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lieux communs (et autres fadaises)

12 juillet 2023

la plaisanterie ?

Milan Kundera est mort le 11 juillet, à 94 ans.

Je l'avais connu en 1982, un peu par hasard, grâce à ma voisine, Patricia M. qui était abonnée à un club de livres, et venait d'en recevoir la sélection mensuelle, L'INSOUTENABLE LÉGERETÉ DE L'ETRE, (dont j'ignorais tout) qu'elle m'avait alors proposé de lire.

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Je l'ai lu, et ça m'a enthousiasmé, à tel point que je me suis renseigné sur le bonhomme, et j'ai commencé à lire ses autres romans , réalisant que c'était lui qui avait écrit LA PLAISANTERIE, que je voyais depuis des années sur les rayons ou les présentoirs des bibliothèques, et qu'il ne me serait jamais venu à l'idée de lire, auparavant.
Comme je le voyais depuis longtemps, je pensais que ce bouquin était vieillot, et je me trompais. Je l'ai lu mais je ne me souviens plus dans quelle édition, ni en Folio (ça m'aurait dérangé de lire un bouquin avec une couverture pareille ) ni en NRF (ce qui est sûr c'est que je l'ai lu dans la "mauvaise" traduction. Quand il a eu appris le français, Kundera s'est aperçu que les traductions françaises de ses premiers romans ne correspondaient pas du tout avec ce qu'il avait écrit en tchèque, et il a donc entrepris de les co-retraduire).
J'ai aussi (pourtant) beaucoup aimé LA PLAISANTERIE

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(que je devrais relire dans la "bonne" traduction)


J'ai ensuite lu (et acheté, certains en Folio : LA VALSE AUX ADIEUX, LA VIE EST AILLEURS,

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d'autres, cher, dans la collection blanche de la NRF, parce que je ne les trouvais pas en Folio, RISIBLES AMOURS, LE LIVRE DU RIRE ET DE L'OUBLI)

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Et après, c'est curieux, je me suis arrêté, je suis passé à autre chose.
J'avais pourtant aimé tout ce que j'avais lu.
Je n'ai plus rien lu d'autre de Kundera après L'INSOUTENABLE LÉGERETÉ DE L'ETRE.
Pourquoi? je ne sais pas...

Il y a eu, un peu plus tard

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le beau film de Philip Kaufman, (avec cette sublime Juliette Binoche) qui nous avait enthousiasmés.

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J'ai racheté L'INSOUTENABLE... pour trois fois rien à une récente FAL...

10 juillet 2023

fête du cinéma : 2,5

(moyen moyen enthousiasmant, le programme de cette année, de toute façon quel intérêt puisque le tarif est le même que celui qu'on pratique déjà toute l'année chez les ADC hein)

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STARS AT NOON
de Claire Denis

Étonnant. (mais comme souvent avec Claire Denis). On est en amérique centrale, Nicaragua si je me souviens bien, mais on ne peut pas le deviner tout de suite. Ni où ni quand, d'ailleurs. Une jeune fille, une jeune américaine, bilingue, Trish (c'est vrai qu'elle rappelle Adjani dans l'Eté meurtrier) pendant les 10 premières minutes de film, baise caliente avec 2 mecs (successivement), d'abord un latino à barbe et chignon (dont elle estropie le nom en Subtenente Verga), puis, un peu plus tard, avec un english en costume blanc a priori plus quelconque (à qui elle facture le rapport 50$ (Ils ont tous des cordobas -la monnaie locale-, et ils veulent tous des dollares), tout en s'enfilant (!) -il fait soif, c'est tout moite, j'ai pensé à Equateur de Serge Gainsbourg- dans le même temps,  l'équivalent de deux bouteilles de rhum, elle a une sacrée descente, la petite. S'ensuit une histoire compliquée et nébuleuse à laquelle on ne comprend pas grand-chose, mais qu'on suit patiemment -le film dure 2h19- sans rechigner, jusqu'à la dernière image parce que c'est magnifiquement filmé.
Oui, magnifiquement.
D'où décalage, entre le presque rien qu'on perçoit de l'histoire (ou en quoi elle consiste), surtout quand on est, comme votre serviteur, (contrairement à, par exemple, ce très cher Hervé) scandaleusement inculte en géopolitique et (le premier terme de cette  phrase est déséquilibré, voici le second :) la splendeur de la réalisation.
Je ne me suis pas attardé pour regarder le générique je n'avais pas le temps : à la dernière image, j'ai regardé l'heure, il était pile 18h, l'heure à laquelle commençait ma séance suivante, à l'autre bout du cinéma. J'ai couru.

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SISU
de Jalman Helander

Tout à l'heure on était cinq, là on n'était plus que deux, pour ce western finlandais tarantinesque, joyeusement gore, et comme le décrit dans sa critique Le journal du Geek :
"Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Sisu – De L'Or et du Sang n'a pas pour lui un scénario original, ni même une mise en scène particulièrement marquante, mais il ne ment nullement sur la marchandise en nous proposant un survival crade et bourrin efficace. Le bonheur tient parfois à peu de choses."
Que dire de plus ? Un vieux chercheur d'or qui ne paye pas de mine a, au début du film, trouvé de l'or, et part avec son cheval et son chien pour aller mettre son or en lieu sûr, et empêcher qu'on le lui vole, sauf qu'il va croiser un des derniers bataillon ? (escadron ?) nazi surarmé avec à sa tête un gradé spécialement pugnace et déterminé. Bataillon censé rebrousser chemin (c'est la déroute, 1944)) mais qui va s'obstiner. En vain. Puisqu'il s'avère que le papy est une légende vivante en son pays, qu'il est célèbre pour avoir en son temps dégommé à lui tout seul une centaine de russes. Et le jeu commence, dans des paysages de western et le format d'image - du scope, évidemment- qui va bien avec.
Quoi qu'il lui arrive (et il va y avoir du lourd) on sait qu'il va parvenir à s'en sortir, et on sait que, comme il est dit dans le film, il n'est pas immortel, il n'a juste pas envie de mourir.
Réjouissant.

