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lieux communs (et autres fadaises)

15 mars 2021

poulailler 72

Me suis aperçu hier avec Manue (en discutant pendant que nous prenions notre café en terrasse dans ma cuisine du samedi) que j'avais oublié de célébrer l'anniversaire du dernier "vrai" concert vu avant le (premier) confinement, THE TINDERSTICKS, à la Rodia, le lundi 9 mars 2020 à 20h.
Une bougie, donc,

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*

A part ça ? Bof RAS depuis un dimanche pluvieux (gibouleux plutôt là il fait soleil) de merde (qui, il faut bien le reconnaître n'incite guère à yoplaboumer...) Sans grande inspiration, donc... Arghhh!  l'angoisse de la page de blog blanche


Que m'apprend de beau (et de montrable) twitt*r ce jour ? Allons-y donc voir...

vie des quartiers :

dans les "quartiers populaires", le gramme de chardonneret coûte plus cher que le gramme de shit (ce mignon oiseau fait l'objet d'un trafic aussi intense que rémunérateur, je viens juste de l'apprendre)

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la météo :
neige à Plancher-les-Mines (hier)

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neige à la Planche des Belles filles (aujourd'hui)

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neige dans le Haut-Doubs (aujourd'hui)

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les accidents :

une sortie de route à Doubs

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un hangar en feu à Bolandoz (25)

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et un autre à Chariez (70)

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international :

ça chauffe à Londres

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(les femmes manifestent, suite à l'enlèvement et l'assassinat de Sarah, par un policier, et la police réprime violemment)

la page des sports :

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l'industrie aéronautique :

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la météo des plages:

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le point(gouvernemental) sur les vaccinations :

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("j'ai une pathologie à très haut risque de forme grave"... sinon ferme ta gueule et attend qu'on te sonne, hein... Et moi ? J'y ai droit ? J'y ai droit quand ? Hein, hein, quand ? Où ? Avec Qui, Hein ? Hein ? Mmmmh Dominique m'a appris qu'on peut se faire désormais vacciner par les pompiers... Ah booon? Je vais directos à la caserne, alors ? Je peux choisir qui me pique ? Hein, hein ? Tout ça est confus, non ?)

heureusement :

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exposition ETEL ADNAN (galerie Lévy Gorvy, 75003, jusqu'au 20 mars)

*

et tiens une petite recette pour finir, celle du gâteau à la Guinness que j'avais fait pour les César...

25cl de Guinness
200g de sucre
240g de farine
200g de beurre
60g de cacao non sucré
70g de bon chocolat noir
4 oeufs
levure
sel

* préchauffez le four à 175°

* dans une casserole mettez le beurre et le chocolat en petits morceaux, versez le guinness, portez à ébullition quelques minutes, mélangez le tout et laissez refroidir

* dans un saladier versez la farine la levure le cacao le sel (tout le "sec") et mélangez

* dans un autre saladier cassez les oeufs, versez le sucre et fouettez jusqu'à ce que blah blah mélange mousseux vous connaissez le topo (le "liquide")

* versez le liquide dans le sec, mélangez (la pâte est épaisse, c'est normal)

* versez le mélange bière / beurre / chocolat (qui aura eu le temps de refroidir) et mélangez avec amour (ça devrait aller nettement mieux...

* beurrez un moule (dans la recette originale ils préconisaient plutôt un moule  avec un trou au milieu, mais plus chichiteux que le moule à savarin, et plus bas que le moule à  kouglof bref ce genre là mais vous prendrez bien ce que vous voudrez hein...)

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* mettez au four environ 45 minutes (ça dépend de votre four, mais bon, ça dépend de vous aussi!)

* le plus difficile : laissez refroidir, avant de vous jeter là-dessus comme un sauvage (dans la recette ils disent qu'il est encore meilleur le lendemain...)

* la recette originale suggérait éventuellement un glaçage

  • 200 g de fromage frais (Philadelphia ou Saint-Moret par exemple)
  • 100 g de mascarpone
  • 80 g de sucre glace
  • 2 cas de whisky

mais bon là j'ai fait l'impasse...

