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lieux communs (et autres fadaises)

20 août 2023

happy birthday mon blog

(comme aurait dit Pépin "pour public averti", (mais bon y a pas non plus de quoi fouetter un chat hein))

Eh oui, il en frétille, et pour cause : mon blog fête aujour'hui ses dix-huit ans!
l'âge de raison ?
L'occasion, tiens, de me lâcher un peu et d'affirmer haut et fort mes intérêts et passions...
Chastes yeux passez votre chemin donc :

 

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ah la mécanique...

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ah les jeux vidéos

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ah le téléphone

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ah la piscine

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ah les roadies

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ah les selfies

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ah les travailleurs

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ah les jeux vidéo (2)

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ah les plumber's cracks

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ah les photos de profils (même si c'est de face, c'est comme ça que ça s'appelle)

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ah les footeux

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ah les chauffeurs

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ah les voyageurs

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ah les routiers

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ah les photographes

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ah les couvreurs (version peinte)

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ah les couvreurs (version photographique)

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ah les gouttes

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ah les joujoux

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ah les sourires

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ah les pansements

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ah les joggings

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ah les fanfreluches

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ah les hésitations

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ah les routiers (2)

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ah les boules

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ah les rugbymen

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ah les pompiers

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ah les signes de bienvenue

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ah les amis

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ah les tétons

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ah les douches

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ah les bisous (1)

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ah les bisous (2)

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ah les bisous (3)

Voilà, mon blog a 18 ans
et j'aime les mecs dans tous leurs états

18 août 2023

double séance... ascensionnelle

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ZONE(S) DE TURBULENCE
de Hasteinn Gunnar Sigurdsson

Un film islandais, mais en coprod". (co-british, ça on ne pourrait pas ne pas le remarquer, et co-teuton, là c'est plus subtil et moins facile de le deviner), sorti comme ça sans prévenir des limbes de la production cinématographique, comme -justement- un avion sortirait sans crier gare d'un nuage. Ou y rentrerait plutôt, car avis de tempête. Un film qui traite de l'aérophobie (non, non, vous n'y êtes pas, vous confondez avec l'aérophagie...), avec un groupe de voyageurs  souffrant de cette pathologie (les "Fearless flyers") qui se retrouvent embarqués dans un vol mouvementé, puis déroutés vers l'Islande où ils devront prendre leur mal en patience dans un hôtel où ils sont accueillis temporairement jusqu'à ce que les conditions météo leur permettent de repartir. Qui dit groupe dit panel représentatif d'individus : l'héroïne (british), d'abord, censée aller retrouver mari et enfants au Cap vert, puis un vieil anglais à tics irascible et belliqueux (british aussi, une tête connue), une (jeune) influenceuse (tête à claques) et son ami photographe barbu à bonnet (joli, donc, et, tiens, islandais), et l'accompagnateur du groupe, qui fait le job pour la première fois (et n'est donc pas forcément au maximum de l'efficacité requise), auxquels se joindra, à l'hôtel, Dries de Vries, un "célèbre investisseur" intéressant à plus d'un titre. Plus un autre homme, qui prendra notre héroïne en stop, mais aura ensuite son importance dans le dénouement.
Le film est sympathique mais bon un peu mou-mou. Looong à démarrer. Comme disent les Fiches du Cinéma "on y sourit plus souvent qu'on y rit"... On a connu l'humour islandais plus acide et plus contondant...

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LA VOIE ROYALE
de Frédéric Mermoud

J'ai ensuite retrouvé Dominique à la salle 3 pour ce film "pédagogique". L'histoire d'une jeune fille de souche paysanne (ses parents sont éleveurs et sont joués, quel plaisir par Antoine Chappey et Marylin Canto) qui aide ses parents dans l'entreprise familiale, mais va aussi en cours. Et dont le prof de mathsdétecte qu'elle est douée, et incite donc ses parents à la laisser s'inscrire en prépa. Immersion de la jeune fille (Suzanne Jouannet, excellente) dans cet unvers nouveau pour elle (bosser bosser bosser) et, pour le spectateur, qu'il connaît déjà (par expérience personnelle ou parce qu'il a déjà vu les autres films qui parlent de ça), un genre de "parcours-Sup'" bien balisé, très bien réalisé (sans doute peut-être un peu trop proprement), dont on connaît la plupart des éléments (la bonne copine, le bizuthage, la prof sévère, le démarrage difficile, les mauvaises notes, les examens blancs, le découragement, la colère), et la question : va-t'elle réussir à intégrer Polytechnique ? (dont vous, allez vous avez vu l'affiche, connaissez déjà la réponse hihi) L'autre question que je me suis posée, pendant tout le film, c'est "mais qui donc joue la prof - sévère- mais- finalement - juste - qui - sous - son - aspect - revêche - cache - finalement - un coeur - d'or ? et dont je n'ai eu la réponse qu'au générique : c'est Maud Wyler, une actrice que j'aime énormément (et qu'on a donc ici du mal à reconnaître dans cet emploi inhabituel.)  Qui dit pédagogique dit didactique (c'est vrai je le reconnais j'ai souvent des problèmes avec les films péda), mais, dans le cas présent, plutôt aimablement didactique (et tous les jeunes gens sont vraiment très bien...)

