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lieux communs (et autres fadaises)

2 février 2024

... et c'est là que je me suis réveillé

009
DAAAAAALI!
de Quentin Dupieux

Dernière séance du Festival Téléramuche dans le bôô cinéma, (et c'est là que j'ai pris (enfin) mon pass...) Belle salle, une trentaine de spectateurs (et peu d'ADC)... Je suis venu quand même, alors que j'avais le nez qui coulait et que je toussais (j'ai quand même mis un masque, hein...) J'ai eu un peu peur quand j'ai commencé à avoir des quintes au tout début du film, mais bon finalement ça n'a pas été si pire que ça (personne à la sortie ne m'a fait les yeux noirs ni n'a tenté de m'étrangler, ouf)
Avec Dupieux, on ne peut jamais dire à l'avance : il y a les films que j'adore d'un bout à l'autre (RUBBER, REALITÉ, YANNICK), ceux que je déteste d'un bout à l'autre (WRONG COPS) ceux que j'aime plus ou moins (FUMER FAIT TOUSSER, MANDIBULES) et ceux que j'aime moins ou plus (INCROYABLE MAIS VRAI, AU POSTE!) bref on ne peut jamais dire à l'avance.
Icic par exemple,on est déstabilisé dès le début : une scène d'ouverture nonsensiquement parfaite (le couloir de l'hôtel), suivie d'un pataugement actoriel et scénaristique qui nous fait un instant craindre le pire, jusqu'à ce que le curé raconte son rêve, permettant au film de redémarrer (et de redémarrer, et de redémarrer... vous comprendrez quand vous le verrez) et d'aller de mieux en mieux dans tous les sens et vers le grand n'importe quoi surréaliste, tel que l'ami Bunuel, par exemple, aurait pu le pratiquer... l'endroit, l'envers, le réel, l'imaginaire, l'avant, l'après, le ci, le ça, Dupieux s'en fout, s'en contrefout, et le film du coup n'en devient que plus jouissif...
La multiplicité des Dali n'apporte rien à l'histoire (Edouard Baer est le premier, et le plus juste dans la démesure de l'incarnation, les autres étant "plus ou moins" convaincants) mais la succession en mille-feuille des rêves dans le rêve dans le rêve m'a paru tellement plaisante qu'elle tire définitivement le film vers le haut (et j'avoue que j'espérais presque une ultime intervention à la toute fin du générique...)

3008933

1 février 2024

janvier 2024

lundi 1er

"comme un jour férié" (couché à 3h30, réveillé 7h, recouché 8h, re-réveillé 10h30) traîner en "pyjama" (mon grand t-shirt NON de Libé) / terminé mon livre-photos 2023.2, et hop je l'ai commandé / à midi mangé filet de boeuf aux morilles de mon traiteur que j'ai hélas surcuit / je goûte le chocolat noir au thé earl gray offert par Lou / je joue au tarot en ligne sans grand brio / je discute sur c*co successivement avec M. (qui semble bougon et/ou tristounet) puis E2. qui a très envie de passer demain... / un très joli candidat barbu à l'émission de Nagui / le soir mangé cassolette aux écrevisses de mon traiteur / j'essaie de faire une carte de voeux potable, j'hésite entre plusieurs idées sur ph*tobox

mardi 2

de très bonne heure échangé avec V. qui est en pause dans son camion à Belfort mais qui a très envie de "passer bientôt" / échanges avec Emma, Dominique, Cathy, pour caler nos prochaines rencontres (c'est que j'ai encore des calendriers à distribuer!) puis avec M. et T. (M. est atone, et T. impatient : il passera jeudi). / pour midi : "gratin de flemme" (hélas surcuit, bon il s'avère que ça n'est pas terrible) et calissons pour le dessert (donnés par Dominique qui ne les aime pas) / contacté par E2. qui confirme sa venue pour cet après-midi, puis Manue qui propose de venir manger -c'est rituel- la galette en fin d'après-midi, avant d'aller au cinéma / puis T annonce qu'il passera un peu plus tard que prévu, ce qui fait que, un peu penaud, je recontacte Manue pour ajourner la galette, en lui en expliquant les raisons /16h : E2. est là, comme annoncé (très excité) (...) / et quand il part, ça bipe sur wh*tsapp, c'est N.! / avec qui je vais chatter assez longuement, avant, puis après le repas / qui m'envoie des photos affriolantes / qui me pose des questions (et me fais m'en poser) par rapport notamment aux autres mecs que je vois / on finit par échanger en cam / un mél de Claude qui annonce que la maison des assoc' est fermée jusqu'à mercredi inclus, et j'en renvoie donc un autre à tous les gens qu'il faut prévenir que la réunion prévue mercredi 3 est reportée au jeudi 4 / et je vais me coucher "épuisé"...

mercredi 3

plutôt pas mal dormi (mais j'aurais bien redormi un peu) / 8h tapantes Anne-Marie mon aide ménagère est là, fidèle au poste, et on se fait la bise (une première) en se souhaitant la bonne année /(photobox)  comme tout est à -50% sur le site, je commande 3 lots de 10 cartes de voeux (différentes) / bonnes résolutions : j'appelle Catherine P. / à midi je mange avec Catherine au Globe (saucisse au chou) / Courses au Super U : oh oh un Soumaintrain à -30% !/ et je trouve en revenant une place de stationnement juste en dessous de mes fenêtres! / il pleut épouvantablement / le joli barbu que j'aimais bien est éliminé à l'émission de Nagui /je mange (j'essaie de manger) du boudin blanc surcuit et des pommes idem, et, heureusement, du Soumaintrain! / je commence à préparer les étiquettes pour les voeux / René et Thérèse m'ont laissé un gentil message pour me souhaiter bonne année / sur c*co je discute brièvement avec E2 qui est positivement ravi de notre séance d'hier /

jeudi 4

branché tôt par T. sur c*co qui me demande si c'est tjrs ok pour ce matin... / 8h il est là, nous faisons notre affaire, c'est agréable, mais comme si je n'étais pas tout à fait là... je ne suis pas sûr d'avoir envie de le revoir / (nous parlons de M., qu'il connaît aussi, c'est lui d'ailleurs qui m'en a parlé la première fois qu'on s'était vu...) / je fais tout ce que j'ai à faire ( Qu*vy, Maison des Assoc') avant de partir à Gy (sacrée organisation, j'ai même dû faire une liste avant pour ne rien oublier) / à midi à Gy, pour notre "post nouvel-an" à quatre (repas, jeux, et petits cadeaux) / N. me fait coucou sur wh*tsapp vers 16h et je propose qu'on se retrouve ce soir pour chatter / 17h45 je repars en écoutant le mix d'Emma "2023" qu'elle a mis sur clé / 18h30 : réunion ADC (nous sommes 8), programmation février, puis galette de chez Qu*vy (j'offre le cidre), c'est moi qui trouve la fève (c'est un motard...) mais la couronne est trop petite hihi / 21h je retrouve N. sur wh*tsapp comme prévu et nous nous ébattons virtuellement 2 heures quasiment... / je me couche de très bonne humeur (il en faut peu pour me rassurer...)