*

 

14 mars 2021

poulailler 71

(commencer la journée avec un splendide numéro de BLOW UP sur le regard-caméra --)

*

et avoir donc un peu la larme à l'oeil en commençant ce post sur la soirée des César d'hier soir  (une soirée "très politique" dixit Téléramuche...)
Marina Foïs, maîtresse de cérémonie magistrale (à l'image de son discours d'ouverture, grandiose) Roschdy Zem en président de la 46ème cérémonie, Benjamin Biolay au piano puis à la baguette de l'orchestre sur scène, et  c'était parti,  devant une salle non pas vide comme je l'avais cru dans un premier temps mais dont les sièges -espacés, distanciation oblige- n'étaient occupés que par les nominés et les équipes techniques des films en lice de la soirée (soit beaucoup moins de monde que d'habitude, et surtout toutes et tous tous muselés -le dresscode de la soirée était "masque noir"- et c'était rigolo de les voir, toutes et tous, avec pas forcément tout le temps le masque sur le museau (souvent se rajustant quand la cam se rapprochait lors des plans dans la salle), la grande absente de ces plans rapprochés sur l'audience étant, paradoxalement la personne qui fut pourtant le plus de fois évoquée et/ou prise à parti par les remettant(e)s)ou les récompensé(e)s au micro, sur la scène, j'ai nommé Roselyne B., (mais si on s'en réfère aux années précédentes, il a toujours été de rigueur, aux César,  d'interpeler -plus ou moins vertement, depuis la scène, le ministre de la culture en poste du moment -et génralement assis dans la salle, avec gros plan de rigueur concomittant sur son visage plus ou moins marri et riant plus ou moins jaune) mais là, me semble-t-il, point de contrechamp dans la salle sur ladite ministre de la Culture (Libé confirme qu'elle n'y était pas...)
Comme brilla par son absence celui qui fut le grand triomphateur de la soirée, Albert Dupontel pour ADIEU LES CONS (7 statuettes je crois), dont la productrice -elle avait, quand elle était assise dans la salle un joli masque ADIEU LES CONS-  dépêchée pour l'occasion, montait à chaque fois sur scène pour prendre le trophée et nous informer quasi en temps réel des commentaires du récipiendaire absent (et j'ai quand même eu une petite pensée émue et tristounette pour Emmanuel Mouret, pourtant archi-favori -13 nominations pour son très beau LES CHOSES QU'ON DIT LES CHOSE QU'ON FAIT- et repartant bredouille (un seul César, celui d'actrice dans un second rôle, mille fois mérité, pour Emilie Dequenne), comme l'avait fait il y a quelques années Noémie Lvovsky pour le très aimé CAMILLE REDOUBLE)
A part l'effectif réduit, les masques et la fermeture sine die des cinémas, la cérémonie suivit le train-train habituel des cérémonie des César, peut-être un chouïa moins glamour  (je n'y connais pas grand-chose, mais je trouvais que cette année les robes des dames n'avaient rien de sensationnel), avec ses passages obligés (les hommages aux chers disparus et cette année il y avait de quoi faire...) et ses interventions un peu plus... décoiffantes (le clou de la soirée, qui restera dans les annales, est le "strip-tease punk" (re-dixit ce matin Téléramuche) de la grande Corinne Masiero, pour sa remise du César des meilleurs costumes, apparaissant en Peau-d'Âne un peu gore, puis, une fois ôtée la peau de bête, en robe ensanglantée de Carrie au bal du diable, pour terminer, carrément... à poil (oui oui, vraiment toute nue, avec des inscriptions sur le corps que je n'ai pas pu toutes déchiffrer) pour paraphraser l'état dans lequel se retrouvaient désormais les acteurs/trices et les intermittents... Un GRAND MOMENT! J'étais tellement saisi que je n'ai pas pensé à photographier, contrairement au reste de la soirée... D'autres choses furent plus convenues, d'autres encore plus ou moins moyennement drôles ("la" Huppert se tapant un bide d'entrée avec son laïus sur le genre de premier espoir féminin), ritualisées ("pour le son sont..."), attendues, bienvenues (Balibar fut magnifique), jusqu'à bon an mal an la fin de la cérémonie... (Y aura-t-il des films à faire concourir en 2022 ? la "bande-annonce" de tous ceux attendant au portillon était révélatrice : tout ça va sortir quand?)

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(on remarquera que Vincent M. n'est pas très raisonnable...)

*

"C’est un matin plein de soleil et de promesses de frichtis dans une rue piétonne de Paris avec un beau marché de plein air et de bonnes affaires à faire pour remplir la cambuse pour toute la semaine. L’homme (jeune) rentre en trombe dans la supérette en face des primeurs. Il lance au taulier qui est à la caisse :"T’as des épinards surgelés ?" L’autre hausse les épaules : "Vas voir au fond, mais je crois qu’on n’en a plus." Le temps que l’on paie notre tube de dentifrice, le chaland revient, dépité : "Non, il n’y en a pas." "C’est pour quoi faire ?" demande gentiment le taulier. "Une pizza aux épinards." "Pourquoi, t’en achète pas des frais ?" propose le caissier. L’homme le regarde ahuri : "Où ?" "Ben en face !" pouffe le taulier, en montrant du doigt les primeurs du marché. Un ange passe. En rangeant nos courses, on ose : "Ça devrait être meilleur avec des épinards frais." L’homme nous scrute comme une poule qui a trouvé un couteau, sous le regard goguenard du caissier. On poursuit : "Vous les faites suer quelques minutes à la poêle avec un peu d’huile d’olive et d’ail." Là, c’est carrément un Scud qui nous attend vu son regard outré quand il grogne : "Qu’est-ce que j’en sais moi, c’est ma femme qui veut des surgelés !"" (Libé / Ca mitonne)

*

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le mots de la fin  : Corinne Masiero  REND NOUS L'ART, JEAN!