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13 août 2023

double programme wtf

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YANNICK
de Quentin Dupieux

Une fois de plus Dupieux nous surprend. Un film tourné à la sauvette (en cachette), imprévu, inattendu, avec une affiche immonde, mais, surtout, en très gros le nom de Raphaël Quenard (on ne s'est toujours pas remis de sa partition virtuose dans CHIEN DE LA CASSE, hein...). Un Dupieux "Au théâtre ce soir", unité de temps unité de lieu unité d'action, dans une salle de théâtre d'ailleurs, lors d'une représentation de "Le Cocu" une pièce bien nulle, tout à coup interrompue par l'apostrophe d'un spectateur, le Yannick du titre (et le Raphaël Quenard de l'affiche) qui était venu là "pour se changer les idées" et n'y trouve pas son compte. Et qui a un flingue (il est veilleur de nuit). La suite, vous allez la découvrir (et vous devez absolument le faire) dans la salle (au Victor Hugo cette semaine, et dans le bôô cinéma -je touche du bois- en principe la semaine prochaine).
C'est, pour moi (peut-être avec RUBBER et REALITÉ) le Dupieux le plus entièrement convaincant. Parfaitement. Sans réserves. Et jusqu'au bout. (je trouve la fin non seulement tout à fait d'actualité mais d'une extrême élégance). Raphaël Quenard confirme haut la main (haut le verbe plus tôt)  tout le bien qu'on pense de lui (un double César ?) efficacement épaulé par le trio Marmaï / Gardin / Chassagne (bon, Chassagne, que j'aime beaucoup, c'est normal qu'il ait son nom en plus petit, parce que, hein, c'est vrai, il ne fait pas grand chose, en tout cas, il mouille moins le maillot que Pio ou Blanche.). Il va beaucoup parler.  On retrouve en lui la dualité de son personnage dans CHIEN DE LA CASSE, cette morgue goguenarde sous laquelle on sent poindre une certaine fragilité, une... tendresse, oui on peut oser le mot (j'adore la scène -muette- où on le voit dans les coulisses pendant que se joue "sa" pièce.)
C'est très fort, cette façon qu'a Quentin Dupieux d'exploiter "à fond" ce décor miteux (sur la scène / dans la salle), et ce départ d'intrigue minimal, pour nous prendre, parfaitement je le redis,  en otage(s) (nous, les spectateurs des spectateurs) jusqu'au bout, sans qu'on sache jamais tout à fait, à l'avance, sur quel pied danser. Et il sait, cette fois, retirer l'échelle juste au bon moment.Noir. Petit piano. Du grand art.
Avec Emma on a réagi avec le même enthousiasme,  échange de regards et de sourires, comme des gamins ravis, pendant le générique de fin. Enthousiasmés.
Top 10!

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BARBIE
de Greta Gerwig

(Smiley avec les joues roses). Bon, eh bien voilà j'ai apporté ma modeste contribution au milliard de $ (pour l'intant) engrangé par le film (7,50€ la place, quand même, avec marqué 5,50 sur le ticket, VOLEURS!)
Le début est effectivement très drôle (j'avais la caution morale de mon gourou Swâmi Petaramesh sur twitter : "Tiens au fait si vous envisagez de voir le film "Barbie", rien que la séquence de début vaut dix fois le déplacement, tellement la référence est hénaurme Enfin bref, allez le voir."). Ca démarre avec un aimable clin d'oeil à Kubrick - tant qu'à faire voyons grand-, puis la suite est à la hauteur  (drôle), et la suite de la suite assez drôle (ça s'amenuise, ou on commence à se lasser), et puis, à partir du "ballet des Kens" ça devient de plus en plus navrant, pathétique, lamentable, racoleur, sirupeux, hyperglycémique, poisseux, bref putassier. La fin est un pensum.
Avec Emma, dès que ça s'est rallumé, on s'est regardés en soupirant, et on est partis sans même regarder le générique... On n'était PLUS DU TOUT dans le même état d'esprit qu'à la fin du film précédent.
Le gros problème du film c'est son scénar (ou plutôt son absence de) : tout va bien à peu près jusqu'au moment où B*rbie va dans "le real world", (Barbie et le chantier de construction, très bien vu lol) après (Ken qui retourne au pays après avoir découvert la male attitude, le cheval, et le pouvoir qui va avec), ce n'est plus que de la bouille prémâchée, de la vaine agitation, du caca rose. Naufrage avec gesticulation(s).Il y avait dans la première partie des très bonnes idées, des trouvailles, des références, des clins d'oeil, mais soudain tout s'écroule, et  on markète :  plus que du ressassement (finalement, ça aurait eu plus d'impact filmé avec des vraies poupées) de l'essouflement, et une gigantesque opération d'autopromotion à peine déguisée de la firme fabricante (et hégémonique) dont je ne recopierai même pas le nom. Une mascarade, une phénoménale idiotie.
"Féminisme, mon cul!" aurait conclu Zazie.
Et, parti comme c'est, il est fort à craindre de voir apparaître dans un futur proche un BARBIE 2, vu l'engouement planétaire généré (et la pompe à pépettes qui va avec.)

