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lieux communs (et autres fadaises)

18 mars 2024

sans drillon (1)

(Je connais Jacques Drillon depuis 1987 et son petit Livre des regrets, que Philou m'a fait connaître en son temps. Il a publié énormément de livres de styles différents (la musique, la grammaire, les souvenirs), mais c'est dans la forme brève que je le préfère, comme Les fausses dents de Berlusconi, en 2014, une compilation de ses premiers Papiers décollés -en hommage à Georges Perros- parus en ligne en 2013 sur le site bibliobs.com, et qui continuera jusqu'en 2017 sous différents titres, mais toujours avec le mot papiers dedans. Et qui seront repris en volume par les Editions Du Lérot : Le cul rose d'Awa, papiers recollés, 2020, suivis par d'autres volumes :  Le cure-dent d'Alfred Jarry et Les asperges de Marcel Proust). C'est en cherchant à me procurer ces ouvrages - Du Lérot est un éditeur confidentiel- que je suis tombé sur le site LA RÉPUBLIQUE {des livres}, de Pierre Assouline, qui mettait en ligne les Petits papiers, de Jacques Drillon, dernier avatar de la lignée de ses fameux papiers, dont voici quelques items choisis..., il y en aura d'autres...)

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Les obsolètes : l’oblitération des timbres-poste portant la ville et le département d’origine du pli. Au fur et à mesure que les machines usées sont remplacées par des modernes, l’oblitération porte seulement un numéro de code (5 chiffres suivis d’un A), le « ROC » (Référentiel des Organisations du Courrier) ; ce code, dont il est assez difficile de trouver la signification géographique, à moins de se connecter aux sites de philatélie, se rapporte au bureau de traitement du courrier, et non au bureau de poste où a été jetée la lettre. Par ailleurs, l’heure de l’oblitération n’est plus portée sur l’enveloppe ; et le jour indiqué n’est plus forcément celui du dépôt : fin du "le cachet de la poste faisant foi".

 

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La sensibilité musicale des meules d’emmental suisse, à présent avérée. On a soumis huit meules de ce fromage à un dispositif de sonorisation continue pendant plus de six mois. Selon le type de musique, sont apparues des différences notables, à la fois gustatives et mesurables (techniquement). Le hip hop et les basses fréquences ont produit des "notes plus douces et plus florales" que n’en avait la meule de référence.
L’attachée culturelle de la ville où s’est déroulée l’expérience a déclaré : "Grâce à ce projet, la Ville de Berthoud a eu la possibilité de se présenter sous les feux des médias comme une commune moderne et ouverte sur le monde et comme le centre d’une région qui mène un dialogue ludique avec ses racines et ses traditions."

 

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Les obsolètes : les livres dont il fallait couper les pages.

 

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(Suite)
Ceux qui les coupaient toutes d’un coup ; les impatients, qui les "coupaient" au fur et à mesure de leur lecture, ou plutôt les déchiraient lamentablement, avec une clef ou un stylo, au sortir de la librairie, dans la rue ou dans le métro.

 

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Simone de Beauvoir, hospitalisée. Sartre, qui va chercher le plat du jour à la Coupole, et le lui porte jusqu’à sa chambre, à petit pas, pour ne rien renverser.

 

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Le déferlement ahurissant, brutal, universel, d’agapanthes bleues.

 

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La petite pointe de chocolat, tout au fond des cônes de glace, à laquelle on ne s’attend pas.

 

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Les assistants de Jean Renoir, pour Une partie de campagne, outre Claude Heymann : Yves Allégret, Luchino Visconti, Henri Cartier-Bresson, Jacques Becker.

 

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Les fautes d’orthographe dans les menus de restaurant.

 

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La première fois qu’on se propose de vous céder une place dans le métro.

 

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(Selfies, suite)
Les visiteurs du Belvedere, à Vienne, vont droit au Baiser de Klimt, et se prennent en selfie devant. La salle étant sombre, ils ont besoin d’un flash, dont la lumière abîme le tableau. Émue, la direction du musée a placé un panneau près du tableau : SVP, pour les selfies, suivez la flèche, une salle en bas vous accueille avec un Baiser factice grandeur nature et en pleine lumière. 

 

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Personne ne sait
D’où vient le "de" dans "pauvres de nous ! "

 

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Le condamné qui soudoyait le bourreau pour être étranglé avant d’être brûlé vif.

 

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Les coups de téléphone publicitaires, qu’on reconnaît au silence qui précède la connexion (le Maroc, c’est loin, même au téléphone), et qu’on peut interrompre avant même que le pauvre diable ne commence son baratin sur l’isolation des fenêtres.

 

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Les nazis en déroute, et qui savaient leur fin inéluctable, mais qui préféraient stopper des trains de matériel militaire pour laisser passer des convois de juifs vers Auschwitz.

 

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Les obsolètes : le rite de passage de la culotte courte au pantalon.

 

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Se colleter / se coltiner. Se colleter avec une difficulté / se coltiner tout le boulot.

 

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Le garagiste, après la révision : "Encore un peu de patience… Votre voiture est prête dans dix minutes. Elle est en mode aspiration." Ce qui signifie en français classique : "On fait le ménage dans votre tas de tôle."

 

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Les obsolètes : le dou-doum dou-doum des trains. Aujourd’hui les rails sont soudés.

 

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La technique policière de Mitterrand, qui consistait à raconter la même histoire confidentielle aux personnes dont il doutait, mais avec de légères différences – en sorte de repérer, par la version qui lui revenait aux oreilles plus tard, celui qui l’avait trahi.

 

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L’application Waze, qui vous prévient d’un embouteillage à éviter. Vous suivez le nouvel itinéraire conseillé. Seulement, les autres conducteurs en ont fait autant ; et le nouvel itinéraire est bouché à son tour. Il vous faudrait une application pour vous tout seul.

 

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Jeanne Moreau lisant tous les soirs la Recherche à son mari, William Friedkin, le réalisateur de L’exorciste ; elle lisait d’abord en français, et traduisait la phrase en anglais, à la volée.

 

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Voici ce qu’on dit de Bernadette Chirac :
– Vous savez ce qu’elle fait de ses vieilles robes ?
– Non…
– Elle les met.

 

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Filer à l’anglaise, qui se dit en anglais « to take a French leave ».