*

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et une jolie photo non créditée sur Téléramuche
à propos de podcasts de femmes me semble-t-il

*

13 mars 2021

poulailler 70

* mon ami Philou qui hier me rappelle que nous nous sommes trouvés ensemble un jour (il y a longtemps) dans une librairie du Boulevard St Germain (La Hune ?) avec Francis Ponge en chair et en os, en train de dédicacer

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ce dont je n'ai absolument aucun souvenir...

*

Hier soir j'étais au Grand Rex (virtuel) pour une soirée autour de MULHOLLAND DRIVE de David Lynch (pour ses 20 ans et quelques...) avec projection et discussion, séance qui m'était offerte par la 25ème heure parce que j'avais aimablement répondu à un questionnaire...
J'ai un peu raté le début parce que je n'ai pas vu l'heure passer, et j'ai donc pris le film "en route", avec "la" scène du diner et de la créature qui se cache derrière... j'ai suivi le film jusqu'au bout (j'avais l'impression de le connaître par coeur et pourtant j'allais de surprise en surprise, je me souvenais encore d'avoir assisté à l'avant-première, au Victor Hugo, avec Dominique me semble-t-il, et du sentiment alors éprouvé : la première partie est "linéaire", accessible, compréhensible, jusqu'à l'escamotage dans la scène dite "de la boîte bleue", et du sentiment qu'après on était quasiment dans un autre film, où l'on avait perdu tous nos repères...) et la discussion aussi (avec Axel Cadieux, rédacteur en chef adjoint de SO FILM, à l'occasion de la sortie de leur numéro spécial conscré au film de Lynch, qui a fort bien mené sa barque et su évoquer plein de choses, et notamment confirmé que le film était bien hybride -avant et après le Silencio- sans toutefois fournir trop de clés d'interprétation), jusqu'au bout...

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bref une bonne et belle soirée de cinéma... avec (inévitablement) quelques captures d'écran :

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Capture d’écran (1894)

Capture d’écran (1892)

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Capture d’écran (1889)

Capture d’écran (1888)

*

"Ne jouez pas trop vrai avant que ça le devienne..."
(Mulholland Drive)

 

12 mars 2021

poulailler 69

(trucs et machins)

le bonheur, c'est prendre une grande goulée d'air frais juste après avoir enlevé son masque.

*

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la chicorée c'est la santé!

et grâce à Catherine, qui m'en a fait goûter hier après-midi, ma vie est peut-être à un grand tournant (au moins en ce qui concerne le petit-déj) : depuis 50 ans au moins que je bois le matin du ricoré avec du lait, je viens peut-être de me rendre compte que le goût qui me plait, c'est celui de la chicorée!

*

devinette : chez qui suis-je passé hier après-midi, et chez qui j'ai pu photographier sa collection de Stabat Mater ?

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*

un autre petit grand plaisir ça a été celui de retrouver BLOW UP de Luc Lagier (que j'avais un peu délaissé ces derniers temps, ce qui fait que j'ai un tas de merveilles à visionner... ), retrouvé un peu par hasard grâce à la Cinetek () qui dans sa sélection du mois (thème "huis-clos") présente notamment un film dans les suppléments duquel j'ai justement trouvé un module de BLOW UP ("5 bonnes raisons de revoir..." Mais de quel film s'agit-il donc ?)

Capture d’écran (1886)

*

là c'est un clip, (HERE COMES COMUS! de Arab Strap, sans doute mon morceau préféré du disque) qui m'a par ricochet évoqué un tableau.... mais de qui donc ? *

Capture d’écran (1883)

 *
des mêmes Arab Strap (je sais je sais je peux parfois être un poil obsessionnel)

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la pochette (que j'aime beaucoup) du dernier single
(mais qui semble hélas n'exister que virtuellement)

*
sans rapport avec ce qui précède
(et alors, il lui roule une pelle...)
(non ?)

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juste une pensée émue pour la soirée des César demain (enfin, ce soir quand vous lirez),que je ne manquerai(s), bien sûr, pour rien au monde...(ça va être trop strange)

*

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(juste puisqu'il est en ce moment beaucoup question de vaccination...)