vendredi 5

(finalement j'ai réussi à dormir plus de 8h, malgré un démarrage un peu hésitant...) / à midi avec Emma et Cathy à La Femme du Boulanger / j'offre à Cathy le calendrier que j'avais fait pour elle / le facteur passe l'après-midi m'apporter un truc que j'avais commandé , c'est un ancien parent d'élève / je procrastine tout l'après-midi pour ne pas m'occuper du dossier pour l'anesthésiste que je dois voir mardi matin / j'y jette finalement un oeil en début de soirée, ça ne devrait pas être si compliqué que ça à remplir... / je mets un magret de canard dans le gros sel pour 24h / je contacte N. pour lui montrer le truc que j'ai reçu (ça le concerne) et on délire un peu tous les deux sur ce qu'on en fera...

samedi 6

de bonne heure, sur telegr*m, G. m'informe qu'il va interrompre nos échanges quelques temps pour cause de "crise de couple" / peu de temps après sur whatsapp N. m'informe qu'il préfère qu'on arrête de se voir, en me reprochant mes contacts multiples (je me dis qu'il n'a pas tort, et, finalement, que ça m'arrange, d'une certaine façon, pour les 6 prochains mois...) / je vais quand même faire un petit tour au marché, j'ai envie de pommes / avec Malou, nous n'avons pas les mêmes mots au sutom : aujourd'hui j'avais MALFACON et elle avait CRUEL (et les deux mots, ironiquement, correspondent à ma situation) / je suis allé réceptionner un livre photo (2023.2 juillet à décembre) et 3 jeux de cartes postales pour les voeux / 18h, au cinéma, avec Catherine et Manue pour voir LA FILLE DE SON PERE (001)  (j'informe à l'arrivée Catherine de mon état sentimental, je ne peux d'ailleurs en parler qu'à elle) / de retour à la maison, je prépare un magret de canard séché qui va devoir patienter trois semaines dans le bas du frigo / je me dis que, allez, je vais m'en sortir tout seul comme un grand (et de toute façon oui c'est mieux comme ça, jusqu'au mois de juin me redis-je) /

dimanche 7

(étonnamment, très bien dormi : d'abord 6h30 d'un trait, ce qui est exceptionnel pour moi, puis re 2h!) / décision : je ne vais pas traîner en peignoir, je vais m'habiller tiens ! / N. me contacte sur wh*tsapp en me demandant de lui renvoyer ses photos, je galère un peu mais je réussis à les retrouver, il me remercie poliment, je conclus "a+" et lui répond "ok" /(j'ai fini par retrouver cette photo de lui que j'adore, allongé sur mon lit, alors tout va bien ça va...) / après une fausse manip (je voulais effacer les derniers messages, et j'avais effacé la conversation entière sur wh*tsapp) j'ai réussi à bidouiller pour tout récupérer... mais que jusqu'au 21 décembre! (date de la dernière sauvegarde) / à 16h je me suis souvenu que j'avais mis une pomme à cuire au four (heureusement le four était à 150) et je l'ai mangée pour le goûter / je commence à regarder pour la 20ème fois FENÊTRE SUR COUR mais je pique du nez... / Je vais me coucher avec une double satisfaction : avoir dit niet à X. qui réapparaît soudain et avait envie de passer (il est 23h) et ne rien avoir répondu à N. qui me demandait "si j'avais passé un bon week-end" (ce qui ressemblait à une ébauche de tentative de réconciliation) / oui je me suis couché avec le sourire...

lundi 8

(moins bien dormi qu'hier) / il a neigé comme annoncé (mais bon c'est l'hiver) et je prends des photos alors qu'il fait encore nuit, puis au petit matin / je lis les derniers messages de X. / je réponds à N., lui explique comment j'ai fait pour récupérer notre échange sur whats*pp et lui souhaite une bonne journée / je pars à pied et tout emmitoufflé à mon rendez-vous laser/dentiste (je marche à petits pas j'ai un peu mal aux deux hanches) / N. m'a remercié et souhaité une bonne journée aussi... / comme un gamin, je dessine du doigt des coeurs dans la neige fraîche / je téléphone à l'hôpital pour prendre rdv pour un dépistage hiv : cet après-midi à 15h15 / à midi je mitonne un frichti à base de haricots noirs, moy-moy (je n'ai plus d'oignons alors j'ai mis des pommes) / 15h15 à l'hosto (porte 6 près de l'ascenseur B deuxième salle d'attente), je suis pris en charge pour mon dépistage par deux mamies délicieuses (une doctoresse et une infirmière), questionnaire, prise de sang, pipi ds un flacon, écouvillon dans la bouche, et rdv mercredi prochain pour les résultats (la doctoresse me confirme avec un grand sourire que "personne ne met de préservatif pour une fellation...") / puis courses au Super U (il neigeotte toujours) j'ai envie de pois cassés et je refais un peu les stocks (j'achète même un drap-housse, tiens!) /puis je passe au Montmarin récupérer un colis que je crois être des livres mais pas du tout le volume ne correspond pas, et je ne me souviens pas de ce que j'ai bien pu commander d'autre... / (il s'avèrera que ce sont des cd pour faire des mix!) / je trouve une place en face de chez moi (il neige doux il neige doux toujours...) et me voilà au chaud!

