Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

lieux communs (et autres fadaises)

12 avril 2021

poulailler 100

(que dire)

ça va doucement mieux,
plus de fièvre (donc plus d'efferalgan)
cette nuit j'ai suivi les conseils de l'infirmier et dormi avec les pieds surélevés, ça n'a presque pas coulé
(en fait ça commence à le faire surtout quand je suis assis ou debout, et j'ai déjà expliqué que je ne peux pas passer toute ma journée au lit...)

*

ce matin retrouvé un bonheur du premier confinement : celui d'entendre le chant des tout premiers oiseaux, le matin, pendant que je petit-déjeune (oui je me réveille très tôt, vers 5h)

*

puis fait un peu le point pour constater que, dans cette situation, je touche (un peu) aux limites de cette belle indépendance que j'ai depuis si longtemps revendiquée

*

mais bon, puisque je ne suis pas resté couché tout le temps (tel que, c'est impossible) ça a recoulé un peu dans la journée : ca fait comme des cloques et les cloques se percent, mais n'en sort que de l'eau (je devrais peut-être la commercialiser : Eau Précieuse Miraculeuse de la Grosse Jambe Rouge)

 *

et je me suis dit que tout ça, rétrospectivement, me permettrait d'apprécier à sa juste valeur l'expression "Ca me fait une belle jambe..."

*

et le soir c'est la cata, ça coule beaucoup, je ne sais plus quoi faire, j'allonge la jambe sur le lit (alors que je suis à l'ordi), je la douche à  l'eau froide (suggéré par le petit infirmier), je vais revoir sur le ouaibe où il est redit qu'e le meilleur remède est "un repos absolu"... (comment je fais, moi ?) je passe une nuit assez agitée (plus de fièvre pourtant ), je demanderai un peu plus de précisions à l'infirmier demain matin qui passe à 9h me faire mes analyses à domicile...

*

et tiens, cette catégorie va changer de nom (100 poulaillers, c'est marre...) et s'appellera désormais "ça me fait une belle jambe"

*

12 avril 2021

poulailler 100 (supplément illustré hors-série)

(il fallait marquer le coup, non ? Pour 100 jours de poulailler, 100 images)

famille morillo20200330_09280211-DSC08194Capture d’écran (338)Capture d’écran (101)DSC00384carte7DSC00097Capture d’écran (720)20200527_11303420200509_12401620200623_1830332-905344-65-2DSC06154barocco-1976-01-gemma51bo2VqlxOLIMG_20170919_123304joeystarr960354-3_jpg18863669DSC043439782221102084carte1DSC01458DSC02356plus belle image 2007DSC00807les oiseauxDSC01034le_chemin_est_le_bonheur_inclus_dvd_bonus_978207078641141-DSC01454bussang ticketDSC01366maria413dtNA6QfL22-DSC07150crocodealmariage-de-maria-braun-06-gCapture d’écran (478)DSC02904DSC04944Image15carte2109162iionbgteXC20191103170623_01The-National-High-Violet1-1024x1024DSC009450120181020_204003Capture d’écran (279)20191028123347_0228-P197040329165_110164129025575_100000959662905_56155_6006859_nDSC0170118934187_w434_h_q806a00e398a7c12b00030123f19b9c05860f-500piCapture d’écran (996)P1540816Uncle BoonmeeDSC0268720200510_162118Capture d’écran (41)Odissea_Bekim_Fehmiu10-DSC0781920200516_142459DSC0106420200418_101746DSC00940Capture d’écran (9)DSC01384apmq4ykvjzjpgw1024fmtjpgP1120496bonnes-femmes-1960-05-g2116662887_b6b41f41a1_oDSC02217-00120200430_10380756-DSC08153Capture d’écran (163)P1230207C16 08 D2 COLORIMG_5925P1100098Capture d’écran (267)cb063239641364dc4a99134d1a69b67820200304DSC049082479705eb55b07581245774e19c4e869Capture d’écran (284)DSC03457Capture d’écran (422)DSC032602520191028131816_01-001cirque620190910_125559DSC03353208197d7e5d27189876338c3a7d7bd40



11 avril 2021

poulailler 99

(que dire ?)

