Cary Grant et James Stewart

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j'ai du mal à réagir promptement dans une situation d'agression verbale (j'ai "l'esprit de l'escalier")

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j'ai du mal à monter sur un escabeau sans avoir le vertige quand je suis au dessus (trois marches, pourtant)

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j'ai du mal avec le tapioca

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j'ai du mal à croire que ça fait déjà cinq mois qu'on n'est pas retourné(es) manger au FJT

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j'ai du mal à faire un créneau si je n'ai pas trois places libres (et encore plus si quelqu'un me regarde)

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j'ai du mal avec les plats salés-sucrés (surtout ceux avec de l'ananas)

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j'ai du mal avec les gros connards gens qui se garent sur les places "handicapé" et qui ne le sont pas

*

j'ai du mal à comprendre à quoi sert une messe d'enterrement

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j'ai du mal à ne pas convertir systématiquement en francs tous les prix que je vois affichés en euros

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j'ai du mal avec le vomi (le mien autant que celui des autres)

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j'ai du mal à ne pas trouver malhonnêtes les gens de chez Tr*picana, qui ont changé leur packaging juste pour vendre désormais des bouteilles de 90cl au même prix que celles qui contenaient auparavant un litre

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j'ai du mal avec les ribs

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j'ai du mal avec les gens qui truandent dans les files d'attente

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j'ai du mal avec la palette à la diable

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j'ai du mal à m'endormir, parfois, juste à cause de ma machine, parce qu'elle souffle trop

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j'ai du mal à ouvrir correctement les paquets de Wasa (le pain grillé suédois)

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j'ai du mal à rester sérieux en scandant les slogans des manifs

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j'ai du mal à me souvenir du numéro de ma nouvelle carte bancaire (alors que je connaissais par coeur celui de la précédente)

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j'ai du mal avec les manifs de retraités (surtout celles sous la pluie)

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j'ai du mal avec ceux qui, après avoir pissé, laissent la lunette relevée (autant qu'avec ceux qui abaissent le couvercle)

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j'ai du mal avec Amélie Nothomb

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j'ai (toujours eu) du mal avec les ministres de l'éducation

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j'ai du mal avec novembre et février

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(à suivre, et vous aussi, si le coeur vous en dit)

*

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*

2 mars 2021

poulailler 59

 (livres de février)

UN HIVER A WUHAN
d'Alexandre Labruffe
Lu d'une traite, cette chronique pré-, pendant-, et post- covid, plutôt très agréable à lire (j'en ai déjà parlé me semble-t-il), de toute façon j'ai toujours eu un faible pour les LEF (livres en fragments)

UNE PETITE FORME
de Christian Da Silva et François Matton
Drôle de petit bouquin (LEF), lu d'une traite lors d'une nuit d'insomnie un peu angoissiforme, (mais qui fut la dernière du lot), mais qui a, à sa façon, m'a réconforté, en m'aidant à me rendormir un peu plus serein...

FRANCK SINATRA DANS UN MIXEUR
de Matthew Mc Bride
Quand Gallmeister se lâche "grave"... Un polar branque, ahurissant, aussi alcoolisé que cocaïné (et donc, testostéroné), -tout un tas de branques autour d'un sac de sport plein de fric-, aussi très drôle que très violent... Hautement recommandable.

L'OUTSIDER
de Stephen King
J'ai ai déjà parlé plus en détail, ça m'a bien bien fichu la trouille... (je ne le lisais plus le soir)

LOUANGE ET ÉPUISEMENT D'"UN JOUR SANS FIN"
de Christian Da Silva
Encore un tout petit bouquinchounet joli où l'auteur s'enthousiasme à propos du (très aimé) film d'Harold Hamis, avec le non moins très aimé Bill Murray, avec beaucoup de notes de bas de page(s). Un bel objet chiadé typographiquement.