mardi 9

(je recommence à ne plus très bien dormir...) / ohoh il a neigeouillé cette nuit, mais je n'aurai même pas besoin de gratter le pare-brise pour aller à mon rdv hospitalier / 10h45 : je m'arrête à la pharmacie pour mettre ma carte vitale à jour et 10h55 je suis dans le hall de l'hôpital, à tirer le numéro 124 pour récupérer mes étiquettes / 11h30 je suis dans la salle d'attente, au premier étage, où je serai pris en charge d'abord par une infirmière sympathique, puis par un anesthésiste qui n'en a visiblement pas grand chose à foutre (mais à de beaux avant-bras velus), et re par l'infirmière initiale qui me fera un électrocardiogramme et une prise de sang / je sors à midi trente, et faute de trouver de la place ds les espaces de restauration voisins (qui sont blindés), je rentre chez moi pour avaler en vitesse une purée de pois cassés et une banane... / 13h40 LITTLE GIRL BLUE (002) dans la salle 1 (on est une dizaine) / quand je sors deux heures après les voitures sont blanches, je fais (encore) quelques courses au Super U (des fois que je sois bloqué par la neige) et je rentre chez moi me préparer un bon chocolat aux épices avec des tartines... / à peine ai-je reposé mon bol que dring dring! Qui donc est-ce ? mais c'est E., celui qui vient par tous les temps, avec son petit parapluie... (...) quand il repart, la neige s'est arrêtée / j'envoie un sms à Dominique pour lui dire que je viendrai demain en bus à Besac / 20h30 OPTRAKEN au ThéV', je pars à pied, tout emmitoufflé, en marchant  prudemment, j'y retrouve Manue, assise de l'autre côté de l'allée / le parking du Théâtre est une patinoire, et, après le spectacle, Manue me ramènera gentiment à la maison...

mercredi 10

(sommeil bof bof) / Dominique propose qu'on se retrouve au café Morand, mais elle ne viendra pas au cinéma ensuite / je pars à pied à la gare en marchant encore prudemment (il y a encore des endroits -traitres- où ça glisse / le bus est parti avec 4 minutes de retard, et arrivera avec les mêmes quatre minutes de retard / repas au Café Morand comme prévu (finalement je n'irai voir qu'un film, à 16h, et ce n'est donc pas la peine de manger à toutes vitesse (et, en plus, on a même le temps de prendre un dessert !) / ensuite on se sépare, je fais quelques magasins avant d'arriver à celui dont j'attendais l'ouverture : ma bouquiniste du haut de la rue des Granges (d'où je repars avec les 4 livres règlementaires pour 10€, qui alourdissent bien mon sac / 16h : SI SEULEMENT JE POUVAIS HIBERNER (003), au Victor Hugo, et ensuite juste le temps d'aller tranquille jusqu'à l'arrêt de bus, toujours bien emmitouflé, où le 201 attend déjà, toutes lumières allumées, et dont le  chauffeur sympathique m'ouvre gentiment la porte "un peu avant l'heure" pour que je puisse rentrer m'installer au chaud / (je le redis, le bus de 18h10 c'est vraiment un bon plan) / le soir j'essaie d'engager poliment la conversation avec N., qui me désarçonne en m'envoyant d'abord une photo "chaude" puis en me répondant ensuite par monosyllabes, comme s'il n'avait plus envie de parler...

jeudi 11

(re pas très bien dormi) / levé tôt pour aller faire (encore) une prise de sang (la troisième depuis lundi) au labo, où je passe tout de suite / contacté par E2 qui aimerait bien passer samedi après-midi (ou même le matin) : à reconfirmer sur c*co samedi matin / plus tard en revenant à la maison avec une baguette et un sac de deux croissants je me caille vraiment les doigts (et me dis qu'il faut me souvenir de cette sensation pour quand on crèvera de chaud cet été) / à midi au Globe à 4, entre copines come au bon vieux temps / 13h30 : L'INNOCENCE (004) au cinéma  / (et voilà V. qui me contacte pour savoir si je suis dispo dans l'instant, eh bien non je ne le suis pas, et à 16h c'est trop tard pour lui  (ah ces mecs mariés...) / tiens je n'ai pas reçu mes résultats du labo, d'habitude je les ai dans l'après-midi... / la prog nouvelle est arrivée, c'est  une fois de plus piteux, mais "je n'ai même plus de haine", et mets tout ça en page sans sourciller / j'ai fait une quiche pour le repas du soir / je pense et repense à N. qui s'est volatisé hier à 21h59 après m'avoir dit "ok", et à la curieuse façon dont il s'est comporté /

vendredi 12

(sommeil pas terrible mais je me remets à chaque fois sous la couette avec grand plaisir) / 9h30 Pépin passe pour le premier café-scrabble de l'année, on fait 3 parties (2/1 en ma faveur, mais quand on totalise nos points, on arrive tous les deux à 1197 exactement / à midi je retrouve Emma au Globe, je lui apporte une clé usb avec LA CRISE (qu'elle voulait) au bout de quoi j'ai rajouté NOCTURAMA (au cas àù elle ne l'aurait pas vu) / 13h devant le cinéma il est trop tôt (et il fait trop froid) on va donc boire un café (latte pour moi) au Mc Do / ensuite on se sépare, je vais voir TESTAMENT (005), (le film québecois) / je repasse au labo pour récupérer mes résultats (et l'infirmier me confirme qu'ils ont été envoyés à 14h30, mais qu'ils ont en ce moment des soucis avec les adresses sfr) / je lis les résultats dehors et j'ai envie de crier yesss! et de danser sur le trottoir, je suis tjrs à 6,7! (malgré tous les excès des fêtes) / 20h30 : au ThéV' pour RUMEURS ET PETITS JOURS / il fait -3° mais ça ne glisse plus /

samedi 13

(dormi moy-moy mais bon...) / E2. me dit qu'il passera vers 11h / je vais faire mon petit tour habituel au marché : beaucoup de vendeurs sont absents, donc ça va + vite que d'hab' / 11h : E2 est là comme annoncé, mais notre petite affaire expédiée en 15' chrono (...) me laisse comme un goût d'insatisfaction... / à midi, j'apprends que Blaise, de TLMVPSP, a été éliminé jeudi, par un mec qui a refusé de prendre 6000€ et a été éliminé dès le lendemain... / je passe chez Qu*vy commander une galette pour demain midi à Cuse / Je trouve un très vieux livre de cuisine (Curnonsky, Cuisine et vins de France) avec des photos bien kitsch et je l'achète / 15h45 : MAKING OF (006) de Cédric Khan / je prépare une soupe de pois cassés qui ne sent pas vraiment le pois cassé (peut-être ont-ils trempé trop longtemps) et je me fais une soirée canapé devant la suite du jeu que j'ai regardé samedi dernier...

