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lieux communs (et autres fadaises)

27 mai 2021

CMFUBJ 45

ohlala j'avais presque oublié :

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Je vais être très occupé ces prochains jours, puisque je serai (virtuellement) à Reims (décidément ce conconfinement m'aura permis de pas mal voyager dans les différents festivals de cinéma en France -Angers, Clermont, Gérardmer, Toulouse...-) pour P38, le festival du film policier, avec une vingtaine de films à voir en ligne d'ici le 30 mai!Tous les films sont dispo  à partir du 26 à midi, et jusqu'au 30 à minuit, donc pas de temps à perdre! (Mmmmmh j'adore ça!) A l'heure où vous lirez ça j'en aurai -en principe- déjà vu quelques-uns. Let's go!

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covid 25 mai

(ah, enfin, nous voilà redevenus "comme tout le monde" -ou presque-... )

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Ma jambe ? C'est en bonne voie, on va dire... Elle est assez belle le matin (de taille et de couleur raisonnables) et plutôt très moche le soir (quand elle est de taille déraisonnable). Hier soir une baisse de moral soudaine pendant que je discutais avec Dominique au téléphone allongé la patte en l'air sur le canap' et que, en palpant icelle, j'ai senti sous mes doigts la protubérance d'une cloque, en-dessous du genou, et que j'ai eu peur qu'alors tout recommence comme au début...

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26 mai 2021

CMFUBJ 44

(que dire)

(ça m'a quand même pris un certain temps de rafistoler le post précédent)

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(une jolie image de tw*tter)

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hier soir, j'ai laissé mijoter à feu doux jusqu'à 23h, (heureusement dans la cocotte en fonte), le chou rouge aux pommes que j'avais cuisiné pour mon repas du soir (19h donc), ce qui a par la force des choses résolu le dilemne que justement je m'étais posé à la fin du repas : allais-je ou non manger le reste du plat ? (ça m'avait semblé pas mal mais sans plus), car devant ce petit résidu carbonisé au fond (pendant quatre heures quand même) je n'avais plus d'hésitation..

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comme annoncé, ce matin un plombier est venu pour réparer ma fuite (enfin, la fuite au fond du placard du bas) mais hélas ce n'était pas le patron joufflu qui m'avait fait profiter de son jovial panorama l'autre jour, il avait dépêché à sa place un de ses employés, un grand mince qui portait hélas le pantalon de travail le mieux arrimé que j'ai jamais vu...

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bon finalement si le service de diabétologie de l'hôpital ne rappelle pas c'est plutôt une bonne nouvelle, je ne fais pas partie des cas urgents, mais, en attendant, je ne peux pas m'empêcher de me sentir un peu abandonné, désemparé, livré à moi-même : j'ai donc commencé le traitement prescrit (un cacheton par jour), mais du coup je ne sais pas dans quelle mesure ça m'autorise à faire des écarts...

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Ouf! mes toilettes ne font plus fchhhh toutes les trente secondes, ça aussi c'est plutôt une bonne nouvelle (merci le grand plombier en chef)

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je suis allé en courses à pied (!), le tour habituel, boulangerie, Monop', Banque Pop', mais bon au bout d'un moment je traîne quand même sacrément la patte, en revenant j'avançais comme un escargot  (comment voulez-vous que je fasse 30 minutes de marche par jour ?)

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tiens, ce soir, je vais manger des fèves, pour la première fois depuis 60 ans, j'espère que je ne vais pas vomir (ce que j'avais fait me semble-t-il la dernière fois que ça s'était passé)

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covid 24 mai

(toujours pas mieux...)