VIS-A-VIS
de Peter Swanson
Un roman (Gallmeister encore) qui commence comme du Alison Lurie, continue comme du Patricia Highsmith et se termine comme du Robert Bloch... Prenant, puis très prenant, de plus en plus prenant, et un tout petit peu moins à la fin.

*

(rien à voir)

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(une jolie photo dans le Libé d'aujourd'hui)

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(des livres)

le livre que j'ai fait envoyer à Pépin (via mom*x) parce qu'il ne le (re)trouvait plus et qu'il avait envie de le relire (DIFFÉRENTES SAISONS)

le livre que je viens de commencer (LUNE NOIRE)

le livre que Loulou m'a fait passer par Pépin (UN BREF INSTANT DE SPLENDEUR)

le livre pour lequel j'ai dû aller chercher la carte d'identité de Pépin pour le récupérer parce que je m'étais trompé d'adresse en le commandant (DEMEURE, PÉNOMBRE, MENSONGE)

le livre que Pépin est en train de lire, et qui serait susceptible de m'intéresser (JE PREFERE NE PAS)

*

 

 

1 mars 2021

poulailler 58

pour fêter la fin de février, tiens, un peu de cinéma
(je voulais en mettre 28, mais, visiblement canalbl*g renâcle...)

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*

un peu de vidéo aussi
(la "carte blanche" à Apichatpongounet se composait de deux vidéos, la première SHORT CIRCUIT de Mikhail Bazov, la seconde ASHES d'Apichatpong himself, réalisée en 2012, produite par MUBI -mais pas visible en ce moment pourtant sur MUBI, et ça m'a intéressé suffisamment pour que, cette fois, je n'abandonne pas pour aller jouer au tarot avec Malou...)

du premier :

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du deuxième :

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*

et voilà ouf! février est terminé
et dans 3 semaines c'est le printemps!

*

pour rester dans les images :

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(les bords de Seine, hier...)

*

 

1 mars 2021

février 2021

lundi 1er

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mardi 2

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mercredi 3

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jeudi 4

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vendredi 5

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samedi 6

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dimanche 7

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lundi 8

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mardi 9

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mercredi 10

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jeudi 11

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vendredi 12

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samedi 13

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mercredi 17

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jeudi 18

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vendredi 19

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dimanche 21

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lundi 22

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mardi 23

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mercredi 24

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jeudi 25

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vendredi 26

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samedi 27

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dimanche 28

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28 février 2021

poulailler 57

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(fin)

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merci à Emma qui me prévient par sms que là (Auditorium du Louvres) il y aura ce soir à 18h une "Carte blanche à Laurie Anderson" (qui a invité Sophie Calle pour papoter)*, dans le cadre des "RENCONTRES INTERNATIONALES PARIS/BERLIN", sous-titrées ESPACES HYBRIDES, et que, demain Dimanche, à la même heure, se tiendra une autre Carte blanche, à Apichatpong Weerasethakul!

*

(moins glamour, mais tout aussi plaisant a priori)

J'ai réussi à retrouver la trace de ça, qui m'avait attiré l'oeil lorsque je l'ai découvert dans la vitrine de MGJP, en train de tortiller délicieusement du croupion... Finalement il s'agit d'une "figurine solaire animée" et du coup je l'ai commandée (en compagnie de deux trois autres...)

*

"Samedi matin, le festival (les Eurocks) a diffusé sur les réseaux sociaux un sondage à destination des festivaliers. En cinq questions, il leur est demandé de dire s’ils seraient prêts à participer à une édition adaptée aux restrictions :
- Seriez-vous prêts à y assister "en étant assis" ? 
- Avec une distanciation imposée entre spectateurs  ?
- Sans buvette ni restauration ?
- Accepteriez-vous de porter un masque ? 
- Accepteriez-vous de présenter les résultats d‘un test de dépistage Covid-19 pour accéder aux Eurockéennes ?"
(Bon moi j'en compte six, mais je répondrais oui juste à la première ("être assis") mais on ne m'a rien demandé, ça tombe bien...)