dimanche 14

11h : chez Qu*vy pour récupérer la galette commandée hier / midi : arrivée à Cuse, juste quelques minutes avant Dominique / on commence à installer la table et l'apéro (Dominique a apporté du saucisson de mouton bio) avant que Louise n'arrive / repas sur la petite table (boîte chaude charcuterie et salade) puis on passe sur la grande table pour boire le café et jouer (2 parties de scrabble, une gagnée et l'autre non) / puis retour sur la petite table pour galette + cidre (c'est Dominique qui a la fève) / retour à la grande table pour qq partie de 6 qui prend / la nuit est tombée et c'est l'heure de rentrer... / plusieurs messages de V. pour m'expliquer qu'il a envie de me voir mais qu'il a beaucoup de mal à se libérer...

lundi 15

dormi par tranches de 2h, mais l'ultime séquence de rêve me met, au réveil, d'excellente humeur / j'essaie de me faire inviter chez M. pour un café gourmand, mais ce matin il a kiné (cet homme est trèèèès occupé) / 9h45 : avant-dernière séance de laser chez ma dentiste / courses au Super U / pensant à N. (enf(o)ui) je note "C'est moins drôle, c'est moins intense, mais bien moins stressant, aussi...") / à midi, foie de veau à la vénitienne et tagliatelles fraîches (mais bon ça a déjà été meilleur) / je rédige 15 cartes de voeux / 16h : UN SILENCE (007), de Joachim Lafosse / à chaque fois, j'aurai retrouvé la même place de stationnement sur le Parking Serpente / j'achète compulsivement des bouteilles de Volvic fusion bio "Touche d'hibiscus" / j'ai commencé SI CA SAIGNE... de Stephen King

mardi 16

(il a fait -6° cette nuit ai-je noté à mon deuxième ou troisième réveil...) / matin studieux : je rédige les 12 dernières cartes de voeux (face au soleil, dans la cuisine ) /je chatte un peu avec E2 qui a très envie de revenir, et avec V. qui souffre visiblement bcp de ses hernies discales / 14h45 : rdv chez mon généraliste (renouvellement d'ordonnances, il baisse un peu la metformine pour que j'ai moins de problèmes digestifs et complète par un nouveau médoc) / bonne nouvelle, j'ai perdu 2kgs! / je vais faire quelques courses chez Chaumartin (les oranges cara-cara sont revenues) où je rencontre le grand Ayoub, qui est surpris que je me rappelle de son prénom (il fait quasiment deux têtes de plus que moi) puis chez N*z où je ne rencontre personne / je vais au tri pour poster les 27 cartes de voeux / quiproquo pour la réunion de 17h : Hervé avait dit "chez nous", et je pensais qu'il la faisait chez lui, sauf que pour lui ça voulait dire "au local" /je suis donc allé d'abord chez lui, puis suis reparti "chez nous" (on prépare un partenariat avec "Ukraine 70") / le soir je poêle des gambas congelées de chez N*z que je mangerai, juste poivrées, avec les tagliatelles froides de midi : très bon, contre toute attente / pour demain matin la météo nous met en alerte rouge "pluies verglaçantes" 

mercredi 17

(plutôt mieux dormi que d'hab') / j'envoie un sms au directeur du cinéma à 5h19, et il me répond à 6h24 / les articles sur LA TÊTE FROIDE sont enfin parus (le film sort aujourd'hui) et je peux donc boucler la prog n° 5 / mon aide-ménagère vient pour la dernière fois avant l'arrivée du printemps (elle va se faire opérer) / il n'y a pas (eu) de pluies verglaçantes, visiblement / je porte la prog à l'imprimerie, où je la récupèrerai lundi / à 14h direction hôpital ascenseur B porte 6 salle d'attente B pour les résultats de mon dépistage (la même vieille toubib exquise) : tout est ok (ouf!) et on re-prend rdv ds 6 semaines pour être sûr de sûr que je n'ai pas chopé le sida avec E. le 31 décembre (ce qui me sembletout à fait  impossible depuis le temps qu'on se fréquente mais bon autant faire les choses correctement) / je réalise que j'ai tellement eu la tête ailleurs que je n'ai pas du tout pensé aux soldes à l'espace culturel Lecl*rc, et, comme j'ai un peu de temps, j'y vais donc (je rapporte un bouquin sur Poelvoorde à 0,50€) / 15h30 : PAUVRES CRÉATURES (008) en vo (je suis tout seul dans la salle 9) / et plus tard je suis un peu surpris - mais ravi - de recevoir via wh*tsapp une photo de N., "éloquente",d'abord sans texte, puis suivie d'un prudent "ça va et toi", avant que ne soit réamorcé notre échange quasiment comme avant, comme si on s'était quittés la veille... (et sans qu'aucune mention soit faite des choses -désagréables- qui se sont dites avant) /

jeudi 18

(un peu mieux dormi) / j'échange avec M. sur c*co pour essayer de lui remonter le moral mais c'est difficile / il pleut beaucoup (je prend des photos de gouttes / je passe à la pharmacie récupérer mes nouvelles chaussettes de contention (grises, cette fois-ci) / à midi, en tête à tête avec Isa au Globe / à 15h Manue passe pour notre rituelle galette de janvier (griottines / pistache) deux parts mais pas de fève / d'abord café puis cidre bio brut artisanal du Super U / J'ai commencé PORNO PALACE de Jack O'Connell (ça me dérange que le livre soit jauni tout autour de la page) / je vais me coucher très tôt (21h) parce que je me sens très fatigué (j'ai du mal à garder les yeux ouverts)

vendredi 19

au milieu de la nuit, je trouve un message de N., envoyé hier soir, qui m'invite à lui rendre visite demain soir (samedi) chez lui (enfin, chez sa copine) pour "s'amuser un peu" (je frétille et j'ai du coup un peu plus de mal à me rendormir) / j'aurai, quand même, du coup dormi 8h30 cette nuit / je dois gratter ma voiture, ça a bien gelé cette nuit) / café-scrabble rue Miroudot (Pépin gagne les deux premières et moi la dernière, du coup, c'est mieux pour repartir... (quand on a gagné la dernière...) / Pépin m'a prêté deux DVD : BIENVENUE A ZOMBIELAND et RETOUR A ZOMBIELAND / j'ai redescendu l'amaryillis de l'année dernière que je ne sais plus qui m'avait conseillé d'entreposer dans ces conditions (coupé à ras et dans le noir) pour qu'il refleurisse éventuellement l'année suivante / je bassine l'amaryllis qui me semble bien mal en point / je prends de plus en plus de plaisir à lire PORNO PALACE / le soir je chatte un peu avec N. à propos de demain, il me répond par monosyllabes, comme s'il était défoncé ou en train de s'endormir (ou les deux)

