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lieux communs (et autres fadaises)

15 août 2016

radeau

LA TORTUE ROUGE
de Michael Dudok de Vit

Suite de notre programmation estivale (où je rappelle qu'il a été estimé qu'à cet époque de l'année les gens étaient plus bêtes, ou avaient le cerveau rétréci, comme les roublignolles quand on se baigne dans une eau trop froide, et ne méritaient donc qu'un seul film "art & essai" hebdomadaire, dans le bôô cinéma).
Un film qui nous arrivait nimbé d'une aura aussi louangeuse qu'intiguante : quel était donc ce surdoué dont un seul court-métrage avait suffi pour provoquer l'intérêt des studios Ghibli, et l'engagement illico de son réalisateur pour la réalisation d'un long ? On avait vraiment envie d'en savoir plus (long ?)...
Et c'est, effectivement, magnifique.
Une tempête, ouvre le film, à l'issue de laquelle un homme s'échoue sur une île déserte, et va y robinsonner, avec les moyens du bord. Survivre, puis tenter de s'échapper en construisant un radeau. Qui va être détruit par, on l'apprendra assez rapidement, une tortue rouge, qui empêchera plusieurs fois de suite notre naufragé de quitter son île (assez paradisiaque, il faut le reconnaître). Tortue rouge qui finira par venir s'échouer sur le rivage de la même île, provoquant d'abord la colère de notre homme, puis ses regrets et son attention... Ce n'est là que le début de cette très jolie (et finalement très simple) histoire qui a la particularité d'être entièrement sans paroles (mais malgré tout pas muette!).Faire face, survivre, affronter, recommencer, s'obstiner, recontrer... l'histoire d'un homme sur une île, de sa vie, avec comme choeur antique, observateurs et commentateurs (muets mais éloquents) de l'action une poignée de petits crabes...
Le passage du temps, les cycles de la vie, l'amour, la mort sont restitués dans un graphisme "ligne claire" et des décors (et une animation) particulièrement soignés. Un excellent moment de cinéma, donc. (je n'aurais qu'un seul petit bémol à porpos de la musqiue, que je trouve parfois un poil trop envahissante, dans les moments lyriquissimes notamment).

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6 août 2016

encore des polars

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DELICIOUS
de Mark Haskell Smith

Toujours grâce au même blog providentiel, Actu du Noir, ici) qui m'vait déjà fait découvrir les délices de Carl Hiaasen, voici donc un petit nouveau (qui lui n'a publié que cinq romans), et dont la filiation avec ce cher Carl Hiaasen semble assez justifiée. Même structure "en étoile", avec des personnages différents (voire très différents) s'agitant tout autour d'un thème "central", qui sont déjà, au départ plutôt attachants (ah oui, le roman commence par l'épilogue, on sait qui a fait quoi (bien qu'on ne sache pas précisément quels sont les quois en question) et ça commence suffisamment fort, pour qu'on soit tout de suite harponné, alpagué, crocheté (etc., complétez avec le qualificatif de votre choix) et qu'on ait envie d'aller plus loin. Il est ici question d'Hawai, d'un jeune cuisinier (local) plein d'avenir, de son oncle et de son cousin (dans la restauration, des équipes de cinéma en résidence notamment), d'une équipe de cinéma, justement (le réalisateur et son assistante), et d'un mafioso aux dents longues qui souhaite venir s'installer sur l'île pour y gagner beaucoup de pépettes (au détriment des petits entrepreneurs locaux). Il y aura aussi des tueurs, un, puis deux et trois. les personnages sont très bien croqués, avec certains revirements plutôt surprenants mais qui rajoutent encore au plaisir.
Et comme chez Hiaasen c'est une formidable mécanique, comme chez Hiaasen c'est très drôle (drôlement noir ou noirement drôle ?). Mais, encore mieux que chez Hiaasen (enfin, pour moi), c'est très cul. Très cru. Il sera beaucoup question de bites, en des états d'émoi divers (après le FAQV, voici le PAQV : le polar à quéquette visible, merci MHS!) et en plus, ce qui n'arrive pas si souvent non plus, pas strictement hétéronormé, donc, (pour moi, encore) que du bonheur...
Pour résumer, Mark Haskell Smith, c'est bon comme du Carl Hiaasen mais en encore plus couillu (ceci dit les romans ont quand même été écrits à vingt ans d'intervalle, il faudra que j'arrive aux bouquins plus récents de Carlounet pour éventuellement réviser ce jugement...)