*

"Par décret du 26 février au Journal officiel, les librairies deviennent "commerces essentiels" et pourront rester ouvertes en cas de confinement. À la librairie La Fabrique, Rémi Grandidier, ne comprend pas pourquoi "on autorise les librairies et pas les autres commerces à côté"." (Est Répu)

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(photo Est Répu)

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* bilan Calle/ Anderson : bof ! j'ai regardé le début, c'est rigolo de voir chacune dans sa maison, et d'entr'apercevoir un peu de sa déco (une photo de Lou reed sur la cheminée chez Laurie, beaucoup de cadres au mur chez Sophie), mais comme madame calle parle un assez mauvais anglais et que Madame Anderson ne parle pas un très bon français, l'"échange" patine assez vite et donc j'ai préféré allez retrouver Malou et Micheluche pour jouer au tarot)

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27 février 2021

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 (à suivre)

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encore une très belle journée (pas tout à fait aussi ensoleillée qu'hier mais c'était bien quand même) où j'ai pris ma voiture pour aller à Besac (chose que je n'avais pas faite depuis la fin 2020 (phase "début du poulailler") pour aller souhaiter bon anni à Dominique (et faire un petit goûter d'anni, poulailler, justement, oblige), en chemin comme hier je me suis arrêté sur un parking pour pique-niquer, mais là aussi c'était moins glamour, (qu'hier):  parking tout petit, gros camion pas loin, j'ai grignoté dans la voiture (et le sandwich aussi était moins goûteux)

*

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sur la poubelle du parking

 

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l'arrivée des invités

(c'est drôle, je n'ai pris aucune autre photo, mais c'est vrai qu'entre les nounours en guimauve, les beignets, la salade d'oranges, la clairette (bio), le café, le gâteau au chocolat, on avait  tout de même les mains très occupées ! On était là, en petit comité (Emma Régis René et moi) dans le petit salon de Dominique, à manger des bonnes choses, à discuter et à rire, et tout ça faisait un bien fou...

*

Juste avant j'étais passé en ville, à la librairie plus précisément, celle où j'avais 3 chèques-cadeaux à utiliser (heureusement ils ont une durée illimitée), d'abord j'ai commandé La fabrique du pré, puis j'ai tourné tournicoté dans les rayons et finalement j'ai acheté le dernier John Harvey et le dernier Mathias Enard (et, plus tard,  ça m'a un tout petit peu agacé lorsqu'en arrivant chez moi j'ai vu dans mes mails que Priceministruche m'informait que mon souhait était réalisé pour Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, et que si je voulais je pouvais l'avoir pour 5€... Trop tard, tant pis!

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*

(sans rapport avec ce qui précède)

"Aujourd’hui, on vous propose une réjouissante recette de "boulettes haddock-choux de Bruxelles" dénichée dans le brillant livre les Boulettes de nos rêves de Déborah Dupont-Daguet. L’autrice, pilier de la Librairie gourmande à Paris, explique : "J’avoue une passion pour le haddock, avec son goût fumé et sa texture qui se prête à beaucoup de préparations. Le mariage avec le chou de Bruxelles est un classique pour ce poisson. C’est un légume que l’on pense trop rarement à émincer et cuire rapidement à la sauteuse, mais qui agrémente ainsi particulièrement bien les risottos. Voici donc une association qui donne des boulettes goûteuses, complètes, parfaites pour un apéritif dînatoire.»

Pour sa recette, il vous faut : 250 g de choux de Bruxelles ; 200 g de haddock ; 20 g + 35 g de beurre salé ; 25 cl de lait + 10 cl pour le pochage ; 120 g de riz à risotto (riz rond type arborio) ; 35 g de farine ; de l’aneth, du persil plat ; du poivre ou de la muscade.