(un peu) mieux dormi, plus de fièvre en tout cas (ou, au moins, moins) autant de réveils pour aller pisser, et je me rends compte que je bouge beaucoup la nuit, puisque je me révaille avec des des taches d'éosine sur le genou gouche, alors que je n'en ai enduit que le mollet droit (eh oui il y a toujours quelque chose qui coule je retournerai en parler au toubib lundi matin... (comme un léger sentiment de découragement )

en partant faire un bref tour au marché (et acheter Les Cahiaîs spécial 70ans, avec liste de 70 films injustement oubliés -j'y reviendrai- ) je croise Manue en voiture qui montait chez moi pour me déposer quelque chose, mais ne voudra pas s'arrêter longuement parce qu'elle vient juste de se faire vacciner et qu'elle aspire à retourner au calme

je marche comme un petit vieux (ce que je suis, d'ailleurs)et j'achète juste du chinetoque et un demi-épautre, avant de remonter et de trouver devant la porte un petit paquet amoureusement fait avec au fond des cocos tout frais et au-dessus des petits... financiers ? j'en souris d'aise

*

et voilà que, dans les mails, un m'informe du nouveau thème mensuel de la CINETEK :

v7svg

et oh oh je me dis que c'est parfait (j'ai toujours été un "homme de lettres") je vérifie, mon abonnement six-mestriel court jusqu'à, justement, le mois de mai, je vais pouvoir en profiter et je commence par une "lettre de cinéaste", signée par Wim Wenders (probalement pour Cinéma Cinémas), de 1982, qu'il expédie depuis New-York, où il est venu assister au(x) montage(s) de HAMMETT. Lettre que je trouve très touchante, où je note deux choses : le titre d'un bouquin d'Emmanuel Bove, Mes Amis, que Wim est en train de lire, et cette citation de Cézanne : "Toute chose est appelée à disparaïtre. Nous devons nous dépêcher si nous voulons les voir.".
En regardant ces belles dix-sept minutes et quelques, j'ai moi-même griffonné
(jusqu'ici) aucun
disease, aucun bobo dont un peu de cinéma ne puisse venir à bout

Capture d’écran (2116)

Wim W. avec Francis Ford Coppola

Capture d’écran (2114)

j'aime beaucoup cette phrase...

C'est vrai, comme Apichatpong hier, Wim m'a... rasséréné

*

"J’écris à la place une lettre d'amour – que je n’envoie pas.
Roland Barthes, Fragments d’un discours amoureux

En avril, LaCinetek se fait votre messagère. Nos films-lettres transmettent des mots d’amours, mêlent l’intime au politique, reflètent leur époque et donnent des nouvelles du monde. Attendues, lues en secret ou à voix haute, cachées ou déchirées, ces traces calligraphiques et les évènements qu’elles recèlent hantent les personnages et leurs récits.

"Je suis entre vos mains. Ce papier c’est ma voix, cette encre c’est mon sang, cette lettre c’est moi." Épopée épistolaire en alexandrins, Cyrano de Bergerac (1990) est servi par la puissance de jeu de Gérard Depardieu, le raffinement littéraire de Jean-Claude Carrière et le formidable sens du spectacle de Jean-Paul Rappeneau. 

C’est à une autre épopée, romanesque, délicate et crue, que nous convie François Truffaut dans Les Deux Anglaises et le continent (1971). Le continent, incarné par Jean-Pierre Léaud, ne cesse de correspondre avec ses deux sœurs de plume et de passions du Pays de Galles. Sous la lumière de Nestor Almendros, les sensualités mélancoliques des trois jeunes gens sont portées à leur point d’incandescence. 

Dans ce même Paris 1900, vu par Max Ophüls en 1951, la superficielle Madame de… (Danielle Darrieux), se révèle une romantique épistolière : "mes lettres, d’innombrables lettres qui vous auraient dit la profondeur et l’importance de mon amitié, qui est devenu mon amour…"

Dans Le Messager (1970) de Joseph Losey, le transport amoureux et le transport des lettres ne font qu’un. Mercure malgré lui, un jeune adolescent est initié à l’érotisme par deux amants qui lui confient leurs billets, lors d’un été anglais au début du siècle.

Mettre en mots le désir anime également Marguerite Duras dans Agatha et les lectures illimitées (1981). Une lettre d’amours interdites, lue à deux voix par la cinéaste et son amant Yann Andréa, sur des images de Bulle Ogier qui arpente un hôtel, esseulée.