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TRENQUE LAUQUEN
de Laura Citarella

Je me suis glissé hors de la 10, après avoir savouré le générique jusqu'à la toute dernière ligne, et je suis entré en catimini à la 9, juste à côté, pour m'asseoir à côté de Manue (deuxième rang, à droite, elle était prévenue), et j'ai donc revu les 45 dernières minutes de cette seconde partie (que j'avais trouvé moins enthousiasmante que la première). Je voulais voir une chose : à quel moment précis le format de l'image change-t-il ? J'étais attentif et je l'ai vu : :après que Laura ait rendu la voiture à son propriétaire (en laissant le mot "adios adios me voy me voy") avant la dernière partie (le chapitre 12 sur l'histoire de Laura) une brève -et alerte- musiquette accompagne le changement de format de l'image, juste avant l'ultime déambulation de l'héroïne, une partie que j'aime beaucoup, et qui culmine dans cette scène finale que j'adore : Laura s'allonge au bord de l'eau, la caméra part en travelling (ou panoramique ?) vers la gauche, suivant l'eau et le paysage tandis que la lumière décroît, puis soudain s'arrête, et repart en sens inverse jusqu'au point de départ du travelling (du panoramique ?) : l'endroit où Laura s'est allongée. Sauf qu'il n'y a plus personne. Générique.

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9 juillet 2023

fête de la musique

(ohlala je retrouve ce post en l'état, c'est à dire vide, à part les titres -sans même les noms des réalisateurs!- et je réalise à quel point j'ai été négligent -ou j'ai pu avoir la tête ailleurs...- Je ne vais donc pas trop m'étendre...)

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CHRISTOPHE DÉFINITIVEMENT
de Dominique Gonzalez-Foerster et Ange Leccia

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DANCING PINA
de Florian Heinzen-Ziob

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Ces deux films ont fait l'objet d'une "programmation spéciale" (en compagnie d'un troisième, REWIND AND PLAY, d'Alain Gomis, que je n'ai pas vu), à l'occasion de la Fête de la Musique, avec 2 ou 3 séances chacun.
C'était il y a trois semaines, et je m'aperçois que je n'avais toujours rien écrit, malgré le plaisir qu'ils m'avaient provoqué tous les deux.

Un film qui chante, d'abord avec des images de concerts et de répétitions, où on voit le maître (Christophe) le dandy un peu maudit un peu vieilli à l'oeuvre une dernière fois, et c'en est très émouvant, avec des images "sur le vif", comme volées, des images palpitantes, floues, nocturnes, électriques, dans un etrès belle "pâte" cinématographique (le force du message vient autant de ce qui est montré que de la façon dont c'est montré, dès qu'il ya du flou de la "pause b" je me régale...)

Un film qui danse, ensuite, sur la création (et re-) de deux oeuvres Pinabauschiennes : IPHIGENIE EN TAURIDE en Allemagne et LE SACRE DU PRINTEMPS au Sénégal. Deux travaux mont(r)és en parallèle. Deux poids deux mesures aussi. En Allemagne il y a un théâtre, un orchestre, des danseurs "professionnels", et toute une logistique plus qu'impressionnante, tandis qu'au Sénégal, à l'Ecole des sables, les conditions sont beaucoup plus... rustiques : des interprètes jeunes et moins expérimentés, les moyens du bord pour ce qui est de la technique, mais, avec, dans les deux cas, la "supervision" de danseurs et de danseuses du Tanztheater originel de Pina B., dans les années 70, et qui continuent vaillamment de porter la bonne parole pinabauschienne et d'assurer la transmission, la perpétuation de l'oeuvre (on les avait déjà vu(e)s dans le magnifique LES RÊVES DANSANTS, de Anne Linsel & Rainer Hoffmann, en 2010, quand la patronne était encore là).
C'est... magnifique (tout le monde était unanime à la sortie) et c'est tout à l'honneur des réalisateurs de clôre le film sur LE SACRE DU PRINTEMPS, créé en décors naturels (la plage) et sans autre spectateur(s) que la caméra. Oui, la fin est sublime...

5 juillet 2023

charte

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LE PROCESSUS DE PAIX
d'Ilan Klipper

