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lieux communs (et autres fadaises)

1 juillet 2021

CMFUBJ

covid 30 juin

voilà, pour ce qui est de la france métropolitaine, on y est!
(l'outremer, c'est loin....)

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sur tw*tter :

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une affiche de cinéma

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le visuel de l'affiche des Nuits de Fourvière 2021

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il y a actuellement 4444 messages sur ce blog

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ET j'ai eu soudain envie de changer la bannière
(mon nombril ne ressemblait PLUS DU TOUT à ça, il a bien changé en seize ans...)

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(à Beyrouth)

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au Canada

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1 juillet 2021

juin 2021

mardi 1er

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réaction allergique (début)

mercredi 2

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le monsieur avec le masque sur l'oreille qui voletait (c'est flou mais c'était bien)

jeudi 3

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pour la première fois depuis longtemps, les lumières des voisins d'en face étaient éteintes

vendredi 4

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la chenille de l'hôtel-de-ville

samedi 5

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livreur

dimanche 6

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l'oxalis a des vues sur le pot de menthe

lundi 7

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la terrasse et les canards

mardi 8

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scarifications sur une courgette

mercredi 9

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le dessert

jeudi 10

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Allée des Quinze Tiques

vendredi 11

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chez le pharmacien (dans l'arrière-boutique) : première récolte

samedi 12

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Besac : Etudiant / Révolution / Festival

dimanche 13

Capture d’écran (2412)
Clip de Touch the leather (Fat White Family)

lundi 14

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Rue de la Ressorte

mardi 15

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cinéma

mercredi 16

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le gingembre est parti en vacances chez Catherine

jeudi 17

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tapettes (suite)

vendredi 18

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le Petit Poucet et le gant de l'Ogre (gare Montparnasse)

samedi 19

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Malou et Dom m'attendant dehors (vues du dedans)

dimanche 20

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coquelicots du matin

lundi 21

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l'Huisne, évidemment

mardi 22

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dans le très beau jardin de la dame avec les accroche-coeurs

mercredi 23

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ce toujours aussi beau mur dans la rue de l'église à Bellou

jeudi 24

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il y a souvent des mecs en survêt assis sur l'escalier du 12... (club de rencontres ?)

vendredi 25

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Papy P. et le Merveillon

samedi 26

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petit goûter à Gy (on débarasse...)

dimanche 27

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Les Séminaristes (au cinéma) (l'image ne figure pas dans le film)

lundi 28

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mon bébé-gingembre a bien poussé chez Tata Catherine...

mardi 29

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reflets au FJT

mercredi 30

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le paquet-cadeau d'Emma

30 juin 2021

canard

FALLING
de Viggo Mortensen

(vu à Nogent avec Malou et Alix,a priori un peu "faute de mieux"...) Et, à l'arrivée, une bonne surprise. Je pensais que l'essentiel du film allait consister en l'affrontement du père homophobe et du fils gay, mais Viggo Mortensen (vu comme acteur il n'y a pas si longtemps -2015- dans le très beau JAUJA de Lisandro Alonso), pour sa première réalisation (en tant qu'acteur je l'ai toujours trouvé plutô intense) a choisi de jouer plutôt la "reconstitution" historique, avec des belles scènes rétro où on voit le père jeune, flashes-back où se construit l'histoire de ce fils (qu'on sent toujours en état de sidération face à son paternel) et surtout son rapport à ce père (qui avant d'être un vieux con a été un sacré jeune con), partant d'une image idyllique (le premier flash-back), quasiment une icône, en profite pour y instaurer immédiatement un petit truc qui gratte, qui démange, qui dérange.
Nous avons en rentrant écouté la critique (les critiques) du film au Masque et la plume, que j'ai trouvé dans l'ensemble d'une extrême mauvaise foi (le plaisir de descendre, de faire un bon mot) et affreusement parisiennes.
Le film est long, c'est vrai, et il fonctionne pendant longtemps sur le même schéma (Lance Herricksen en père imbuvable est effectivement de plus en plus insupportable, surtout face à l'apathie que pendant longtemps son fils affichera, et on attend depuis longtemps "la" scène où il va -enfin- se révolter, quand elle finit enfin par arriver.
J'aime beaucoup la scène du repas, au milieu du film, où toute la famille se trouve réunie, même si elle a suscité de nombreux débats, questionnements, interprétations, interrogations, suppositions.
Un premier film dense, intense, ou le réalisateur a certainement mis beaucoup de choses personnelles (jusqu'à quel point ?), et qui, même s'il fait montre d'un certain "classicisme"(qu'on pourrait qualifier de rassurant) dans sa forme n'en est pas moins un témoignage fort sur une certaine Amérique brutale et conservatrice (et homophobe) face à laquelle Viggo Mortensen semble suggérer que la jeune génération n'a plus peur...