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26 mai 2021

cologne

L'ETREINTE
de Ludovic Bergery

Ca fait vraiment très plaisir de retrouver Emmanuelle Béart. Depuis Les Témoins (Téchiné, 2007) je n'avais pas eu l'occasion de la voir à l'écran (sauf dans le film de Jeanne Balibar Merveilles à Montfermeil qui est une blessure encore mal cicatrisée de mon petit coeur de cinéphile - d'autant plus douloureuse que pourtant dieu sait si je l'adore, Jeanne B.-, où je l'avais trouvée un peu trop en force).
Ici elle joue Margaut, une veuve de fraîche date, qui vient de se réincrire en fac (d'allemand) et dont on comprend qu'elle aimerait redémarrer quelque chose dans sa vie. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai pensé à Zweig, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme, même s'il sera plutôt question de quelques semaines, voire de quelques mois. Le film est vraiment centré sur le personnage de Margaux (et le réalisateur sur son actrice principale) qu'on ne quittera qu'à très peu d'occasions. Il est question dun nouveau départ (ce à quoi aspire Margaux), d'ailleurs le film s'ouvre sur une arrivée et se terminera, justement, par un départ. j'ai pensé aussi à Renoir, et à son Elena et les hommes, dont le film de Ludovic Bergery pourrait être une version plus hivernale et mélancolique.
Oui, Margaux et les hommes. Car c'est bien des hommes dont il est question ici. D'abord un groupe de jeunes étudiants, au milieu desquels on reconnaîtra l'autre tête d'affiche, Vincent Dedienne, qui joue, avec beaucoup de finesse,  Aurélien, plus Dedienne que nature, un jeune gay attachant à l'humour à la fois vache et tendre, qui va l'accompagner dans ses "errances" affectives et sentimentales. (En ce qui me concerne, je me suis senti Margaux pour un autre étudiant, le jeune Karl, de la bande d'Aurélien, joué par le joliment barbu Nelson Delapalme, dont allocinoche n'a hélas pas été fichu de fournir une photo convenable, sur les photos du film on ne voit QUE Emmanuelle et Vincent, mais bon fermons la parenthèse.)
L'aventure de Margaux est un véritable parcours de la combattante, et Emmanuelle Béart l'incarne magnifiquement, avec une finesse de jeu (de je aussi) remarquable. C'est juste un peu dommage que, finalement, le film se résume à une succession de cas de figures (un catalogue de types d'hommes) et en quelque sorte d'obstacles à franchir pour progresser. Il y a, d'un côté, tout au bord, l'amour courtois, adolescent, carte du Tendre, rêves de jeunes filles, soupirs, émois (le coeur), et, tout à l'autre bout, le rapport physique dans toute sa crudité son urgence, sa violence (le cul). Entre les deux ? la drague, le désir, la séduction, la rencontre. Ou comment faire pour passer d'un état à l'autre (les deux en même temps semblent a priori inconciliables.) Margaux est une femme mûre, et pourtant c'est comme si elle reprenait tout au début.
Dans les discussions avec les jeunes gens paraissent les mêmes dichotomies, et ces fragments d'un discours amoureux hivernaux et intergénérationnels sont bien vus. Même si, comme sur les photos d'allocinoche le focus est souvent fait sur Margaux au détriment parfois des partenaires (On aurait bien repris un peu plus de Dedienne...)
Mais je dois avouer que je me suis quand même pas mal reconnu (identifié) dans cet état des lieux affectif / organique, dans cette façon de procéder. Et Emmanuelle Béart aura été pour cela un objet transitionnel parfait. Parfaitement émouvante.
"Un joli film" ai-je dit à Catherine (après avoir râléune fois de plus parce que les lumières de la salle se rallumaient alors que le film n'était pas encore -techniquement- fini : le début du générique, surtout quand on voit encore des images, c'est encore le film, là-aussi les mauvaises habitudes auront été vite reprises...).