Une excellentissime surprise (plus j'y repense et plus je l'aime, même si pendant tout le film j'ai confondu le réalisateur, Ilan Klipper, avec un autre réalisateur, Ilan Duran-Cohen, dont j'avais adoré le fou-furieux (non, c'est excessif, plutôt le brindezingue  LE PLAISIR DE CHANTER, en 2008).
Soit un couple : elle (Camille Chamoux) anime une émission "féministe" à la radio, Point G., lui  (Damien Bonnard) est prof de fac (où il ne semble donner des cours que sur les relations entre Israel et la Palestine). Et quand il rentre le soir à la maison, rituellement, ils s'engueulent. Des films sur des couples qui se déchirent, on en a vu des palanquées, du plus tristounet au plus violent, donc on s'interroge sur le ton du film, de son angle d'attaque, et on est vite rassuré, le réalisateur (Ilan Klipper) et sa co-scénariste (Camille Chamoux) ont choisi celui de la comédie. Ouf! Mais pas de la comédie plan-plan, "habituelle", proprette et gentillette, non. Puisqu'il est question de guéguerre, autant y aller franco. (Attention ce n'est pas non plus LA GUERRE DES ROSES, autre grand film pour moi sur le même thème). A fond les manettes (c'est pour ça que la confusion avec LE PLAISIR DE CHANTER était compréhensible...)
Ca part dans tous les sens, des fois dans celui du poil, des fois pas du tout, des fois au ras des paquerettes et des fois perché-perché et le pire c'est qu' à tous les coups ça marche. D'autant plus que le reste de la distribution y met son grain de sel : Ariane Ascaride en belle-maman fumeuse et acariâtre, Laurent Poitrenaud (qui était le personnage principal du précédent -touchant- film du réalisateur LE CIEL ÉTOILÉ AU-DESSUS DE MA TÊTE) en patron (de radio) borné, Jeanne Balibar en ainmatrice (radio) amatrice de sexy jeunots à t-hirt et catogan( c'est Quentin Dolmaire qui s'y colle en sex-symbol), Sofian Khammes en beau-frère angélique et séraphin, etc. Ca jubile à tous les étages.
Avec, en plus, le plaisir d'entendre du Christophe (Tangerine, dans une jolie scène de boîte de nuit). un film qui, étrangement (et quel dommage) ne semble avoir eu aucun écho (tous les gens à qui j'en parlais ouvrait de grans yeux étonnés...)
Oui, dommage!

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1 juillet 2023

juin 2023

jeudi 1er
- ON DIRAIT LA PLANETE MARS de Stéphane Lafleur (LIEN GNCR1)
- à midi avec Catherine et Isa à LPC (pfff ils mettent de la crème pâtissière dans tous les desserts!)
- je revois mes deux anciens élèves à la même table (au Globe) assis cette fois avec deux autres jeunes gens (qui eux ne me calculent pas du tout)
- 13h30 DÉSORDRES avec Emma
- 16h10 OMAR LA FRAISE avec Emma, et Catherine qui nous y rejoint

vendredi 2
- le matin je commence à regarder RIVER OF GRASS, le premier film de Kelly Reichardt, dont Emma m'a gentiment prêté le dvd
- 13h30 : BEAU IS AFRAID (en entier!)
- tandis que je manoeuvre pour me garer sur "la" place passe sur le trottoir un jeune homme avec un short jaune de travailleur, et comme la rue St Georges est toute droite, je le regarde s'éloigner un bon moment, parfaitement centré au milieu de mon rétroviseur (profitant de l'instant plutôt que de chercher à le photographier)
- je termine RIVER OF GRASS

samedi 3
- au téléphone avec Dominique, qui rentre enchantée de sa semaine de marche
- à 10h mon petit tour de marché habituel samedien
- un peu plus tard j'ai discuté par la fenêtre ouverte avec Coralie et Pépin qui rentraient, à leur tour, du marché (ça m'a rappelé le confinement, tiens)
- comme il fait très soleil dehors, j'ai tiré les rideaux pour être dans une semi-pénombre et j'ai traîné toute la journée sans même mettre un pyjama (à poil donc) ni faire grand chose d'avouable (ou de productif), c'était dimanche avant dimanche quoi

dimanche 4
- même config météo qu'hier (ils annoncent toutefois un peu moins ensoleillé donc j'ai ouvert un peu les rideaux de la cuisine), et je vaque donc à mes occupations dites "internes" en tenue légère
- je me délecte de l'énorme (dans tous les sens du terme) LE POIL DE LA BÊTE de Heinrich Steinfest, je viens de passer la moitié, j'adore l'usage des comparaisons et des métaphores de cet homme
- tiens je vais commencer ("empiriquement") la mise en forme de la prochaine prog (n°9 / juin juillet)

lundi 5
- PARADISE (lien GNCR2)
- DÉSORDRES au cinéma
- NUMERO 10 (lien GNCR3)

mardi 6
- LA BÊTE DANS LA JUNGLE (lien GNCR4) de Patric Chiha
- un "café gourmand à ma façon" avant le cinéma (un café /deux boules de glace chocolat noir & café / on verse le café dans la coupe et on déguste à la petite cuillère)
- VOYAGES EN ITALIE de Sophie Letourneur

mercredi 7
- (avec mon aide-ménagère, chasse aux asticots de mites alimentaires dans le placard de droite (elles étaient dans le paquet de gerbes de blé)
- une petite visite comme j'aime, avant d'aller prendre le bus (le plein de vitamines et de sels minéraux)
-un jeune voisin de bus magnifique mais hélas inregardable et intouchable
- repas de midi en terrasse (bondée) à l'Iguane avec Dominique
14h : WAHOU! de Bruno Podalydès
- avant de reprendre le bus je m'offre une bière en terrasse, j'entends "Robiche!" (deux fois même) et en y regardant à deux fois, je réalise que mes voisins de table sont Didier R. (que je n'ai pas vu depuis 30 ans) et son compagnon (qui va passer un cap de brodeur)

jeudi 8
- café-scrabble avec Pépin (qui me fait remarquer que j'ai été multiplement piqué dans le cou et que c'est probalement une araignée ohoh)
- avec Isa et Catherine à LPC (la cuisse de poulet est délicieusement grillée mais les haricots sont a minima)
- (on testera Le Globe la semaine prochaine)
- en discutant avec Catherine avant de nous dire au revoir, on finit par échanger sur... la vacance (ce qui me touche beaucoup, pour raisons personnelles, m'a soudain ramené au temps de ma folle jeunesse, et m'a fait tout à coup réaliser que, finalement, on pouvait appeler comme ça ce qu'était ma vie à présent...)