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affiches : une série de variations sur la verticalité...

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et un nouveau venu -impressionnant- choisi par le réalisateur pour s'incarner jeune, Sverrir Gudnason...

29 juin 2021

CMFUBJ

J'aime beaucoup ce que fait Emma.

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Pour mon anniversaire, hier,  elle m'a offert cette belle théière (c'est elle qui l'a faite et j'en suis émerveillé), et elle m'a dit que je pouvais, si je le voulais, choisir encore autre chose, si je voulais...

J'ai donc choisi ce bol

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parce que j'aimais beaucoup ces fleurs / nuages

 

puis celui-ci

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parce qu'il était le plus assorti à la théière

et celui-là

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parce qu'il est en porcelaine bleue, et délicatement ouvragé

et celui-là enfin

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parce que je le trouvais simplement ravissant

et j'en étais en-chan-té!

Merci Emmachounette!

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un fait indéniable (qu'il faut interpréter positivement) : je dors beaucoup, beaucoup mieux (9h en moyenne désormais, même si toujours en tranches) ce qui double presque ma moyenne (donc, je devrais, en principe, dormir moins au cinéma!)

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*

 

29 juin 2021

quenotte

(post ciné en retard 4)

MILLA
de Shannon Murphy

(titre original Babyteeth)

un film australien un peu déroutant (un peu long à se mettre en place) avec une héroïne qui évoque celle du RESTLESS de Gus Van Sant (si vous avez vu le film vous comprendrez, sinon je préfère vous laisser la surprise ne pas trop vous mettre les points sur les i). Un film qui commence en comédie et finit... un peu autrement. Je n'étais pas au mieux de ma forme jambesque (j'avais déjà vu NOMADLAND quelques heures avant) et donc je pense qu'il faudra que je revoie le film à tête reposée (à jambe reposée pour être plus précis). je ne le chroniquerai donc pas plus, je préfère vous en mettre des images... Disons que j'avais le sentiment a priori de ne pas l'avoir trop trop aimé, et d'avoir éprouvé un sentiment tout à fait contraire, en regardant, justement, ces photos...

 

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28 juin 2021

villa

(post ciné en retard 3)

SUZANNA ANDLER
de Benoît Jacquot

Paris sera toujours Paris et Duras sera toujours Duras.
J'avoue n'avoir jamais été un adorateur de la dame (alors que certaines miennes amies l'idolâtraient) mais bon, ça doit être "plutôt un truc de filles" (non, non, Claud ene me tape pas!). benoît Jacquot, qui fut l'assistant de cette chère Guiguitte, porte à l'écran une de ses pièces (qui ressemble quand même furieusement à un de ses films passé y a pas longtemps sur MUBI LA CINETEK pardon, BAXTER VERA BAXTER, que j'ai chroniqué , (finalement c'était bien MUBI), le jour de la résurrection de Riri-la-Gâchette). Il y a une femme (Charlotte Gainsbourg, irréprochable), une villa très belle et très chère qu'elle / que son mari veut peut-être louer, un amant (Niels Scheider, idem), le bruit de la mer, une maîtresse du mari, la voix du mari au téléphone, et voilà. Je serais mauvaise langue (et je ferais de l'humour à deux balles) en disant que c'est trés théâtral et très téléphoné, puisque hélas, séance de 13h45 digestion oblige, j'y ai assez copieusement dormi (et assez copieusement eu mal à la jambe aussi) et c'est assez curieux parce que plop! lorsque j'ouvrais l'oeil il y avait face à Charlotte / Suzanna un(e) nouveau/velle partenaire, mais toujours il était question d'amour, de souvenirs, de jalousie, et je le redis je le répète, Charlotte Gainsbourg est vraiment excellente (et rentre dans le club pas si fourni des grandes durassiennes), la mise en scène, attentive et pas chichiteuse, est au diapason, et dans cette catégorie casse-gueule du "théâtre filmé", Jacquot fait presque aussi fort que dans sa FAUSSE SUIVANTE (2000), que j'avais vraiment adorée, bien que dans un esprit / un genre tout à fait différent. Et je suis donc penaud d'en avoir raté pas mal quand même. Le film dure 1h30 mais j'avais le sentiment de n'en avoir vu qu'une heure, honte aux salsifis de midi!
(la ressemblance avec BAXTER de Guiguitte allait même jusqu'à la musique, là on avait un morceau "andin" de Carlos d'Alessio qui se répétait sans faillir jusqu'à la fin (et réussissait très bien à faire grincer des dents, les miennes), ici on aura à la place de la flûte japonaise (un peu moins répétitive mais tout aussi crispante).