Faites fondre 20 g de beurre dans une sauteuse. Retirez les feuilles extérieures des choux de Bruxelles en coupant le bout du trognon. Coupez-les en deux et émincez-les. Ajoutez-les dans la sauteuse et faites-les revenir une quinzaine de minutes. Pendant ce temps, pochez le haddock dans un mélange d’eau et de lait frémissant. Egouttez-le, retirez la peau et les éventuelles arêtes et émiettez-le. Faites cuire le riz le temps indiqué sur le sachet (cela diffère selon les marques).

Dans une casserole, faites fondre 35 g de beurre, ajoutez la farine et mélangez pour obtenir une sorte de panade. Versez alors 25 cl de lait petit à petit, en délayant au fouet pour éviter les grumeaux, et cuisez la béchamel à feu doux jusqu’à ce qu’elle épaississe. Poivrez.

Dans un grand saladier, mélangez le riz, les choux de Bruxelles et le haddock. Ajoutez la béchamel, de l’aneth et du persil ciselés. Mélangez soigneusement et laissez refroidir au réfrigérateur. Ce temps de pause est important, car il permet aux boulettes de se tenir à la cuisson.

Préchauffez votre four à 210 degrés. A l’aide d’une grosse cuillère à glace, façonnez des boulettes de la taille d’une clémentine. Disposez-les sur une plaque à pâtisserie et enfournez quinze minutes et tournant à mi-cuisson." (Tu Mitonnes / Libé)

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26 février 2021

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(à suivre...)

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Encore une très très belle journée : il faisait tellement beau que je suis allé pique-niquer au grand air, pour faire comme "avant", comme si de rien n'était, comme si rien n'était arrivé, ni covid ni confinement ni contamination ni couvre-feu (la lettre C a plut^t mauvaise presse ces temps-ci). Encore un jour quasiment "schizophrène" ; l'après-midi c'est déjà l'été mais le soir c'est plutôt encore l'hiver, la fin de l'hiver, "presque", mais bon, hiver quand même... En tout cas il faisait bon se prélasser au soleil pour ce pique-nique "rustique" (un très bon sandwich de chez mon boulanger préféré, une  bière fraîche, une poire pour le dessert, et voilà le meilleur des repas...) suivi d'une siestounette, toujours au soleil, mais, cette fois, dans la voiture...(manquait juste le café, que je me suis invité à boire chez Pépin, juste après (et café-scrabble, quoi de meilleur ?)

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et il sera ensuite question de deux poètes (que mon ami Philou m'a fait connaître tous les deux, d'ailleurs) :

D'abord, un mail de G*llimard m'annonce une bonne nouvelle : la réédition (revue et augmentée) du mythique (pour moi) et longtemps introuvable LA FABRIQUE DU PRÉ, de Francis Ponge

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tandis que Libé, juste après, dans mes mails aussi,  m'en annonce une bien plus triste : la mort, ce mercredi de Philippe Jaccottet

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""J’ai toujours eu dans l’esprit, sans bien m’en rendre compte, une sorte de balance. Sur un plateau il y avait la douleur, la mort, sur l’autre la beauté de la vie. Le premier portait toujours un poids beaucoup plus lourd, le second, presque rien d’impondérable. Mais il m’arrivait de croire que l’impondérable pût l’emporter, par moments", écrivait-il dans A travers un verger en 1975. La mort l’a finalement emporté sur Philippe Jaccottet, mercredi soir. Il avait 95 ans. Le poète suisse laisse une œuvre immense, riche de dizaines de recueils, l’une des plus importantes de la littérature francophone de ces dernières décennies. Sa poésie, essentiellement autobiographique, témoigne à la fois des drames subis et du bonheur offert par la contemplation." (Libé)

*

et pour boucler la boucle, je découvre, en fouinant sur priceministruche, que Phillipe Jaccottet a publié en 2015 un opuscule (80 pages) aux éditions Le bruit du temps, consacré à Franis Ponge : PONGE, PRAIRIES, PÂTURAGES :

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*

tandis qu'au journal télévisé, un schéma entrevu à propos des modélisations utilisées par le gouvernement laisse entrevoir un nouveau pic épidémique (et non académique comme je commençais à l'écrire) pour mai / juin, et annonce l'apparition dun nouveau variant, le "new-yorkais", on n'en aura donc jamais fini avec cette merde...