Chez Claude Sautet, les lettres sont autant de coups de théâtre qui disent les aventures de Pierre (Sami Frey), César et Rosalie (Yves Montant et Romy Schneider). Elles écrivent un singulier ménage à trois, immortalisé par le cinéaste en 1972 et orchestré par la musique de Philippe Sarde.

S’écrire parce qu’on ne peut plus s’aimer ? L’idylle charmante du jeune couple des Parapluies de Cherbourg (1964) est brisée par les missives qu’impose l’ordre militaire, durant la guerre d’Algérie. Après le bonheur, Catherine Deneuve et Nino Castelnuovo chantent la douleur de la séparation. Jacques Demy signe un bouleversant mélodrame enchanté, sublimé par la musique de Michel Legrand.

Autre guerre, autres lettres. Le Corbeau (1943) d’Henri-Georges Clouzot relate un fait divers sur une épidémie de lettres anonymes qui attaquent un médecin "faiseur d’anges" (Pierre Fresnay). Dans le contexte de délation des années d’Occupation, ce film est un brûlot. 

Et si l’on ne sait pas écrire ? On s’en remet à un écrivain public, comme Dora (fabuleuse Fernanda Montenegro) dans Central Do Brasil (1998). Sauf que Dora aime mieux se moquer des lettres et en faire des confettis, plutôt que les envoyer… Walter Salles signe une fable drôle et touchante, sur une femme retrouve le chemin de sa sensibilité.

Enfin, avec Chris Marker, la lettre voyage. Le mystérieux reporter de Sans soleil (1982) adresse ses lettres filmées de par le monde à une inconnue qui les lit. Elles racontent la "zone", un lieu où la mémoire imagée de la terre se conserve, vit et se transforme. C’est si beau que, comme la narratrice, l’on s’interroge avec crainte : "Y aura-t-il un jour une dernière lettre ?"

Ce mois-ci, dix films écrits en lettres de feu, d’or ou de sang, qui cherchent à correspondre avec nous, à nous lire, à nous relier. Ils ne resteront pas lettre morte."
La Cinetek c'est

(perso j'y aurais bien ajouté Lettre d'une Inconnue (Max Ophuls, 1948) et Les Liaisons dangereuses (Stephen Frears, 1989) -je viens juste de revoir je ne sais plus où -sans doute tweetmuche- un bref extrait de la scène où Glenn Close se démaquille et qui m'a donné l'envie de le revoir sur le champ)

*

le JEJI (jeune et joli infirmier) voyant mon autre jambe (pas celle de l'érysipèle, celle avec la tâche) m'a dit que ça lui  évoquait plutôt des problèmes de retour veineux (et donc de possible plaie variqueuse) que d'eczéma, et m'a donné quelques conseils d'entretien

*

(et ça coule toujours)

 

 

10 avril 2021

poulailler 98

(que dire ?)

49317309

(une des premières photos prises avec mon tout premier téléphone (celui à clapet, qui avait une sonnerie de grenouille, le même que Catherine), à une -très belle- installation de Apichatpong Weerasethakul) tout ça parce que ce matin, allez savoir pourquoi, j'ai commencé à re-regarder sur MUBI Oncle Boonmee..., et que ça me fait toujours autant de bien (c'était peut-être -sans doute- justement pour ça, pour que ça me fasse du bien, que je l'ai fait...)

*

(parcours-santé)

le matin mon médecin, via sa secrétaire, s'est enquis de mes nouvelles au téléphone (= vérifié si j'avais passé la nuit)

j'ai ensuite vu l'angiologue (que j'avais déjà vue il y a cinq ou six ans mais pour l'autre jambe) et nous avons piapiaté erysipèle, thrombose, antibiotiques, mycoses, cho7 de contention, et elle m'a confirmé que je n'en avais pas (de thrombose), ce qu'elle m'avait d'ailleurs  déjà dit il y cinq ou six ans

après un petit passage rafraîchissant chez Coralie et Pépin, je suis retourné rassurer mon médecin traitant, qui a bien confirmé le sentiment que j'avais eu ce matin (qu'il s'était inquiété pour moi) je lui ai montré ma jambe qui est rouge et moche (avec des cloques et du jus qui coule et tout et tout) et il m'a conseillé de la badigeonner d'importance à l'éosine..., et avant mon départ il m'a avoué qu'il avait pensé à moi hier soir, qu'il avait "psychoté" en envisageant que je pouvais être le premier cas haut-saônois de thrombose post-vaccinale... et sur ce  m' a souhaité un bon ouiqinde

et en fin de journée a sonné le nouvel infirmier pour ma piquouse (qui était encore plus jeune et joliet que celui d'hier), avec qui j'ai re-piapiaté erysipèle, thrombose, grippe, contamination et covid bien sûr... à demain infirmier de mon coeur!