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25 mai 2021

CMFUBJ 43 (rafistolé)

(message effacé par erreur et recomposé a posteriori -et meeeerde!-)

le lundi de Pentecote est dpuis 2004 un jour de solidarité (pour les vieux) créée par Jean-Pierre "la route est droite mais la pente est dure" Raffarin. Férié ou pas ? Je me souviens  que, quand on bossait encore, on l'avait remplacé par un jour supplémentaire pré-pré rentrée (ou post-post-vacances)
C'est donc un jour férié, un jour de solidarité donc, et, en tant que vieux, j'ai décidé d'en faire un jour de solidarité pour le cinéma..

j'ai démarré de bonne heure en commençant d'écrire un post sur L'ETREINTE de Ludovic Bergery avec Emmanuelle Béart, et j'ai fini, quelques heures après, , en train de regarder ça :

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Capture d’écran (2280)

trouvé un peu par hasard en consultant sur allocinoche la filmographie d'Emmanuelle Béart, justement. Comment ? un autre premier film de Jeanne Balibar ? Et on ne m'en aurait rien dit? (en fait j'ai dû le savoir et je l'avais oublié, puisque ledit film n'existait pas physiquement en dvd, sur priceministruche par exemple... Et voilà qu'il était disponible sur vimeo (merci Vimeo!).
Un film... différent. (sudouest.fr l'avait qualifié d'"expérimental", ce qui n'est pas faux. Je l'ai regardé jusqu'au bout, et j'y ai pris beaucoup plus de plaisir qu'à Montfermeil. Le film a été tourné en deux fois, à Deauville en septembre 2010 et en mai 2011 à Paris. Il comporte donc deux trames narratives distinctes : la première concerne la pièce de Sophocle, ELECTRE, et les comédiens en lisent/jouent des passages (à Deauville donc) : Balibar joue Electre, Emmanuelle Béart joue Chrysothémis, sa soeur, Pierre Léon joue je ne sais pas trop qui (le générique de fin donne le nom des acteurs mais pas la distribution) -peut-être Egisthe ?- et la grande Edith Scob joue -divinement- le Choeur, dans plusieurs scènes de métro. Dans l'autre fil de la trame (à Paris donc) on retrouve Jeanne B., costumée en vacancière, accompagnée de Pierre L., costumé lui en tyrolien, qui jouent leur propre rôle, et rencontrent une (ou des) chargée(s) de programmes culturels pour lui/leur exposer un projet de théâtre (mais leurs échanges, assez théoriques, sont aussi lus), partie qui, comme dirait un journaliste de téléramuche, n'est "pas dépourvue d'affèteries" (pourquoi avoir attifé l'interloctrice cultureuse de postiches ridicules ?). Et, finalement, une troisième trame, (où les fils se touchent) où les personnages en costumes qui de vacancière, qui de tyrolien, jouent/lisent encore quelques scènes d'Electre... Un film surprenant, attachant, (parfois agaçant, parfois bouleversant) qui mériterait d'être vu plusieurs fois pour en saisir toutes les bonnes idées qui y fourmillent... (Merci encore à Emmanuelle Béart, et merci à Viméo. Et à Jeanne Balibar bien sûr).

*

entretemps, avant de voir ce film, je m'étais promené un moment au fil des bandes-annonces que me proposait allocinoche, et j'ai commencé à dresser la liste de mes envies :

j'ai très envie de voir PLAYLIST (2 juin)

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j'ai très envie de voir LE DISCOURS (9 juin)

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j'ai très envie de voir IBRAHIM (23 juin)

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j'ai très envie de voir LA SAVEUR DES COINGS (7 juillet)

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j'ai très envie de voir LA MORT DU CINEMA ET DE MON PERE AUSSI (4 août)

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j'ai très envie de voir ORAY (29 septembre)

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j'ai très envie de voir LE DIABLE N'EXISTE PAS (1er décembre)

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25 mai 2021

supplément gratuit illustré (spécial pentecôte)

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24 mai 2021

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rectificatif eur*vision (je devais être à moitié endormi hier soir, pensez il était une heure du mat') : la France est deuxième, et pas troisième!

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une très belle journée aux Bâties, chez René, à l'initiative de Dominique...

après un petit repas tranquille (du bistèque et des frites!), un café avec un carré de chocolat, un petit tour au jardin : du ciel bleu, du vent, beaucoup de lumière, de la fraîcheur, des allées tracées dans l'herbe très verte, des iris, des pauvres fruitiers en déshérence (figuier, cerisier, cognassier, pêcher) , deux escolchias, des fraises mûres juste sur le dessus, de la rhubarbe géante,

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et voilà ce fut un dimanche ce fut un beau dimanche...
(et je reviens chez moi avec deux tiges de rhubarbe géantes (et un joli mug vache/poule)

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covid 23 mai

(moy-moy, hein...)