*

tiens dans une semaine, on pourra fêter le premier anninniversaire du premier conconfinement!

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(et là j'ai un trou : dans quel film ai-je vu -c'était il y a une trentaine d'années je pense- Diane Keaton en train de souffler une pauvre bougie fichée sur une biscotte en chantant "Joyeux anniversaire moi...")

*

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* de Magritte, bien sûr!

*

11 mars 2021

poulailler 68

sous la paille (du poulailler), la plage

*

rêve de rendormissement (entre 7 et 8h)

J'héberge les deux mecs du groupe Arab Strap

(début flou)

une histoire de repas : il est 13h et nous n'avons pas mangé -et je me dis que j'aurais dû sans doute leur préparer à bouffer- et nous discutons (en anglais!) pour savoir s'ils ont faim, et à quelle heure on va manger, il semble que 18h soit une bonne heure (je pense "bien une heure de british pour manger")

nous sommes dans un genre de bar avec plein plein de monde, je me sens un peu perdu, comme à mon habitude quand il y a beaucoup de gens, nous somme d'abord accoudés tous les trois à un bar, et je réalise que l'autre mec d'Arab Strap, le blond (dans la réalité il est rouquin) parle un excellent français (j'avais oublié qu'il était lecteur, ou prof de français, ou traducteur, et je pense à tous les efforts que j'ai fait précédemment pour lui parler en anglais, et que jusque là d'ailleurs il n'avait pas dit un mot...)
Je veux lui dire alors qu'il parle un français excellent (mais je ne sais plus si je lui dis en français ou en anglais...) mais je vois qu'il est très occupé à parler avec un autre blond (qui lui ressemble beaucoup), d'ailleurs, et qu'ils sont en grande conversation, je m'éloigne, d'autant plus que le gros barbu a disparu dans une pièce du dessus (je pense qu'il a trouvé une copine)

je suis appuyé à ce qui semble être une barrière de champ pour empêcher les vaches de passer (trois rangs de barbelés avec un piquet au bout), de l'autre côté j'aperçois, posé sur ce qui semble être un bas de cheminée, quelques objets de merchandising d'Arab Strap (des vinyles, des maxis, et même des badges) et pour mieux les voir il faut que je franchisse la barrière sur laquelle je suis grimpé, comme est en train de le faire mon voisin de droite (passer la jambe par-dessus et la poser de l'autre côté, en faisant attention de ne pas s'accrocher -les couilles notamment-), je me mets à sautiller sur place sur mon fil mais je me rends compte que ça le gêne quand il essaye de passer de l'autre côté, il me lance d'ailleurs un regard peu amène.

quand il est passé, je descend, et je soulève simplement le piquet du bout pour pouvoir rentrer dans l'enclos, je regarde les objets, mais je me dis que je ne vais tout de même pas acheter un badge...

je monte dans la pièce du dessus en espérant y retrouver le gros barbu, mais je suis surpris de découvrir, sur le (petit) palier, que la pièce de gauche a été "fermée" à mi-hauteur par un genre de comptoir, et, au-dessus une paroi en platique dont je dois soulever le coin pour mieux voir, mais c'est une salle de lecture ou une bibliothèque enfantine, avec des enfants et des adultes installés par terre en train de bouquiner, dans une ambiance très calme, silencieuse, et pas de trace du gros... je rabats doucement le plastique et je redescend

je déambule dans une foule assez compacte, des gens partout, et je suis abordé par une fille blonde qui me parle de mes photos, on lui a dit que je faisais des belles photos, et elle me demande si je pourrais lui en montrer, en vue d'une publication ultérieure (c'est son copain qui s'en occuperait) je sors donc mon appareil, et j'assaye de trouver des photos à lui montrer (je ne peux pas lui montrer "toutes" mes photos, bien sûr, il y en  a que je dois lui cacher, c'est très compliqué parce qu'il ya tellement de monde que je suis régulièrement bousculé, et j'ai du mal à trouver des "bonnes" photos à lui montrer - je ne veux pas lui montrer celles avec des messieurs tout nus- je me déplace un peu pour me sentir plus à mon aise

toujours autant de monde, c'est comme un genre de festival, et je suis installé près de la petite scène où un concert est en train de se préparer, je suis au bout d'un banc et je continue de parler avec la blonde et son copain, qui sont assis tout près, mes photos sont désormais dans un gros classeur bleu que j'ai posé à côté de moi sur une autre banquette, perpendiculaire, face à la scène où beaucoup de machinos s'agitent, et malgré que je sois tout près, j'ai du mal à entendre ce que me dit le mec à propos de la publication, je comprends juste qu'il s'agit d'une seule photo, et que c'est en remplacement de quelqu'un qui s'est désisté

quand je me tourne pour reprendre mon classeur bleu, il n'est plus sur la banquette, je commence à le chercher, je demande à une fille si elle n'a pas vu mon classeur, elle sait peut-être qui l'a pris mais elle m'éclate de rire au nez, du genre "si tu crois que j'ai que ça à faire, m'occuper de ton classeur..." je me lève donc en me disant que je vais aller demander à qui de droit... peut-être à l'accueil ? je repars donc (toujours autant de foule dans les allées) vers la sortie pour essayer de trouver l'accueil, ou un autre stand officiel