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28 juin 2021

CMFUBJ

Plus ça va et plus je me dis que ma jambe va rester comme ça ad vitam aeternam
Eh bien tant pis j'aurai une grosse jambe rouge ad vitam aeternam et voilà
(en espérant juste que cette saloperie de cloque va cicatriser et qu'aucune autre n'apparaîtra derrière)

*

des photos de tw*tter...

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ça je ne sais plus du tout pour quoi c'était... un tremblement de terre ?

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marche des fiertés, qui démarrait cette année pour la première fois en banlieue, à Pantin

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covid 26 juin

on y est presque...
(tiens, je ne sais pas pourquoi le Puy-de-Dôme est surligné...)

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un petit goûter d'anniversaire à Gy, pour l'anniversaire de Gigis et le mien... Emma avait fait des gaufres et tout ce qui va dessus pour les manger, j'avais apporté du Cerdon pour trinquer et des fruits rouges (fraises, cerises, pastèque, les cerises coûtant à elles-seules autant que tout le reste réuni) pour accompagner, en petit comité avec Dominique, Marcello, et René véhiculé par Zouzou, autour de la grande table avec la toile cirée à pois,  à l'ombre de l'érablus lapinus, et c'était très bien, de se retrouver simplement et de partager ce moment, de piapiater, avec certaines infos qui font mouche (bzzz Zouzou va voir La Cerisaie avec Huppert en Avignon, bzzz le Et leurs enfants après eux qui sera créé en août à Bussang est une merveille, bzzz le fils de Marcello, Victor, et sa jeune épouse ont joué des jeunes gens qui se marient dans le nouveau film d'André Téchiné -sortie 2022-...)

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*

 

 

27 juin 2021

empire

(post ciné en retard 2)

NOMADLAND
de Chloé Zhao

j'y suis allé avec Marie (qui faisait son grand retour au cinéma). Chloé Zhao on l'aime beaucoup, on a programmé tous ses films (et j'avais vraiment adoré l'avant-dernier, THE RIDER -voir -). Un film sur les petites gens (cf GAGARINE), mais à la sauce américaine, c'est à dire avec grands espaces (illimités) en prime. Des gens plus ou moins hors du système (qui en sont sortis ou qu'on en a sortis) mais qui font tout pour, justement, réussir à s'en sortir. A leur façon. Ceux qui ont abandonné la vraie maison en dur pour celle à roulettes, qui vivent on the road again, se réunissant, se séparant, se retrouvant... (Autant en emporte le van...) Celui de Fern commence à avoir de l'âge mais il est toujours vaillant, et elle l'a aménagé avec amour. Fern, c'est Frances Mc Dormand, encore une fois magnifique (cette femme réussit tout ce qu'elle entreprend, transcende toutes celles qu'elle incarne, sans jamais en faire des tonnes -on se souviendra encore longtemps de sa fliquesse enceinte dans Fargo...-).

Ici, elle a, on le comprend dès la première image, comme un imperceptible voile de tristesse, oh presque rien mais toujours présent, et c'est ce presque rien qui fait toute la différence. Tous les autres personnages jouent leur propre personnage (et portent leur vrai prénom comme l'écrit le générique), et c'est passionnant de suivre cette vie de ci de là, en pièces, de petits boulots merdiques en autres petits boulots merdiques (ça a l'air épouvantable de bosser chez amaz*n, mieux vaut se crever à ramasser les betteraves), de rencontres en rencontres ("sur la route on dit toujours "au revoir" parce qu'on finit toujours par se croiser à nouveau..." dit d'ailleurs  l'un d'entre eux...)

Le film se termine (presque) par la visite de Fern à Empire, la ville où elle habitait avec son mari, avant que la ville ne soit vidée (et son code postal détruit) et c'est vraiment une scène très forte, lorsqu'elle entre dans ma maison, encore debout mais complètement vidée, en l'état, comme sa vie à elle le fut aussi à ce moment, c'est émouvant, ces portes battantes ouvertes sur le vide, avec, derrière, les grands espaces ricains...

