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lieux communs (et autres fadaises)

11 septembre 2023

jaune comme le poison

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UN COUP DE MAÎTRE
de Rémi Bezançon

Je suis allé jusqu'à Lure pour le voir. le programmateur nous l'avait annoncé en sortie nationale puis pfiouh! le film avait soudain (à la date dite) disparu des radars, et disparu dans les limbes sans qu'on ne l'en vît jamais ressortir...Pourtant, un film starring Vincent Macaigne et Bouli Lanners, vous l'imaginez bien, ça ne pouvait que me faire saliver... Il s'agit du remake d'un film argentin qu'on avait failli projeter dans notre semaine du ciné latino (mais qui était , lui aussi, tombé dans les abysses des films non programmés).
Donc, on le sait via l'affiche, il s'agit d'une histoire de peinture. De peinture et d'amitié. Entre un peintre (Bouli) et un galeriste (Vincent). Deux vieux amis très très amis depuis longtemps. mais ces derniers temps ça ne va plus très bien pour le peintre (en manque d'inspiration) et pour le galeriste (dont la dernière exposition, celle des oeuvres de son pote, a été un flop retentissant : zéro toile vendue!).
Le duo Macaigne / Lanners fonctionne à merveille. Même si le film met un peu de temps à démarrer, une fois qu'il est lancé, ça va devenir une véritable locomotive à jubilation. d'autant plus qu'on a (que j'ai) le plaisir d'y voir débarquer, en plus du duo susnommé, le jeûnot Bastien Ughetto, en apprenti transi  d'admiration devant le "maître" Bouli (c'est comme ça qu'il l'appelle, d'ailleurs, "maître", ça m'a fait rire). C'est un comédien que j'aime beaucoup (d'enfant dans DANS LA MAISON jusqu'à un premier rôle de jeune adulte dans HABIB, LA GRANDE AVENTURE, en passant par une double casquette d'acteur et réalisateur dans la série L'EFFONDREMENT -où il gère avec maestria une scène très impressionnante dans un EHPAD-).
Mais bon c'est surtout les deux cocos qui font le numéro. Et à partir de la scène du cimetière, je me suis régalé sans arrière-pensée, avec plein de moments savoureux (le café : boira-t-y ou boira-t-y pas ?, la prison, etc.) des situations qui ne le sont pas moins, des dialogues affutés... Oui, les deux lascars rayonnent dans le film, et s'en donnent -visiblement- à coeur joie, et Rémi Bezançon, encore une fois fait le job (et j'adore vraiment le bob de Bouli Lanners...)

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ps : ce n'est pas très objectif, je sais mais je ne pouvais pas ne pas mettre dans le top 10 de l'année un film avec mes deux chéris-chéris, voilà (midinet un jour...)

5 septembre 2023

entre le 15 et le 18

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UNE ANNÉE DIFFICILE
de Eric Toledano & Olivier Nakache
(sortie le 18 octobre 2023)

Hier soir c'était "ze" événement au bôô cinéma (prévu en salle 4, a ensuite été déplacée en 5, la plus grande) l'avant-première du nouveau film des deux réalisateurs, en présence d'iceux et de Pio Marmaï, annoncée depuis des semaines, que dis-je des mois, bande-annonce projetée quasi à chaque séance, et donc le "public était au rendez-vous"...
Bon, c'était sympa, cette soirée annoncée "en présence de" et tout, mais bon un peu publicité mensongère puisque la soirée a été tout de même plus rikiki que prévue, les trois ont présenté le film pendant un quart d'heure, ensuite ils filaient à Remiremont, faire la même chose, puis encore ensuite à Epinal! (et ils venaient de Gérardmer... ça c'est de la tournée de promo, hein...)et nous ont d'ailleurs annoncé que c'était leur soirée de reprise...
Quand on a vu 45000 fois la bande-annonce on a un peu compris de quoi il retourne (et on se rendra compte d'ailleurs qu'il y a des trucs qui sont dans la bande-annonce et pas dans le film...) et on sait grosso-modo à quoi s'attendre : deux losers surendettés (Marmaï et Cohen) font connaissance, un peu par hasard, et aussi celle d'une militante écolo). Et quoi ? Leurs coeurs balancent, mais "même s'il ne doit rien se passer entre eux" c'est Pio (dit "Poussin") qui a la préférence et Jonathan (dit "Lexo", mais c'est provisoire) qui devra se la mettre sous le bras.  Et c'est tout! Oui à peu près, encore grosso-modo...
Une comédie (hihihi) romantique (boy meets girl) et sociale ("tous ensemble tous ensemble!") voilà le programme (commun, bien entendu). Paroles paroles ? Pendant un certain temps, je me suis senti vaguement mal à l'aise, face à ces deux mecs qui ne pensent qu'à leur(s) gueule(s) et bien moins sympas que ce qu'ils se donnent de la peine à vouloir paraître. Face à ces manifestants écolos relativement caricaturés, ou du moins dépeints avec une certaine condescendance j'ai trouvé. Même si le début, très réussi, m'a évoqué celui de l'excellent NOCTURAMA de Bonnello. Et (je reviens aux "deux mecs" de quelques lignes plus haut) à leurs aventures somme toutes pas très intéressantes. Qui les amènent, par hasard, à avoir soudain un semblant de prise de conscience. Et pourtant (comme je l'écrivais à Emma après coup) "ça n'est pas très drôle, ça n'est pas très réussi, et pourtant j'ai envie d'être indulgent"...
C'est comme un pavillon-témoin, tiens. C'est sympa, pimpant, bien décoré, "joli" : rassurant, quoi. (même si c'est pourtant un peu vide, que ça fait juste mine d'être habité.) On sait qu'il va y avoir une rencontre amoureuse (ça fait immanquablement partie du cahier des charges), peut-être deux, qu'il va y avoir su "social", des luttes, que ça ne va pas être très facile de parvenir à ses fins, mais qu'on va quand même y arriver, etc.
Un peu de la façon dont les réalisateurs ont traité leur public ce soir-là, avec gentillesse, certes, mais non sans une certaine désinvolture : "Bon, vous êtes gentils, on vous trouve très beaux, mais là on a autre chose à faire, on doit filer à Remiremont..."
Et le générique de fin est délicieux, il faut le reconnaître.