vendredi 9
- L'AMITIÉ d'Alain Cavalier
- une petite séance improvisée de photos du chantier en face du cinéma (où un jeune homme -il fait vraiment chaud- travaille torse-nu)

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- et un passage à C*ra pour acheter des pièges contre les mites alimentaires et quelques autres babioles (oh! de la Tsintao!)

samedi 10
- 10h30 rdv à Coffee Song, rue du Breuil, avec Manue (qui vend tous ses vinyles) et Catherine, qui nous y rejoint, en terrasse, à l'ombre, au frais (de l'autre côté de la rue) : un crème d'abord, puis un demi ("la petite dernière"), tout ça aux frais de la princesse (Manue, bien sûr)

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(- je continue la guéguerre aux mites alimentaires, dans le placard de droite, cette fois ce ne sont plus les asticots mais les papillons, et ça me prend la tête... )

dimanche 11
(-encore des mites alimentaires, ici et là dans la cuisine, je ne comprends pas d'où elles viennent, et, surtout pourquoi elle refusent de se coller sur les cartons prévus à cet effet)
- surprise! à 11h est arrivée la réponse du programmateur, avec donc la prochaine programmation, (moins enthousiasmante que la précédente - cet homme sait décidément y faire pour nous rouler dans la farine-)
-rdv à partir de 17h à Gy pour fêter l'anniversaire de Régis (sont invités Dominique, Marcello et sa copine, René et Thérèse, et Félicien se joint à nous pour le goûter (Emma a fait des crêpes, beaucoup de crêpes c'est très bien, et on les accompagne avec du cidre dont les bouteilles ont quasiment gelé - du granité au cidre-)
(-j'ai un peu mal derrière l'oeil gauche, j'ai peur d'avoir un truc comme ce qu'avait eu Fran, et j'ai du mal à dormir -mais parce qu'il fait trop chaud, aussi...)

lundi 12
- de très bonne heure je finalise pour Dominique B. les deux documents E&C, primaire et maternelle, je les lui envoie
- j'envoie à Hervé le pdf de la prog 9 pour lui signifier qu'il ne manque plus que son édito...
- sinon routine, rideaux tirés, il fait très soleil dehors, je traîne à poil dans l'appart', y a que comme ça que je suis bien

mardi 13
- le matin je reçois l'édito d'Hervé, je pourrai aller à Repr* System
- avant d'aller au cinéma je passe chez Gem* m'acheter une "chemise de Carlos" en viscose
- devant le cinéma, quelques photos depûis la voiture d'ouvriers torse-nu de l'autre côté de la rue
- CHIEN DE LA CASSE de J-B Durand

mercredi 14
- à midi trente rdv à l'Iguane avec Dominique et Catherine P. (et Sylvère!)

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- puis cinéma à 13h20 : FIFI
- et retour par le bus de 16h20

jeudi 15
- à midi rdv au Globe (on teste!) avec les filles (plutôt bien!!)
- 13h40 : FAIRY TALE de Sokourov
- 18h : mizenplis au local
- Zabetta passe et m'offre mon cadeau d'anniv' (le catalogue du Festival de Cannes 2023) dans un beau tote-bag rose flashy
- 22h : après un long dialogue avec mon copain routier qui s'apprête à passer une folle soirée, je décide de sortir à mon tour sur le parking (où je ne suis pas allé depuis des lustres), où je profiterai, finalement, de l'ombre propice et des buissons pour passer aussi un agréable moment

vendredi 16
- 11h à la Poste je croise Bernard C. qui est sur le point de faire un esclandre parce qu'il n'y a personne derrière "son" guichet
- Madame S. a entendu "Jim Harrison" et a compris "Jim Morrisson"
- Après, on boit un demi au Globe avec le même Bernard C., calmé
- 13h40, LE PROCESSUS DE PAIX, de Ilan Klipper, avec Emma
(- 21h : j'aurais mieux fait de regarder TOOTSIE pour la 50ème fois comme je l'avais prévu plutôt que de me livrer à cette conversation (web) oiseuse qui est devenue de plus en plus déstabilisante ; c'est sûr je n'ai pas l'esprit de répartie)

samedi 17
- au marché je re-croise Bernard C devant le stand de la poissonnerie (il est moins énervé qu'hier à la poste)
-  une discussion cinéma avec Claude W. sur le pas de la porte des Halles (où sont passés un certain nombre de gens que je connaissais
- je suis, allé savoir pourquoi, faire un tour sur le parking (très ensoleillé) où j'ai assisté, photographiquement, à la toilette d'un routier étranger
- en dessert une "spécialité de Romain" (le petit boulanger d'amour) au très joli nom que j'ai oublié : un genre de brioche garnie d'une "crème montée au citron", très fraîche (que je finirai à 16h pour le goûter)
- j'ai emballé 11 livres (j'en ai mis un pour moi aussi) d'été pour notre repas du "Club des 11" mercredi prochain

dimanche 18
- il y a un peu moins de (ces saloperies de) mites alimentaires (il serait temps hein!)