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15 mars 2024

journée internationale des droits des femmes

029
MAY DECEMBER
de Todd Haynes

Un fameux duo d'actrices (un duo de fameuses actrices) dans ce film qu'Emma n'avait pas aimé mais que j'ai trouvé plutôt bien. Tordu, dérangeant, mais bien, oui. Julianne Moore, que je suis depuis longtemps, face à Nathalie Portman. Deux générations s'affrontent (un peu comme Juliette Binoche et Kristen Stewart, dans SILS MARIA, ou plutôt, Binoche face à Chloë Grace Moretz puisque c'est exactement la situation du film : la jeune actrice qui va prendre la place de la vieille...).
Il y a en plus l'histoire "d'origine" (une femme qui a refait sa vie avec un gamin ou quasiment) dont il est question de faire un film, et mademoiselle Portman s'introduit dans la famille avec la délicatesse d'une araignée tissant sa toile, et, semblerait-il, un certain instinct de prédatrice (ou juste d'observatrice qui prend son rôle très à cœur? Ses rapports avec l'ancien adolescent devenu désormais papa sont un modèle de perversité délicate). Un film vénéneux, et en cela fort plaisant...

030
BOLERO
d'Anne FONTAINE

J'ai enchaîné sur celui-ci, à cause d'un sacré quatuor d'actrices au générique : Jeanne Balibar, Emmanuelle Devos, la trop rare Sophie Guillemin, l'impeccable Anne Alvaro (sans oublier Dora Tillier que je connais moins..., -ce qui nous fait donc, plus justement  un quintet!-).
Anne Fontaine est une réalisatrice prolifique, qui filme "contre vents et marées", proposant avec une certaine régularité des films plus ou moins séduisants, plus ou moins réussis, plus ou moins improbables... (Je l'imagine comme une richissime héritière réalisant des films parce qu'elle en a les moyens, et sans avoir à se préoccuper s'ils vont avoir du succès ou pas.).
Là elle nous parle de Ravel (Maurice) et de la genèse de son fameux Boléro (ah, la rythmique du Boléro...). La biographie dudit avait déjà fait l'objet d'une adaptation littéraire, par Jean Echenoz (et c'est un de ses livres que j'aime le moins). Il me semble me souvenir que le personnage du roman était assez déplaisant. Celui du film (incarné par Raphaël Personnaz) n'attire pas beaucoup plus la sympathie... Un genre de dandy dégingandé assez proustien.
Pendant le film, j'ai pensé à l'adjectif "rococo" pour le qualifier, et je me suis aperçu, ensuite qu'un(e) journaliste avait eu la même idée...

031
IL RESTE ENCORE DEMAIN
de Paola Cortellesi

Et ce dernier était supposé être le point d'orgue de la journée, l'évènement tagada tsoin tsoin, l'avant-première d'un film italien aux 5 000 000  de spectateurs dans son pays. Une soirée organisée  en partenariat avec nostri carissimi amici de l'Association des Italiens de Haute-Saône.
Une soirée multi-annoncée, une salle confortablement remplie, le bonheur du devoir accompli, le film commence et patatras! il est en version française! (et le personnel du cinéma, sollicité illico, répondra qu'ils ne disposent d'aucune version originale...  Argh!!!).
Les spectateurs feront pourtant (il y a beaucoup d'italiens dans la salle) "contre mauvaise fortune bon cœur" et nul ne quittera la salle avant la fin (sauf ma copine Frédérique qui était trop stressée et a préféré sortir à dix minutes de la fin...
L'histoire d'une femme battue, et de son connard de mari, dans l'Italie de l'après-guerre, et dans un très beau noir et blanc très "nouveau réalisme italien", un drame, certes, mais avec ce curieux (et, pour moi, très déplaisant) parti-pris de chorégraphier les scènes de violences conjugales (et le mari est vraiment un gros sale con qui n'y va pas de main morte) comme des scènes de comédie musicale, sur fond de vieilles chansons italiennes   (qui, elles, seront bien en italien dans le texte, et sous-titrées en français).
Bref un film qui ne m'a finalement pas si enthousiasmé que ça (mais l'aurait fait davantage s'il avait été en VO, ce qu'il est cette semaine, dans le bôô cinéma (avec plus de séances en italien qu'en français d'ailleurs!)

14 mars 2024

les plus belles photos...

(... sont celles qu'on ne prendra jamais...)

 

(non daté) (parking de la rue Serpente) un jeune homme barbu en uniforme orange des Services Techniques de la ville, en train de vider la poubelle à l'entrée du parking, consciencieusement penché, cul tendu

jeudi 24 (au bureau de tabac) un jeune rebeu barbu à casquette avec un pantalon de jogging jaune qui donnait envie de le caresser comme un poussin

vendredi 26 (sous la halle du marché)
vu de face, le jeune rebeu barbu à casquette verte qui vend du pain bio était plaisant... mais vu de dos (depuis le stand de légumes bio) il était encore plus craquant, quand il s'est levé de son siège et que son bermuda beige léger moulait délicieusement les deux joues appétissantes de son petit cul rond

samedi 2 (angle de la rue de la ressorte)
ce jeune homme  à casquette qui fumait mélancolique au coin de la rue (à l'aller) je l'ai croisé au retour, de l'autre côté de la rue, appuyé cette fois à un arbre, en train de pianoter sur son téléphone, je l'ai presque frôlé, appréciant au passage sa barbounette rousse et son t-shirt d'une entreprise du bâtiment (peut-être partait-il travailler ?)