Très fort (et en même temps très simple, c'est ça qui est fort...)

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26 juin 2021

youri

(post ciné en retard 1)

GAGARINE
de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh

Encore une superbe découverte du Festival Téléramuche d'avant-premières (je suis sidéré par le peu de monde qui semble s'y intéresser, dans le bôô cinéma...), un film sur les petites gens, celles et ceux qui habitent dans la Cité Gagarine, qui doit bientôt être évacuée et détruite pour cause d'insalubrité (dont l'histoire est évoquée dans un prologue spécialemnt réjouissant.
Le jeune Youri (interprété par Alséni Bathily, sensationnel) en fait partie, et est très occupé, au début du film, à récupérer du matos pour un projet qu'on saisit d'abord par bribes. Il est accompagné par son pote rebeu Houssam (Jamil Mc Craven) et sa copine rom Diana (Lyna Khoudry), auxquels va venir s'adjoindre, après un premier contact plus... difficile et frictionnel, Dali, un petit céfran (Finnegan Oldfield, toujours aussi bien) un peu teigneux en apparence mais finalement pas tant que ça...
Un film prenant, surprenant, qui assaisonne le réel le plus prosaïque (le plus terre-à-terre justement) à sa sauce joliment fantastique, et le met en apesanteur. Direction les étoiles, et hop! Et on ne peut pas ne pas verser sa petite larme...
A recommander énergiquement

 

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25 juin 2021

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24 juin : comme annoncé je suis rentré

(contrairement à la météo annoncée la semaine dernière "c'est le seul jour où il va faire beau..." avait dit Dominique, il pleut comme vache qui pisse quand je sors du bus Besançon/Vesoul, dernière étape de mon périple, et je rentre, vaillamment, comme le petit cheval dans le mauvais temps, sous un genre d'averse tropicale qui me trempe entièrement (hop, tout direct dans la machine à laver...) et me donne la sensation que plus je me rapproche de chez moi et plus elle devient forte...)

DONC il serait temps d'un nouveau compte-rendu des aventures jambières de votre serviteur (eh oui c'est comme l'amour ça n'est jamais tout à fait fini...)

VENDREDI 18 :
à l'issue d'un trajet nickel sans problème, je remarque, grâce à Dominique, que vient d'apparaître, quasiment en gare de Nogent-le-Rotrou où Malou vient nous chercher, une grosse cloque (3 cm environ) sur ma jambe rouge, et j'en conçois un assez vif désappointement, puisque nous venons à peine d'arriver
Malou m'invite à consulter les médecins locaux (le premier n'a pas de rdv avant le 24 juin, la seconde, sur place, n'a rien avant lundi et nous invite à aller plutôt aux Urgences, la troisième, celle de B., me donne rdv en fin de journée)
Nous allons donc à B., la toubib me prend au bout d'une heure, me laisse raconter mon histoire, et tranche en me disant qu'il faut reprendre les antibiotiques (elle m'en prescrit carrément pour six semaines!) et me met carrément dehors en m'expliquant qu'elle est là depuis 8h ce matin sans pouvoir ôter son masque et merci monsieur au revoir monsieur
Oups! le pharmacien de B. à qui j'avais déjà eu affaire (il est très bien) me confirme que six semaines c'est excessif, me donne donc trois boîtes... et m'invite à aller faire plutôt un tour à l'hôpital, aux Urgences...
Nous décidons de passer cette première soirée tranquille à la maison et d'y aller demain matin...

SAMEDI 19 :
Nous voici donc à la première heure aux Urgences de Nogent-le-Rotrou, où je suis admis pendant que Malou et Dominique en profitent pour aller au marché. Je reste toute la matinée, ECG, analyses de sang, tout le monde a l'air de s'alerter quand je parle des piqûres de tiques, le médecin est perplexe (que ma jambe soit encore rouge après tant de temps, pour lui c'est signe d'une réaction allergique mais il ne sait pas à quoi...) deande une nalyse bactério du contenu du phlyctène (j'apprend que c'est comme ça que ça s'appelle), me met sous perfusion d'antibiotique (amoxycilline), l'infirmière me met un joli pansement et je sors vers 13h avec une ordonnance d'antibiotique (augmentin) et de matériel pour faire les pansements, et l'infirmière qui me dit qu'elle a fait un tout petit trou dans la cloque pour les prélèvements, mais qu'elle risque de se reformer, et m'invite alors à reconsulter