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QUEUE DE POISSON
de Carl Hiaasen

Retour à Hiaasen, donc (il m'en reste encore quatre, je crois) et à la Floride, après ce détour par Hawaiï. J'essaie de les lire dans l'ordre mais c'est compliqué, il me manque les premiers. Celui-là vient après Pêche en eau trouble, me semble-t-il, et il y est beaucoup plus question d'eau que de poisson, d'ailleurs. Ca commence avec un mari qui pousse sa femme du pont d'un bateau lors d'une croisière, et pense avoir commis le crime parfait. sauf que l'épouse en question non seulement a survécu (et elle est recueillie par une vieille connaissance, Mike Stranahan -toujours aussi viril et craquant-) mais décide de se venger... Le mari est un fieffé pourri, le genre de mec sans crupules et qui aime beaucoup les dollars et entreront successivement en jeu un flic très obstiné (qui a des serpents come animaux de compagner et rêve de se faire muter dans le Montana), le patron du mari (un businessman sans scrupules ni états d'âme) la maîtresse du mari (une esthéticienne au sang chaud) et le garde du corps du mari (attribué par son patron) une montagne en salopette couverte de poils... Touillez joyeusement, et c'est parti pour cinq cent pages extrêmement plaisantes (comme d'hab', Hiaasen sait être drôle, écolo, anti-capitaliste, cynique, fleur bleue, et il arrive même à nous émouvoir, si si! avec des twists de personnages, qui vont se comporter soudain comme on n'aurait jamais cru qu'ils se comporteraient...)

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MIAMI PARK
de Carl Hiaasen

Celui-là me disait un peu moins parce qu'il est vieux, publié chez j'ai lu et qu'il accuse un peu son âge (mais bon le papier jauni a son charme, hein...) C'est comme rentrer dans la piscine, affronter le choc thermique. Et bien là, en deux pages c'était fait : une famille en décapotable rouge de location et en route vers un parc d'attractions reçoit soudain un rat, jeté depuis leur van par une paire de malfrats. Et c'est parti ! Car il s'agit en fait d'un campagnol du manguier à langue bleue, un spéciment rarissime, volé dans un parc d'attractions (dirigé par un boss sans scrupules ni états d'âme, promoteur véreux, en délicatesse avec la mafia, genre de personnage récurrent chez Hiaasen) par un duo de bras cassés (tandem de personnages tout aussi récurrents chez Hiaasen, et toujours aussi attachants) pour le compte d'une  mamie  très riche très écolo (et au révolver très facile, style Calamity Jane). Et là, on n'a encore lu que quelques pages! Il y a aussi un journaliste pourvu d'éthique, sa copine qui bosse pour une sex-line au téléphone, une jeune fille qui joue les ratons-laveurs dans le parc d'attractions qui est au centre de l'intrigue et des préoccupations de chacun (sans oublier un chef de la sécurité un peu trop porté sur les stéroïdes et anabolisants, un dauphin un peu trop entreprenant, un tueur mafieux souffrant d'aérophagie, et, cerise sur le gâteau, notre ami Skink toujours avec son imper fluo et son bonnet de bain à fleurs...) et fera l'objet d'ailleurs d'une scène finale plutôt apocalytique... De la littérature idéale pour ces vacances à soleil et chaise-longue au bord de la piscine!

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A BRAS RACCOURCI
de Mark Haskell Smith

S'il y a une chose que j'ai en horreur (ceux qui me connaissent le savent) c'est bien les histoires de mafia, mafieux, mafiosi, parrains et tutti quanti (parle plus bas...), et il suffit en général que le sujet soit évoqué sur la quatrième de couv' pour que le bouquin me tombe des mecsn et je pensais que c'était irrémédiable. Mais je ne connaissais pas Mark Haskell Smith. Celui-ci est, chrnonologiquement, le premier des cinq parus (tous chez Rivages). Et donc je l'ai pris après avoir reposé le Miami Park précédent. ici, tout tourne autour d'un bras, malencontreusement coupé par une porte de garage, celui d'un mafioso haut placé, bras autour duquel vont se poursuivre des mexicains (toute la hiérarchie du crime, du jefe (le big boss) à ses différents fifres et sous-fifres, un flic entêté, un employé de la morgue (celui qui devait livrer le bras au flic), sa copine, son autre copine (sachant qu'untel ou unetelle est thérapeute et donne des leçons de branlette, écrit un livre de cuisine, tombe amoureux d'une femme vue sur un tatouage, découvre le pouvoir érotique d'un flingue, veut devenir scénariste de telenovela, rencontre l'amour, veut passer le septième niveau de tétris, passe son temps à fumer des pétards, se fait tatouer contre sa volonté, j'arrête là...). Ca s'agite beaucoup, sous le soleil de Los Angeles et parfois de ses environs.Les personnages sont plaisantissimes, les événements qui les rassemblent vont du loufoque au fou-furieux en passant par le clin d'oeil ou l'inattendu. C'est superbe, c'est -encore une fois- construit comme une mécanique de précision  (tout est donc plus ou moins parti d'un bras, et tout ou presque se résoudra dans une chambre d'hôpital), c'est drôle, c'est alerte, c'est cynique, c'est même parfois fleur bleue (oui oui il y en a même des qui recontrent l'amûûûr), bref, c'est idéal... A recommander violemment, donc! (C'est un peu moins cul (un peu moins cru) que Delicious, du même -mais bon là il était plus jeune hihihi-)