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12 août 2023

girl meets boy x2

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HOW TO SAVE A DEAD FRIEND
de Marusya Syroechkovskaya

Marusya aimait Kimi. Kimi aimait Marusya. Ils se sont aimés, se le sont dit, montré, ils se sont filmés l'un l'autre. Et puis Kimi est mort. Le film commence d'ailleurs le jour de son enterrement. Il raconte leur(s) histoire(s), sous forme de patchwork, de montage d'archives, de Je me souviens (de majeunesse en URSS) bordélique et joyeux. Et musical. Avec une prédilection pour le groupe Joy Division (dont le leader s'est suicidé), et plus précisément le morceau Love will tear us apart  (oh oh ça m'a rappelé des choses, j'avais le maxi 45 en "disque noir").

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Le film est un monument funéraire en l'honneur de Kimi. ("Kimi dans tous ses états"). En souvenir de leur histoire. Une façon de garder des traces. Même si pas mal de moments évoqués sont "difficiles". Il  se refermera comme il a commencé, avec le couvercle du cercueil qu'on visse. Et, paradoxalement, le sentiment d'un certain apaisement.
L'affiche est superbe.

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FIFI
de Jeanne Aslan et Paul Saintillan

Quelques jours après, j'ai revu FIFI, qui, pour je ne sais quelle raison, nous parvenait alors seulement dans le bôô cinéma. J'ai trouvé le film toujours aussi charmant (par la grâce de ses deux interprètes). J'ai trouvé que les réalisateurs chargeaient toujours un peu la barque dans la description de la famille de Fifi (et je n'ai toujours pas reconnu François Négret dans le rôle du beau-père), et je me suis redit que j'aimais vraiment beaucoup la description de cette relation entre une gamine de 15 ans et un jeune homme d'à peine un peu plus (mais à cet âge-là ça fait une énorme différence). Et que, peut-être, Fifi regarde Stéphane de la même façon que Marusya regardait Kimi...

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11 août 2023

3 morceaux de rêve

Je regarde par le soupirail de la cave de la maison (où je suis tout seul, et qui est peut-être ma maison d'enfance -sauf qu'il n'y avait pas du tout de soupirail à l'endroit où il y en a un dans mon rêve).J'ai précédemment exploré cette cave où j'ai vu sur le sol un espèce de gros paquetage poussiéreux qui aurait pu évoquer des silhouettes allongées (mais ce n'en était pas)
Par le soupirail, à l'endroit où j'avais vu ce "paquetage", je vois un visage, d'homme plutôt jeune, avec les yeux ouverts, qui me regarde, (dont ce que j'entrevois de la tenue m'évoque un soldat)
Je continue de regarder, lui aussi me fixe, mais il n'est pas seul, et un certain nombre d'autres soldats émergent aussi du sommeil, autour de lui
Je pense que je suis tout seul dans la maison, et que ce n'est pas une situation très rassurante, avec tous ces soldats que je n'avais pas vu du tout quand j'avais visité la cave, et j'essaie d'entamer la conversation, en leur demandant si ce sont des soldats et s'ils ont dormi là, dans une langue étrangère (anglais ? allemand?)

*

Je suis assis à une table au bout de laquelle sont assis, au bout, juste à ma droite, Véronique Sanson et Julien Clerc (mais il a le visage de Nagui) je fais la conversation avec eux, je leur demande si, depuis qu'ils sont ensemble, ils font répertoire commun, ça les fait rire, j'essaie de trouver un exemple de "titre commun" en trouvant un morceau de titre d'elle + un morceau de titre de lui, mais je n'y arrive pas (en même temps je pense que dans ma discothèque j'ai pas mal de disques d'elle, mais très peu de lui, et que je serai un peu gêné s'il s'en aperçoit)

*

Je suis allongé sur le dos, torse-nu, dans une pièce où il y a pas mal de monde, devant moi se tient M-C, la femme d'Y., qui tout en discutant, entreprend de me raser le ventre (comme avant une opération), mais s'interrompt assez vite quand il s'avère que j'ai une érection (aussi imposante qu'intempestive)
il y a dans la pièce, sur ma gauche, trois mecs que j'arrive à voir en relevant la tête, (on a déjà parlé ensemble, plus tôt dans le rêve) je leur explique mon "problème", eux aussi tendent le cou pour voir ma bite, mais je leur dis qu'elle a déjà molli (ce qui est vrai, je n'ai plus qu'une "demi-molle"...)