- un dimanche à poil, que dire de plus (pourtant il faisait moins chaud que ces derniers jours, moins soleil aussi, le ciel est resté plutôt gris toute la journée)
- je finalise la carte 23/24 des ADC (hésitation entre deux images de Trintignant, mais une des deux photos a vraiment trop de grain me semble-t-il)
(- j'organise sur le web un genre de meeting dont je ne suis finalement pas très fier, je m'enfuis d'ailleurs avant la fin)
- je prends à nouveau des résolutions (hihihi) -ce qui à mon âge, avouons-le, est assez risible-

lundi 19
- 14h : café chez les Soria
- ensuite quelques achats ici et là (pièges anti-mites alimentaires, carte SD et chemise en viscose!)
- pour ce qui est de la carte des ADC, je m'en remets au hasard : tiens, ce sera la graphiste qui choisira! (on verra bien)

mardi 20
- ce matin, pour la première fois, aucune mite dans les placards...
- 12h15 : premier rdv chez ma nouvelle dentiste (bcp d'attente, car j'apprendrai plus tard pas la patiente suivante que la dame était en stage et n'était pas rentrée...) : des soins coûteux se profilent...
- du coup j'ai raté la séance de 13h30 de NORMALE, et j'irai donc à 15h30 voir L'AMOUR ET LES FORÊTS
- quelques photos des ouvriers sur le chantier d'en face...

mercredi 21
- c'est l'été!

- que vois-je ce matin sur le mur (blanc) en entrant dans la cuisine , deux mites alimentaires en train de forniquer (première fois que je voyais ça) sans vergogne ; j'ai exterminé la femelle tandis que le mâle se carapatait (sur ses petites pattes) mais je l'ai occis aussi, plus tard
- avec Anne-Marie mon aide-ménagère nous avons mené la chasse sans pitié (elle surtout)
- juste après son départ (d'Anne-Marie) une petite visite comme j'aime (il était déjà passé 10 minutes avant mais c'était trop tôt)
- 11h15/30 : rdv chez les Soria qui me transportent aimablement à Besac
- à partir de 12h30 : Le club des 11 chez Dominique (Pacoune est co-hôtesse) avec les Vuillerez, les Gaberel, les Soria, les Fiat/Scherrer, Pacoune, Dominique, et moi
- j'offre à chacun un livre avec le mot été dans le titre
- je reçois un petit bouquet, une carte originale, un livre sur Sophie Calle, un tricotin et un porte-clé radis, et un tour de cou en laine bleue pour l'hiver

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jeudi 22
- c'est mon anniversaire, et, curieusement, une journée que j'attaque d'excellente humeur
- Emma passe à 9h30 pour un café (et me le souhaiter)
- au Globe à midi avec les copines, j'offre 3 livres restants avec le mot été dans le titre (et je reçois un cadeau d'anni par Marie)
- du granité de pastèque pour le dessert
(- mes baskets neuves me serrent horriblement)
- Les Soria passent le soir pour me souhaiter un bon anniversaire (avec une bouteille de Saumur-Champigny comme présent)

vendredi 23
- la carte de Dominique est arrivée avec un jour de décalage
- 16h : CHRISTOPHE, DEFINITIVEMENT
- je télécharge beaucoup d'images qui me plaisent beaucoup... (smiley aux joues roses)

samedi 24
- un café (non, deux) au Lion avec Christine et les C.+, après un petit tour de marché
- après le marché je vais faire un tour sur les parkings (deux sont fermés pour cause de travaux), tandis que -bonne pioche-, le troisième, qui était impraticable depuis des lustres, a été refait de frais (ce qui augure que les camions vont pouvoir à nouveau s'y arrêter)

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- j'y retournerai même le soir, "à la fraîche", pour voir si... mais non, en vain.

dimanche 25
- les mites alimentaires c'est (presque) tout à fait fini!

- c'était parti pour un dimanche à poil ordinaire mais à 11h50 lancé dans la confection d'un cake au citron, je m'aperçois que je n'ai plus (assez) de farine, je dois donc m'habiller  fissa pour aller en chercher au petit Carrouf'
- le cake était un peu ciré, le filet mignon aux morilles (du traiteur) en légère surcuisson, (heureusement la Tsin tao était fraîche)
- j'ai fait, une nouvelle fois, le point sur les chimères auxquelles je me raccroche
- j'ai rédigé une réponse au joli mél d'Annette
- enfin terminé l'énorme (750p!) LE POIL DE LA BÊTE d'Heinrich Steinfest

lundi 26
-ouf les mites alimentaires ça a l'air ter-mi-né!
- à midi j'ai acheté un gros sandwich et je suis allé le manger "à la fraîche" (oui, à l'ombre) sur le parking de P., où il y avait 2 bahuts stationnés : un à double remorque que je connaissais déjà, et l'autre, plus loin, qui devait dormir, rideaux tirés, j'ai fini mon gros sandwich et je suis reparti
- parking du cinéma, quelques jolies photos sur le chantier
- DANCING PINA
- après je voulais reprendre qq photos mais une voiture rouge s'était interposée (et le conducteur resté à l'intérieur  visiblement appréciait autant que moi le spectacle des ouvriers) je n'ai donc pas insisté
- à 17h30 un très joli pot de retraite (celui de Marie-Hélène V.) qui me réconcilie avec les pots de retraite...

mardi 27
- occis la dernière des mites alimentaires (qui m'a fait un joli ballet avec ses ailes dans le placard)