*

 

23 mai 2021

0,5g

DRUNK
de Thomas Vinterberg

Voilà un film qui vaut beaucoup mieux que son affiche ou sa scène d'ouverture (j'avoue que là j'ai eu peur, en me disant que si c'était comme ça tout le film, je n'allais pas rester.). Mais Thomas Vinterberg est beaucoup plus malin que ça. Vinterberg, un réalisateur que j'apprécie, mais dont je n'ai, finalement, vu qu'assez peu de films : un tous les 10 ans en moyenne (FESTEN en 1998, SUBMARINO en 2010, et ce DRUNK en 2020, pourtant tous autant appréciés les uns que les autres). L'autre raison que j'avais de voir le film, c'était Mads Mikkelsen, un acteur que j'aime beaucoup (mais dont je n'ai, finalement, pas vu  tant de films que ça non plus : OPEN HEARTS, ADAM'S APPLE,  AFTER THE WEDDING, MICHAEL KOHLHAAS...).
César du meillar film étranger, Oscar du meilleur film étranger (plus un avis très enthousiaste de Loulou transmis par Pépin)... ça valait peut-être la peine d'y jeter un coup d'oeil...
Il est question de quatre hommes d'un certain âge, quatre profs, quatre potes aussi, qui en viennent à tester un "protocole", suite aux théories d'un certain scientifique norvégien qui professe que le corps humain souffre d'un déficit d'alcool et doit être à un degré d'alcoolémie de 0,50g pour livrer des performances optimales... Et les voici donc tous les quatre qui mettent le pied à l'étrier (et la bouche au goulot) en notant scrupuleusement les différentes étapes de l'"expérience".
Le film pourrait être sous-titré "de l'influence de l'alcoolémie sur la pédagogie"...
Pour chacun des quatre mousquetaires de la bibine commence alors un parcours du combattant (aller en cours légèrement bourré est une chose, mais gérer le quotidien dans le même état en est une autre).
Les quatre acteurs sont vraiment parfaits, (chacun dans son style et dans son domaine...) et constituent une sacré belle équipe. On sent la complicité qui les unit, et qui rend les scènes de groupe encore plus touchantes.
Et l'expérience continue, et le degré d'alcoolémie grimpe... Même si, on s'en doute bien, à l'enthousiasme et à la rigolade des premiers instants, vont -forcément- succéder des moments (beaucoup) moins euphoriques... Tout les quatre sont arrivés à l'âge-charnière où on ne peut pas s'empêcher de faire un peu le bilan de son existence (affectivement, professionnellement, familialement...) et ça n'est pas forcément toujours très jojo...
Le regard que porte Vinterberg sur ses quatre "héros" est assez habilement dosé : assez proche pour générer de l'empathie, mais en même temps avec l'imperceptible distance nécessaire pour pouvoir se permettre d'être critique, et mettre (avec plus ou moins de bienveillance et/ou d'humour) l'accent sur les accidents de parcours de chacun.
Le film est bien construit, le dosage du cocktail entre sucrosité des sentiments et amertume du constat est plutôt plaisant en bouche, on sourit, on s'attendrit, on verse une larmichette, on est curieux de la suite, mais bon mais je n'ai pas pu m'empêcher de le trouver un peu longuet vers la fin...
On sait que les danois (et les scandinaves en général), n'ont pas la réputation de sucer de la glace) et donc ces spectateurs-là n'ont pas besoin qu'on leur fasse l'apologie de l'ivresse, et donc le message de Vinterberg, pour tous les autres,  reste finalement assez consensuel (et suffisamment flou pour ne froisser personne.)
Plus qu'un feel good movie (un genre que j'affectionne je l'avoue), on aurait plutôt affaire à un drink good movie, ce qui n'est déjà pas si mal...

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"et glou et glou et glou

il est des nôôôôôtres..."