samedi 20

pas besoin d'aller au marché, je sors juste pour acheter des chocolats pour l'anniversaire de Thérèse, puis je ressors en début d'après-midi pour acheter des gâteaux pour ce soir / je suis un peu fébrile (impatient) / 18h je pars, après avoir programmé mon pote Antonin sur waze / 40 et quelques minutes de trajet (je n'aime pas conduire de nuit) / j'arrive chez N, il est sorti sur le pas de la porte pour m'accueillir / je suis content de le voir, mais un peu mal à l'aise d'être là (sa copine est partie "en principe" jusqu'au lendemain mais rien n'est sûr...) / il parle beaucoup, on est devant la télé, les chats font le bazar, on boit une bière, je me demanderais presque ce que je fais là... / bon, quand même, je finis par l'entreprendre et il se laisse faire de bon coeur, je me régale, il jouit assez rapidement / et, comme l'autre fois, commence presqu'aussitôt à se rhabiller... / je découvre un mec que je ne connaissais pas tout à fait, on est vraiment vraiment différents / sa copine a laissé, un, puis deux, puis trois sms, il pense qu'elle va rentrer pour le surprendre et je me sens donc un peu poussé vers la sortie / (effacer les traces) / ce qui m'attriste c'est l'apparente absence de sentiment(s) : on se dit "à la prochaine" de loin, quand je remonte dans ma voiture / et je repars dans l'autre sens, toujours en compagnie d'Antonin de waze / du coup je suis de retour à la maison à temps pour regarder la fin du jeu que je regarde depuis 2 semaines sur la 2 /

dimanche 21

réveillé avant 5h, recouché à 6 (et c'est là que j'ai reçu deux msg de V. qui était "dispo"... "Dommage" lui réponds-je à 8h30) / je m'aperçois qu'hier soir, sans le faire exprès, j'avais mis mon téléphone en mode avion / j'apprend, incidemment, l'existence du mot WAQF au scrabble (qui peut aussi se mettre au pluriel) / 11h30 je prends la voiture direction Les Bâties, (et je suis étonné qu'il fasse si beau, soleil, ciel bleu, et, je m'en rendrai compte un peu plus tard, toute la neige a fondu (même dans les bois!) / On fête l'anniversaire de Thérèse, et y a qu'elle qui bosse! Elle a préparé tout le repas, dont un délicieux nougat glacé pour le dessert (avec coulis de fruits rouges) et les bricelets qui vont bien avec / Je suis de retour à la maison vers 17h, un peu soucieux car voilà que je recommence à tousser... / je chatte avec V. qui me propose de passer demain matin, vers 7h, et je réponds pourquoi pas... / je bois du sirop contre la toux (et je me prépare une tisane "goût double" : menthe/thym et gingembre citron)

lundi 22

(pas aussi mal dormi que je ne le craignais) / à 6h je suis devant mon ordi et V. me confirme sa venue (il "n'aura pas beaucoup de temps"...) / effectivement : à 7h dring! , (...), et à 7h15 au revoir! (déshabillage / rhabillage compris) tout cela est-il bien raisonnable ?) / un appel de Philou, en réponse à un sms de ma part lui disant que je ne viendrai pas pour un café parce que je tousse / 9h45 :dernière séance de laser/dentiste, et dernière radio panoramique / je passe à Repr*System où la demoiselle est catastrophée parce qu'ils sont en panne d'agrafes / j'emmène, heureusement, les 255 exemplaires nécessaires pour l'envoi de cet après-midi / à midi je me fais -au four- une entrecôte monstrueuse de chez mon boucher (mais je n'en mange que la moitié) / il pleut il pleut il pleut / 14h30 réunion des ADC plutôt très joyeuse / après à la poste ça coince, Mme S. n'est pas en ville, et personne ne peut la remplacer, je devrais repasser demain matin / je m'achète une grande brioche (pour me faire un chocolat) / sur le parking Serpente, en attendant qu'il arrête de pleuvoir, je réponds à N., qui me confirme que samedi son ex est bien rentrée à la maison 20 minutes après mon départ... / et qu'il me fera un petit show ce soir... / effectivement il me montre ce qu'il avait annoncé, nous chattons un moment, gentiment, presque tendrement (c'est ça qui est bien avec lui, c'est que ça n'est jamais pareil d'un jour à l'autre !) mais je ne tarde pas à aller me coucher, avec un doliprane, hop!

mardi 23

(pas très bien très bien dormi mais bon) / après inspection (suite à démangeaisons puis soupçons) je me livre à un débroussaillage intime (oups! j'ai des locataires!) / 10h30 à la poste pour mes 12 000 (j'exagère à peine) signatures à faire à Madame S. pour notre envoi de prog / Je marche ensuite jusqu'au magasin (Bill*tte) où j'ai vu hier qu'ils vendaient ces chocolats dont Emma m'avait parlé ("le Criollo") et j'achète la dernière boîte qui reste / l'amaryllis que j'avais descendu puis bassiné est en train de redémarrer, et ça me met en joie! /j'avais prévu un après-midi tout cinéma, mais finalement non / avec le café je goûte un des chocolats (bleus!) les "faïencines" et je trouve ça délicieux (praliné aux épices ) - je n'en goûterai d'ailleurs pas seulement un!- / (tiens je vais reprendre un doliprane) / 20h30 : DAAAAAALI! (009) en avant-première, dans le cadre du festival Téléramuche (j'ai mis un masque pour ne pas contaminer toute la salle) / calme le soir, personne à l'appel nulle part (N. me répond juste "slt" et pis c'est tout)