Mais je vais arrêter là pour l'instant les Hiaasen et les Smith pour changer d'air avec un autre poids lourd dont je vous parlerai la prochaine fois.

4 août 2016

batsheva

MR GAGA
Sur les pas d'Ohad Naharin
de Tomer Heymann

Ohad Naharin. Je n'avais jamais entendu le nom de ce danseur/chorégraphe, et, si Dominique n'était pas allé voir le film et ne nous en avait pas fait la pub, je n'y serais sans doute jamais allé. Je m'intéresse (ou "me suis intéressé") tout de même un peu à l'actualité de la danse et de ses maîtres-danseurs (mais c'est vrai que cet engouement a tout de même un peu faibli ces dernières années, mais, non, plutôt de leur faute que de la mienne) et vais la prétention d'en connaître pas mal, de nom tout du moins.
Le film nous raconte son histoire (documents d'époque à l'appui), plus ou moins chronologiquement, on le voit danser, enfant, en kibboutz, puis on le voit grandir, partir à New-York, travailler avec des "pointures" (Martha Graham, Maurice Béjart) -les égratignant  juste au passage-, créer sa compagnie, et un style de danse, le fameux "gaga" du titre (dont on ne comprendra quand même pas exactement de quoi il retourne, chacun(e) des intervenant(e)s restant sur ce sujet prudemment flou(e) , il faudra que je g**glise ça). On verra aussi beaucoup d'extraits de ses chorégraphies (qui frustrent légèrement à chaque fois en raison de leur brièveté), depuis le N-Y des années 90 jusqu'à l'Israel de 2015. On l'entendra aussi témoigner, et on le verra travailler (nombreuses séances de répétitions, qui le présentent aussi en tant que ce qu'il est, une diva de la chorégraphie (avec les poses, les humeurs, les conseils et les remarques parfois absconses qu'il prodigue) dont certains intervenants confirment prudemment qu'il ne fut pas toujours facile de travailler avec lui.
Si la mise en scène est hélas plutôt quelconque, le film vaut vraiment par les extraits de chorégraphie (comme a dit Dominique "de la danse comme on aime..."), qui m'auront plusieurs fois, pfuit!, en dépit de leur brièveté, fait venir les larmes aux yeux. film à voir obligatoirement pour tout amateur de danse "contemporaine"!

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3 août 2016

coma

Voici la toute dernière photo prise par mon appareil avant qu'il ne refuse obstinément de s'ouvrir et de fonctionner... (Cela faisait quand même quelques jours qu'il avait commencé à pedzouiller, ce fichu "gros zoom"...) J'attendrai donc le retour de vacances de mon marabout/réparateur de Perpignan (mais bon il me reste toujours mon téléphone...)

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(je reconnais qu'elle n'est ni très nette ni d'un grand intérêt
mais bon c'est la dernière... c'était le 28 juillet, à 16h46.)