23 mai 2021

CMFUBJ 41

covid 21 05

(pfff... encore mauvaise pioche)

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il me semble que je l'avais lu en Carré noir, mais, si j'ai bien compris la version n'était pas "intégrale", voici donc une excellente occasion de rectifier le tir... (commandé sur priceministruche) -et du coup envie de relire tous les autres, sagement rangésur leur rayon de la bibliothèque-

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visite du plombier (chef)  à l'appartement, en compagnie de ma propriétaire, pour une histoire de fuite, j'ai dû vider les placards du bas pour qu'il trouve d'où venait cette fuite, il est allé farfouiller là-dessous et il a trouvé (il m'a gratifié d'un sympathique plumber's crack, jovial et en gros plan, mais à ce moment-là ma proprio était juste à côté...) il revient mardi matin pour les réparations...

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(c'est flou mais c'est l'émotion...)

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interprétation bichromatique de ma dernière croûte, qui est tombée hier soir
(en "vraies couleurs", c'est dégueulasse...)

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au concours de l'Eurovision, le candidat du Royaume-Uni a obtenu 0 point du jury des professionnels et 0 point du jury du public (la France est 3ème, meilleur score depuis au moins 100 ans)

*

 

 

 

22 mai 2021

bonjour les cons

MANDIBULES
de Quentin Dupieux

Le tout dernier film vu avant l'avant-dernier confinement s'appelait Adieu les cons, il eut été donc logique, par effet de symétrie, que le premier revu au dernier déconfinement s'intitulât Bonjour les cons. Ca rééquilibrait les pendules. Si le titre n'y est pas, l'esprit si. mandibules, c'est vraiment, littéralement, le portrait de deux cons. Deux benêts, deux nigauds, deux imbéciles heureux.
Qui trouvent une mouche géante dans le coffre de la vieille bagnole qu'un des deux vient de voler pour transporter une mystérieuse valise chez un non moins mystérieux Michel-Michel. Une mouche géante qu'ils décident de dresser pour se faire de la thune.
Et c'est tout ? Oui, c'est à peu près tout. Après ils se font héberger dans un villa par une jeune fille qui croit avoir reconnu en l'un d'eux un ancien camarade de classe, villa occupée par un petit groupe de gens en vacances, qui, chacun avec ses raisons propres, ont du mal à accepter les nouveaux-venus.
Ah j'oubliais : la mouche s'appelle Dominique (ça m'a beaucoup fait rire), et un petit chien va être mangé...
Aux plusieurs personnes qui m'ont demandé "Et alors, Mandibules ?", j'ai répondu invariablement "Ben, c'est du Dupieux...". Et c'est la stricte vérité. Depuis son premier long-métrage Steak (en 2007, mais que je n'ai pas vu, pour cause d'Eric et Ramzy ce qui est assez bête comme raison je l'avoue), il empile une filmographie étonnante, détonnante, pétaradante, ahurissante, (foutraque, loufoque, déjantée, les mêmes épithètes peuvent s'appliquer aux films), avec des sommets incontestables (Rubber, Réalité), des réussites a posteriori (Au poste!), et quelques "machins" dont je ne savais pas trop quoi penser (Wrong, Wrong Cops, et le dernier Le Daim) que j'avais qualifié d'"atypiques" et qui ne m'avaient pas complètement ravi (voici un bel alexandrin). Que je ne savais pas où ranger. Et que j'ai d'ailleurs assez complètement oubliés...
On retrouve en haut de l'affiche Grégoire Ludig (qui co-tête-d'affichait avec Poelvorde dans Au poste!), qui compose un genre d'épigone du Dude de The Big Leboswki, en chemise rose mais en bien plus con. Avec son compère David Marsais (ils ont l'habitude d'écrire et de jouer ensemble les sketches de leur Palmashow) il incarne (ils incarnent) un duo d'abrutis flamboyants (regardez une très intéressante interview des deux,  où on en apprend un peu plus sur la méthode de Dupieux), de vieux potes, de gamins attardés avec leurs rites et leurs tics neuneus ("taureau"...); aussi attendrissants qu'exaspérants. (c'est Grégoire Ludig qui dit qu'il faut beaucoup s'investir pour jouer un con...).
La trame du film est très linéaire, rectiligne, avec un seul "niveau" de récit (contrairement à Réalité ou Au poste!) et on serait en droit de trouver le scénario indigent tellement il est mince. Mais, aussi mince soit-il, il réussit à nous intéresser à son propos (à défaut de nous y faire adhérer). Peut-être la partie centrale, estivale et vacancière qui nous incite à la chaise-longue et au rafraîchissement. et donc à être indulgent. J'ai été un peu gêné par le personnage d'Adèle Exarchopoulos (que je trouvais un peu "en force") mais je suis semble-t-il le seul, tant la plupart des critiques semblent trouver l'actrice excellente (il y en a même un qui écrit carrément que c'est le meilleur rôle de sa carrière!)
Le film est court (1h17) mais on finit par regretter de ne pas en avoir plus (Mandibules 2 , ?)