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Une Année difficile

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3 septembre 2023

takatāpui

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PUNCH
de Welby Hings

Visionnement "spécial entregent" grâce au lien aimablement transmis par le distributeur (Outplay) via Zabettina, dans le cadre de son festival LGBT (Parlons d'amours 2, à partir du 11 octobre prochain dans le bôô cinéma). un film, donc, LGBT néo-zélandais, avec Tim Roth, (trois bonnes raisons, déjà, d'avoir envie de le regarder) par un réalisateur inconnu au bataillon (j'utilise souvent, je m'en rends compte,  cette expression, sans doute à cause de la connotation de promiscuité virile, hein...) dont IMDB nous dit seulement qu'il a réalisé précédemment trois courts-métrages...
Dès les premières images, on est charmés (ravis) par une réalisation extrêmment soignée. de la très belle image. Un jeune aspirant-boxeur, à l'entraînement, coaché par son père dont on apprend assez vite qu'il est alcoolique (c'est Tim Roth qui s'y colle). Avec l'échéance proche d'un combat important pour le jeune boxeur, et, parallèlement un personnage de jeune homme atypique aux ongles vernis en noir, maori et gay assumé (deux bonnes raisons d'être stigamatisé dans cette région peuplée d'une majorité d'autochtones hétéros poilus et barbus (belliqueux et très homophobes). Ces deux-là n'ont a priori aucune raison de se rapprocher... Et pourtant.
Le film va suivre deux pistes principales : la préparation du match du jeune Jim et le rapprochement avec Wethu (l'autre garçon). Et la réalisation est toujours aussi soignée. On sait qu'il ya de fortes chances que ces deux-là finissent par roucouler. la caméra reste toutefois assez pudique pour que le film soit visible par un large public (les deux scènes de rapport sexuel - qu'il soit consenti ou pas, sont filmées avec les mêmes... précautions. Mais cela participe à l'homogénéité du projet. Il s'agit avant tout ici de violence physique (celle de la boxe, mais celle ausi des rapports humains en général) opposée à un certain romantisme (on peut oser le mot).
Et le réalisateur réussit l'exploit de signer une fin qui ne correspond pas vraiment (voire pas du tout, même) à ce qu'on avait confortablement imaginé depuis le canapé sur lequel on était installé. Et c'est tout à son honneur, de, finalement, refuser la facilité, à l'issue d'une scène "surprenante" (et sans doute mélodramatiquement excessive -excessivement mélodramatique ? ça marche aussi).De faire hop! un pas de côté et de s'en aller ailleurs que ce vers quoi nos gros sabots de spectateurs habitués nous dirigeaient. Bon ça ne finit pas forcément aussi bien que ce que les midinet(te)s espéraient, ni aussi mal que ce que les pessimistes craignaient. Juste entre les deux (et entre les deux, c'est bien connu, mon coeur balance). Cet entre-deux vaut aussi pour la façon dont le réalisateur met en parallèle deux formes de courage : celui, sportif,  de se battre avec ses poings pour affronter un adversaire, pour l'un, et celui, pour l'autre, de s'affirmer ouvertement gay dans un environnement testostéroné violemment hostile. dans un cas comme dans l'autre, la métphore habituelle soulignera qu'il faut des couilles.
Et même si la prise de conscience de Jim concernant son attirance pour wethu peut sembler aussi soudaine que trop belle pour être vraie, on s'en délectera (midinet un jour...) et oh oh cette cabane meublée de bric et de broc au milieu des bois ne pouvait pas ne pas me faire penser à celle de nos amis cow-boys dans le très cher FIRST COW...
Un film étonnant, attachant, (mi-frappant mi-caressant pour filer la métaphore) qui fera une très belle avant-première pour le Festival Parlons d'amours 2, dans le bôô cinéma, à partir du 11 octobre je le rappelle.

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le jeune boxeur a une plastique intéressante, mais ce n'est pas non plus le plus intéressant du film...

2 septembre 2023

asturias (et aspirine)

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ANATOMIE D'UNE CHUTE
de Justine Triet