- pour me changer les idées, je suis parti d'assez bonne heure sur le parking, où j'ai commencé UNE INQUIÉTANTE DISPARITION de Dror Mishani (toujours avoir un bouquin dans le sac...)
- retrouvé le plaisir de l'affût, même si le résultat n'a pas été vraiment concluant (mais ce n'est qu'un début)
- y suis retourné l'après-midi, où j'ai lu, à la fraîche (oui, à l'ombre avec un petit peu de vent) pendant quelques heures, puis discuté avec un autre papy que je connaissais de vue (nous avons joué à "c'était mieux avant...") -et qui, quelle horreur m'a avoué ne pas aimer lire!) assis sur la table de pique-nique, entouré d'une certain va-et-vient de routiers (qui ne faisaient que leur travail les pauvres) mais sans autre résultat
- l'ampoule du salon que je pensais grillée depuis des lustres (!) s'est soudain rallumée, mais faiblement, produisant une lumière d'outre-tombe, étrange, comme dans un film de David Lynch...

mercredi 28
- tiens il en restait une! (cette fois-ci je crois que c'est bon)
- le matin je m'occupe à nouveau un peu des dépliants E&C (et de ces fichus logos)
- je commence l'après-midi en portant -enfin!- 4 gros sacs de bouquin à Emmaüs

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- ensuite, je vais un peu enchaîner les déceptions : le chantier en face du cinéma a pris une toute nouvelle allure (j'aurais dû venir hier), le (deuxième) parking est à nouveau fermé pour travaux, sur le troisième il n'y a personne (je lis une heure à l'ombre), et je finis par décider, pour couronner tout à fait ce  deceptive afternoon, de pousser jusqu'au parking de Vellefaux, où je passerai 2h plutôt agaçantes (mais bon juste comme avant, hein...)

jeudi 29
- avec les filles à midi au Globe (comme d'hab')
- l'après-midi je reste à l'ombre en tenue légère, me disant que je re-sortirai ce soir à 20h30 pour voir la séance de SISU -De l'or et du sang à 20h30
- pas de bol (je m'en aperçois peu de temps avant de partir) c'était à 18h. Quel idiot je fais!
- je vais en profiter pour finir mon bouquin-photo... (mais non finalement pas)
- (une nouvelle discussion sur le ouaibe qui me mets hors de moi)

vendredi 30

- et voilà! encore une fois juin est passé trop vite!
- Pépin passe pour un café-scrabble et je me prends une volée (3-0!)
- une visite impromptue comme j'aime (mais il fait très lourd quand on s'agite!)
- je finis le bouquin-photo 2023.1

 

28 juin 2023

mon caleçon me serre

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FAIRYTALE
d'Alexandre Sokourov

Mouais.
Allocinoche le range en "expérimental", ce qui n'est pas si fréquent comme catégorisation. (Pourtant, voir là, bien pratique pour y ranger ce dont on ne sait pas trop quoi faire, le fameux "c'est bien mais c'est spécial", avec pêle-mêle des pointures (Cavalier, Godard, Akerman, Weerasethakul, Garrel) et d'illustres inconnu(e)s -plaisir d'y retrouver, par exemple, le divin A BAS BRUIT de Judith Abitbol, avec -et rien qu'avec- la non moins divine Nathalie Richard...
Ici il est question, dans un décor apocalyptique, de Staline, Mussolini, Hitler, devant les portes du Paradis, en compagnie de Churchill(s) ils sont plusieurs), et de Jésus, (mais on le voit moins que les autres). On est au purgatoire, et tous attendant devant la porte (du paradis) pour savoir qui va être autorisé à y entrer (spoiler : seul les Churchill y auront droit, en compagnie de la Reine s'il le souhaite "parce qu'ici -au paradis- on aime les jolis chapeaux").
Si le pitch est riquiqui, la mise en scène est grandiose, dans ses décors, dans le travail des images, et surtout l'"animation" vraiment bluffante des personnages principaux qui parlent, bougent, se déplacent, (radotent aussi), se démultiplient parfois, se croisent, s'apostrophent... C'est vraiment hallucinant.
Mais bon, en sortant de là, j'avais presque envie de vomir, après avoir regardé Hitler bavasser pendant plus d'une heure, oui, vraiment. (je suis très primaire).
En se disant que le film pourrait donner une idée assez juste du Purgatoire, si celui-ci par hasard existait...

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27 juin 2023

raymonde et robert à vulcano (avec le routard)

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VOYAGES EN ITALIE
de Sophie Letourneur

(Rho lala)
en déroulant les pages de posts du blog je trouve (je découvre) celui-ci, daté du 06 juin (nous sommes le 24!) et resté complètement vierge... Aaaaargh! Que faire ?)
j'avais juste mis -par dérision, ce titre-là, en référence -affectueuse- aux Bidochon, en référence à la façon dont Sophie Letourneur nous racontait ce fameux voyage en Italie qu'elle (elle se joue elle-même dans le film, enfin, elle joue une réalisatrice de films, dont on suppose-donc- qu'elle lui ressemble un peu) finit par faire avec son mari (Philippe Katherine), son mari dans le film (qui n'est pas du tout son vrai mari dans la vraie vie).
Les voyages du titre sont au pluriel, parce que lui y est déjà venu avec une (ou des) ex, mais il ne sera question que d'un seul (plus, dans les dialogues dans la voiture, pendant qu'elle conduit, une question pare rapport à celui de Rossellini, du même nom, qu'elle dira ne pas connaître.
Donc nos deux tourtereaux ont fini par partir quelques jours en Italie (après avoir, dans un prologue, longuement hésité sur les destinations éventuelles), et ils arriventdonc en Sicile, location de voiture, hôtel, restaurants, excursions, italianeries, tout ça en se fiant à ce qui écrit dans le routard... il est question d'un couple en "délicatesse", dans une période de calme plat question désir, où un retour de flamme passionnelle est justement escompté suite à ce court séjour.
Letourneur est impitoyable et scrute les flottements, les erreurs, les interrogations, les plantades, bref tout le "vrai" quotidien d'un couple en excursion touristique...
Et c'est très plaisant. comme l'est la construction du film : pendant un assez long moment on les suit "en vrai" dans leurs péripéties aigres-douces, jusqu'à ce que la réalisatrice change soudain son fusile d'épaule et qu'on les retrouve tous les deux au lit, ("après"), et ce sera un comte-rendu oral de toute la fin du périple auquel ils vont se livrer, une reconstitution, avant de faire l'amour, "simplement" ("justement", sans en faire des caisses...)
Un film dont je garde un souvenir agréablement plaisant, avec deux acteurs en phase, et la confirmation que j'aime beaucoup le cinéma de Sophie Letourneur...