9 août 2023

böreks (tout chauds)

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LES HERBES SECHES
de Nuri Bilge Ceylan

Enfin je l'ai vu! Ca n'a pas été simple mais j'ai réussi (dans le cinéma où on paye 7,50€ pour le ticket, mais où c'est écrit 5,50 sur ce même ticket...)
Le film commence par un plan sublime.
Déjà, on est dans de bonnes dispositions pour les presque 200 minutes qui vont suivre. On assiste à l'arrivée de Samet, jeune prof (d'arts plastiques), dans le collège où il travaille, à son retour de vacances plus exactement. Où il retrouve ses collègues, ses élèves, dans les conditions de vie un peu spartiates, hivernales, de son établissement.
Le réalisateur nous invite dans la première partie de son récit (qu'on pourrait nommer Les risques du métier) autour de Samet et de Kenan, son colocataire. Avec l'entrée en scène de Nuray, elle aussi enseignante, qui va mettre un certain temps à intervenir, -prendre sa place- dans le récit (on se demande pendant un certain temps pourquoi elle a obtenu le prix d'interprétation féminine à Cannes 2023, ensuite on comprend), pour une seconde partie qu'on pourrait nommer Jules et Jim (ou Sérénade à trois, c'est selon).
Comme souvent chez Nuri Bilge Ceylan, on alterne les scènes d'extérieur(s) (des plans d'ensemble qui en général me ravissent) et des scènes d'intérieurs, beaucoup plus longues, où les personnages parlent, parlent, parlent, beaucoup le plus souvent).
La première partie du film peut paraître un peu "anecdotique" a priori (des histoires d'enseignants, quoi, et j'ai pensé à ce très beau film turc, ANATOLIA, qui se passe aussi dans un établissement scolaire, en Anatolie, et en hiver), mais prendra un retentissement particulier lors de l'"épilogue", tandis que le vrai coeur battant des Herbes Sèches se révèle dans la longue (et magnifique) histoire qui va se nouer  entre Samet, Nuray, et Kenan. Avec un sens de la progression dramatique sidérant. Où chaque scène surpasse, surmonte, celle qui l'a précédée. Pendant l'avant-dernière scène, j'ai eu dans la tête le mot stratosphérique. Oui, la mise en scène de NBC y atteint, pour moi,  des sommets.
La fin c'est du Tchekhov pur jus (c'est pour ça que j'aime autant ça). S, K et N. Qui aime qui, qui attend quoi, qui est jaloux de qui, qui espère quoi. De longues séquences dialoguées, d'abord à deux, où on parle de beaucoup de choses (parfois même, souvent, ça philosophe dur...) sans aborder frontalement le vrai pourquoi de l'échange, puis, finalement à trois, une visite tardive à domicile où on n'est plus sûr(e) de rien...
Avec un épilogue qui vient enrubanner tout ça avec une certaine élégance -un certain aplomb-  (et beaucoup -trop ?- d'intelligence.)
Top 10

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5 août 2023

double programme "dispositif"(s)

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UNE NUIT
d'Alex Lutz

Il avait été annoncé, puis déprogrammé, et finalement le revoilà, sorti des limbes. Karin  Viard et Alex Lutz, une nuit, dans un film d'Alex Lutz, et voilà. Le programme est simple, et la promesse tenue. Un homme et une femme, une nuit, un film. (J'ai pensé à ces films "de nuit" que j'aime : NUIT D'ÉTÉ EN VILLE, de Michel Deville, TOUTE UNE NUIT, de Chantal Akerman, EXTERIEUR, NUIT de Jacques Bral). Une femme et un homme se rencontrent dans le métro, s'engueulent, puis baisent dans une cabine de photomaton, (ça, c'est fait), avant de continuer la nuit ensemble, une nuit urbaine, affectueuse, déambulatoire, complice, qui prendra fin au matin sur la passerelle Simone de Beauvoir à Paris (un lieu que j'aime bien). Avec un petit twist de dernière(s) minute(s) que j'avais un peu vu venir (pressenti, disons). Deux interprètes au diapason pour un film tendre et discret.

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LES FILLES D'OLFA
de Kaouther Ben Hania

Vu juste après, un film étonnant par la forme, un documentaire sur une mère tunisienne de quatre filles dont les deux aînées "ont été mangées par le loup" nous dit-elle (Sont parties en Syrie rejoindre les djihadistes). La réalisatrice commence un tournage avec la mère, (la "vraie" Olfa) et ses deux plus jeunes filles, mais aussi deux actrices engagées pour jouer les rôles des deux filles manquantes, et une autre qui va doubler Olfa pour certaines scènes. Et un unique acteur pour jouer tous les rôles masculins. Un documentaire fort, touchant, un beau film de femme(s), très réussi dans sa forme et dans son propos (documentaire scénarisé / scénario documentarisé). Brillant.
Le film, en compétition officielle à Cannes 2023, a remporté le Prix de la Citoyenneté, le prix L'Oeil d'or du meilleur documentaire, le Prix de la 8ème semaine du cinéma Positif, ainsi que la mention spéciale du 27 ème Prix François Chalais.