Oh oh, le voilà enfin ce film dont on a beaucoup beaucoup  parlé depuis Cannes 2023, sous le double signe des films dits" de procès" (pour laquelle j'ai un certain faible) et des films "palmedorisés" (pour laquelle c'est, dirons-nous, plus fluctuant... avec quelques cruelles désillusions au fil des années   entrecoupées de réels ravissements). En ce qui concerne le film de procès, on en connaît aussi grosso-modo la structure et le mode de fonctionnement (de fabrication) : on écoute les dépositions, témoins à charge, témoins à décharge, des plaidoiries, l'accusation, la défense, avec ce qu'il faut de coups de théâtre et de révélations (sinon le film de procès serait raplapla), car, en fin de compte, il n'y a pas trente-six mille cas de figure : coupable ou innocent, Vothe Honneur (et de me souvenir de certains coups de théâtre sensationnels : celui de MUSIC-BOX, de Costa-Gavras, celui de FAUTE DE PREUVES, de Simon Moore, celui de TEMOIN A CHARGE, de Billy Wilder -qui m'avait flanqué une sacrée frousse quand j'étais gamin-). Mais Justine Triet est beaucoup plus fine mouche que ça.
Refaisons un peu le film : d'abord une scène d'ouverture plutôt... déstabilisante, pour nous présenter l'héroïne (Sandra Hüller est parfaitement parfaite) suivie d'un générique beau à pleurer (c'est ce que j'ai fait d'ailleurs...) pourtant sur une idée toute simple,  avant que ne survienne cette fameuse chute, (que, bien sûr on ne verra pas) et que se mette en place le fameux procès. D'abord les réactions "à chaud" des différents protagonistes, puis "un an plus tard" (dixit l'intertitre) nous y voilà. Sandra Hüller est l'accusée, Swann Arlaud son avocat, et (on ne le découvrira qu'un peu plus tard) Antoine Reinartz, l'avocat général. C'est tout à fait... étonnant (et magistral) ; pour parler comme l'avocat général j'aurais presqu'envie de dire qu'il s'agit d'un film de procès sans être un film de procès tout en étant un film de procès. Voilà.
On le suit attentivement, ce procès, la caméra y est très attentive, avec parfois des prises de vues étonnantes, décalées, décentrées, comme si la caméra était un petit oiseau voletant de ci de là dans la salle d'audience... Rien que cette façon de filmer nous permet de prendre de la distance, et, comme le volatile, de choisir en fin de compte notre point de vue... C'est le film des paradoxes : en même temps très simple d'apparence mais redoutablement complexe, au ras des paquerettes mais en même temps d'une vertigineuse hauteur, et je dis dire que le scénario de Justine Triet (et d'Arthur Harari) fait merveille. Tout comme la réalisation. J'ai vu tous les films précédents de la la réalisatrice, depuis l'initial LA BATAILLE DE SOLFERINO (2013), auquel j'étais venu surtout, au départ, pour Vincent Macaigne...) et je les ai tous appréciés. Mais là, mais là! Je suis resté sidéré pendant les cent-cinquante minutes que dure le film, avec des moments de sur-sidération même, c'est dire! (la déposition de l'enfant).
Avec une séquence finale que j'ai trouvée sidérante dans sa simplicité apparente, d'autant plus forte qu'à ce moment précis, soudain,  on réalise (enfin, je réalise) que ce qu'on tenait pour acquis ne l'est plus du tout, et peut finalement être interprété de façon tout à fait connaître. Et que, finalement, on s'en fout un peu de savoir si oui ou non. La vérité est ailleurs, et on se souviendra longtemps de ce personnage féminin magnifique (grâce à Sandra Hüller).
Top 10

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cette affiche est vachement bien, parce qu'elle est complètement "à rebours" du film
(de la même façon que le film est "à rebours" de nos certitudes)

 

1 septembre 2023

les sardines parlent

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LES MEUTES
de Kamal Lazraq

Un film marocain "noir c'est noir" (et il n'y a effectivement plus d'espoir). Unité de temps : une nuit, unité de lieu une grande ville marocaine (Casablanca), unité d'action : un père et son fils galèrent avec un gros cadavre (il n'était pas mort au début, ça n'est pas "tout à fait" de leur faute s'il a claboté) dans le coffre de la vieille camionnette rouge ("couleur de la poisse" a commenté le padre) qu'on leur à prêtée pour la nuit pour régler leutr affaire (qui consistait simplement, au départ, à ramener le gros bonhomme à leur boss).
Et, pour galérer, ils galèrent (c'est le principe du film, qui commence, brutalement, avec un combat de chiens, chose dégueulasse s'il en est, et se clôt sur d'autres chiens, errants, qui -aïe- en fouillant dans des sacs -poubelles, relancent une histoire qu'on pensait -espérait- close pour nos deux héros. Moralité : dans la mouise un jour, dans la mouise toujours...). Un film quasi-entièrement nocturne, un genre de doc sur "Casa by night", un défilé de trognes et de crapules, avec un seul personnage féminin (la mère) et un rituel funéraire qui est comme une petite respiration. A l'image de ses héros, c'est un film qui n'a pas eu de chance, dans le bôô cinéma : programmé en "film A", donc non annoncé dans notre programmation-papier, il a été programmé pour 5 petites séances, à la sauvette, un mois après sa sortie, sans pub, sans affiche, sans rien... Dommage !
Le film a obtenu le prix du jury Un certain Regard à Cannes 2023.

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1 septembre 2023

août 2023

mardi 1er
- branle-bas tôt dans le couloir! les voisins du dessus ont commandé un nouveau frigo, il faut dégager le passage, et rentrer provisoirement ma petite étagère qui encombre)
- une paire de livreurs barbus de chez C*nforama (s'en souvenir la prochaine fois que je commande un truc hihi) tout mimis : un châtain et un rouquin (j'ai un faible pour le rouquin)

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- repas de midi à LPC
- 15h30 on se retrouve (à Besac) avec Dominique et Emma pour boire un café
- 16h30 : LES HERBES SECHES avec Dominique
- 20h repas du soir à l'Iguane

mercredi 2
- je regarde DES AVANTAGES DE VOYAGER EN TRAIN pour lequel le distributeur nous a filé un lien de visionnage, et ça ne me plaît pas du tout

- 14h : comme planifié lundi,  café chez Co & Pépin
- une partie de "Chips" avec les Merveilles (Thelma & Ninon, les filles d'Adèle)
- 13h45 : HOW TO SAVE A DEAD FRIEND, avec Manue
- ensuite on boit un café au Bureau tellement le temps est pourri...
- le soir je tombe sur DANS LA MAISON et je le re-regarde jusqu'au bout

jeudi 3
- à midi à Gy pour repas avec Emma & Régis, Thérèse et René, et Dominique
- j'ai apporté du Cerdon pour l'apéro
- on a tout fait dedans parce que dehors il faisait moche
- je termine TERMINUS BERLIN d'Edgar Hilsenrath (une autobiographie un peu paresseuse où il décrit même sa mort)

vendredi 4
- au courrier Libé (comme d'hab') et une "vraie" lettre (parfaitement inattendue, que dis-je inespérée) de trois pages, que je relirai plusieurs fois tellement elle m'enchante (et me bouleverse ?)
- j'en parle d'ailleurs avec Catherine, à LPC à midi
- je passe rapidos chez les Bousrez pour un petit café
- 15h45 : FIFI
- le soir, je réponds à la lettre

samedi 5
- en allant au marché, je poste ma réponse à la lettre
(- ça me met un peu en ébullition cette histoire quand même...)
- suis sorti en fin d'aprem' pour acheter des citrons et récupérer deux livres tout juste achetés (un Holder et un De Kerangal)
- en passant, je tombe là-dessus, qui me laisse un peu perplexe (il y a des gens qui sont compliqués)