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22 mai 2021

CMFUBJ 40

covid 20 mai

(pfff... mauvaise pioche pour nous)

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"MESSAGERIE NOCTURNE - En dépit des nécessités du sommeil réparateur, du bon sens des aiguilles d'une montre et des admonestations parentales, 15% des jeunes en âge d'être scolarisés dans un collège d'Ile-de-France textotent au milieu de la nuit, et parmi leurs SMS tardifs envoyés à quelque camarade d'insomnie, on distingue deux questions archétypales, qui représentent  les trois quarts de ce quiz nocturne : "Tu dors ?" (36%) ou "T Là ?" (39%) - et en cas de réponse, deux messages standards, attesté comme les plus récurrents : "Presque" (12%) ou "Y a koi ?" (28%) ainsi qu'une majorité d'émoticônes incendiaires." (Yves Pagès /Il était une fois sur cent)

*

acte 1 : Aujourd'hui était écrit dans la case correspondante de mon joli calendrier "vaccin 2ème dose", et voilà c'est fait. Mon médecin a pris des nouvelles de ma jambe, du résultat de la prise de sang d'hier que je venais de recevoir (mais lui pas encore, CRP en baisse (6,6) mais pas encore à la normale (en dessous de 5) -pour mémoire il y a un mois il était à 49... on progresse!- , je lui ai demandé un courrier pour le diabétologue, une ordonnance pour des chaussettes de contention, l'ai informé que je n'avais pas encore commencé le traitement anti-diabète, il a un peu ronchonné en me disant que je devrais, que c'était trè faiblement dosé, et qu'agir sur mon alimentation serait insuffisant...

acte 2 : à l'hôpital service diabétologie, la dame au comptoir a pris la lettre, mes résultats d'analyse, est allé les photocopier et m'a demandé un numéro de téléphone, m'expliquant qu'il n'y avait plus de place en consultation jusqu'à l'année prochaine, qu'elle allait transmettre ça aux docteurs, et que ce serait eux qui décideraient si j'étais prioritaire ou pas, et qu'on me téléphoneait pour me prévenir... J'en étais comme deux ronds de flan (sans sucre)...

acte 3 : du coup j'ai eu envie d'aller au cinéma, mais le film que je voulais voir (L'ETREINTE) ne passait que dans une heure... en repartant chez moi, je me suis arrêté chez Coralie et Pépin, qui m'ont offert un thé (c'était l'heure) et une part de tarte à la rhubarbe faite maison (j'adore la rhubarbe, j'ai craqué...) puis je les ai laissés travailler leur LSF...

acte 4 : en repartant en direction de chez moi, je me suis dit : "s'il y a une place, je me gare et je rentre, et s'il n'y en a pas, je file au cinéma..." J'ai donc filé au cinéma (il était 16h57) et je suis arrivé dans la salle pile-poil pour le début du film (et j'y ai -bonheur- retrouvé Catherine... Donc, L'ÉTREINTE, de Ludovic Bergery (critique suivra...)

*

 

 

 

 

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