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2 août 2023

aïe

Sophie Fillières est morte à 58 ans le 31 juillet.
Elle a réalisé des films dont j'aimais beaucoup, à chaque l'interprète principale :

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films qu'on pourrait qualifier de "comédies décalées"
C'était aussi la soeur de la divine Hélène Fillières, hélas un peu disparue des radars...

1 août 2023

juillet 2023

samedi 1er
-"Aujourd'hui Premier juillet, la terre a huit milliards d'habitants..." (Brigitte Fontaine revisitée et corrigée : dans les années 70, il n'y en avait que 3)
- au marché de très bonne heure pour donner à Christine ce bouquin de Pasolini sur l'Inde que j'ai pour elle depuis des mois, et que j'ai mis dans mon sac exprès pour elle ; manque de bol, pour la première fois depuis des mois elle s'est réveillée tard et ne viendra donc pas de bonne heure au marché...
- je vais terminer UNE DISPARITION INQUIÉTANTE à la fraîche, sur le parking, où il commence d'ailleurs à pleuvoir...
(et hop, une tite photo de gouttes...)

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dimanche 2
- (le matin je perds un peu mon temps, de façon obsessionnelle, mais bon j'ai l'habitude)
- un coup de fil de Dominique, suivi d'un autre d'Emma
- l'après-midi je "travaille à mon oeuvre" (comme dirait Philou) en peaufinant mon livre-photos 2023.1
- je ne suis pas sorti, donc je ne me suis pas habillé du tout
- j'ai commandé mon bouquin-photo(s)

lundi 3
- je fais une "vraie" tarte aux myrtilles
- Fête du Cinéma :
15h45 : STARS AT NOON,
18h : SISU,
- et  après je rejoins Manue en douce à la 9 pour (re)voir la fin de TRENQUE LAUQUEN 2
- je lui paye une bière au Bureau pendant qu'elle me fait son compte-rendu des Eurocks

mardi 4
- cette tarte aux myrtilles est décidément délicieuse... (je vais même en congeler deux parts)
- 10h30, coiffeuse : pour la coupe d'été, le sabot c'est 9.
- je commence le traitement bi-quotidien préconisé par la dentiste
- je fais du rangement en écoutant des albums de Bashung à la chaîne

mercredi 5
- 11h : (Fête du Cinéma) ASTEROID CITY en vo sauf qu'ils se sont trompés et que c'est en vf!
- Je me fais rembourser et je repars
- l'après-midi je galère avec des problèmes de tuyauteries bouchées sous l'évier de la cuisine
- vers 16h , panne d'électrcité
- comme Anne-Marie ne peut pas entrer chez Nelly (nicht électrcité, nich digicode) elle vient chez moi et démonte et nettoie les différentes partie du siphon MAIS ça ne fonctionne toujours pas
- c'est dans la dernière partie du tuyau que ça bloque, et elle me suggère d'aller acheter du Dest*p
- arrivé au mini Carrouf, au moment de payer je réalise que mon portefeuille n'est plus dans mon sac
- heureusement Alain B. est là, à la caisse, et m'avance 5€
- je rentre à la maison, Nelly est là avec Anne-Marie
- 17h : le portefeuille est retrouvé, le dest*p est versé... OUF!

jeudi 6
- 7h59 je réussis à avoir le chauffagiste (plombier) pour ma tuyauterie, il ne peut pas aujourd'hui mais demain oui promis
- 9h30 café-scrabble chez Pépin (Annick est là pour qq semaines)
- midi à LPC avec Marie et Catherine
- à la fin du repas je vois arriver Za, avec ses parents, que je vais saluer, très ému
- la maman de Za me confie que "c'est dur de vieillir..."
- 15h45 L'ÎLE ROUGE, avec Catherine
- 18h DISCO BOY (avant je m'offre un magnum tout choco)

vendredi 7
- courses "de quartier", faites avec bcp de bonne humeur
- récupéré (déjà!) mon bouquin-photos 2023.1
- oh miracle! vers 14h sont arrivés deux ouvriers de chez mon chauffagiste (dont un jeune assez très joli) qui sont repartis 3/4 d'h plus tard après avoir débouché mes tuyauteries (qui en avaient bien besoin lol) me laissant du coup très soulagé (le coeur léger,oui)

samedi 8
- à 9h15, assis en terrasse avec Manue, rue du Breuil, assistons à un vrai théâtre de rue (à base de panneau publicitaire qui virevolte en hauteur et de camion de pompiers...)