à un moment je me dis que j'ai fait fausse route, et que je dois repartir dans l'autre sens, mais, bizarrement, quand je fais demi-tout, je m'aperçois que l'endroit dont je viens juste de sortir se trouve désormais très loin, au sommet d'une colline, tout là-bas, au bout d'un sentier rectiligne que je vois monter à perte de vue, et que je vais donc devoir refaire tout ce chemin

il y a beaucoup de gens autour de moi qui marchent sur ce sentier, et juste à côté de moi je reconnais Marie-Noëlle, qui se tourne vers moi et me demande si je la reconnais, et je lui réponds que oui bien sûr, que sans le masque c'est bien plus facile (personne n'a de masque)

la fin du rêve est marquée par la répétition obsédante et sans fin d'un titre d'album d'Arab Strap, Monday at the hug and pint, que je n'arrête pas de répéter (mais je ne suis pas sûr que dans le rêve ça soit exactement dans le bon ordre, je me rappelle des mots Monday hug et pint)

en me réveillant, j'ai la formulation exacte, mais elle disparaît -plop!- dès que j'ouvre les yeux

*

tout ça parce qu'entre mon premier réveil (5h et quelques) et mon rendormissement (7h), j'ai regardé des clips (deux) du dernier album d'Arab Strap...

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la pochette

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les gaillards

*

Hier soir, au cinéma deux fois (ce qui n'était pas raisonnable)

* à 20h au Méliès (à Montreuil) pour

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(avec discussion -en présence du réalisateur- à l'issue de la séance)

un film très impressionnant (et très bien fichu : les documents visuels -relatifs aux violences policières- sont ceux fournis par les gens qui les ont filmés avec leur téléphone et transmis au réalisateur, et sont montrés à -et commentés par- des gens dont la particularité (et ce qui fait la force du film) est de ne jamais être nommés ni étiquetés, sauf au générique de fin, où ils ont droit chacun au même traitement : leur visage, leur identité et leur qualification...) A revoir aussi en salle dans un avenir proche (si si j'espère)

 

*à 22h à la soirée d'ouverture du Festival Italien de Festival Scope (là) avec

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Mais j'ai trop présumé de mes forces, déjà un peu cligné de l'oeil au premier film, (vers la fin), mais un peu plus au deuxième qui avait a priori (trop) tout pour me plaire : un couple de gays qui bat un peu de l'aile (au bout de 15 ans, pensez...), une amie commune (elle les rejoint dans le lit la nuit) qui leur apporte ses deux enfants à garder car elle doit se faire opérer, des voisins charmants (dont un couple dont le mari est atteint d'Alzheimer), des infidélités, des engueulades, des réconciliations sur l'oreiller ou pas, des grandes tablées, des pizze, bref ritalissime (quoique) mais bon j'ai un peu dormichouillé vers le milieu, alors j'ai -honteusement je le confesse- zappé un petit quart d'heure pour voir quand même la fin... J'aime bien Ferzan Ozpetek, (Ozpetek tout court écrivent les Italiens qui veulent en faire leur Almodovar local...) etdonc  j'irai le revoir en salle quand on le programmera dans notre prochaine Settimana Italiana en octobre (si si, j'y crois...)

*

soupe improbable du jour :

eau de cuisson des asperges
+ reste de légumes de couscous
+ 1 petite boîte de maïs
+ 1 petite boîte de champignons émincés