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dimanche 6
-je me mets en "tenue de dimanche", comme de coutume, mais je finis tout de même par passer un t-shirt, parce que la température a baissé, avec toute cette pluie...
- Catherine m'envoie une recettes de courgettes croustillantes, il faudra que j'essaie ça...
- au téléphone avec Emma pour mettre au point notre après-midi cinéma à Besac demain
- je commence LE MÉRIDIEN DE GREENWICH, le premier roman de Jean Echenoz (1979), que j'ai déjà commencé, en vain, à plusieurs reprises (cette fois-ci semble être la bonne!)

lundi 7
- au réveil je suis embêté : je n'ai plus de son sur mon ordi
- j'ai mis mes BBB (belles baskets bleues) pour la première fois, à la gare un mec m'a dit "Vos N*ke, elles déchirent..."

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- 12h30 à l'Iguane, où Emma me rejoint pour le café
- j'échange quelques sms avec celui qui m'a écrit la lettre (et qui vient de recevoir la mienne)
- 14h : YANNICK

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- à la librairie (où mon livre n'est pas encore arrivé)  Emma m'offre très gentiment un bouquin de Schwartzmann (PYONGYANG 1071)
- 16h30 : BARBIE en VO (ce qui n'excuse rien)
- le bus de 19h10, c'est vraiment un très bon plan!
- à mon retour, quand je redémarre l'ordi, le son est revenu!

mardi 8
- le matin, tiens re-plus de son sur l'ordi ; je l'éteins, le rallume, et hop! le son est revenu!
- 9h45 : je retrouve Frédérique pour un tour de lac puis on boit un crème au "bar de la plage"

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(je me sens comme le Martin Parr de Vesoul hihi)

- un rdv est pris par sms avec le monsieur de la lettre (ohoh...)
- il faut que je sorte pour acheter un pack de lait mais je suis obligé d'aller jusqu'à Monop'
- (j'achète en solde une paire de très jolies fourchettes irisées)
- le soir, juste avant dodo, un échange plaisant de sms

mercredi 9
- 14h30 la réunion de programmation, avec un programme chargé (mais on réussit à en venir à bout)
- pour le repas du soir je prépare, d'après la recette envoyée par Catherine, des aubergines croustillantes (et des courgettes aussi) et c'est effectivement délicieux...
(- c'est dommage, j'ai oublié dans le four le deuxième plat que j'avais préparé -de courgettes- et il s'y est hélas calciné)
- sms du soir, avec photo qui m'inspire...

jeudi 10
- réveillé tôt (sans doute le rdv de cet après-midi me rend un peu fébrile...)
- à midi avec Catherine à LPC (un très bon menu, c'est un chef remplaçant)
- à 15h30, arrive le visiteur comme prévu, je suis plutôt ému (pour diverses raisons) pour un très très agréable moment (...)
- à 17h, comme prévu, on se dit à la prochaine
- il m'a apporté des mirabelles
- le soir, je ne sais pas pourquoi, j'ai du mal à m'endormir...

vendredi 11
- le matin je m'intéresse au petit barbu coiffé en pétard qui vient installer la fibre chez le voisin du dessus (je le prends en photo mais c'est difficile)

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- dans le bus pour Besac je m'intéresse au jeune barbu assis sur le siège de l'autre côté de l'allée (je veux le prendre en photo mais ça n'est pas très facile)

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- l'Iguane est complet, je vais manger rue Morand, c'est un poil plus chicos, mais c'est bien
- 13h30 : ZONE(S) DE TURBULENCE (tout seul)
- 15h30 : LA VOIE ROYALE (avec Dominique)
- je dépense un bout du chèque-cadeau d'Emma & Régis pour acheter O de Miki Liukkonen, et j'achète 3 bouquins pour l'aanniversaire de Frédérique

samedi 12
- analyses de bon matin, cool, le labo est quasiment vide
- petit-déj' en terrasse au Lion
- après le marché, j'appelle Fred pour lui proposer d'aller finalement faire le tour de lac prévu et que j'avais décommandé (on n'en fera qu'un demi et ça me va)
- je lis  DERNIERE NUIT, une nouvelle de Salter que m'a chaudement recommandé hier le libraire de Réservoir Books, puis j'enchaîne la suivante UN DON (tiens, deux histoires de maris qui trompent leur épouse, le premier avec une autre femme, le second avec un homme)
- résultat des analyses nickel tout est ok (surtout le PSA qui m'inquiétait un peu)
- 19h barbeuk' dans le jardin de Bernadette pour fêter l'anniversaire de Frédérique (qui en profite pour s'arsouiller joyeusement au champagne)

dimanche 13
- pas très bien dormi...
- c'est dimanche, "tenue de rigueur", jour très chaud annoncé, la routine...
- j'improvise un dessert avec des mirabelles (dénoyautées), des framboises (fraîches) et des bleuets (congelés) avec du zeste et du jus de citron et même un peu de cannelle... pas mal
- je finis le Schwartzmann (et ses aventures en Corée du Nord)
- et je me rhabille finalement (19h) pour aller au cinéma à 20h15 pour voir SUR LA BRANCHE avec Frédérique et Bernadette
- et je rentre à la maison dans cette nuit d'été chaude avec La Valse des Fleurs

lundi 14
- je passe prendre Frédérique à 9h pour aller tourdelaquer une dernière fois
- puis tour dans Vesoul (en voiture) pour trouver une terrasse ouverte pour prendre notre crème (ça sera le PMU tout près de chez moi)
- je me mets à mon agenda 23/24 (que j'avais complètement zappé) tiens  je vais peut-être faire un "100% bonhommes" (on est obsessionnel ou on ne l'est pas hein...)
- j'appelle Pépin et Co mais ça ne répond pas
- tiens je vais aller acheter de la pâte pour faire une tarte avec les mirabelles qui me restent