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- à 11h25  dans le bus complet pour Besac (oh oh le jeune homme au bob noir)
- à 12h30 sur la terrasse de l'Iguane, avec Emma et Dominique (qui m'offre un cadeau d'anniversaire dans une enveloppe qu'elle a décorée à la main -avec les 67 bougies!-)
- à 13h30 ASTEROID CITY au Victor Hugo (j'y dors hélas)
- à 15h40 chez ma bouquiniste  le dernier roman de Lola Lafon  que je voulais justement lire
- à 16h20 retour en bus (ouf! un peu moins rempli)
- à 22h je me fais plaisir en préparant un clafoutis aux myrtilles comme dans FIRST COW

dimanche 9
- le matin, je traîne à poil comme un dimanche estival tradi
- 15h45 : ASTEROID CITY dans le bôô cinéma (sans dormir)
- retour à la maison (et au dimanche estival tradi)
- le clafoutis aux myrtilles est vraiment pas mal
- je commence le livre de Lola Lafon QUAND TU ENTENDRAS CETTE CHANSON

lundi 10
- je termine la dernière part de clafoutis (de très bonne heure)
- un lundi qui commence comme un dimanche
- je m'habille en début d'après-midi pour aller faire des courses
- au courrier une "vraie belle lettre" de Philou
- je termine le livre de Lola Lafon

mardi 11
- un mardi matin encore comme un dimanche (il fait très chaud dehors, quel plaisiir de rester à poil dedans)
- une délicieuse salade estivale à midi (pois-chiches, oignon blanc, tomates-cerises, pêche blanche, huile d'olive et jus de citron, cumin, coriandre)
- le soir, météofrance a lancé une alerte rouge pour orages violents pour 5 départements, dont le notre, et la préfecture envoie à chacun des sms anxiogènes, mais finalement ça ne sera pas si pire...
- je prépare pour demain une soupe froide courgette /menthe

mercredi 12
- un café à 7h30 avec Anne-Marie qui m'apporte des myrtilles
- un autre café à 9h30 avec Emma qui va à Belfort
- finalement je ne prendrai pas le bus pour aller à Besac, à la place je tombe sur le dernier numéro de BLOW UP de la saison consacré à la divine Jeanne Balibar ()
- la soupe froide courgettes/menthe est délicieuse
- Milan Kundera est mort hier
- le soir un rdv manqué à cause d'un sms envoyé trop tard (mais ce n'est que partie remise)

jeudi 13

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- à 9h30 le peintre vient pour reposer les volets (avec l'aide d'un jeune -et vigoureux- employé
- je découvre sur y*utube (grâce aux recommandations de Manue qui l'a vu aux Eurocks) les concerts de NTO (et ça me fait envie)
- à midi avec Catherine au Globe (la portion de fagotini était un peu chiche mais le dessert était bien)
- après je vais lire un peu "à la fraîche" sur le parking (LE DORMEUR, de Didier da Silva)
- je prépare un taboulé pour demain

vendredi 14
- l'aimable (et délicate) insistance de Loulou m'amène à transiger à la sacro-sainte loi dite "des jours fériés" (= on ne s'habille pas / on ne sort pas) et je monte donc vers 13h pour boire le café avec elle, en compagnie d'Ali et de tata Annick
- après je vais divaguer un peu sur les parkings, en vain(s), je continue un peu le livre de Da Silva
18h : VERS UN AVENIR RADIEUX, de Nanni Moretti, qui me met d'excellente humeur
- le taboulé, qui ce midi m'avait paru presqu'un peu sec, à présent revisité, m'a semblé parfait (et, tiens, je me suis ouvert une bouteille de Viognier bien frais), et la tarte aux myrtilles -décongelée- itou

samedi 15
- ce moment vraiment très plaisant : un grand crème en terrasse au Coffee Song, d'abord avec Manue, puis Catherine nous rejoint, dun côté, puis de l'autre, (et on en a même repris un deuxième!)
- Manue m'a apporté trois gigantesques courgettes toute fraîches cueillies de ce matin (j'een ferai une en soupe, une farcie et une en tagliatelles)
- la nouvelle prog est arrivée dans l'après-midi : pas mal! (et je m'y suis attelé dare-dare -j'avais déjà un peu anticipé et fait toutes les en-têtes-)
- fini de congeler le kg de bleuets apportés par Anne-Marie (en 3 fois)

dimanche 16
- je commence "comme un dimanche" (je dois avouer que je m'interroge un peu sur mes affinités -nouvelles ?- avec le naturisme mais bon le temps s'y prête)
- je termine LE DORMEUR de Didier da Silva + je regarde les 3 courts-métrages
- 9h30 : je dois sortir pour récupérer deux livres expédiés par Gibert (et j'en profite pour acheter du beurre)
- le soir, taglatelles de courgettes sautées à l'huile d'olive, avec le reste de sauce crème / morilles du filet mignon de midi (traiteur)
- content d'avoir le nouveau livre de Kim Zuppan, dont j'avais tant aimé LES ARPENTEURS

