poulailler 33
"Ce dimanche 31 janvier, vers 16 h 30, des agents de police secours ont été prévenus de la présence d’un homme, rue Saint-Georges, à Vesoul, vêtu dans le plus simple appareil, un foulard noué autour de la taille. Ce dernier, âgé de 52 ans, connu pour des antécédents psychiatriques, lançait du pain sur les voitures qui passaient.
L’homme qui tenait des propos incohérents, a été escorté par les policiers jusqu’à l’hôpital où il devait être pris en charge en psychiatrie."
(L'Est Répu)
C'est mon voisin d'en face!
(et merci à Co qui m'a transmis l'info!)
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programme du jour Clermont :
I4
NANTONG NIGHTS
de Leopold Dewolf & Emma Qian-Xu (Chine)
Un chauffeur ramène chez lui un client bourré qui veut absolument qu'on le conduise au commissariat... Le téléphone sonne et c'est la fille du monsieur bourré qui demande au chauffeur de passer auparavant la prendre à la clinique... Un mini-polar impeccable (avec des linges ensanglantés et une porte de coffre coincée...)
THE PEEPUL TREE
de Sondja Feldmeier (Suisse, mais Inde)
J'ai pensé très fort à Auntie Christine devant ce film filmé en Inde, où il s'agit de couper un gigantesque figuier, pris sur le vif, avec tous ces mecs maigrichons et souriants qui fixent l'objectif au fond des yeux et s'affairent comme des fourmis autour du tronc absolument gigantesque de cet arbe a priori sacré (on saura par une note explicative à la fin le pourquoi du comment... Trop forts, ces indiens!)
PAYDOS
de Öykü Orhan (Turquie)
Une fiction (mais quasi-documentaire) réaliste et plutôt tristounette sur la vie d'une mère de famille qui rame au boulot et se débat pour le bien-être de ses enfants...
HAPPY ENDING
de Mei-Liu (Etats-Unis)
Un gros bonhomme tristoune et revêche (et un peu asocial) va se laisser tenter par un prospectus trouvé et réussir à rentrer dans un salon de massage
SPRÖTCH
de Xavier Serron (Belgique)
On retrouve avec plaisir l'humour très noir de Xavier Serron (Je me tue à le dire, qu'on programma en son temps) avec l'histoire d'un couple gay avec enfant dont l'un des papas -d'où le Sprotch du titre- va en écraser malencontreusement un en reculant avec sa voiture (mais tout est bien qui finit bien âmes sensibles soyez rassurées)
L2
IN THE AIR TONIGHT
de Andrew Norman Wilson (USA)
(la capture d'écran permet de saisir des images quasi subliminales, comme celle-ci, qui n'a pratiquement rien à voir avec le récit, qui est une plaisante élucubration autour de Phil Collins et de sa chanson qui donne son titre au film)
AUGAS ABISAS
de Xacio Baño (Espagne)
Hybride et intime. Un film qui évoque l'histoire d'un personnage de la famille du réalisateur, un grand-oncle qui a fait la Guerre d'Espagne, et dont subsistent des lettres et "une photo mitée", hybridée avec des documents sur des poissons des grandes profondeurs qui subsistent dans l'obscurité totale grace à une petite loupiote bactérienne personnelle qu'ils trimballent devant eux pour y voir un peu plus clair... Complexe, mais intéressant
HIDE
de Daniel Gray (Hongrie / Canada)
Un film dont j'ai vraiment beaucoup aimé le graphisme, l'animation, et la colorisation (juste l'histoire d'un gamin qui se cache dans un placard et qui, par la porte qu'il entrouvre régulièrement, voit passer le temps et la vie...
VAGALUMES
de Leo Bittencourt (Brésil)
Avertissement : ce film peut contenir des scènes susceptibles de heurter la sensibilité de certains spectateurs disait le texte de présentation. La belle affaire : un parc à Rio de Janeiro et ce qui s'y passe de jour et de nuit (c'est la nuit qui provoque l'avertissement -mais bon pas de quoi fouetter un chat : juste ce qui se passe (enfin, se passait) la nuit dans les parcs (à mon souvenir -Ououououh placer là le cri du loup- une pipounette dans la pénombre et hop! un petit coup pudique debout contre un tronc
GRAMERCY
de Jamil Mc Ginnis & Pat Heywood (USA)
Honte sur moi c'était le dernier de la sélection et j'ai un peu (beaucoup) dormi, je souviens qu'il y avait des jeunes gens, de beaux jeunes gens, et une très belle image finale de station-service la nuit assez Hopperienne. J'essaierai de le revoir promis)
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Je n'ai pas vu F2 comme initialement programmé (par moi, ce qui est bien c'est qu'avec cette édition "en ligne" on peut voir -et même revoir- les films quand on en a envie) parce qu'à la place j'ai d'abord préféré jouer au tarot en ligne avec Malou, puis après le repas mettre le blog à jour, et finalement faire quelques parties de Scrabble, que j'ai alors perdues avec une belle constance (contre des 9900 méprisants qui ne disent même pas bonjour et gardent toujours la bonne lettre à la fin pour réussir in extremis à vous battre de quelques points, ce qui me donnerait à chaque fois une irrépressible envie de les traiter de noms d'oiseaux et autres joyeusetés) jusqu'à ce que, à force d'obstination je finisse tout de même par en gagner une, et décider que je pouvais alors aller me coucher ce qui est, je le reconnais un comportement assez bêta (il était presqu' une heure du mat)