"En décidant de plonger son cinéma dans le bain du tourisme romantique de masse, Letourneur a trouvé un terrain de jeu propice à son sens de l’autodérision et à son goût pour les microdétails matériels, sur lesquels elle fait glisser un regard plissé de malice. Ainsi de ces zooms et dézooms qui font la grammaire du film et lui permettent de décentrer en permanence notre attention, de passer du particulier au général, de la parole à la notation visuelle, de rire tantôt avec les personnages et tantôt à leurs dépens, de ce qui leur échappe, et notamment de ce manque sexuel qui se voit comme le nez au milieu de la figure. Sexe de bronze sur lequel se brûle Sophie, irruption du Stromboli toutes les vingt minutes, plan volé sur le caleçon de Jean-Phi, les allusions sexuelles se multiplient tandis qu’on parle d’autre chose et qu’une tension monte de ce trop-plein de vide et de non-événements, de cette accumulation presque écœurante de souvenirs dérisoires. Assumant une facture visuelle à la limite de l’ingrat, Sophie Letourneur ne se contente pourtant pas de la 2D d’une comédie brinquebalante construite sur le seul fil du quotidien ; à l’image de sa méthode – peaufinée de film en film, elle consiste à minutieusement construire sa partition dialoguée à partir d’une matière documentaire et de nombreuses improvisations –, le film n’est qu’en apparence échevelé et dilettante." (Libération)

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26 juin 2023

à quatre mains

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FIFI
de Jeanne Aslan & Paul Saintillan

Oh le joli joli film. Et juste aussi. Avec deux acteurs magnifiques : Céleste Brunnquell et Quentin Dolmaire. On l'avait demandé, on ne l'a pas eu, je suis donc parti jusqu'au Victor Hugo pour l'y voir (et un très heureux concours de circonstance a fait que je l'ai vu à la 1 au lieu de la 2 où il était initialement prévu...)
Une jeune fille, Fifi donc (Céleste Brunnquell est exquise), vivant dans un appart surchargé avec mère, soeurs, bébé, dans une ambiance proche -on a un peu peur lors des premières scènes- des drames socio-réalistes à thèse (elle se tape quand même de la kro dès 10h du mat', hein), par un heureux concours de circonstances (comme celui qui a permis au film de changer de salle) -enfin elle y met un peu du sien- entre en possession des clés de la maison d'une ex-copine, fille de dentiste, qui part en vacances avec toute sa famille l'après-midi même, et notre Fifi projette donc de s'y installer, tranquillou(e), fuyant la promiscuité bruyante et surchargée du HLM  familial.
Et zou! le jour-même elle met son projet à éxécution, squattant la maison vide, vautrée sur la canap' en jetant ses baskets sur le tapis, puis prenant un bain de mousse voluptueux. L'été s'annonce plutôt bien...
Sauf que (bien sûr...).
Débarque à son tour un autre visiteur, mais "légal" celui-ci, parce que familial, le frère de la fille du dentiste, le fils de la maison donc, (Quentin Dolmaire, toujours aussi charmant) venu de Paris, où il étudie, pour passer un mois-là, tranquillou lui-aussi. Il entre, trouve la boîte de Kro, les baskets sur le tapis, et finit par tomber sur Fifi dans la salle de bains. Hurlements de la naïade effarouchée.
Explications. Et voilà que se met en place entre ces deux-ci un genre de modus vivendi un peu improbable, mais qui a l'air de fonctionner. Il a pris un boulot à domicile (des enveloppes à remplir pour une ONG), les cartons s'empilent, et Fifi se propose de lui donner un coup de main... Et les voilà en train de coller des étiquettes, mettre un stylo dans l'enveloppe, donner un coup de tampon, tout en papotant (plus ou moins).
Le film est très habile, équilibriste, tour à tour drôle, tendre, émouvant (et avec mon voisin de rang on a éclaté plusieurs fois de rire -pas toujours au même moment, d'ailleurs-), et culmine dans une séquence de baignade nocturne magnifique de tact.
Tout ne se passe pas toujours comme on voudrait, en amour...
A revoir bientôt, j'espère, dans le bôô cinéma!