samedi 2 (presqu'au même endroit)
quand je re-repasse, en fin d'après-midi, j'aperçois, de loin, un jeune homme à casquette et short noir adidas, entre une voiture et une grosse remorque, monsieur qui m'offrira une intéressante perspective sur son cul, tendu sous l'effort et le mince short, en s'accroupissant presque, au moment où je passe à sa hauteur,  pour manoeuvrer tout seul la grosse remorque (ce qu'il réussit à faire)

mardi 5 (dans le bus)
le chauffeur a une bonne gueule carrée virile et des tatouages, je peux l'observer simultanément de dos (je suis assis au 4ème rang) et de face (son reflet dans le large pare-brise)

jeudi 7 (rond-point du super U)
arrêté à la balise, un jeune homme en quad, short blanc, cuisses bronzées et velues, les ouvre et les ferme plusieurs fois comme pour provoquer une aération / ventilation intime

jeudi 7 (au Super U)
le même genre de jeune homme (en short blanc), accroupi devant le rayon des produits laitiers en promotion, se tient (sportivement) avec les cuisses ouvertes à 180°, c'est plaisant à regarder

samedi 16 (dans ma chambre)
le très beau cul (et très désirable) de Mr X, qui ne veut hélas pas que je le prenne en photo

jeudi 28 (près du Super U)
un colleur d'affiches au travail, en short, torse-nu, à l'ouvrage (qui hélas m'aurait fait manquer mon rendez-vous à la Poste si je m'étais arrêté pour le photographier...)
jeudi 28 (sur le terre-plein de la voie à vitesse réduite le long de l'hopital)
un employé municipal en tenue orange (en short, pas en pantalon), assis  sur son tracteur arrêté, jambes tendues comme un pantin, en train de regarder son portable, tranquille

samedi 9 (devant l'ex-Royal)
le toujours aussi joli nouveau patron du lieu (que je ne fréquente plus désormais), cheveux courts barbe drue, sourire, en train de saluer (d'embrasser) un groupe installé en terrasse (de gens qu'il connaît visiblement)

(des notes de l'année dernière, qui n'ont pas été publiées, et démontrent juste mon obsession de l'anatomie masculine...)

12 mars 2024

barbelés

022
GREEN BORDER
d'Agniezka Holland

J'appréhendais un peu, c'est vrai, et c'est le message d'Isa qui, paradoxalement, m'a décidé ("J'en ai encore les jambes qui flageolent, les larmes aux yeux et le curseur du colèromètre poussé à fond! ")
J'ai retrouvé Catherine quasiment à tâtons dans le noir de la salle 5... (le temps de deux bandes-annonces de deux de nos films à venir : SANS JAMAIS NOUS CONNAÎTRE et MAY DECEMBER)
On est happés "plastiquement" dès la scène de début de générique, avec un plan de forêt très verte avec le titre en blanc, qui s'inverse assez rapidement : la même forêt perd ses couleurs, tandis que le titre passe du blanc au vert... La même chose, exactement, vue de deux manières différentes.
On va passer la plus grande partie du film dans cette forêt, au milieu de laquelle sinue une ligne de rouleaux de barbelés : la frontière entre la Biélorussie et la Pologne.
La famille syrienne, dont on a fait la connaissance dans une scène d'ouverture (d'avion) où tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, va découvrir l'épouvantable réalité de la région : les polices des frontières des deux pays vont se les renvoyer à perpétuité, de part et d'autre de cette fameuse frontière, où les Russkoffs et les Polacks vont se les renvoyer  sans états d'âmes, et sans fin non plus, dans une partie d'un obscène ping-pong humain. On va faire la connaissance d'un certain nombre de personnages : un garde-frontière polonais, un groupe de bénévoles activistes qui œuvrent pour aider les clandestiins, et Julia, une femme qui va rejoindre les activistes pour essayer d'aider, elle aussi...
On suivra donc un certain nombre de personnages, de nationalités (et de langues) multiples, la réalisatrice, justement, insistant (faisant le point) sur cette multiplicité d'actes, de décisions, d'agressions, de pertes, de sauvetages (et de morts aussi, une noyade nocturne dans un marécage étant pour moi la plus insoutenable).
Je savais que le film serait dur, mais j'étais en-deça de la réalité... La caméra accompagne ces scènes qui vont du révoltant à l'abject (les biélo-russes gagnent le pompon, mais les polonais ne sont pas mal non plus...).
J'étais quasiment dans le même état qu'Isa en sortant, au terme de l'épilogue, en 2022, où, actualité géo-politique oblige (Poutine déclare la guerre à l'Ukraine) , voilà que la Pologne est soudain devenue terre d'asile, et les rescapés de notre famille initiale vont -enfin- pouvoir espérer atteindre leur but... (comme un tout petit happy end)
Un film fort, un film choc, et j'ai été étonné de la façon condescendante (parfois même méprisante) dont il a été critiqué... Plusieurs machines à gifles auraient bien dû se mettre en action illico : distribution ex-aequo pour Les Cahiers : "Dramaturgie du calvaire, écorchures sanguinolentes, défilé de pietàs : cette imagerie catholique n’offre au spectateur que la place du témoin impuissant, les paupières comme épinglées pour garder les yeux grands ouverts sur un naufrage démocratique." et pour Libé : "Holland cherche d’évidence à montrer que la crise des valeurs se propage comme un acide détruisant l’ensemble du tissu social. Mais le dolorisme de la mise en scène, sa fringale de malheurs dont elle semble n’être jamais rassasiée, de même qu’on ne sait trop à force si notre révolte intérieure est suscitée par le sentiment du trop-plein ou par la gravité des calamités décrites.".
Pffff....

barbelés

4 mars 2024

les diapos

 (fin de rêve)