mardi 15

- je cuisine en tenue (de jour férié) : tarte aux mirabelles et aubergines croustillantes (il vaut mieux que les tranches ne soient pas trop fines, sinon ça n'a pas beaucoup d'intérêt)
- la deuxième quinzaine d'août sera "famille/famille", m'apprend-on, soit, je prendrai donc mon mâle en patience (hihi)
- j'avance dans la potentielle prochaine programmation (que je boucle, tiens carrément)
- sur le coup de 15h ça me prend de m'habiller de prendre la voiture et d'aller faire un tour sur le parking vérifier que ne s'y trouve pas un pauvre routier en surchauffe et en perdition... (mais non)
- je lirai du coup quelques chapitres du MÉRIDIEN DE GREENWICH avant de rentrer sagement at home

mercredi 16
- 8h : le retour de vacances de mon aide-ménagère Anne-Marie
- canicule annoncée pour une dizaine de jours
- je décide de reprendre ma série "Lieux Communs" là où je l'avais laissée il y a quelques années, mais dorénavant sous forme de pdf (c'est plus simple et moins onéreux!)
- midi à Gy chez Emma et Régis (et Félicien), repas avec Za (ça faisait longtemps) et Dominique
- quelques parties de okey à trois...
- 17h je pars (en oubliant les figues et les noix!)

jeudi 17
- matin pluriel : j'arrive à tenir trois conversations simultanées (assez caliente) avec trois messieurs différents sur trois sites différents!
- économisé 10€ en changeant de pharmacie pour acheter mon nouveau "médicament de confort"
- tadam! enfin nous nous retrouvons à trois ("comme au bon vieux temps") à LPC, avec Catherine et Marie!
- je mets en page l'essentiel de la plaquette pour la prochaine Decima Settimana Italiana
- j'ai résolu le sutom du jour en 1 coup (et 30 secondes) :

#SUTOM #587 1/6
🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥 (le mot était MOUTARDE)

- au tarot gagné 4 gardes sans d'affilée
-20h30 : DE NOS JOURS...
- en sortant je dépanne un jeune homme prénommé Jonathan que j'ai déjà dépanné il y a quelques mois (encore une histoire rocambolesque) et je le ramène au Montmarin, où, avec les 10€ que je lui ai filés, il va acheter un bidon d'essance à un mec (qui vend du rouge à son père) qui va le ramener à sa voiture, en panne rue de la Préfecture

vendredi 18
- pourtant on est vendredi, mais la température annoncée pousse à se mettre en tenue de dimanches et jours fériés, m'informe un correspondant
- je traîne en tenue, et des sms échangés me confirment que je ne suis pas le seul dans cet état
- je passe bcp de temps à préparer un, puis deux agendas, jusqu'à ce que je m'aperçoive que je les ai faits en format poche, alors que je les voulais en médium, je dois tout refaire
- je m'habille en fin d'après-midi pour aller au cinéma : UN HIVER EN ÉTÉ de Laetitia Masson
- plus tard, en début de soirée j'irai faire un tour sur le parking (jusqu'à la nuit tombée) en écoutant les différentes versions de FX OF LOVE de Rodolphe Burger

samedi 19
- au marché, oh oh ça sent la reprise : je croise Pépin, Titi, Claude W.
- je trouve des araignées de porc noir, relativement rares (et donc j'en achète lol)
- de retour à la maison, en tenue (il fait plus de 30 dehors)
- j'ai commencé TROP LOIN DE DIEU, le deuxième roman de Kim Zupan (auteur du magnifique LES ARPENTEURS)
- je me remets aux agendas (au bon format, cette fois) (je m'en fais un "eh ouais, bonhommes...")
- 22h30 : ouf! après une heure de tâtonnements j'ai réussi à trouver comment fonctionnait ma messagerie vocale! (c'est le 888)

dimanche 20
- matin, conversations diverses (...) sur le ouaibe
- je suis sorti pour acheter du pain et je suis vite rentré (que calor!)
- la prog est arrivée par mél à 11h11, j'avais anticipé l'essentiel mais je suis obligé de passer quelques heures pour tout remettre en forme
- je rappelle Gérard de Belfort (celui qui m'a gentiment hébergé pendant Entrevues) et on passe un moment au téléphone (il est très bavard) ; dans la conversation il me confirme que ça fait plus de 10 ans qu'il n'a plus de vie sexuelle (je trouve ça tristounet mais, d'une certaine façon, je l'admire)
- le soir, par contre, sympathique conversation téléphonique avec un autre, dans son jacuzzi, qui lui en a une sacrément remplie, de vie sexuelle!

lundi 21
- j'attends la (troisième tentative de) livraison, "entre 8h et 18h" (ouf! ce fut -enfin!- la bonne. C'est toujours compliqué avec dpd hihi, j'adore ce nom  -j'adore me faire livrer par dpd, même si ça ne fait rire que moi...-)
- retour de Pépin pour un café-scrabble (2/1)
- je peaufine la prog terminée (Hervé a envoyé son édito plus vite que le vent)
- ensuite une certaine frénésie libidinale sur le ouaibe et whats*pp, de ci et de là
- je sors pour porter la prog à l'imprimerie et je manque défaillir tellement il fait chaud
- je ressortirai en toute fin de journée pour aller chercher des "provisions" pour une expédition qui aura lieu demain après-mifi

mardi 22
- assez mal dormi (la chaleur, certes, mais aussi sans doute la fébrilité...)
- matin de préparatifs divers pour l'expédition festive prévue pour cet après-midi (qui est probalbement l'après-midi le plus chaud de l'année mais bon roulons...)
- je pense à mon anthurium...