j'en ai mangé un bol et mis le reste en bouteille au fridge

*

Terminé ce jour LUNE NOIRE de Anthony Neil Smith, un polar très sévèrement burné, raconté par son personnage principal, Billy Laffite, un flic ripou juste ce qu'il faut, viré de la Nouvelle Orléans pour "exemptions" et (voies de) faits pas très catholiques, et à qui son beau-frère, Graham shérif dans le Minnesota (et, lui, très catholique) va donner une nouvelle chance en l'engageant comme adjoint. Passé, donc,  du chaud de la Louisiane au froid et à la neige du Minnesota (Fargo, des frères Coen, c'était là que ça se passait...) et pas très joyeux de l'être. Surtout quand sa copine l'appelle à l'aide et que la tâche demandée ne va pas du tout se révéler aussi facile que prévu... Un roman aussi furieux que l'ouragan Katrina (dont il sera question à plusieurs reprises), violent, sanglant, avec des armes variées (du couteau de chasse eu fusil à pompe), avec toute une flopée de meurtres qui vont s'enchaîner (tout ça commence par un jeune con qui s'est fait marquer au fer rouge sur le cul), une sacrée galerie de connards,  et notre brave Billy Laffite dans l'oeil du cyclone, toujours prêt a faire une connerie... Un "discours intérieur", une écriture, qui justifient à eux seuls la lecture du bouquin, avec cet humour très (très) noir qui vient adoucir l'ensemble, une auto-dérision comme une chantilly qui napperait presque en douceur l'amertume et la la force du breuvage (qui aurait pu s'avérer imbuvable, mais non, justement).

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Un deuxième volume, BÊTE NOIRE, est d'ores et déjà paru...)

*

 

10 mars 2021

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Voilà qui m'a fait doublement plaisir :
1) d'avoir des nouvelles de RLG (Riri La Gâchette)
2) qu'il réponde au "j'ai du mal..." que j'avais lancé et auquel seul Pépinou d'amour avait répondu

"J'ai du mal avec tout... ou presque,
J'ai du mal avec les œufs au plat,
J'ai du mal avec les foules, mais aussi avec the fool,
J'ai du mal avec les plantes d'intérieur... pour les entretenir ou les bouffer,
J'ai du mal avec les gens, les jeans aussi parfois,
J'ai du mal avec les militants... surtout ceux de mon camp,
J'ai eu du mal avec Léon Zitrone, Guy Lux... heureusement qu'il y a leurs successeurs pour avoir autant de mal !
J'ai du mal avec les asperges,
J'ai du mal avec la Franche-Comté : Déjà Comté ça fleure bon l'Ancien régime !!! mais franche ??? je n'en jurerais point !
J'ai du mal les z'héros, ceux de Marvel entre autres,
J'ai du mal avec les hommes,
J'ai du mal avec les femmes,
J'ai du mal avec les enfants,
J'ai du mal avec les d'jeuns,
J'ai du mal avec les vioques,
J'ai nettement moins de mal avec les bêtes... sauf celles qui ont de gros crocs carnivores,
J'ai du mal avec toutes ces cassettes VHS que j'ai engrangé quasi inutilement,
J'ai du mal avec le jour,
J'ai du mal avec la nuit,
J'ai du mal avec le Mal,
J'ai du mal avec moi-même... l'auriez-vous deviné ?
Mais je n'ai point de mal avec le soleil et la lune, ni avec le vent qui souffle dans les bouleaux.... ni avec le raisin dans le tonneau..."

*

lundi 8 à 20h j'étais au Vagabond Cinéma de Bar-sur-Aube (sur le site de la 25ème heure) pour voir SI C'ÉTAIT DE L'AMOUR de Patric Chiha (sorti le 4 mars 2020 -mauvaise pioche- / repris le 22 juin 2020) qu'on n'avait pu ni programmer ni voir... Un film "de danse", autour du spectacle CROWD de Gisèle Vienne, une chorégraphie de jeunes gens, de nuit, de danse, de ralenti, de corps, dont les différentes captations (en répétitions et sur scène) sont entrecoupées de scènes en coulisses, backstage, dans les loges ou ailleurs, scènes que le réalisateur a fait naître, à chaque fois, lors d'impros, et dont émergent parfois des choses magnifiques (le monologue final sur l'amour était, l'a annoncé Patric Chiha lors de la discussion après le film, complètement improvisé...).

Capture d’écran (1868)

Capture d’écran (1869)

Capture d’écran (1872)

9 mars 2021

poulailler 66

"Je serais incapable de repérer le moindre sous-entendu même s'il se matérialisait soudain pour m'enculer à sec." (Barry Graham)

*

C'est l'excellent Radu Jude (La fille la plus heureuse du monde, Aferim!, Papa vient dimanche, Peu importe si l'histoire nous considère comme des barbares) qui a été primé à Berlin :

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(Babardeală cu buclucsau porno balamuc, en version originale)

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(annoncé "prochainement", comme 250 000 autres films, sur allocinoche)

*

"Dès lors mon âme torturée
ne connut plus que d'affreux jours
la rue du désir fut barrée
par les gravats de notre amour"
(Marie Dubas, Tango stupéfiant)

*

"entre chien et loup"

Capture d’écran (1867)

"L’image finira par devenir habituelle, mais elle sera toujours aussi ridicule. Paris, samedi après-midi, les forces de l’ordre évacuent la population sur les quais de Seine. Il fait beau, bien qu’un peu froid, les Parisiens veulent sortir un instant de leurs appartements trop petits et… un mur de gendarmes les repousse. Interdiction de s’arrêter un instant au bord de l’eau faire le plein de vitamine D. Cette scène a déjà eu lieu dans la capitale ou sur les différentes plages de France. Et il ne faut surtout pas qu’on s’y habitue, car cela pourrait signer des restrictions pérennes de liberté.