mercredi 24

(à 1h35, c'était déjà la deuxième fois que je me réveillais, et la toux n'excuse pas tout...) / j'ai enfin pensé à souhaiter un feliz cumpleaños à Philou le bon jour! / 10h : j'ai commencé à attendre le monsieur de la machine à dormir (créneau annoncé 10h /13h, il est passé vers midi trente) / j'ai craqué, et fini par commander 2 boîtes de chocolats au Criollo / je sors juste pour poster la carte pour Véro et acheter du pain, tout emmitouflé alors qu'il ne fait pas très froid / le ciel est gris livide je pense que je vais m'en prendre encore une bonne mais non je suis rentré avant... / la boulangerie a été dévalisée, tous les rayons sont vides (j'aurais dû prendre une photo), je manque d'acheter un éclair au café (c'est sentimental) mais je me ravise au dernier moment (je me complimente) / j"écris un peu sur le blog  (deux posts ciné) /je regarde l'amaryllis qui pousse (Manue me prévient qu'il n'y aura peut-être que des feuilles cette année) / je regarde BIENVENUE A ZOMBIELAND (010) / Je regarde (merci Manue) le nouveau spectacle de Roman Frayssinet /

jeudi 25

(pas très bien dormi du tout tout mais bon) / je finis le spectacle de R. Frayssinet, parce qu'hier soir j'ai piqué du nez au dernier tiers / j'envoie un message d'encouragement (= je tends une perche) à N. / sur c*co je dial avec M. que je trouve bien frétillant et qui m'invite à passer sur le champ chez lui, mais vraiment je n'ai pas assez de temps... / à midi au Globe avec les filles (l'équipe est au complet) / Catherine (et Marie) me font, à ma demande, un briefing sur les "bons" agriculteurs et sur les "méchants" / une siestounette en début d'aprèm' (je ne suis tout de même pas très en forme) / au courrier un envoi "chiadé", que j'identifierai, après ouverture, comme provenant de Claude W. / je fais une lessive à 60° (pour éradiquer, je l'espère, les hôtes indésirables) / aucune nouvelle de N. (celles que lui a données la juge n'ont pas dû être très bonnes) / je sors en toute fin d'après-midi juste pour acheter du pain, il y a une lumière rose-orangée assez inhabituelle / je regarde RETOUR A ZOMBIELAND (011) /

vendredi 26

(nuit en miettes, comme d'hab', au réveil de 4h je vois que N. est passé un peu avant 2h et a juste écrit "salut") / 9h30 : dring c'est Pépin pour le café-scrabble (1-2 pour moi) / une infirmière appelle de l'hôpital pour mon opération de lundi : je dois y être à 8h45 / par acquit de conscience je vais faire un teste à la pharmacie : il est négatif (résultat en 1/4 d'h) / qq courses au super U (je rachète un pack de lait, "au cas où", on ne sait jamais...) / Catherine m'amènera à l'hôpital et me ramènera après l'opération et le soir j'irai dormir rue Miroudot chez Co & Pépin / avec Manue au téléphone (qui a eu la gentillesse de se soucier de savoir si j'aurais besoin d'elle lundi soir comme je le lui avais vaguement évoqué) / 18h au ciné avec Catherine pour voir FREMONT (012), on est pratiquement les seuls dans le cinéma!

samedi 27

(dormi deux fois quatre heures : pas mal) / le matin sur c*co M. m'invite à venir chez lui mais je décline (par paresse, mais pas que) / un tour de marché habituel : boulanger d'amour, boucher, et sous la halle / je fais un peu de rangement, un peu de sieste, un peu de lecture (je tourne un peu en rond) / je commande deux trois choses sur le ouaibe / je renvoie un message à N. (par acquit de conscience, aussi) / Co m'appelle en début de soirée pour une histoire de vérification informatique de prix de billets d'avion pour le Portugal /et je me couche tôt...

dimanche 28

(dormi 10h en trois fois! pas mal...) / pas de metformine aujourd'hui c'est le chirurgien qui l'a dit / une journée un peu flottante, comme hier, où je ne suis pas tout à fait à ce que je fais / je prépare mon dossier pour l'hôpital, je le range dans mon sac / je relis en détail tout ce qu'il faut savoir sur l'éventration, sur les suites de l'opération, sur la façon de se doucher, sur les directives anticipées, etc. / j'ai toujours des petites inquiétudes parasitaires (...) je m'en occuperai définitivement après l'opération / j'ai via wh*tsapp -enfin- des nouvelles de N., qui ne sont pas très bonnes : il est assigné à résidence chez son ex! (et donc, du coup, il va rendre son appart') / un coup de fil amical de Dominique en début de soirée / un sms amical de Catherine / pris ma douche soigneusement comme recommandé et dodo

lundi 29

(dormi par rondelles de 2h, mais je m'y attendais...) / repris ma douche soigneusement comme recommandé... / tourné un peu en rond en attendant ma chauffeuse / 8h20, Catherine est en bas, comme annoncé / 8h30 me voilà au secrétariat de la chirurgie ambulatoire, on prend les papiers que j'ai dûment signés, on me conduit à ma chambre (individuelle, c'est le privilège de l'ambulatoire) on m'apporte un seyant pyjama en intissé noir, que j'enfile, l'infirmière m'apporte un "cachet pour me détendre" (xanax, miam) et un autre pour éviter les remontées gastiques (beurk) / j'attend sur mon lit, l'horloge de ma chambre est arrêtée sur 11h / une autre infirmière vient me chercher et m'emmène, à pied (d'où le terme d'"ambulatoire", hihi?) jusqu'à la salle d'attente devant la salle d'opération (murs blancs décorés "dreamcatcher") / au bout d'un certain temps la porte s'ouvre, et on m'installe pour l'opération (4 ou 5 personnes s'affairent, chacune me précisant qui elle est et ce qu'elle va me faire, -un joli infirmier barbu un peu rouquin et rigolard me réjouit - l'avant-dernière me met un masque à oxygène en me demandant de respirer profondément, une autre branche la perfusion sur ma main gauche et (...) je me réveille en salle de réveil (j'aime toujours autant ça) et au bout d'un certain temps, on me ramène dans ma chambre (où la pendule marque toujours presque 11h / l'infirmière me demande si je prefère une collation type petit-déj' ou plutôt repas, et je demande petit-déj' (j'apprendrai qu'il est 13h30) / je prends mon petit-déj' au lit, l'infirmière me prend ma tension, me demande si je peux me lever, oui oui ça va... j'envoie divers sms, d'abord à Catherine, puis à d'autres ami(e)s, et l'infirmière me dit que je pourrai sortir vers 17h30, quand j'aurai vu le médecin... / qd l'infirmière défait mon pansement, il y a du sang qui coule, elle rappelle le chirurgien qui vient de sortir, qui m'explique que c'est normal, qu'il y avait un espace et donc que le sang l'a rempli, et me presse dessus pouet pouet pour le faire sortir / je me rhabille, l'infirmière revient avec tous les papiers, et Catherine qui vient d'arriver / Je salue tout le monde et Catherine me ramène à la maison, je l'invite à monter pour lui faire goûter les "faïencines" du Criollo / 19h et quelques mon second chauffeur de la journée, c'est Pépin, qui vient me chercher pour me ramener chez eux car à l'hôpital on ne voulait pas que je dorme tout seul la première nuit... / on fabrique des gnocchi(s) maison, (de a jusqu'à z), qu'on mangera vers 21h, avec de la sauce tomate, maison elle aussi / après on joue, ils me font découvrir trois nouveaux jeux / et vers minuit dodo (je m'aperçois que j'ai bien pris mes chaussons mais que j'ai oublié le pyjama! et que j'ai bien pris la brosse à dent mais oublié le dentifrice...)