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- 14h30 : rdv sur le parking près de la pharmacie de B. (je suis un peu en avance)
- (...)
- 15h30 fin de l'expédition (un moment chaud que j'ai vécu pourtant comme une défaillance personnelle, -mais bon c'est comme ça-)

mercredi 23
- très très très chaud (lol à midi pourtant je mange du couscous)
- 14h30  avec Hervé rdv au cinéma avec R. le directeur et N. son assistante, pour poser les bases de l'avenir de notre collaboration
- après je rentre tout de suite (trop cho, oui, dedans c'est mieux)

jeudi 24
- la nuit la plus chaude (je dors mal)
- les prévisions météo pour cet après-midi :

météo
(prévue 31 : ressentie 44!)
- suis allé, en plein cagnard (mais en suivant un chemin tout à l'ombre, le long de la rue St Georges), récupérer 2 agendas, et j'en ai été récompensé en entr'apercevant un jeune rebeu barbu sublime en jogging jaune, que je n'ai pas réussi à photographier)
- j'aurais dû re-sortir, c'était planifié, mais finalement non (partie remise on va dire)
- Emma aurait pu passer mais finalement non
- 18h30 au local pour la première mizenplis de la saison
- on attend les zorages...
- quand on ressort, vers 19h45, le fond de l'air est (presque) frais!

vendredi 25
- j'ai tout ouvert pour la nuit, mais ça n'a finalement pas tant baissé que ça (il pleuvra un peu sur le matin) encore 27° dans le salon... (je m'en accommode...)
- le bonheur c'est 25° affichés (mais ça n'a pas duré longtemps)
- je passe à la poste déposer la prog de septembre
- je bosse sur la plaquette et l'affiche de la DECIMA SETTIMANA ITALIANA

samedi 26
- pris le bus à 11h25 (quasiment complet) après avoir longuement hésité sur la façon de m'habiller (pluie ? pas pluie ?)
- 12h30 repas à l'Iguane (j'aime beaucoup cette petite table 51, dont je ferai un observatoire sur une table de 4 dont un jeune papa au mollet tatoué

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- 14h rdv avec Dominique dans le -triste- hall du cinéma Beaux-Arts pour voir ANATOMIE D'UNE CHUTE
- 18h20 : bus de retour via Rioz (il n'y a pas de direct le samedi à 19h10 pendant les vacances)

dimanche 27
- oh oh le bonheur c'est 21° affichés dans le salon (à 6h du mat)

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- je sors pour aller récupérer mon dernier agenda (arrivé hier après-midi)
- je cuisine pour midi une recette de circonstance : des légumes farcis (tomate / courgette / aubergine) et le résultat est bien meilleur que ma précédente tentative (penser à les prévoir petits)
- je réalise un (assez) joli paquet-cadeau "industriel" pour Catherine
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- j'ai des envies vagues de "grand rangement" que je ne suis pas sûr de parvenir à réaliser (j'ai juste commencé ds la salle de bains...)

lundi 28
- plutôt bien dormi (5h d'affilée, pour moi, c'est rare)
- je whatsappe un bon anniversaire chanté à Catherine
- tea-time rue Miroudot St-Ferjeux (Co, Pépin, Loulou & Ali, et même Gloria)
- 18h : LES MEUTES
- (et après, tiens, je m'offre un petit Mc Do)
- grâce au lien transmis par Zabetta je visionne en avant-première PUNCH, un film LGBT néo-zélandais

mardi 29
- 9h15 : Manue passe prendre un café (elle est triste parce que le méchant renard a croqué ses poules)
- 10h03 : fin prêt devant mon ordi pour commander mes spectacles 23/24 au ThéV'
- 10h15 : tout est bouclé... (l'informatique, qu'est-ce que c'est c'est bien quand ça fonctionne!)
- plaisir d'assister à la confection d'un crumble pêches / mirabelles par L., avec les commentaires successifs de P., de R., et de C.

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- plaisir de manger des mûres sur le parking de la rue Serpente
- 19h ds le bôô cinéma une big avant-première (UNE ANNÉE DIFFICILE) en présence (brève) des réalisateurs (Nakache et Tolédano) et de l'acteur principal (Marmaï) dans une salle 5 blindée des grands jours

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mercredi 30
- porté à Catherine son cadeau d'anniversaire
- trouvé par hasard, chez N*Z, le sac à dos quasi "de mes rêves" (en cuir pour une vingtaine d'euros) pour remplacer mon vieux qui a fait son temps
- à la boulangerie, rivalisé de civilité et de politesse avec deux pompiers (avec un, surtout) devant le dernier sandwich au jambon cru, qu'ils m'ont aimablement laissé
- en guise d'apéro, picoré à nouveau quelques mûres sur le parking de la Rue Serpente

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- au courrier, une plaisante carte postale "plurielle" de Brioude (j'aime bien la formule de Malou "On t'embrasse comme on t'aime"...)
- envoyé d'"amicales pensées" à un vacancier

jeudi 31
- à midi à LPC avec Marie (Catherine est excusée "pour raisons médicales " hihi) : menu minimal (poisson / chou-fleur) moy-moy
- j'ai voulu prendre rdv chez l'ophtalmo par téléphone, je suis tombé sur le répondeur, j'ai résolu d'y aller en voiture, et après avoir démarré, j'ai réalisé que ce n'était pas le bon jour, qu'on était jeudi, et que c'était hier que j'aurais dû le faire!)
- un après-midi pas mal oqp sur whatsapp, qui devrait déboucher sur du concret à deux reprises (...)
- et ce soir, dans l'appart', en t-shirt, j'ai presque froid...

25 août 2023

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d'une certaine façon, je m'autoconfine
(mais bon le temps s'y prête : soit il fait trop soleil, soit il pleut trop)

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"L'enfance est le trou noir où l'on a été précipité par ses parents et d'où l'on doit sortir sans aucune aide." (Thomas Bernhard)

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"On croyait avoir touché le fond, on se trompait. Les casseroles ont un fond, la vie n'en a pas." (Henri Calet, Le Bouquet)

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"C'est pas ce matin qu'on pouvait me voler la boîte aux lettres... Je l'ai surveillée pendant deux heures..."

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"Bon, on la joue plutôt "civil" ou plutôt "bonobo" ?"