Pendant ce temps-là, dans le Marais, à 200 mètres, il était possible de se serrer dans les petites rues ou de s’amasser dans les magasins, sans que cela soit interdit. C’était même plutôt encouragé : c’est bon pour l’économie donc ce n’est pas dangereux. Alors que des jeunes, par groupe de trois ou quatre, qui ont acheté un pack de 12 et se posent en plein air, c’est très grave.

La préfecture de police répondra que boire dans certaines rues, et notamment sur les quais de Seine, c’est interdit. Les autorités veulent montrer qu’elles agissent contre le Covid-19. Plutôt que de lutter dans les clusters en lieux clos, eux bien documentés, notamment dans les établissements scolaires, les hôpitaux, ou les repas au travail, elles doivent inventer de nouvelles mesures plus coercitives et spectaculaires qu’efficaces. La culture, les jeunes, les fêtards, les soiffards en sont les victimes. Mais qu’attendre d’autre de Didier Lallement, le préfet de police, qui a toujours détesté ces espaces de liberté un peu bordéliques et dont on imagine très bien qu’il rêverait de voir ces interdits gravés dans le marbre.

La nouvelle mode désormais est, chaque semaine, de rajouter des rues où il est interdit de boire, de 11 heures à 18 heures, pour lutter contre le fameux et non prouvé "effet apéro". Les premiers lieux à être visés ont été des endroits estudiantins connus. Ces pintes de bière dans le froid sont l’un des rares espaces de sociabilité encore existant, surtout quand on n’a pas de grandes pièces ou de jardins pour recevoir. Evidemment, ce n’est pas idéal, ni en termes de plaisirs d’apéro, ni peut-être pour lutter contre le Covid. Mais, au bout d’un an de contraintes, ces moments sont un peu une respiration nécessaire. Ils permettent de dire bonjour à ses amis et de décompresser un chouïa en se disant que la vie est presque normale (ce qui est un mensonge, on sait bien que boire un verre de rouge à 16h30 au lieu de 19h30, ce n’est pas comme avant). En ces temps de misères sexuelles et de couples brisés, ils sont aussi une possibilité pour les célibataires de rencontrer leurs matchs Tinder dans un espace à peu près safe, à la vue de tous, plutôt que de recevoir directement chez soi.

Interdire de boire dans la rue amène également le risque que les urbains aillent les uns chez les autres, à l’abri de la police, mais ainsi plus exposés à être contaminés, dans des lieux clos.

Fin avril, début mai dernier, quelques commerçants de la rue Marcadet, dans le XVIIIe arrondissement, avaient décidé de servir des bières et autres Spritz, jouant sur ce qui était autorisé entre les lignes par l’attestation. La rumeur s’était vite répandue et, tous les soirs, quelques joyeux lurons venaient boire sur les trottoirs ou assis dans les escaliers, les visages éclairés par le soleil se couchant avec bonhomie pile dans l’axe de l’artère. Tandis qu’un artiste peignait sur une façade un nouveau blason de quartier, avec une guitare, des coupes de champagne et un slogan, "entre chien et loup". Très vite, la pratique s’est étendue à de nombreux quartiers de Paris. Les noms des bons coins, ceux où les voitures de police ne passent pas trop, s’échangeaient sous le manteau.

Dans la nouvelle liste des rues interdites par la préfecture, diffusée vendredi, on a vu apparaître le nom de la rue Marcadet. Cela fait déjà un moment qu’il n’est plus vraiment possible d’y boire, à force de coups de pression de la police. Les alcoolos-sociables du XVIIIe se sont déportés ailleurs mais on a eu tout de même un pincement au cœur de voir cette rue ainsi condamnée. Elle avait été le signe du renouveau à la fin du premier confinement. Elle est le symbole désormais d’une politique sans queue ni tête." (Libé)

*

Q : Mais qu'est donc devenu Riri-La Gâchette? Il me manque...