*

 

 

25 février 2021

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Enfin! Ca y est! j'ai réussi à passer la barre fatidique des 9850!

*

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(à suivre)

*

C'est Pépin qui m'en a parlé, et du coup je n'ai pas pu attendre jusqu'à vendredi, et j'ai filé directos à l'Espace Lecl*rc, et je l'y ai trouvé qui m'attendait,

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et du coup pour faire bonne mesure, me suis aussi offert

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(les spécialistes l'ont dit, hein, il faut se faire du bien...)

*

et, en cherchant un site pour récupérer la couv' du livre de mon Manuchounet, suis tombé là-dessus tout à fait par hasard :

"Je ne me souviendrai plus des proches délaissés parce qu’ils ont lâché prise, exhalant la détresse, la mort, rongés par la suffisance inepte puisée dans l’alcool, la drogue et le corollaire dérangement mental. Devenus infréquentables. Leur perdition ostentatoire, on ne la supportait plus. Leur mentir par  thérapie, leur proposer un égarement de rechange, moins voyant, a fini par nous paraître aussi grotesque et vain que leur égarement propre et, qui sait, le nôtre. (Et si on n’a pas sombré soi-même, si on a pu se détourner du visage hideux, magnétique et cru du désespoir sans recours, ce fut parfois de justesse, parce que quelqu’un ou quelque chose nous a tiré par la manche au bord du gouffre.) Mais on ne peut parler de cela sans vaciller d’incertitude et d’impuissance. Sans voir le fatalisme glacé au fond de nous. Raison pour laquelle personne n’en parle. Ou parce que personne n’en a rien foutre, que tout le monde préfère se vautrer dans l’anodin. Et chialer, ensuite, aux enterrements.

Je ne me souviendrai plus de mes petits excès. De ne pas toujours m’être comporté comme le veut la vie lisse et policée. Mais de cette vie-là, comment admettre la mesquinerie et ceux qui la promeuvent et nous l’infligent ?

Je ne me souviendrai plus d’avoir dû atteindre l’âge de 57 ans pour lire ces phrases de Botho Strauss avec un profond sentiment d’affinité : « Contre la majorité, on est fréquemment obligé de soutenir le contraire de ce que l’on dit face à la minorité, c’est-à-dire la couche intellectuelle dominante. Le mot de « nation » par exemple, il faut fermement en dégoûter celui qui éructe son chauvinisme devant un verre de bière, alors qu’à d’autres, qui comptent parmi l’élite éclairée de leur peuple, on ne saurait l’opposer de manière assez obscurantiste. » (Les erreurs du copiste, 1997, traduction Colette Kowalski, Gallimard 2001).

Je ne me souviendrai plus des amis perdus. Je ne me souviendrai plus de l’inanité, souvent, du mot "ami ".

Je ne me souviendrai plus que vivre et aimer incluent le vertige de ne pouvoir, au bout du compte, sauver personne.

Je ne me souviendrai plus des femmes que j’ai aimées.

Je ne me souviendrai plus d’aucun matin d’automne.

Je ne me souviendrai plus qu’il nous fut donné de nous souvenir."

Jean-Pierre Cescosse (sur le site Diacritik, )

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20210224_113117

Manue est passée  boire son café "en terrasse dans ma cuisine" du mercredi, et elle m'a offert un arum (j'adore les arums) pour remplacer mon défunt papyrus, même si ce n'est pas vraiment une plante d'intérieur (dans quelques mois, elle pourra le repalnter au grand air dans son jardin...)

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