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25 juin 2023

l'événement

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LA BÊTE DANS LA JUNGLE
de Patric Chiha

(entregent / prévisionnement GNCR 4)

Curieux.
Du Henry James revisité en musical. Avec Anaïs Demoustier (toujours aussi bien) et Tom Mercier (-smiley aux joues roses- dont je me souviens surtout de l'importance de son appendice viril (SYNONYMES de Nadav Lapid) , oui c'est mal je sais mais qu'y peux-je hein je suis ainsi) mais on le verra pas du tout ici et toc). Dans une boîte de nuit qui se cache derrière un simple rideau doré, avec à l'entrée une physionomiste / pythie à capuchon noir, l'excellente Béatrice Dalle, qu'on a grand plaisir à retrouver...
Dans cette boîte vont se retrouver May et John, tous les samedis soir ou presque, pendant très longtemps (on commencera un peu avant 81 et on finira en 2004, ce qui fait vraiment beaucoup de samedis soir.) Tout au début, il lui a confié un secret le concernant, qu'il va lui demander de partager avec lui, régulièrement, chaque samedi soir, quelque chose de "plus grand que lui", qu'il attend, et cette relation énigmatique va durer au fil des années, des musiques et des danses qui les accompagnent (la moitié du film est constituée de -merveilleux- plans de gens qui dansent sur la piste, en contrebas, tandis que nos énigmatiques lovers (pas tout à fait vraiment mais un peu quand même) se retrouvent plutôt au balcon, où ils observent à la fois ce qui se passe en contrebas et comment évolue leur histoire...
A l'origine, LA BÊTE DANS LA JUNGLE est un court roman (une longue nouvelle) de Henry James, qui fut adaptée pour le théâtre par Marguerite Duras, et mise en scène par Alfredo Arias, avec Delphine Seyrig et Sami Frey (1981, une belle année), puis, un peu plus tard filmée par Benoît Jacquot, à la demande de l'INA. (Beau linge...).
Un seul regret : pour visionner le film grâce au lien fourni, j'ai dû installer Chr*me, mais hélas le visonnement a été plutôt compliqué (nécessiter de relancer régulièrement) et chaotique, et, surtout, impossibilité de faire des copies d'écran (on n'y voit que du noir). Alors que les images (toutes les images du dance-floor) sont, vraiment, magnifiques.
L'aspect "théorique" du discours (on comprend que cette histoire d'amour "sublime, forcément sublime", ait pu plaire à la Guiguitte) est contrebalancé par le filmage très frontal, très physique, très charnel des corps qui dansent.
(j'ai dû ruser pour réussir à faire des captures d'écran des différents teasers -il n'y a pas encore vraiment de "bande-annonce")

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(sortie prévue 16 août 2023)

 

24 juin 2023

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"Personne ne sait qu'en lisant nous revivons nos tentations d'être poète. Tout lecteur, un peu passionné de lecture, nourrit et refoule, par la lecture, un désir d'être écrivain." (Gaston Bachelard, La poétique de l'espace)

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"Votre vie devient un biopic. Qui dans votre rôle ? Et qui derrière la caméra ?
François Damiens dans mon rôle. Bouli Lanners réalise." (Virginie Efira)

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Odilon Redon

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"Le cinéma, je l'ai adopté pour qu'il m'adopte en retour. Pour qu'il m'apprenne à trouver du regard à quelle distance de moi commence l'autre." (Serge Daney)

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"Au niveau du concret je suis archi-tâche" (Conne, Brigitte Fontaine)

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Question à Oscar Wilde : 
Quelle est la principale cause du divorce ?
réponse : - Le mariage.

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"L'enfance c'est comme un seau qu'on vous renverse sur la tête. ce n'est qu'après que l'on découvre ce qu'il y avait dedans. Mais pendant toute une vie ça vous dégouline dessus, quels que soient les vêtements ou même les costumes que l'on puisse mettre." (Heimito von Doderer)

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"Le problème avec la vie, c'est que l'on ne sait vraiment pas du tout ce qui se passe." (Philip Roth)

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"La plupart du temps, je suis à cheval sur la réalité et l'imagination. Ma réalité a besoin d'imagination comme une ampoule a besoin d'une prise. Mon imagination a besoin de la réalité comme un aveugle a besoin d'un bâton." (Tom Waits)

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la pub pour "l'hygiène intime masculine"

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"Moi, j'avais dans la poitrine ce cœur de glace que février et mars à leur joint se refilent, et pour le faire fondre, celui-là, il faut d'autres brasiers que les alexandrins." (Pierre Michon, La Petite Beune)

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quand je vois ça au début d'un film, je suis sûr que le film va me plaire

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"Nous allons dans les salles obscures chercher le rêve artificiel et peut-être l'excitant capable de peupler nos nuits désertées." (Robert Desnos)

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La bête dans la jungle

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"Fort heureusement, malgré les avis contraires, le monde est assez vaste pour qu'on puisse tous y avoir tort." (Arno Schmidt, interview)

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"On devrait toujours se voir comme des gens qui vont mourir le lendemain. C'est le temps qu'on croit avoir devant soi qui nous tue." (Elsa Triolet)

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"Chacun ne comprend que ses propres paroles." (Peter Handke)

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"Ce qui est indéfectible, c'est cette possibilité d'attendre tout de quelqu'un, à chaque nouvelle rencontre. Idéalement, nous sommes tous vierges et nous espérons, contre toute raison, trouver un destin dans le moindre visage." (Jean Baudrillard, Cool Memories)

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Plus j'y pense et plus je me dis que je suis probablement passé à côté de ma vie (et qu'il est trop tard pour y changer quoi que ce soit).

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"Le printemps revenu semble avoir mué les témérités de la rue en roses trémières." (Nicolas Mathieu)

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"Ce que nous demandons au cinéma , c’est ce que l’amour et la vie nous refusent, c’est le mystère, c’est le miracle." (Robert Desnos)
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 (je ne sais plus du tout d'où vient cette -très belle- image...)

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(Ah si! j'ai fini par trouver! le merveilleurs WILD SIDE de Sébastien Lifshitz!)

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"Je m’éclipse le temps d’un été que je vous souhaite radieux." (Nicolas de Staël)

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