Il se prépare une soirée, un spectacle, je ne sais pas quoi précisément... Pas mal de gens présentent un numéro (une intervention ? une performance ?) les uns après les autres
Et c'est moi qui dois commencer...
J'ai décidé de présenter un trucs avec des diapos (50 diapos) et des textes (50 textes), mais, évidemment, rien ne se passe comme il faut... Déjà j'ai beaucoup de  mal à retrouver "mes" diapos, pourtant rangées dans un panier, puis ce sont les textes que j'avais prévus pour accompagner chaque diapo que je n'arrive pas à retrouver (j'ai oublié de les prendre en partant et ils sont restés chez moi)
Nous sommes dans un bâtiment très long, immense, fait d'une succession de pièces, le temps passe, on a commencé à prendre du retard sur l'horaire, je décide que, tant pis, je vais y aller sans texte,, que j'improviserai au fur et à mesure, que ça va bien se passer...
Le projecteur à diapos est posé sur un truc à roulettes comme on en avait à la maternelle, en tubes métalliques, haut et assez lourd, et "on" (moi et la personne qui pousse le truc à roulettes, c'est une fille assez jeune) remonte donc tout le bâtiment, pièce après pièce, pour aller jusqu'à l'extérieur, où va se passer mon "intervention"
Dans une des pièces, notamment, en passant, on bouscule je ne sais pas quoi, et on fait tomber sur le sol des portions de vache qui rit...
Dans la pièce suivante, qui est entièrement vide, avec un (beau) plancher en acajou, qu'une femme est en train de nettoyer, je fais encore tomber par inadvertance quelques portions, et je me dis qu'il faut les ramasser tout de suite
Dans la dernière salle où on passe, un genre de gymnase, je vois les gens qui s'affairent à répéter leur numéro, beaucoup de monde, beaucoup d'agitation, j'aperçois notamment les Bousrez qui, semble-til, ont préparé un numéro de cirque et/ou d'acrobatie (ils ont des très beaux costumes).
Nous voilà dehors, dans l'herbe, l'écran  a été place très haut (une dizaine de mètres au-dessus de nous), je me demande comment je vais réussir à projeter là-dessus (en extérieur, en plus)
Il y a des branches de plusieurs arbres qui gênent la vision (il faudrait les couper me dis-je et je m'imagine d'ailleurs à ce moment en train de casser les branches), mais pour l'instant le plus important est de réussir à brancher la prise du projecteur sur celle de la rallonge, alors que visiblement elles ne sont pas compatibles, mais un genre d'homme à tout faire (de factotum) a pris les choses en main et s'en occupe
Je discute avec Pacoune, qui semble toute affolée, elle parle d'une chose qui vient de se produire, avec les USA ("Comment ? Tu n'es pas au courant?"), comme elle parle à demi-mots, ne termine pas sa phrase, je comprends que c'est quelque chose comme une guerre, mais je ne suis pas sûr...
Et, justement, la diapo que je trouve dans un tiroir, qui va servir à faire la mise au point, est...  une carte des USA, je me demande si ça ne va pas être perçu comme une provocation...
On est plusieurs à discuter autour du meuble métallique à roulettes, et je suis surpris de voir un bébé posé sur l'étagère inférieurs, en train de se balader à 4 pattes
Bon ça y est, on va bientôt démarrer... Je m'avance le long d'un couloir, un peu solennellement...

Et je me réveille, le souffle coupé (je viens de faire je pense une apnée du sommeil carabinée, j'ai du mal à reprendre ma respiration...)

1 mars 2024

février 24

jeudi 1er

(plusieurs réveils et rendormissements, je finis par me lever à presque 9h !) / 10h30 dring! c'est E. (avec son parapluie) ça tombe bien,  j'ai très envie, lui aussi,affaire rondement menée en 10' ("il n'avait pas vu qu'il était si tard") / je pars à pied au restau, et j'en profite pour passer à la pharmacie récupérer les pansements prescrits par mon petit infirmier / au Globe nous somme 6! (en plus de Catherine, Marie, et Isa nous ont rejoint Maria et Nathalie, qui font grève toutes les deux )/ je rentre à pied, j'ai un peu mal au ventre, et j'arrive chez moi juste avant la catastrophe... / 14h45 : Catherine passe me prendre pour me conduire chez l'ophtalmo, une heure plus tard je suis fixé sur mon opération de la cataracte : 5 juin et 26 juin (et sur tous les trucs que je vais devoir régler car il opère à la clinique, alors que je venais de promettre à Catherine que je n'y retournerais plus... : la chambre, l'anesthésiste, le dépassement d'honoraires, l'opération... tout ça m'agace plutôt) /

vendredi 2

(finalement dormi plus de 10h, avec une dernière tranche de 5 à 8!) / 8h30 le petit infirmier est là, changement de pansement, son collègue ne passera que dimanche, non, lundi!) / 15h et quelques : Emma passe prendre un café puis m'emmène au cinéma / 16h : LE DERNIER DES JUIFS (013) / ensuite je retrouve Manue "sur le canapé rouge" (dans le hall du cinéma) pour lui donner la place de spectacle pour ce soir (elle m'a apporté 4 cocos tout frais de ses poules) / 18h c'est Catherine qui arrive pour voir avec moi LA TÊTE FROIDE (014) / et qui me ramènera ensuite très gentiment à la maison / je me couche assez tôt...

samedi 3

je me décide à prendre le bus pour aller à Besac (j'ai 3 places de cinéma qui périment le 7 février...) /je par à pied à la gare, suis en avance, j'ai le temps de boire un crème au Globe / 12h30 à l'Iguane comme réservé pour un plat du jour / 13h30 : LA ZONE D'INTERÊT (015) au Victor Hugo (60 personnes dans la salle 1!) / je repars avec des nouvelles places valables jusqu'en avril... / à la boulangerie j'achète une barquette de bugnes et un pain à la châtaigne / je passe chez ma copine bouquiniste mais je ne trouve pas grand-chose (il ne faut pas non plus que j'alourdisse mon sac) j'arrive à 16h10 pour le bus de 16h20 : nickel! / je mange 100gr de bugnes en 10 minutes / voyage de retour avec de l'autre côté de l'allée deux perruches (mignonnes) mais qui n'ont pas arrêté de jacasser de tout le voyage (moitié en français et moitié en arabe...) / j'ai terminé PORNO PALACE / au courrier une belle grande lettre de Philou (2 A4 recto-verso) je l'ouvre (soigneusement) mais je ne la lirai pas tout de suite, j'attendrai demain, avec le café, c'est une "lettre de dimanche" / au repas, encore un coco d'Authoison à la coque (et celui-là est par-fait!) / N. m'envoie -aimablement- une photo de ce que je lui ai demandé (...) avec juste le mot "Coucou" /

dimanche 4

(nuit très très fractionnée : à 1h du matin, je me relevais déjà pour la deuxième fois...) / très tôt, je fais une lessive / je prépare un clafoutis aux bleuets que je mangerai à midi (en réduisant de moitié, comme à chaque fois, la quantité de sucre préconisée, donc 50g à la place de 100g) / j'ai décongelé de la soupe (qui ne le sera pas assez pour midi) et deux araignées de porc que je cuisinerai à la crème et à la moutarde / c'est dimanche : je m'offre deux chocolats du Criollo avec le café, tout en lisant la belle grande lettre de Philou (notations, extraits de livres, compte-rendu d'événement, et il y a même un rêve -j'adore les récits de rêve-) / sur c*co je tombe sur E2 qui a très envie de revenir... et on délire ensemble un moment /