mardi 30

(dormi pas trop mal, ça tire un peu mais bon...) / Pépin me ramène gentiment en voiture à 8h, on parle santé et traitement(s) pendant le voyage de retour / à la maison (tiens, j'avais oublié d'éteindre hier soir en partant...) je me prépare mon bol de ricoré, et j'appelle mes infirmiers préférés pour venir refaire les pansements et m'enlever les fils dans une dizaine de jours / C'est Florian (le plus jeune) qui passera demain matin à 8h30 / Il y a un nouveau candidat métis à TLMVPSP, avec un très joli sourire / je finis par prendre la voiture pour aller à la pharmacie, puis à la Poste, et enfin à l'hôpital (le plus délicat est, à chaque fois, de se plier pour entrer dans la voiture) / des nouvelles de N. via wh*tsapp qui est -gentiment- venu aux nouvelles et ronge son frein, on échange des gentillesses / j'échange aussi avec L. (on évoque P., bien sûr) façon "courrier du coeur" / et je vais me coucher assez tôt (c'est quand je suis allongé que ma cicatrice me fait mal /

mercredi 31

(réveillé 6h, dormi moy-moy, repris un doliprane au milieu de la nuit) / 8h30 dring! comme prévu, le jeune infirmier (Florian), qui me défait le pansement, me dit que la cicatrice est nickel (11 points, quand même), que c'est normal que ça ait saigné, et me déconseille la voiture pendant une dizaine de jours... / je vais donc un peu "lever le pied"... / j'avais envisagé de prendre le bus pour aller à Besac mais non, finalement, j'ai présumé de mes forces / je fais la sieste et quand je me réveille, je ne sais pas pourquoi, je crois qu'il est 16h (alors qu'il n'est que 13h30) / au télaphone avec Emma, puis sur wh*tsapp avec Manue / je sors jusqu'à la pharmacie pour acheter les pansements prescrits par mon petit infirmier ce matin / et j'ai bientôt fini PORNO PALACE...

 

1 février 2024

photos de janvier

lundi 1er janvier

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oxalis

ou bien

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chemise

mardi 2

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dans la rue

ou bien

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candidat (oui c'est le même qu'hier)

mercredi 3

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sapin

ou bien

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flaque

jeudi 4

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t-shirt

ou bien

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à Gy

vendredi 5

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j'ai beaucoup bouge cette nuit

ou bien

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à La Femme du Boulanger

samedi 6

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Co et Calo

ou bien

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les copines dans le hall du ciné

 dimanche 7

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dans la rue

ou bien

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téléréalité

lundi 8

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anthurium by night

ou bien

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salle d'attente B

mardi 9

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jolie bosse

ou bien

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jolie terrasse (du Bureau)

mercredi 10

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photographier le paysage

ou bien

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frais du jour

jeudi 11

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au labo, à 8h

ou bien

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le houx de Manue

vendredi 12

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tirage

ou bien

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au Globe avec Emma

samedi 13

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téléréalité

ou bien

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fêves

dimanche 14

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parking

ou bien

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Sylvère! Sylvère!

lundi 15

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la petite fabrique de cartes de voeux

ou bien

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joli barbu au Super U

mardi 16

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salle d'attente (de mon généraliste)

ou bien

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fossette

mercredi 17

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voiture (côté passager)

ou bien

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anthurium et fenêtre bleue

jeudi 18

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la galette à Manue

ou bien

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buée in the car

vendredi 19

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hommage matinal à Manue

ou bien

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photo Cathy

samedi 20

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dans la rue

ou bien

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soirée télé...

dimanche 21

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panneau et papillons

ou bien

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aux Bâties

lundi 22

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noir & rouge

ou bien

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strange fruit

mardi 23

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oeufs

ou bien

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oxalis & houx

mercredi 24

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ça pointe (amaryllis)

ou bien

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ça pointe aussi (hihi)

jeudi 25

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le nouveau film de Marco Berger (Les Agitateurs)

ou bien

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la poussette (tout est rose)

vendredi 26

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en attendant le résultat du test

ou bien

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Catherine sur le parking

samedi 27

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le magret séché S+3

ou bien

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l'étalage du poissonnier

dimanche 28

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l'ombilic des limbes

ou bien

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téléréalité

lundi 29

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la chambrette

ou bien

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les gnocchis

mardi 30

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souvenirs souvenirs...

ou bien

Capture d’écran (1681)
TLMVPSP

mercredi 31

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garbage

ou bien

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rue du Breuil

31 janvier 2024

fichiers

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UN SILENCE
de Joachim Lafosse

Depuis 2006 et NUE PROPRIETE, on a rendez-vous régulièrement avec Joachim Lafosse et son cinéma entre corrosif et contondant. Là, encore une fois, ça ne loupe pas. Une histoire de famille pesante, avec un secret de famille encore plus pesant. Un père avocat et manipulateur (Daniel Auteuil, impressionnant), une mère qui se tait depuis des années -c'est elle, le silence du titre (Emmanuelle Devos, excellente comme d'hab')-, et, entre les deux, un fils inculpé de tentative de meurtre contre son père (le film est un long flash-back pour expliquer comment il en est arrivé là, comment, d'ailleurs, ils en sont tous arrivés là).
Un film mal commode (comme tous les films de Joachim Lafosse).
Mais qui ne me laissera pas plus de trace que ça (ce malaise, justement...) . Ah si, et la surprise de découvrir Jeanne Cherhal en très convaincante commissaire (je ne l'ai découvert(e) qu'au générique...)