(mais quand même je trouve que ça coule beaucoup...)

*

(bouts de rêve de cette nuit)

quelqu'un est mort... quelqu'un que connaissaient et aimaient Catherine et les Grépinet
nous avons donc organisé un genre de convoi pour aller (à son enterrement ?)
en ville, la nuit, il pleut, je suis sur le trottoir avec (?) il y a tout une rangée de voitures garées, prêtes à partir, et je vois Catherine, là-bas devant, je lui fais signe, je l'appelle, mais elle ne m'entend pas, monte dans la voiture, et la voiture démarre
je me retrouve comme un con tout seul sur le trottoir, il faut que je trouve une autre voiture, que je "les" retrouve, je sors mon téléphone mais il y a une, puis plusieurs petites pièces qui en tombent, et je comprend que je ne pourrait plus m'en servir pour "les" contacter, il faut que je trouve un autre moyen
j'ai l'idée alors de monter à la Gare (je suis à Besançon), mais je marche dans un dédale de ruelles tortueuses comme à Lisbonne et je finis par me dire que je vais dans le mauvais sens (en descendant)
je suis suivi par un groupe d'ados rebeus (que j'ai déjà croisés avant dans le rêve), pas menaçants, plutôt sympas,  je leur demande combien de temps il faut pour rejoindre la gare, et l'un d'eux  me répond qu'il y a  "au moins deux heures de marche", je réalise alors que je suis à l'entrée du pont à la sortie du Parc Micaud, et je rigole en disant que non, c'est tout près, il suffit de monter par là
je reprend dans l'autre sens les ruelles tortueuses et escarpées, et je reconnais une, puis deux femmes qui étaient avec nous au départ du "convoi funéraire", un peu essoufflées avec leurs valises à roulettes -elles ont fait une halte- je suis content de les avoir retrouvées
juste après je retrouve Loulou, elle tient un genre de vieille desserte métallique rouillée à roulettes, sur le rayon du bas il y a tout un tas de petites pièces de monnaie dépareillées (des toutes petites pièces) que nous essayons de ranger en piles (pour les donner à celui qui est mort ?) et tout en faisant ça, on discute et on rigole, et on finit par dire, de façon théâtrale, avec une pause au milieu "... que tout celà est..." (pause) "... un crime!" en éclatant tous les deux de rire juste après (on a dit cette même phrase avec cette même pause un peu plus tôt dans le rêve)

*

 

9 avril 2021

poulailler 97

encore une nuit de merde, réveillé toutes les heures, et reprenant en boucle le même rêve de fièvre idiot... surtout qu'avant de me coucher hier soir je me suis rendu compte que ma jambe droite (le mollet du moins) avait doublé de volume, et présentait un bel aspect rouge brillant... re-fièvre au réveil (38°8), et je suis donc retourné chez le toubib, lui ai raconté tous mes malheurs, il a regardé ma grosse jambe rouge et m'a dit que je souffrais sans doute d'un erysipèle

"L'érysipèle est une dermo-hypodermite bactérienne aiguë non nécrosante, affectant le plus souvent les membres inférieurs, qui se manifeste par un érythème circonscrit, accompagné d'un œdème local et d'un état fébrile."