lundi 5

8h30 : j'attends "l'autre" infirmier... qui ne vient pas / je commence JEUNES COEURS ÉPROUVÉS de Richard Yates / 10h : je finis par rappeler le cabinet, et c'est le jeune infirmier qui rappelle en me confirmant "qu'il y a eu un pataquès..." et qu'il arrive / 5 minutes plus tard il m'enlève mon pansement, y a un truc qui gicle, il s'agit d'une phlyctène, m'apprend-t-il, qui contenait de la lymphe et vient de s'évacuer... / Et c'est le troisième infirmier qui interviendra mercredi et vendredi, vers 10h / Hervé au téléphone, à propos de Diversité et de La Semaine Latino 12 / N. sur wh*tsapp juste avant le repas, on chatte aimablement  (photos et fantasmes) / à ma demande Catherine est passée chez Chaum*rtin : il n'y a plus d'oranges caracara! (la saison est terminée, semblerait-il) / elle me conduit au Super U (à ma demande) pour faire quelques courses... / Un cadeau de L. au courrier ("trop tard pour Noël, trop tôt pour la St Valentin"), un truc brodé main d'un goût exquis... / je passe un bon moment avec N. sur wh*tsapp.../

mardi 6

(je me recouche tard, et donc je me reréveille tard, mais bon ce matin je n'ai rien de prévu) / ça coule encore, sous mon pansement... / je prépare une salade d'oranges pour midi / elle concluera un repas de cœurs d'artichauts, puis d'épinards à la crème, accompagnés de jambon cru / avant, j'échange avec N. qui me semble assez excité (moi aussi, du coup) / 13h30 au cinéma pour SCRAPPER (016) / avant, je discute un peu avec la petite caissière du FICA, en plein taf, lui expliquant que cette année on ne se verra pas, qu'il n'y a qu'un film qui m'intéresse, elle me demande lequel et me file un exo... j'en ai une larmichette) / je passe à Bric* pour trouver une suspension (l'électricien vient vendredi) / je pousse jusqu'à Lecl*rc car j'ai eu une très bonne idée de cadeau pour Philou mais hélas le livre n'y est pas... / et je repars en ville direction Qu*vy pour acheter 200g de beignets (dans la boutique, un artisan -garé en merde juste devant- vivante image de la gourmandise : un mec tout rond, qui tient entre ses doigts, presque avec ferveur, un éclair (chocolat ?) qu'il va vraisemblablement engloutir sur le champ) / échanges avec N. sur wh*tsapp / puis je vais m'endormir un peu devant la tévé...

mercredi 7

(insomnie entre 3 et 4, je me recouche, je me relève...) / au milieu de la nuit je me rappelle soudain que j'ai oublier de régler le chauffagiste (et, effectivement, je retrouve l'enveloppe avec la facture ) / le troisième infirmier ("le grand") passe vers 9h (plus tôt que prévu), c'est lui qui revient vendredi et qui va commencer à m'enlever les points... -mais bon vendredi c'est le 9 et le chirurgien avait dit le 10...- / je me recouche après son passage, je l'ai bien mérité / premier jour de non-ficâââ^/ je sors pour acheter du pain (il commence à pleuvoir), j'achète aussi 100g de beignets, que je boulotte illico sur le chemin du retour (je suis comme saisi de fringale) / sur le coup de midi, un coup de fil de Brigitte (ma soeur) pour répondre à ma carte de vœux et évoquer nos santés respectives... / N. m'envoie une jolie photo sur wh*tsapp et nous échangeons joyeusement / je fais une siestounette (une bonne heure quand même) / je ressors pour aller poster le chèque pour le chauffagiste, et tiens il re-pleut (je pense que j'adore les reflets d'éclairages urbains sur les trottoirs mouillés, je prends une photo) / je réinstalle Scrabble Pro mais je ne joue que contre l'ordinateur / échange coquin (avec images à l'appui) avec N...

jeudi 8

(deuxième jour sans ficâââ, je me sèvre...) / 9h30 : Pépin arrive pour le café-scrabble (avec des cookies faits maison) / 3 parties, dont la dernière en moins de 30 minutes (la première est pour lui, les deux autres pour moi) / 11h30 : nous repartons à pied tous les deux, lui pour faire un tour en ville, et moi pour rejoindre le Globe... / J'arrive en avance et je commande un demi / nous serons 5 à table aujourd'hui, Françoise J. nous a rejoints / je photographie à plusieurs reprises un jeune ouvrier en blanc de la table d'à côté / au téléphone avec Hervé pour préparer la prochaine programmation (qui sera très dense), avec, notamment le choix des 6 films en "one shot" pour DIVERSITÉ / je joue longtemps contre l'ordi et du coup j'ai très faim, et à 20h tout ce que je mange me semble délicieux : salade de pois chiches + anchois roulés aux câpres (avec huile des anchois) / soupe de légumes verts avec comté / et en dessert le dernier cookie de Pépin : tout est est ex-quis /échanges avec N. que je sens de plus en plus à l'aise.../

vendredi 9

(un succession de réveils, de rendormissements et de rêves, plutôt agréables) / vu à l'occasion, vers 4h, une vidéo de N. postée hier soir / 9h30 dring! mais ce n'est pas l'infirmier, c'est l'électricien, suivi de Nelly, ma proprio, qui vient installer dans le salon la suspension qu'elle  m'avait conseillé d'acheter / Et qui m'installe aussi, fournie par Nelly,  une nouvelle suspension (papier) dans la bibliothèque (remplacement des douilles de chantier...) / cet homme très sympathique m'apprend que c'est lui qui a installé l'électricité dans la maison de Co & Pépin / je les remercie quand ils partent, mais je commence à m'inquiéter de ne pas avoir de nouvelles de mon infirmier... / il sonnera à 10h40, s'excusant de son retard (une histoire avec le bus de sa fille...) / il n'enlèvera pas les points (ouf...) aujourd'hui, car ça coule encore un petit peu, mais c'est son collègue (le plus âgé) qui viendra lundi matin, et avisera s'il enlève tout ou moitié des points / je passe pas mal de temps (et de copies d'écran) en contemplant à l'action un masseur taoïste anglais sur tw*tter /  je règle un problème de cookies qui m'empêchait de voir toutes les vidéos youtube... / à 11h36 je suis encore en peignoir / (et après je ne sais plus ce que j'ai fait parce que je n'ai pas noté tout de suite)