2 août 2016

mensonges

IRRÉPROCHABLE
de Sébastien Marnier

Marina Foïs a déjà une filmographie conséquente (et intelligente) et a su prouver l'étendue du spectre chromatique de son jeu. (De la comédie popu grand-public au film d'auteur cinéphilisant, de la gaudriole ++ au drame ++, en gros). Là, on est à une des extrémités. La plus sombre. Tout au bord. Elle joue Constance, une jeune femme qui quitte Paris pour revenir "là-bas", six ans après avoir, justement quitté "là-bas" pour partir à Paris, et planté tous ceux qu'elle connaissait alors (son patron, et aussi son amant). Constance, on s'en rendra compte assez vite,  est une jeune femme "instable", (ou, mieux, "perturbée"). Toujours en porte-à-faux avec la réalité (ou la tordant régulièrement jusqu'à la faire ressembler à son idée de réalité à elle).
Quand elle revient "là-bas", "pour s'occuper de sa mère", elle retourne à l'agence où elle avait travaillé six ans plus tôt et tente de se faire ré-embaucher. Mais Alain, le patron, lui préfère une jeune fille, et Constance va s'employer dès lors à récupérer ce qu'elle estime être "son" emploi... Par tous les moyens. Elle renoue avec Philippe, son amoureux de l'époque (Jérémie Elkaïm), tout en vivant une relation très "sexe" avec un voyageur rencontré dans le train (Benjamin Biolay). Elle observe la jeune fille, devient copine avec elle...
Plus que le pamphlet sociétal dont il se revendique dans les interviews, le réalisateur nous entraine vers le territoire balisé, mais néanmoins dangereusement instable (insécurisant) du film de genre, du thiller psy. Portrait d'une... sociopathe ? psychopathe ? névropathe ? , enfin, d'une demoiselle qu'on pressentait déjà pas tout à fait bien dans sa tête dès le début du film ou presque, et qui va de plus en plus nous inquiéter au fur et à mesure qu'elle se révèle. Marina Foïs s'y révèle excellente (elle est pratiquement de tous les plans du film) fascinante, glaçante (le film ne fait que s'acheminer vers l'issue fatale qu'on pressentait presque depuis le début, et le fait à la fois d'une façon rectiligne mais hâchée, avec des plans montés très secs maniant habilement l'ellipse, pour nous faire, à chaque fois, autant douter que redouter) dans l'économie de jeu, la retenue perpétuelle ne laissant qu'à de rares moments l'occasion d'exploser et de laisser affleurer sa profonde (vraie) nature.
Constance est une menteuse. Une fausse gentille. On réalise, au fur et à mesure que le film progresse, qu'elle aura menti sur à peu près tout. ce qui la rend, non pas attachante (elle est tout sauf attachante) mais pathétique. Il est très difficile, pour ne pas dire impossible, de s'y identifier, mais le climat anxiogène du film est tel qu'on passe tout le film, crispé, à attendre que la réalité finisse par la rattraper (et la toute dernière scène est à ce titre assez impressionnante).
A noter aussi la (plaisante) musique électro de Zombie zombie (jusque là de moi inconnu(s) au bataillon) qui accompagne le film.

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31 juillet 2016

micro161

*

(premières fois)
j'ai mangé du steack de veau de mer au grill
(ça n'est que du requin)

*

(premières fois, bis)
j'ai rattaché le soutien-gorge d'une dame

*

hortensias, comme tendant la tête entre les barreaux de la grille

*

je suis le petit roi
d'un royaume exigu.

*

(phrases que je ne suis pas sûr de comprendre)
On aimerait bien que les gens soient comme on aimerait bien qu'ils soient

*

 comme un bernard-l'hermite affectif
(ou un coucou, ça revient au même)

*

 "C'est un sodomite..." a lancé, de façon assez surprenante, ce mec de l'équipement qui vidait les poubelles sur le parking à l'adresse de son collègue, à propos d'un mec qui pissait, selon lui, bien trop près de la table de pique-nique...

*

 quelle que soit la façon dont on détaille la pastèque, il arrive toujours un moment où c'est moins facile

*

 "life is a dick,
sometimes it gets hard for no reason."
(sur un blog tumblr)

*

(premières fois)
j'ai mis à jour wind*ws 10 tout seul comme un grand
(avec le soutien psychologique de Catherine)

*

 

30 juillet 2016

dans mon téléphone 14 : marabout...