170628549_small

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(sans rapport avec ce qui précède)

Vous avez dit LGBT ?
Aux Etats-Unis, le sigle le plus long est LGBTTQQIAAP : lesbian, gay, bisexual, transgender, transexual, queer, questioning (des personnes qui se questionnent sur leur sexualité), intersex, asexual, allies (les alliés hétérosexuels de la cause), pansexuels (qui revendiquent une attirance pour n'importe quel genre)
(je me revendiquerais plutôt G (gay) et deuxième Q (questioning))

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8 mars 2021

poulailler 65

(supplément tout en images du dimanche : juste des captures d'écran, tiens)

 

Capture d’écran (1849)

Capture d’écran (1844)

Capture d’écran (1842)

Capture d’écran (1840)

Capture d’écran (1833)

Capture d’écran (1863)

Capture d’écran (1838)

Capture d’écran (1859)

Capture d’écran (1831)

Capture d’écran (1776)

Capture d’écran (1774)

 

7 mars 2021

poulailler 64

revenons-en un peu à LA FABRIQUE DU PRÉ de Francis Ponge : ce livre qui me passionne me fascine me touche et m'émeut.

(c'est comme si Gallimard /NRF l'avait réédité exprès, juste pour moi)

comète, il me ramène à ma (folle ? ) jeunesse , 74 ou 75 je dirais...

l'original était comme ça

ponge_pre

 

et le (re)nouveau (il avait déjà été réédité - "à l'identique" en 1990, puis une nouvelle fois (forcément sous une nouvelle forme) dans le tome 2 des oeuvres complètes de Ponge, en Pléiââââde) est comme ça :

g04549

avec un bandeau comme ça

bandeau-ponge

Et comme ils sont malins, chez gallimarduche, c'est vraiment une "nouvelle nouvelle édition" (celle du cinquantenaire!) puisque, déjà, il n'a absolument pas les dimensions habituelles (ses 18,6x23,4cm en font -littéralement-, un volume hors-normes, un monstre dans la bibibliothèque, inrangeable en tout cas à côté de ses "coreligionnaires" du rayons NRF...

c'est -très- rare que j'ai quasiment les larmes aux yeux en ouvrant un bouquin, mais là ce fut le cas.

*

"Vendredi 5 mars, vers 16 h 45, un individu s’est présenté dans une boutique alimentaire vésulienne sans masque de protection. Devant l’insistance du commerçant, il a consenti à en enfiler un, avant que la situation ne dégénère.
D’après les éléments recueillis par les policiers qui l’ont interpellé quelques minutes plus tard, l’homme se serait tout d’abord frotté à une cliente avant de se masturber sous son short en la regardant.
Le mis en cause, qui était alcoolisé, a été placé en cellule de dégrisement. Domicilié à Vesoul , âgé d’une trentaine d’années, il devrait être poursuivi pour ivresse publique manifeste, harcèlement sexuel et non-respect du port du masque." (twitter/ est répu)

(nb -pour Deloin et Hervé- : non non, ça n'était pas moi...)

deux commentaires publiés :

* "Déjà qu'en temps normal il n'y a rien à faire à Vesoul donc en cette période de covid on pourrait presque le tolérer"

* "Sous son short : en Haute-Saône même les pervers gardent un minimum de décence."

*

(dire que j'ai été un jour un de ces jeunes hommes étroits
difficile à croire)

*

Dominique m'en avait parlé hier chez Catherine, Manue m'en a reparlé ce matin, je suis donc allé sur leur site pour plus d'informations :

Burrhus

Les deux gars de Cabadzi viennent donc de sortir un nouvel album, BÜRRHUS (dont quatre extraits déjà sont visibles en clip(s),) un "concept-album" pourrait-on dire, sur une société future assez sombre, -à peine- en réalité augmentée, et je l'ai donc commandé illico (livraison annoncée 21 mars, soyons patient...)

*

"Le plus clair de mon temps
dans la chambre noire
de l'étuve au blizzard
des coups de latte un baiser
des coups de latte un baiser
des coups de latte un baiser..."
(Bashung)

*

 

6 mars 2021

poulailler 63

Tiens c'est drôle... une grosse moto suréquipée marquée gendarmerie qui s'arrête juste en bas de chez moi, un motard, en uniforme, en descend  (d'habitude, c'est comme les couilles, ils vont par deux, non ?) et s'avance sous le porche (...) quelques minutes après, le motard ressort, se rassied sur sa (grosse) bécane, redémarre et repart, toujours tout seul...
Je sors pour vérifier de quoi il retourne, s'il n'aurait pas par hasard juste pissé sous le porche (comme un gros dégueulasse) mais non, rien,  aucune trace, c'est  sec partout... Bizarre bizarre, non ?

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"Y cuando me iban a matar, me desperté..."*

Cria-cuervos-Galeria-III

Cria-cuervos-Galeria-II

Cria-cuervos-Cuerpo-II

Cria-cuervos-Portada

* "et au moment où ils allaient me tuer, je me suis réveillée..."

*

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