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"Quand on sort d’un profond évanouissement, on se retrouve comme au jour de sa naissance. Qu’on ait glissé hors du ventre maternel, brisé un œuf ou qu’on se soit extrait d’un cocon. Que depuis lors on gagne péniblement sa croûte sous la forme d’un être humain, d’une tortue ou d’un papillon. Après un évanouissement, une anesthésie, c’est toujours comme au commencement. Le monde est flou. Ensuite quelqu’un tourne les boutons, l’image s’éclaircit, le son se précise, l’air se rafraîchit. La vie entre en scène comme un de ces animateurs survoltés qui trouvent que tout est formidable et merveilleux. Et nous avons beau être encore ignorants, nous n’y croyons pas. D’emblée, nous doutons. Cela fait de nous, êtres humains, tortues ou papillons, des créatures sensibles, mélancoliques et tristes. Des pessimistes de la première seconde. Et, ce qui est terrible, c’est que nous avons raison." (Heinrich Steinfest)

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La nuit de San Lorenzo, bien sûr...
(c'est juste une coïncidence ou bien c'était prémédité?)

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l'usage étonnant qui fut fait du mot "romantique", à quelques jours d'intervalle, par deux mecs très différents, dans des circonstances très très différentes

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le parcours des différents personnages dans Elephant de Gus Van Sant

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"Nuit de pleine lune d'été
Un train passe
Il va à Prague
Avec arrêt au parc Chotek
Où flâne toujours le jeune Kafka" (Louis Calaferte)

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"Tu n’es aimé que lorsque tu peux montrer ta faiblesse, sans que l’autre s’en serve pour affirmer sa force." (Theodor W. Adorno)

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" - A quoi bon vivre ?
- Dois-je te répondre d'un point de vue scientifique, théologique, ou moral ?"
(Edith Wharton, Libre et légère)

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"Les idées peuvent nous faire vivre, c’est vrai… Mais nous vivons de sentiments, que nous gardons bien secrets." (Pier Paolo Pasolini)

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"Rien n’est jamais fini, il suffit d’un peu de bonheur pour que tout recommence." (Émile Zola, Germinal)

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"Je voudrais que tu sois là
que tu frappes à la porte
et tu me dirais c’est moi
Devine ce que j’apporte
Et tu m’apporterais toi." (Boris Vian)

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"poser mon coeur bancal dans ton bocal,
ton aquarium" (Etienne Daho)

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24 août 2023

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140
UN HIVER EN ÉTÉ
de Laetitia Masson

Hmmm... (on se racle la gorge)
On l'attendait plus tôt (quelques mois auparavant) et la sortie en a été repoussée au 26 juillet. Soit. Donc dans le bôô cinéma on ne l'a eu que quelques semaines plus tard. Re soit. Pour notre "brochure", j'avais eu du mal à trouver une critique vraiment enthousiaste, sauf celle de mondociné dont je vous livre ici le début :

"Quand on évoque Laetitia Masson, on a l’impression de remonter le temps, comme si la cinéaste appartenait à une autre époque. Qu’elle semble loin aujourd’hui la fraîcheur de son cinéma. On se rappelle encore de ses En Avoir Ou Pas, A Vendre ou Love Me avec sa complice d’alors, Sandrine Kiberlain. Mais parce qu’une résurrection tardive n’est jamais impossible, Laetitia Masson revient avec probablement l’un de ses plus beaux films. Porté par une distribution impressionnante, Un Hiver en Eté est la chronique d’une poignée d’êtres abîmés dans un étrange été où une terrible vague de froid s’abat sur le pays. Certains pensent que c’est bientôt la fin du monde. "Dix personnages comme dix fragments d’humanité" clame la note d’intentions."

Soit, au départ, une distribution époustouflante :

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(à laquelle il ne faut pas oublier d'ajouter

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que j'aime énormément)

Dix personnages,  (au NORD au SUD à l'EST à l'OUEST, et aussi à PARIS -on reconnaît les capitales rouges qu'affectionne la réalisatrice), une nuit d'été où il fait très froid (-10° annoncés), et n petites histoires qui vont se nouer entre eux. En principe à deux, mais il s'avérera plus tard, à plusieurs reprises, qu'un troisième (personnage) y est associé. Des histoires de rencontre, des histoires de couples, des histoires d'amour(s), presqu'exclusivement (à une exception près) hétéronormées. Et plus ou moins intéressantes. Certains personnages sont plus ou moins inexistants et on le regrette vivement (quel plaisir de revoir Hélène Fillières, mais quel dommage de la voir aussi peu), ou assez inintéressants (Hamzawi, Poésy), voire carrément insupportables par le rôle qu'ils ont à jouer (Biolay, Duvauchelle, et, surtout, Judith Chemla, qui assument un vrai chemin de croix personnagistique... pour Laurent Stocker j'ai encore un peu de mal à me prononcer), tandis que j'ai personnellement beaucoup plus aimé Elodie Bouchez, Pablo Pauly, et, surtout, Cédric Khan, qui réussit chaque fois ou presque à me bluffer en tant qu'acteur).
On passe d'une histoire à l'autre, l'espace d'une nuit glacée (Toute une nuit, comme dirait Chantal A.) et on est un peu comme sur des montagne russes. Laetitia Masson (qu'on retrouve par ailleurs régulièrement dans BLOW UP sur arte) nous a installé un beau dispositif sur le thème du gâchis, et dont le macguffin (ou le point de ralliement) serait Les Nymphéas (le tableau). Et du gâchis, il y en a, dans les histoires sentimentales de ces gens-là.
Et peut-être que pour pousser le bouchon encore plus loin (enfoncer le clou), la réalisatrice a orchestré un genre de gâchis supplémentaire : la dernière demi-heure en est un, énorme, patent, pathétique, et on en est -sincèrement- fort attristés.
D'autant plus que, pour se mettre au diapason, le projectionniste du bôô cinéma a rallumé les lumières de la salle dix minutes avant la fin du film (comme il l'avait déjà fait la veille pour le film de Tonton Hong...).
Voilà, on est vaguement tristounet en sortant du cinoche... Le gâchis, oui.
(chose exceptionnelle, le film est arrivé sur allocinoche sans aucune photo d'exploitation... curieux, non ?)