"Sous sa forme la plus fréquente, caractéristique, l'érysipèle est parfois qualifié de syndrome de la grosse jambe rouge aiguë fébrile", remarque le Pr Olivier Chosidow, chef du service de dermatologie à l'hôpital Henri-Mondor de Créteil."
(d*ctissimo)

D'autres médicaments peuvent être prescrits pour diminuer les douleurs et la fièvre comme du paracétamol, ainsi que des anticoagulants en cas d'insuffisance veineuse. Dans tous les cas, il est vivement conseillé de se reposer, idéalement de rester au lit. (d*ctissimo idem)
*

(rester au lit, probablement mon idéal de bonheur terrestre)

*

sleeping man

05a29030b2ea43a501a2d7a309126204

lit-painting-20

69017d122d0ddde24c349b6ee77dd2c5

s-l300

old-times_002

*

"PLANTAGES Jean-Michel Blanquer qui, par ailleurs, passe encore une semaine compliquée du point de vue du rapport aux faits. Après sa mise en cause d'OVH pour les gros bugs de l’enseignement à distance et le cinglant démenti du patron de l’hébergeur, l'autre partie des affirmations du ministre - sur les cyberattaques "apparemment venues de l'étranger" - est aussi contestée. "Aucune attaque venue de l’étranger n'a été identifiée", écrit Mediapart en citant plusieurs sources au sein du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, organe lié à Matignon compétent sur les menaces cyber. Bon. Et même certains marcheurs commencent à prendre leurs distances avec Blanquer. Jean-Michel Mis, député LREM membre du Conseil national du numérique et spécialiste du sujet, a ainsi tweeté hier "tout son soutien"... à OVH, en relayant le message du patron de l'entreprise contredisant le ministre." (Libé / Chez Pol)

*

8 avril 2021

poulailler 96

panique à bord...

hier aprem' alors que je jouais au scrabble avec Marie, j'ai senti soudain que je n'étais pas bien du tout, alors j'ai pris un efferalgan 1000, et c'était comme un accès de fièvre soudain et assez violent, j'avais froid, je tremblais, je claquais des dents, j'avais des douleurs musculaires, et j'ai fini par me coucher tout habillé, quand je me suis réveillé, une heure après, ça n'allait vraiment mieux,  toujours les mêmes sensations, j'ai pris ma fièvre mais je n'avais que 37°8, mais vraiment je ne me sentais pas bien, et, bien sûr, j'ai commencé à paniquer et à gamberger... quatre heures après j'ai repris un efferalgan et là du coup ça allait mieux et au bout d'un moment les symptomes ont commencé à disparaître, et j'ai même commencé à enlever des épaisseurs de vêtements parce que je sentais que j'avais trop chaud...

je ne sais pas ce qui s'est passé

*

"Notre passé est sinistre, notre present est invivable, heureusement que nous n’avons pas d’avenir." (géronimo / twitter)

*

du coup ce matin, je suis allé me faire tester...
et là j'attends les résultats

*

et en attendant les résultats j'ai regardé

6dc09f97-87bb-4e6f-849c-bc7a0e323580_2

que je n'avais jamais vu et que j'ai trouvé très bien (Noiret y est vraiment excellent, Rochefort n'est pas en reste, ça fait plaisir de revoir Jacques Denis, et surtout, déjà, Christine Pascal! -cette demoiselle a vraiment des yeux magnifiques...-)

*

19h49 : test négatif!
(je respire!)

*

 

7 avril 2021

poulailler 95

avec ce quatre-vingt-quinzième jour de poulailler coïncide  le premier jour du reste de ta vie du nouveau re-re-re-conconfinement mais qui ne veut pas s'appeler justement comme ça, il s'agit juste de  "nouvelles mesures de freinage de l’épidémie", nuance...

*

comme chaque fois depuis des mois, on nous annonce que "les semaines à venir vont être particulièrement éprouvantes", qu'on nous demande un nouveau sacrifice, mais qu'après tout ira bien (on rouvrira tout et on rasera gratis) et on verra "la lumière au bout du tunnel" (de mon cul, bien entendu)

s-l1600

*

Tiens, un nouveau Festival en ligne! :

AFFICHE_FNFA21_FINALE_WEB

(15€, je me suis zinscrit, ça commence demain)

*

j'ai regardé le premier épisode de HIPPOCRATE 2, mais je crois que je vais m'arrêter là pour le moment... Dans cet épisode on voit une très grosse dame qui avait été admise aux urgences à cause de son apnée du sommeil, qui a perdu connaissance et commence à suffoquer, et le docteur (Boulichounet) a du mal à l'intuber (mais il va bien sûr y parvenir et la tirer d'affaire...)