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29 juillet 2016

fourrière

COMME DES BÊTES
de Chris Renaud

Je suis allé avec Catherine à l'avant-première, dimanche à 16h dans le bôô cinéma, et, magiquement, c'est comme si on s'était retrouvé quelques années en arrière, tellement il y a avait de mômes dans la salle. Sauf que là on n'avait absolument pas à s'en oqp. Les parents étaient là pour ça (mais ils se sont très bien tenus).
La bande-annonce m'avait fait envie (surtout le chien qui se fait gratter par le batteur à oeufs), et donc j'ai été un peu étonné lorsque, au bout de dix minutes de film, on avait déjà vu tous les gags qui y figuraient (dans la bande-annonce)... Qu'allait-il donc se passer le reste du film ? Mais c'est des malins chez ...(D*sney ? Pix*r ? machintruc ?) ils ne spoilent pas toute l'histoire, qu'on puisse avoir un peu la surprise...
L'accroche c'est "Que font vos animaux de compagnie quand vous n'êtes pas là ?" (c'est ce que montre la bande-annonce, et qui m'avait à l'avance conquis, -ils sont malins, chez D*sney machinchose-...) Il y a donc pas mal d'animaux différents (principalement des chiens et des chats mais pas que), les trois principaux (quatre, allez) étant le petit chien qui est le narrateur, et, au début de l'histoire se voit doté d'un nouveau partenaire par sa maîtresse : un énorme chien hirsute qu'elle vient de rescaper de la fourrière (et avec qui la cohabitation ne va pas s'avérer très aisée) qui est copain avec une chatte (... très chatte), et duquel (sujet : le petit chien sympa) est amoureuse une petite chienne blanche genre Loulou de Poméranie. Deux d'entre eux vont (malencontreusement mais comme très habituellement chez D*sney) se faire choper par la fourrière, et tous les autres vont partir à leur recherche (unité d'action) à travers la ville (unité de lieu) le temps d'une journée (unité de temps)...
L'intrigue n'est pas rocambolesque mais tous les personnages sont vraiment attachants (chacun étant caractérisé au petit poil -voire à la petite plume!- et j'ai, par exemple, un faible pour le bouledogue, même s'il ne fait pas partie des rôles principaux... et le hamster, aussi.), les gags s'enchaînent (dialogues et situations, et même clins d'oeil -à Lubitsch, excusez du peu!-) ce qui fait qu'on s'y poile aussi (même siplus personne n'utilise cette expression, d'ailleurs, oui je suis obsolète). A la limite, je me suis autant régalé pendant le prologue et l'épilogue que pendant le reste du film. L'animation est minutieuse, et le résultat plutôt ébouriffant (hihihi!) Rien que ça justifie d'y aller, je trouve -les propriétaires d'animaux domestiques devraient s'y retrouver- (avec pourtant une paire de "méchants" plutôt réussis (le lapin blanc trop angélique pour être honnête, le cochon tatoué avec anneau dans le nez) et qui ne sont -finalement- pas si méchants que ça bien sûr...)
Je me suis documenté a posteriori, pour découvrir qu'il s'agit en fait du studio Illumination (ceux qui ont créé Moi moche et méchant et Les minions -dont, tiens, un court-métrage devait être projeté en première partie du film, c'est ce qui est annoncé partout, mais, dans le bôô cinéma, bernique, allez savoir pourquoi...-, j'y retournerais bien, tiens, mais en v.o, puisque c'est Louis C.K qui double Max (le héros)... On attendra le dvd, hein...

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deux affiches mimi, à l'image du film...

 

28 juillet 2016

dans mon téléphone 13 : verticales

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(une vieille, mais je ne m'en lasse pas...)

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(une petite douceur avec le café)

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(un escalier pour monter nulle part)

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(sur le parking de n*z)

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(avec la couverture de téléramuche)

27 juillet 2016

la moto noire

(Je dois conduire un camion ?)
(Je vais conduire une moto ?)

je marche sur un trottoir très passant, en ville, en poussant une moto

je sais qu'à un moment je vais quitter cette rue principale très encombrée, et prendre une petite rue sur la droite, où je pourrai rouler
(il y a quelque chose que m'a dit Hervé, à propos de papiers, et de derniers jours, que je dois faire assez vite, à cause de la date limite, mais je ne comprends pas pourquoi je ne roule pas tout de suite avec)

le trottoir est vraiment encombré, beaucoup de gens dans les deux sens

en réalité je ne pousse pas une moto, je tiens à la main un énorme sac de voyage noir, très encombrant (mais très léger),

je repars en arrière (je n'ai plus de sac) et je marche plutôt en hauteur, comme sur des échafaudages (le premier étage d'échafaudages), je saute de l'un d'eux pour revenir sur le trottoir en contrebas

il y a toujours autant de monde, j'entre dans un magasin (une maison de la presse) où je réalise que je suis à Gray, en bas de la ville et que pour rentrer chez moi il me faudra forcément monter, quel que soit le chemin que j'emprunte

je réalise que je ne porte qu'un genre de t-shirt pour la nuit, assez long, beigeasse, et ça m'ennuie de penser que je vais devoir retraverser toute la ville dans cette tenue

je montre d'ailleurs à la jeune vendeuse la tenue dans laquelle je suis et ça la fait sourire

en sortant du magasin je croise toute une flopée de gamins qui marchent en rang, j'essaie de me faire discret, mais ils m'ont visiblement reconnu et m'appellent par mon prénom

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