lundi 17

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- de bonne heure pour labo pour les analyses trimestrielles d'hémoglobine glyquée
- je m'offre un petit-déj' pantagruélique
- porté la prog à l'imprimerie
- le soir je retourne voir VERS UN AVENIR RADIEUX, où je retrouve Hervé

mardi 18

- dans le bus aller pour Besac, on était un peu comme des glaçons dans un freezer (clim' à un niveau déraisonnable)
- 13h20 IL BOEMO
- 15h40 LIMBO
- dans le bus retour on était plutôt comme des morceaux de poulet dans un tajine

mercredi 19
- à 8h le café avec Anne-Marie, mon aide, ménagère, à qui je fais goûter ma tarte aux myrtilles (la denière part, que j'ai décongelé tout exprès)
- à midi à LPC avec Catherine qui m'offre un joli cadeau d'anniversaire (le cd de Jeanne Balibar + du chocolat isolé thermiquement avec de l'alu) -en plus en suggestion il y a du foie de veau...-
- à 15h je récupère les progs
- à 16h, PASSAGES, qui est bien en V.O (enfin, en version mixte)

jeudi 20
- 9h15 chez le médecin (enfin, c'est la remplaçante) pour renouvellement médocs diabète (et j'en profite pour demander un p'tit truc en plus...)
- 12h : le monsieur qui avait posé les rideaux revient, à ma demande, pour consolider les attaches du premier des trois (celui du salon)
- 13h30 : le café chez les Soria, dont il était question depuis quelques temps (Fran a préparé une petite coupe genre tiramisu revisité)
- 15h je file à la mizenplis, où Hervé et Alex sont déjà à l'oeuvre depuis 14h30 (c'est moi qui avais fixé l'horaire)
- 16h je suis pile-poil à l'heure pour déposer la caisse orange à la Poste (et signer un nombre tjrs plus important de feuillets!)

vendredi 21
- 9h30 je pars à Gy
- on part Régis et Emma m'emmènent à Mesmay chez Evelyne
- repas dehors, sous la pergola, puis dedans (avec aussi Fanette, la fille d'E. et Lorenzo, le copain d'E.)

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- 15h à Arc-et-Senans pour la rituelle visite des jardins (le cercle est à présent complet), l'expo Folon, la non moins rituelle bière "après l'effort le réconfort"
- on envoie une carte à Dominique
- je rapporte chez moi un anthurium, cadeau d'Evelyne

samedi 22
-marché du samedi matin (je rentre avec un sac très lourd...)
- l'après-midi, je fais comme si on était dimanche (...) mais je dois quand même me rhabiller pour sortir pour récupérer un livre que j'avais commandé (TERMINUS BERLIN de Edgar Hilsenrath)
- après, je re-fais comme si on était dimanche, et j'en profite pour faire une lessive...
- sur le blog, plusieurs messages de Riri la Gâchette

dimanche 23
- 10h30 : OPPENHEIMER (en VO) avec Emma
- 13h30 : un petit en-cas rapide au MacD*, toujours avec Emma
- en fin d'après-midi je me lance dans la préparation de courgette farcie (de Manue) mais le résultat ne sera pas à la hauteur de mes attentes hélas (j'en ai mangé une demie, quand même)

lundi 24
- plutôt mal dormi (réveils multiples)
- pour midi je fais une pizza "a minima"
- l'événement marquant de la journée qui devait être le rendez-vous chez ma nouvelle dentiste est, je l'apprends par la secrétaire en arrivant, repoussé au 11 août (elle a essayé de me joindre plusieurs fois, elle m'a même laissé un message, j'identifie donc son numéro sous le contact DENTISTE, ça simplifiera les choses)
- toute la journée, un peu mal aux jambes, et un peu mal au dos...

mardi 25
- encore assez mal dormi (toujours ce mal au dos et aux jambes)
- je cuisine (clafoutis aux bleuets, salade avocat / pamplemousse), mais les résultats sont moy-moy
- regardé par la fenêtres la police venue embarquer un voisin du 15 qui avait pourtant l'air placide (ils sont venus à 3!)
- je ne sais pas trop comment être bien : assis, debout, allongé, alors j'alterne (ça m'inquiète un peu quand même...)
- vers 17h une petite visite comme j'aime : eh bien je n'ai plus du tout pensé ni à mon dos ni à mes jambes c'est drôle lol
- je n'irai pas voir l'avant-première de LA MAIN ce soir, j'ai trop peur d'avoir trop peur...

mercredi 26
- troisième nuit difficile, toujours pour les mêmes raisons (mais j'arrive à m'endormir sur le matin)
- finalement je n'irai pas du tout voir LA MAIN (ou peut-être avec Pépin quand il reviendra ?)
- un courrier "conséquent" : deux Libé, une carte de vaches de Dominique et un très joli envoi maritime de Coralie et Pépin