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22 août 2023

un p'tit whisky, une p'tite cigarette...

139
DE NOS JOURS
de Hong SangSoo

Ce cher Hong est de retour... En relisant sa filmo, je réalise que le programmateur du bôô cinéma nous en a zappés deux : INTRODUCTION (2022) et A CHAQUE ÉTAGE (2023). C'est qu'il tourne vire, l'oncle Hong, et même de plus en plus, (et corollairement, de plus en plus légèrement, aussi).
Celui-ci est en couleurs, découpé en chapitres avec intertitres, mais ne raconte en fait que deux histoires : celle d'une actrice (tiens comme dans JUSTE SOUS VOS YEUX) et celle d'un (vieux) poète (tiens, comme dans HÔTEL BY THE RIVER). L'univers des films (récents)  de HSS tourne souvent autour des mêmes éléments : acteur / actrice, réalisateur, écrivain, amitié, amour parfois, dialogues, et... soju! Les scènes de beuverie reviennent régulièrement chez le réalisateur (et la légende dit que, justement, il fai(sai)t boire ses acteurs "pour de vrai"...) et sont même un élément constitutif de l'ADN de ses histoires. On parle, on boit, on re-parle, on re-boit, et ainsi de suite. Que ce soit à la maison, au bar, au restaurant... Et glou et glou le soju.
Et patatras! voilà que le point de départ de la deuxième histoire (celle du poète) concerne l'abstinence forcée de celui-ci. Pour raisons de santé, il est, au début du film, au régime sec. Doublement : ni alcool ni clopes. Dur dur. Une jeune fille est chez lui pour réaliser un film sur lui (elle a besoin de scènes de vie, prises sur le vif) et voici que débarque un admirateur plein d'admiration, de déférence, et de questions pour le vénéré poète. A qui il a apporté des présents (qui resteront hors-champ pendant un certain temps...). Toute la question est : Tiendra-t-il ? Tiendra-t-il pas. Tandis que, question questions, justement, le jeune admirateur sort le grand jeu : Et la vie? et l'amour ? et la vérité ? (on se croirait chez Jacques Chancel, hi hi -mais qui se souvient de Jacques Chancel ? - "Et pour finir, pour vous, qu'est-ce que Dieu?").
On va donc suivre ces deux histoires légères, badinantes, en alternance : celle du vieux poète, déjà évoquée, et celle de l'actrice, qui séjourne chez sa copine qui a un gros chat (qui aura son importance dans la suite de l'historiette) et va, elle-aussi recevoir la visite d'une jeune admiratrice, qui lui a apporté divers cadeaux  et va lui demander des conseils pour exercer son métier (il sera beaucoup question de sincérité).
C'est... plaisant (pour les habitués -les aficionados- de HSS, les autres risquent de ne pas forcément tomber sous le charme.)
Jusqu'au générique (qui devient de plus en plus court, puisque HSS fait de plus en plus de choses dans le film).
Un seul bémol (mais le réalisateur n'y est pour rien) : les lumières de la salle se sont rallumées presque dix minutes avant la fin du film... (mais visiblement les spectateurs étaient suffisamment sous le charme pour rester assis tranquillous au lieu de se lever pour aller récriminer (avec le risque d'en rater un morceau...))

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21 août 2023

le sexe (et les oiseaux)

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SUR LA BRANCHE
de Marie Garel-Weiss

Oh que voilà un film, comme son titre l'indique, joliment perché. Comme Mimi, son personnage principal (Daphné Patakia), une jeune fille fraîchement sortie de l'hosto psy, souffrant de troubles mentaux, et en cours de traitement, qui va être amenée à faire équipe avec un avocat dépressif (Benoît Poelvoorde, qu'on a énormément de plaisir à retrouver ainsi, en quasi-sous -régime) par l'intermédiaire de l'ex-femme de celui-ci (Agnès Jaoui, toujours excellente) pour sortir de prison un innocent injustement accusé (Raphaël Quenard, si bien peigné qu'on peine à le reconnaître dans sa première scène, pour la troisième fois à l'écran en peu de temps - CHIEN DE LA CASSE, et, plus près de nous, YANNICK, et donc qu'on aime toujours autant, même si dans un plus petit rôle...).
Voilà pour les quatre principaux danseur de ce quadrille à mi-chemin entre anxyolitiques et bouffées délirantes (et donc éclats de rire -en ce qui me concerne- à contre-temps parfois, donc encore plus précieux).
Un film instable, comme l'est la psyché de notre chère Mimi (Daphné Patakia est vraiment bluffante), mais dont le ton "décalé" dirons-nous s'accorda divinement à notre humeur du jour. Et toujours surprenant : dans son tempo, dans ses rebondissements, dans ses emballements, dans ses ralentissements aussi -oh la scène avec les bagnoles de flics tous gyrophares allumés roulant à la queue-leu-leu paisiblement à 30 à l'heure...- et ce jusqu'à sa toute dernière scène, voire son tout dernier plan...
Une narration de traviole, de guinguois, mais infiniment attachante, touchante, troublante. Qui ne montre pas toujours ce qu'elle dit, et ne dit pas toujours ce qu'elle montre.
On est séduit par cette souriante inquiétante étrangeté autant qu'on est parfois surpris.
"J’admire les films de Billy Wilder, et j’ai revu en écrivant La Garçonnière, dans lequel Shirley MacLaine possède ce côté mi-fille mi-garçon qui nous a inspirés. J’aime ces films qui fabriquent de la comédie avec la petite cruauté de la vie et des autres, qui magnifient des personnages aux destins pâles, tout ça dans un écrin hyper simple mais finalement théâtral, car irréel." (Marie Garel-Weiss)
Avec l'ultime plaisir d'entendre, sur cette fameuse dernière scène,  Good-bye je reviendrai, cette chanson de Christophe que j'étais très content de retrouver (oh oh 1972) et de découvrir qu'elle avait été écrite par Balavoine...

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