*

 

6 avril 2021

poulailler 94

MAUVAIS COÛTS de Jacky Schwartzmann

"Je suis un bâtard. Ma mère est toujours allée voir ailleurs si l'herbe des pubis était plus verte. Elle était un peu paysagiste et Papa a vite constaté que lui et moi on se ressemblait à peu près autant que Gaston Deferre et Alain Delon. Il a viré maman et elle n'a pas jugé bon de m'emmener dans ses valises. Parce que dans les années soixante-dix, la garde des enfants, c'était pas comme maintenant. On fumait dans le métro, on se rasait pas la chatte, on s'habillait en orange, on faisait tout à la zob.  J'avais trois ans, je ne l'ai jamais revue."
(premières lignes)

*

"C’est la salle Van Gogh. Je connais pas bien la peinture et je connais encore moins la relation entre une salle de réunion sans âme et un cinglé sans oreille. Je me demande d’ailleurs qui est le plus taré, un mec qui se coupe une oreille ou un mec qui donne le nom d’un mec qui se coupe une oreille à une salle de réunion avec des cloisons en placoplâtre."

*

"Dans la vie, les étrangers qui se frottent les uns aux autres pour le boulot ne s’arrêtent jamais pour se dire : "Eh mais, qu’est-ce qu’on fout là, nom de Dieu ? " On a tous envie de faire des pauses et ça nous saoule tous de faire semblant de croire à ce qu’on dit, mais on y va. On se dit que tout ça c’est des conneries et que la vraie vie on la manque et puis un jour on comprend : y a pas de vraie vie. La vraie vie, c’est justement ça : faire semblant de croire à ce qu’on dit, à ce qu’on fait."

*

"Je n'avais jamais véritablement réfléchi à toutes ces questions avant, j'étais vaguement athée, ascendant on sait jamais."

*

et je pourrais comme ça en recopier des pages et des pages... MAUVAIS COÛTS de Jacky Schwartzmann. Deux cent et quelques pages de la plus viscérale et exquise et drôle des noirceurs. Celui qui parle, le "héros", c'est Gaby, un personnage cynique, amoral, un vrai salopard, qu'on ne peut que détester d'emblée (en se demandant quand même si on va pouvoir tenir comme ça jusqu'à la fin du bouquin), qui va s'avérer ensuite être un peu moins salopard, mais, chassez la saloparditude et elle revient au galop, c'est bien connu, et ça n'est pas la fin -jubilatoire- de ce bouquin qui me contredira. Du grand art!
Et merci à Pépin de me l'avoir rappelé!

*

en ce jour de tolérance week-endepasquale pour les déplacements, nous (Dominique, Emma, Régis et moi + Félicien pour le repas) en avons profité pour nous retrouver une dernière fois, à Gy, à l'aube de ce nouveau  re-re-re-concon de quatre semaines, pour manger puis jouer ensemble (voilà un joli programme!) jusqu'à 17h et quelques, heure de retournage au poulailler... (et beaucoup d'autres gens, visiblement, avaient eu la même idée, ce qui fait que le pourcentage de connards au volant était sensiblement plus élevé que ola moyenne...

*

Dominique demande en rigolant "bon, alors, quand est-ce qu'il neige ?" et ça résonne comme pourrait résonner "bon, alors quand est-ce que tout ça va finir par s'arrêter ?"

*

Capture d’écran (2105)

Hippocrate 2.1

*

début d'un ballet sur y*utube

Capture d’écran (2107)

(exemple particulièrement éloquent de manspreading)

*

scrabble : bien que mené pendant toute la partie, je finis par gagner, grâce à FITTE et à GUR...

*

flippant : être réveillé en sursaut  dans son premier sommeil (il est minuit) par le téléphone qui sonne assez lontemps pour que vous ayez le temps de vous lever et d'aller dans l'autre pièce le décrocher mais alors il n'y a (plus) personne au bout du fil, vous faites le 31 31, une voix de synthèse vous annonce qu'il s'agit d'un numéro qui commence par 01 80..., et lorsque vous faites le 5 pour rappeler votre correspondant comme vous l'a conseillé cette même voix synthétique, vous tombez sur une autre voix synthétique qui vous dit que le numéro appelé n'est pas en service...

*

 

 

5 avril 2021

poulailler 93

(que dire ?)