samedi 10

Souvent, au petit-déj', j'ai une chanson idiote dans la tête : hier, c'était celle de Colargol, et ce matin "Alors je chante" de Rika Zaraï / je m'inquiète parce que j'ai porté un pack de lait, et je guette une éventuelle augmentation des douleurs / un petit tour de marché sans acheter trop de choses (le sac ne doit pas être trop lourd) / pour midi je prépare un gratin de crozets (mais cette fois hélas je n'en ai pas mis assez (de crozets!) ) / 17h je prends la voiture pour aller voir "mon" seul film du Ficââââ / Je me gare très loin (devant chez l'angiologue) et je finis à pied / 18h : LE MAL N'EXISTE PAS (017) (transféré de la salle 4 à la salle 8) où je suis rejoint par Isabelle / je vois aussi , de loin, Pépin qui vient de s'asseoir dans la salle / beaucoup beaucoup de monde en stabulation (meueueueuh) dans les couloirs sur le coup de 20h / j'entraperçois mon très joli BAB de l'année dernière mais je n'ai pas le temps de le photographier / Isa me fait remarquer que cette année il a opté pour la queue de cheval / Isa qui me demande ensuite si je peux la ramener chez elle / je la dépose en bas de sa rue et je rentre à la maison / 

dimanche 11

Ce matin j'ai d'abord eu en tête la musique de Rabbi Jacob / je prépare une salade de pois-chiches qui va devenir carrément un plat principal, et pour le dessert j'ai un chou chantilly acheté hier chez le boulanger (avec arrière-pensées) / l'après-midi je me débats un peu sur internet avec les cookies (j'ai utilisé un "nettoyeur" et du coup je dois reparamétrer une bonne partie des sites où je suis abonné –des fois c'est facile (Libé, Téléramuche) et des fois c'est plus complexe (je m'arrache les cheveux avec les Inrocks, par exemple)) / j'ai déjà préparé les six films de DIVERSITÉ pour notre prochaine programmation / ça fait 2 jours que canalblog n'est plus accessible ("erreur  503" : je ronge mon frein et j'écris ailleurs en attendant…) / sur suggestion de Manue, j'essaie de mettre en place une soirée tarot pendant les vacances de février  (mais ça n'est pas si simple) /

lundi 12

(ça y est canalblog est réparé...) / le troisième infirmier est passé comme annoncé et m'a enlevé les points du haut et ceux du bas (et pas ceux de "là où c'était chelou..." / divers échanges sur les P., qui ne débouchent sur rien / j'ai repéré qu'un groupe de joyeux travailleurs remonte la rue St Georges vers 13h (qui se rendent probablement sur le chantier de la maison démolie, un peu plus haut dans la rue), j'essaierai de les photographier demain / au courrier une carte postale d'Annette en réponse à mes vœux /  je joue au tarot (je perds) et au scrabble (je perds aussi) / tiens pour ce soir je vais préparer des crêpes au chocolat (dans la pâte, le chocolat) / au téléphone avec Hervé, puis avec Malou, et sur ses conseils je regarde le premier épisode de la première saison de FARGO... /

mardi 13

(mes nuits sont de + en + en rondelles...) / je petit-déj' à 6h (crêpes) et je me recouche / ça y est la date de la soirée tarot est confirmée : jeudi 22 chez Manue / je surprend mes travailleurs à l'aller (de dos, midi et quelques, je les filme, puis au retour (de face, 13h et quelques, je les photographie / je continue de lire JEUNES COEURS EPROUVES / je traîne, je joue comme hier, et finis par m'habiller, sur le coup de 16 h / je sors pour acheter du pain et des agrumes (c'est un peu lourd, mais je me ménage, et mon ventre tient bon / regardé deux épisodes de FARGO / mangé un peu n'importe comment  (soupe de légumes et Soumaintrain, et quelques crêpes pour terminer.../ tombé par hasard sur le premier numéro de K*h lanta et donc photographié quelques mâles en tenue légère / lu très tard quelques messages de N., envoyés plus tôt dans la soirée

mercredi 14

(très bien commencé la journée -même si de très bonne heure- avec le BLOW UP sur Barbara, et du coup, logiquement, enchaîné sur celui sur Jeanne Balibar, revu avec grand plaisir) / c'est E2 avec qui je chatte sur c*co et qui souhaite venir cet aprem' / mais j'ai rdv à l'hôpital à 14h pour test de dépistage "définitif" / on projette donc de se recontacter en début d'après-midi / Le jeune infirmier passe pour m'enlever les points qui restent, les fils sont un peu pris ds la croûte lol, mais il y parvient, et tiens, il m'appelle même par mon prénom (et me répète de ne pas toucher à la croûte / comme prévu Emma passe en allant à Belfort, m'apportant en même temps le bouquin pour Philou et les tasses pour Manue (deux cadeaux d'anniversaire...) / mais c'est de J. (je suis obligé de lui redemander qui il est, on ne s'est vu qu'une fois, et je comprends que c'est celui que L. a surnommé, affectueusement "le sanglier")  que je reçois un sms en fin de matinée pour me prévenir qu'il est dispo / je lui dis qu'éventuellement, après le rdv à l'hôpital... / comme j'y vais en avance, je suis sorti à 14h, je le rappelle, et il passe donc à la maison (c'est vraiment un beau nounours, qui a toujours peur de ne pas bander, mais c'est tout à fait infondé...) / j'ai bien fait de trancher en sa faveur : aucune nouvelle de E2. / 18h et quelques : je passe chez Qu*vy pour acheter des beignets, mais ils ont été "dévalisés" : plus rien (et je suis déçu) / 18h30 :réunion de programmation des ADC plutôt animée et joyeuse (nous programmons vraiment beaucoup de films, et du coup la Semaine Latino 12 est fixée au 3 avril, et repoussée sur la prochaine programmation / je rappelle Philou et nous convenons de nous rappeler la semaine prochaine pour un café / je joue tard au scrabble contre l'ordinateur (jusqu'à ce que je gagne une partie, en fait) et je me couche à minuit et demie