DIMANCHE 20 :
comme nous n'avons pas eu le temps de passer à la pharmacje samedi et que l'infirmière m'en a donné deux "pour dépanner" (et que je sais que nous irons à la pharmacie demain) je décide de commencer le traitement à l'augmentin (en prévenant les autres que ma voisine de Coulevon avait fait un choc anaphylactique avec ce même antibio, et que donc si je deviens bleu il faut appeler les pompiers...) Deux heures parès le repas, je commence à me sentir nauséeux, de plus en plus, jusqu'à aller carrément vomir (avec de grosses difficultés au début tellement les spasmes sont brutaux), une fois, puis une autre, (les autres sont allés se coucher, je monte la garde près des toilettes, et à l'alerte suivante, je vidange des deux côtés à la fois, avec une belle énergie graphique (et me voilà à deux heures du mat' en train de nettoyer la porte des toilettes... les vomissements ont cessé faute de combattant (je n'ai plus que de la bile) et les dernières diarrhées ne sont plus que de la flotte... je vais me coucher vers 3h 1/2, je réussis à dormir deux heures

LUNDI 21 :
pendant la nuit je m'étais demandé si c'était l'augmentin ou une gastro, mais vu que je remange -prudemment- au petit-dej' et que mon estomac l'accepte, je penche pour l'augmentin, et, donc, à la pharmacie je ne prend que le matos pour les pansements (la pharmacienne insiste pour que je consulte un nouveau médecin, que si on m'en a prescrit, c'est que j'en ai besoin...)

j'ai laissé un message sur le répondeur du cabinet d'infirmières pour le pansement, mais l'une d'elles  me rappelle en m'expliquant que c'est trop tard pour aujourd'hui, qu'elle viendre demain et mercredi mais que je dois absolument changer celui qu'on m'a posé aux urgences, et donc, quand je l'ôte je m'aperçois que l'ampoule s'est vidée (ça n'est pas très joli ça ressemble au toutes premières que j'avais eu sur la jambe) je désinfecte et je me débrouille pour bricoler un pansement...

ça tombe bien, Malou au téléphone a réussi à me négocier un rendez-vous le soir même avec la docteur G. qui nous avait renvoyés vers les urgences le premier soir, et j'y vais à 18h. Je suis très impressionné par la toubib en question, une petite dame qui ne mâche pas ses mots, qui vous bombarde de questions, observe ma jambe, prend le phlyctène en photo, me fait une ordonnance pour un antibio (amoxycilline) et de l'ultralevure, me dit qu'elle va se procurer le résultat de mes examens au urgences, qu'elle va contacter une dermato à Chartres pour avoir son avis, et que ça serait bien qu'on se revoit le lendemain

MARDI 22 :

l'infirmière est venue me faire un pansement un peu "désinvolte", voit la plaie,  et me dit que ce n'est pas la peine qu'elle revienne le lendemain

la toubib me rappelle (en numéro masqué) en me disant de ne pas commencer le traitement antibios, de faire de nouvelles analyses de sang, (je n'ai qu'à passer à son cabinet le soir et elle me donnera l'ordonnance) et de prendre rdv illico chez mon médecin traitant

j'espère en profiter pour avoir plus d'explications, mais, le soir venu, elle me tend juste l'ordonnance de prise de sang depuis l'entrée comme si j'étais contagieux, et je dois lui arracher deux trois phrases avant qu'elle ne referme la porte

MERCREDI 23 :
l'infirmière est passée de bonne heure pour la prise de sang (et me refaire mon pansement, j'en ai profité pour lui montrer l'état du précédent)

j'appelle le docteur pour avoir de plus amples informations, elle me dit que la dermato n'avait pas de certitudes, mais que, SURTOUT, je dois ABSOLUMENT mettres des bandes de contention le matin avant même d'avoir posé le pied, qu'elle attend les réusltats de ma prise de sang, qu'elle comparera avec ceux des Urgences (de samedi, que, personnellement je n'arrive pas à récupérer mais dont la secrétaire m'apprend qu'elle, la médecin, les a) me demande à quelle heure je pars jeudi (7h du matin, ça complqiue les choses) et qu'éventuellement elle me contactera en fin de journée via numéro masqué pour un éventuel rdv à 20h45 / 21h, mais je n'aurai pas de coup de fil le soir

(en plus Pascal vient de rentrer et c'est donc une assez joyeuse soirée qui se joue - Dominique rafle tout au Triomino- chez Malou)

JEUDI 24 :
Malou nous ramène à Nogent, où on prend notre train, comme prévu, à 8h12...

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