 

attestoeufs

(cette nouvelle attestation ne sera valable que ce Lundi de Pâques)

*

cet aprèm' j'ai fait un peu de ménage de pâques, en musique : en écoutant des cd : The The (ça, ça marche toujours pour donner la pêche), puis un peu de Nino Ferrer (mais il y a des morceaux qui ont beaucoup vieilli, ou qui sonnent très -trop- 70's), puis Kat Onoma (j'ai commencé par le violet (Far From the pictures) que je n'avais vraiment écouté en entier, puis le jaune (Billy The Kid, idem), puis bien sûr ce monument qu'est pour moi Rodolphe Burger et Philippe Poirier jouent Kat Onoma, et pendant que ça sèche dans la cuisine, je cherche des comptes-rendus de sorties d'albums de Kat Onoma (j'ai complètement raté ça "en temps réel", je n'y suis venu qu'une dizaine d'années après je pense...) et je trouve "le" site qui chronique tous les albums dans l'ordre...

plus tard je suis à nouveau devant l'ordi et je regarde des clips : Kat Onoma pour The Radio (1992, comme moi ils ont trente ans de moins)

Capture d’écran (2086)

de fil en aiguille je tombe sur un morceau joli de Mansfield TYA + Odezenne
Une danse de mauvais goût

Capture d’écran (2095)

et j'enchaîne avec plein de clips d'Odezenne (y*utube est en mode monomaniaque)
et je réalise qu'ils en ont fait énormément (et que j'aime beaucoup ces gars-là)

Capture d’écran (2094)

Capture d’écran (2093)

Capture d’écran (2092)

Capture d’écran (2096)

Capture d’écran (2100)

Capture d’écran (2102)

Capture d’écran (2103)

un univers très -très- hétéronormé
(mais allez savoir pourquoi j'y trouve mon compte...)

*

 un gros plaisir de lecture
(j'y reviens demain)

41rrRLF+wgL

*

4 avril 2021

poulailler 92

Screenshot_2021-04-03 Libération - Samedi 03 avril 2021

Bonne nouvelle! , à partir de lundi sur canal, la nouvelle saison d'Hippocrate, de Thomas Lilti, avec, en plus de la déjà topissime distribution de la saison 1 (Louise Bourgoin, Karim Leklou, Zacharie Chassériaud, Alice Belaïdi, Anne Consigny, Eric Caravaca) l'arrivée de ce très chérissime Bouli Lanners... Quel bonheur!

*
recettes qui bifurquent

j'ai un faible pour la cuisine approximative (aléatoire) :
j'avais acheté du chocolat noir 98% parce qu'il était en promo au S*per U, j'ai goûté un carré et j'ai trouvé ça à peu près aussi agréable que de manger du plâtre
j'ai donc décidé de le recycler en autre chose, et il y avait une envie de truffes au chocolat qui m'est venue, j'en trouve une sur le ouaibe avec chocoalt noir & crème de marrons (j'ai un demi-pot de crème de marrons vanillée, ça devrait le faire...) je mélange avec du beurre comme il est dit dans la recette, je mets au frais pour au moins trois heures (dixit la recette) je gôute juste ce qui reste sur le cuillère en bois, et je trouve  ça vachement pas sucré...
en lisant Libé un peu plus tard, j'y trouve un supplément spécial chocolat (Pâques oblige) avec notamment quatre recettes, dont une de sablés chocolat/fleur de sel de Pierre Hermé qui me fait envie, j'ai déjà une partie des éléments au frais (chocolat / beurre) il suffit de rajouter un peu plus de beurre, de la farine, du sucre, du bicarbonate et de la fleur de sel pour transformer la première recette en la seconde, ce que je fais illico...
je le roule en boudin je le filme alimentaire et je le remets au frais...

Screenshot_2021-04-03 Libération - Samedi 03 avril 2021(1)

(je viens de les goûter, c'est pas mal du tout, même si je n'ai pas -vraiment- respecté la recette : la fleur de sel, ça matche divinement avec le chocolat noir...)

*

médocs :

DSC08449

ce que j'ai ingurgité ce midi en avalant un verre d'eau dans lequel était dissout (?) un efferalgan 1000
(il y a du médicament, du confort, et du... récréatif)

*

 

Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 593