jeudi 15

(de pire en pire, là, cette nuit, je me suis réveillé toutes les heures!!!) / j'ai ôté mon pansement, me suis douché, et j'ai ensuite appliqué sur ma cicatrice le gel "spécial points de suture" préconisé par le pharmacien / de ma fenêtre je vois Pépin qui descend faire des courses, je l'apostrophe par la fenêtre ouverte, et il m'annonce qu'on ne pourra pas jouer demain matin comme prévu / je descend au point M*ndial Relay pour récupérer une nouvelle commande de livres chez G*bert / puis je prends la voiture, je passe d'abord chez Qu*vy pour acheter des beignets, et je vais ensuite me garer pour mon rendez-vous du jeudi midi au Globe avec les filles / nous y sommes quatre (Françoise, m'apprend Marie,  vient de se casser la main) / Isa a mené l'enquête et m'en a appris plus sur mon joli barbu à bonnet du ficâââ (elle m'a même trouvé son instagram!) / après le repas j'hésite : sieste ou cinéma ? je laisse ma voiture décider, qui me ramène donc à la maison (je me gare rue Serpente et je descend jusqu'à la maison, mon sac de beignets à la main) / sieste minuscule (à peine un quart d'heure!) / je joue sur l'ordi (tarot puis scrabble) / et hop! je range le canapé dans la bibliothèque... (je vais refaire un sac de bouquins pour Emmaüs...), ça me fait très plaisir de le voir vide / je regarde un épisode de FARGO (le 6) et je mange ma soupe un peu tard

vendredi 16

(ce dernier rêve de la nuit, où on rejouait, une fois de plus Le Songe d'une nuit d'été, je ne retrouvais pas mon costume, je ne savais plus mon texte, et j'étais décidé à monter sur scène avec le bouquin dans la main...) / je termine JEUNES CŒURS ÉPROUVÉS de Richard Yates / je petit-déjeune avec les derniers beignets achetés hier chez Quévy / 13h30 : LA ZONE D'INTERÊT (30 personnes dans la salle 9! )(018) / un petit tour par le Super U avant de repasser à l'hôpital pour le résultat de mon test, qui est, bien sûr négatif! / toujours aucune nouvelle de N., je lui envoie un sms pour avoir des nouvelles / je regarde deux épisodes de FARGO (j'en suis au 8) /

(là il manque une dizaine de jours, du samedi 17 au dimanche 25, et je ne sais pas ce que canalblog en a fait pour le moment, mais ils devraient réapparaître "prochainement")

lundi 26

De bonne heure, je commence à regarder IRMA VEP sur MUBI / je suis un peu contrarié quand je me rends compte que j'ai de nouveau perdu le goût (la boisson noisette ne sent plus la noisette) et l'odorat / je joue pas mal au scrabble (en principe, tant que je gagne, je refais une partie…) /  pour gagner du temps, je vais à l'hôpital pour chercher mes étiquettes pour demain matin (et je fais bien : à 15h, 0 minute d'attente!) / j'en profite pour aller au Grand L*clerc pour faire quelques courses (et compléter ma collection d'Alpro, hihi) / j'ai du mal avec la nouvelle interface de canalbl*g, qui, semble-t-il, ambitionne de devenir payant (et pour le moment je ne retrouve rien après le 16 février…) / je regarde la suite et la fin d'IRMA VEP  (22 ?) /

mardi 27

Tiens… un court message de N. sur wh*tsapp qui pourrait vaguement ressembler à des excuses… (et bien entendu j'y réponds illico) / oui je dois me rendre à l'évidence : j'ai à nouveau perdu l'odorat et le goût… / à midi notre repas mensuel à trois, avec Emma et Cathy , à La Femme du Boulanger  (salade périgourdine et fondant au chocolat...) / Emma me ramène en voiture à la maison et me descend gentiment mes bouteilles dans le bac à verre / E2. se manifeste sur c*co (avec un besoin urgent de venir) et une heure après il est là et m'a "apporté mon dessert " / Zabetta, puis Hervé, puis re-Zabetta au téléphone, au sujet, entre autres de la Semaine Latino 12…/ et le soir je jette un œil sur K*h Lanta (j'aime bien ce rouquin en short bleu /

mercredi 28

(nuit en tranches de une heure…ohlala) / je termine UN DESTIN D'EXCEPTION, de Richard Yates (et je me réjouis qu'il m'en reste encore plusieurs de lui non lus sur les étagères de ma bibliothèque) / un événement inattendu : pour la première fois depuis que j'habite ici, les volets de l'appartement d'en face sont ouverts (il y a des rideaux aux fenêtres) mais pas d'autres signes de vie / j'envoie à Pépin (sur la demande de MUBI) un lien pour visionner IRMA VEP / je finalise le post des photos de février sur le blog / 18h : réunion de mizenplis au local (suite à un pataquès on n'a pas de programmations, que Benoît ira chercher à Repr* System) / le soir je somnole sur la canapé devant la télé

jeudi 29

(un tout petit peu mieux dormi qu'hier -3h d'un coup pour commencer!) / de bonne heure je reprends le post de février (au 26, il y aura donc auparavant -chinois, bien sûr-  un trou de 10 jours, que canalblog devrait combler bientôt / j'appelle mon aide ménagère Anne-Marie pour prendre des nouvelles, et savoir si je peux passer prendre un café en début d'après-midi... / je passe chez Qu*vy pour acheter 2 gâteaux pour tout à l'heure / un repas spécial "soldes du S*per U" / 13h30 je suis chez Anne-Marie (grâce à Antonin, de w*ze, que j'ai, pour le coup, remis en service ("au prochaing rond-poing...") / on se partage les deux gâteaux avec le café et on papote / 17h45 : GREEN BORDER (023 ?) avec Catherine / ensuite elle me paye une bière (et pour elle un chocolat viennois) / et pour finir, échange wh*tsapp avec N ("comme si de rien n'était"...)

(une amie très chère me fait remarquer à l'instant "qu'il manque des jours à la fin du mois...", puis réalise sa bourde et nous convenons ensemble que c'est comme ça, qu'il n'y aura jamais ni 30 ni 31 à la fin de ce mois-là...)

29 février 2024

des photos pour le mois de février

 

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1) anthurium

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2) passant

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3) pris!

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4) spaghetti

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5) k*h lanta

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6) on s'entretient

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7) ombre

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8) étendoir

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9) voiture sale

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10) finalement au ficâââ, y avait pas tant de monde que ça hein...

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11) électricien

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12) du bus

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13) soirée des César

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14) la pluie sur les trottoirs

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15) au Globe (1)

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16) au Globe (2)

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17) le plot destroyé

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18) fargo

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19) au 12

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20) la confiture d'oranges amères

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21) on compte les points

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22) Marie fume dehors

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23) jeune travailleur (sous la pluie)

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24) le doudou

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25) LPC

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26) dans la poubelle

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27) on ne saurait mieux dire...