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- l'anthurium d'Evelyne a l'air de se plaire chez moi : deux nouvelles fleurs sont en train de pousser!
- au téléphone avec Catherine P. (convenons d'une visite d'un après-midi scrabble à Cuse dimanche)

jeudi 27

- un peu moins mal dormi cette nuit (ouf!)
- à midi avec Catherine à LPC (risotto de blé et île flottante)
- 15h45 : MASTER GARDENER

vendredi 28
- nuit moyenne... (mais dans la moyenne...) je me recouche "sur le tôt" et je redors jusqu'à 9h30
- pendant la journée ça va beaucoup mieux, question dos et jambes
- je continue de profiter du plaisir (du privilège) très simple et gratifiant de pouvoir traîner à poil chez moi
- le hasard (et le temps qui s'y prête) font que je re-vois, sur MUBI, CEMETERY OF SPLENDOUR, d'Apichatpong W., un film qui "fait du bien"
- sur le net je passe un certain temps à observer, fasciné, un maçon espagnol trabajar en pelotas
- et sur le coup de 17h, je me décide à faire des crêpes...

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samedi 29
- dormi mieux (réveillé une seule fois)
- mangé les trois dernières crêpes au petit-déj' (j'avais un peu chargé en rhum, quand même)
- à midi je cuisine des "petites pizzas de grosse courgette" (et j'en suis enchanté)

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- Marie m'apprend le décès de Joël D., le copain de Cathy C.

dimanche 30
- 13h30 : pour le café à Cuse chez Catherine P. où je passerai l'après-midi (et la soirée!), avec, successivement, Agnès (la soeur de Catherine), puis Hélène (la fille de l'autre soeur de Catherine), et finalement Louise (la fille d'Agnès)
- trois partie de scrabble (j'ai de la chance)
- toujours le même plaisir de manger des mûres..
- nous écrivons une carte postale à Dominique

lundi 31
- bien dormi... (parce que couché tard)
- un appel de Dominique, rentrée de vacances
- UNE NUIT
- LES FILLES D'OLFA
- en sortant du cinéma je passe chez Co & Pépin qui m'offrent une soupe "au débotté" et un sachet de figues...

31 juillet 2023

hémérocalles, cosmos et soucis

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MASTER GARDENER
de Paul Schrader

J'avais bien aimé son CARD COUNTER.
Je me suis laissé tenter par celui-là sur deux noms au générique : Joël Edgerton (que je tiens en haute estime depuis la toute première fois àù je l'ai vu à l'écran, dans MIDNIGHT SPECIAL, en 2016) et Sigourney Weaver (que j'ai eu énormément de plaisir à (re)voir). Elle , ici, c'est la patronne, et lui c'est son jardinier (en chef). Et ça rigole pas, elle mène son monde à la baguette, mais ça tourne bien, et ça jardine dur (j'ai bien aimé le jardinier commence le film en parlant des hémérocalles et des cosmos, qui sont deux fleurs que j'adore) et tout roule, donc. Quand un beau matin, en buvant le café sur sa terrasse, la boss demande à son employé une faveur : celle d'engager sa petite nièce (la fille de la fille de sa soeur) comme apprentie dans le bôô jardin. Et c'est bien sûr là que les ennuis vont commencer (ou plutôt que les choses vont changer). Dès que la jeune femme, Maya, débarque dans le jardin.
Le film commence excellemment, on en apprend vite un peu plus sur Narvel (le jardinier), puis sur sa relation avec Mrs Haverill (la patronne) et idem pour la jeune Maya. Personne n'est vraiment tout à fait ce qu'on a pu en penser au départ. Et c'est ça qui est bien...
On découvre le passé de Narvel, on rencontre son agent de probation,puis le "petit copain" de Maya, par qui la catastrophe va arriver, et le réalisateur construit amoureusement son film comme un jardin à l'anglaise, plante ses graines, les regarde pousser, plante après plante, bosquet après bosquet, nous laissant gamberger un certain temps à le regarder travailler avant de pouvoir en deviner (percevoir) le dessin général. Ca a l'air naturel, à la va-comme-j'te-pousse, mais tout ça est en réalité méticuleusement agencé. Impressionnant. On est chez Paul Schrader, tout de même, scénariste et réalisateur plutôt austère et moral(iste).
Ce qui est frappant (je l'ai constaté après coup), c'est que le film ne génère pas le moindre affect, la moindre empathie (je suis resté l'oeil sec comme un vieux crocodile empaillé), alors que pourtant tout ça se regarde avec grand plaisir.
Et c'est dommage que la fin soit tout de même un peu gnangnan, convenue,  ronronnante, sans âme quasi (inexcusable presque). Du youp la boum chez Schrader ? On a du mal à y croire...
Et même de l'humour! J'ai adoré la réplique "Vous pouvez me tirer dessus, je le mérite... mais vous devez d'abord enlever le cran de sécurité, et en plus il n'est pas chargé..."

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