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28) le plot devant l'hôpital

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29) le monstre du parking de la rue Serpente

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30) la fenêtre d'en face

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31) la femme du boulanger

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32) la tarte au citron (destructurée)

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27 février 2024

qu'est-ce qui se passe ?

Un petit mot pour mes habitué(e)s, lectrices et lecteurs : Canalblog est actuellement en phase de transition (de "synchronisation", disent-ils) , l'interface a changé, il faut s'y habituer...
Pour le moment j'ai récupéré tous mes anciens messages, mais jusqu'au 16 février inclus, mais au-delà, plus rien...
Pareil pour mes messages "en cours" : par exemple, mon éphéméride habituel, quotidien, est, pour l'instant bloqué au 16 février (et j'espère que les jours manquants vont finir par réapparaître...)
Espérons!
Par contre il ne semble y avoir aucun problème pour publier de nouveaux messages...

 

27 février 2024

"Gay" ou pédé ?

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SANS JAMAIS NOUS CONNAÎTRE
de Andrew Haigh

Le nom du réalisateur me disait quelque chose... J'ai déjà vu WEEK-END (2012) -critiquette - et également la série LOOKING (2014). Très étiqueté "gay" (ou pédé ?). Et voilà que débarque ce film que je n'avais absolument pas vu venir, et que les critiques que je lis (pour mettre dans notre programmation papier) sont vraiment très élogieuses... (4 *****, et plein de ****).
Quoi, quoi, quoi ? Pourquoi donc cet emballement pour un film "gay" (ou pédé ?), soudain sorti du ghetto, et qui plus est distribué par une compagnie maousse avec des grandes oreilles (Walt D*sney pour ne pas le nommer...) Est-ce dû à l'efficacité d'un attaché de presse particulièrement zélé ???
Je suis donc allé au Victor Hugo, même si les conditions de proj' n'étaient pas optimales ce jour, à la séance de 13h10 (sur l'écran de la salle 2 c'est toujours bien sombrinet, si le film ne se passe pas en extérieur au soleil en plein midi, hein...
Mais bon, on y va, vaillamment, hop hop, et là on est tout de suite happé... Adam vit dans une tour, à Londres, où il n'y a visiblement pas grand monde d'autre, quand soudain, un soir, on frappe à la porte... C'est Harry, un voisin du 6ème étage, une bouteille de whisky entamée à la main, qui vient lui demander l'hospitalité, et peut-être (sans doute) un peu plus... Mais Adam refuse l'invitation de Harry à partager la bouteille  (et le reste aussi), le repousse gentiment et referme la porte...
Et voilà.
Je devrais m'arrêter là et ne rien vous en dire de plus.
C'est un film qui parle d'une relation entre hommes, c'est sûr, mais qui ne peut (ne veut) pas être réduit à ça. Et si on parlait d'amour, hein ?
Il y a aussi les parents d'Adam, à qui il rend visite dans leur petite maison (sa maman c'est Claire Foy et son papa Jamie Bell, qu'on a découvert il y a un certain temps dans le rôle de BILLY ELLIOT, dans le film du même nom (en 1999)). Il y a le train, dans lequel il voyage souvent, et il y a les rêves, qu'il fait tout aussi souvent...
Ne lisez pas de critiques, ne cherchez pas à en savoir davantage... Juste allez voir le film, et laissez vous porter, transporter, jusqu'à ce final superbe sur THE POWER OF LOVE de Frankie Goes to Hollywood (1984)...
Les maris, les amants, les parents, les enfants...
Une très belle réussite, qui déborde largement du cadre de la gay romance, et que je retournerai voir dans le bôô cinéma dans 15 jours, pour voir si c'est toujours aussi sombre...
Top 10 pour l'émotion générée (et le soin extrême apporté à la réalisation)

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26 février 2024

des broches dans le dos qui font sonner le portique

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LE BONHEUR EST POUR DEMAIN
de Brigitte Sy

J'y suis allé à la toute dernière séance, mardi à 18h, en revenant de chez les Soria.
J'y allais pour Damien Bonnard (que j'ai trouvé excellent, bien entendu), j'ai eu la (bonne) surprise de voir que Béatrice Dalle faisait partie du trio de tête (excellente aussi, à quoi bon le préciser...)- elle joue Lucie, la mère de Damien Bonnard- et l'excellente surprise de découvrir que Laetitia Casta l'était tout autant (excellente). Brelan de roi et de reines, donc.
On le savait, directement à travers ses films (Les mains libres, L'astragale), et indirectement par celui de son fils Louis (L'Innocent, de -très- réjouissante mémoire), l'amour et le milieu carcéral sont deux sujets qui tiennent à coeur à la réalisatrice... Donc on sait -un peu- à quoi s'attendre. Et le cahier des charges est respecté : milieu interlope, truands, petits dealers, braqueur, braquage qui tourne mal, prison, et amour, oui oui amour...
Je le redis, le trio de tête est éblouissant, chacun(e) des trois dans son registre, et porte très haut le film (qui sans l'intensité, l'incandescence de leur jeu aurait été beaucoup plus banal, conventionnel -une bonne mécanique de polar, bien graissée comme un flingue prêt à servir- mais tout ça aurait été beaucoup plus... plat.)
Mais là, on est sollicité à tous les instants, on a les yeux comme des soucoupes, on a le coeur qui bat, on est remué, attendri, bouleversé, chamboulé transbahuté dans les montagnes russes du récit, pourtant je le répète pas a priori follement originales... C'est la prison qui va devenir le décor principal et récurrent, avec les visites, les scènes de parloir, avec l'amour pour moteur, et le point d'orgue d'une flippante -et réussie- scène d'évasion.
Le film se passe en 1994, la reconstitution est minutieusement "d'époque" (ah les mini-jupes, les perruques flashy, ah les k7 vidéo... nostalgie, il sera plusieurs fois question, dans les dialogues, du film Mesrine,(1984) une autre histoire de braquage de violence et d'amour, qui semble tenir à coeur au personnage joué par Damien Bonnard).
Des flingues et de l'amour (beaucoup d'amour...) tout ça "d'après plusieurs histoires vraies..." Oui, la patience infinie que donne l'amour... On valide! Et on applaudit encore une fois les trois magnifiques personnages (servis par les trois magnifiques acteurs).

 

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