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31 janvier 2024

fortune cookie

012
FREMONT
de Babak Jalali

Effectivement, c'est délicieux... C'est ma copine Frédérique (depuis 50 ans, rendez-vous compte!) qui m'en avait parlé la dernière fois qu'on s'est vu, alors que j'ignorais complètement de quoi il s'agissait... Et voilà, grâce à elle dans une certaine mesure, qu'on le programme cette semaine dans le beau cinéma (six petites séances, précipitez-vous!).
Il est question de Donya, une jeune réfugiée afghane, qui a atterri a Fremont, petite ville américaine de Floride,  plutôt trouduculdumondesque. De son quotidien (elle bosse dans une petite entreprise de handmade fortune cookies, d'abord à la fabrication, puis, coup de pouce du destin, à la rédaction des messages qui sont à l'intérieur de ces fameux biscuits), et le soir elle rentre chez elle après avoir mangé chez un vieux restaurateur solitaire qui regarde toujours la même série sur son vieux téléviseur. En noir et blanc. Enfin, on le suppose puisque le film tout entier l'est, en N&B, avec tout le plaisir que cela provoque (chez moi en tout cas : je l'ai dit et je le répète, j'adore les films en noir et blanc).
Une critique aimable a dit, pour nous donner envie :
"Fremont parvient alors peu à peu, jusqu’à son dernier tiers renversant de beauté, à trouver un équilibre à la croisée des chemins entre Aki Kaurismäki et les premiers Jim Jarmusch. La mélancolie infusée y est jumelée d’une volonté positive : être paumée n’est pas si grave, ou en tout cas pas une fatalité." (les Inr*cks)
Bingo c'est ça, c'est -miraculeusement- ça. Le noir et blanc est jarmuschien, la galerie de personnages tout à fait kaurismakienne (les collègues, le patron, la patronne, le voisin sympa, le voisin pas sympa, le psy...), mais, le tout c'est vraiment du Babak Jalali! (je pensais qu'il s'agissait d'une premier film, mais c'est en fait de son quatrième!!!).
Un film tout à fait à l'image du fortune cookie : une friandise qu'on doit briser avant de la déguster, pour découvrir à l'intérieur une "petite phrase" en général positive (optimiste mais pas trop). Où, effectivement il serait question d'espoir (pour la jeune Donya, mais pour pas mal d'autres personnages du film). Et de hasard aussi (et de la façon dont celui-ici, selon la formule convenue parfois "fait bien les choses"...).
Oui, délicieux.

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29 janvier 2024

règles de conduite

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BIENVENUE A ZOMBIELAND

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011
RETOUR A ZOMBIELAND
de Ruben Fleischer

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Un (double) plaisir coupable, ces deux dvd prêtés par Pépin.
J'ai eu très peur pendant les premières minutes (du premier film), car
1) je ne suis pas très "zombies"
2) c'est vraiment très gore (tripes et sang qui giclent)
mais, s'il est (beaucoup) question d'horreur (et de violence), il est aussi (et surtout) question d'humour! Et là aussi (autant et même plus que les fusils à pompe et autres armes d'attaque et d'assaut) ça fait mouche à tous les coups!!! Grâce à une distribution excellente, fabuleuse, faramineuse! Je commence (oublions la galanterie) par les hommes, parce qu'ils le méritent : Jesse Eisenberg incarne un geek maigrichon plus trouillard qu'un lapin (c'est lui le narrateur du film), qui fait équipe avec un Woody Harrelson  supersonique (c'est lui, le véritable noyau atomique du film) ou, comme dirait Téléramuche "au-delà de tous les superlatifs" (ce mec est troooooop fort!). Ils vont rencontrer deux soeurettes avec lesquelles ils vont être amenés à faire équipe (pour le meilleur et pour le pire, pourrait-on dire) : la grande c'est Emma Stone (que je viens juste de découvrir dans PAUVRES CREATURES), parfaite, et la petite c'est Abigail Breslin (mais si, rappelez-vous, la blondinette à lunettes qui livrait un show mémorable à la fin de LITTLE MISS SUNSHINE...) qui l'est tout autant.
Une fine équipe, qui taille la route dans des véhicules divers, dans un monde infesté de zombies cannibales où il s'agit, pour survivre
1) de ne pas se faire mordre
2) d'en dégommer un maximum (toutes les armes et tous les coups sont permis)
3) éventuellement de gagner la médaille du Meilleur Dégommage de Zombies de l'année
Et ça fonctionne du feu de dieu! des dialogues de haute volée, des scènes de dégommage ultraviolentes mais méchamment drôles, en suivant un scénario qu'on peut qualifier de "minimaliste", mais qui n'abandonne jamais le spectateur en route avec, en plus, cerise sur le gâteau, (dans le premier opus) la participation "amicale" d'un très grand, B.M, j'ai nommé ce très chez Bill Murray! (à l'origine du verbe -on l'apprendra dans le 2 "se faire murrayiser", regardez le film, vous comprendrez...)
Le deuxième film reprend les mêmes dix ans plus tard, avec un scénario pas plus épais: l'une est partie, et les autres la cherchent, mais ça le fait, une nouvelle fois! Avec l'adjonction de deux nouveaux personnages : une nunuche écervelée puissance 10 et un baba barbu à cheveux longs gratteur de guitare et fumeur de beuh, tous deux plus vrais que nature...
Idéal pour une soirée cinéma/popcorn (et bière) entre potes...

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28 janvier 2024

baxter, bella baxter

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PAUVRES CRÉATURES
de Yorgos Lanthimos

(ah) ça fait une semaine que j'ai vu le film et je n'ai pas encore écrit une ligne dessus (j'étais juste assez content d'avoir trouvé le titre du post, et je me suis arrêté là... (reposé sur mes lauriers)
Le film nous est tombé du ciel en tant que film A, moitié des sénces en VF et moitié en vo : je suis allé à la première séance en VO et j'y étais tout seul! Bon, je vais être honnête, je ne suis pas un inconditionnel du réalisateur : aucun de ses films ne m'a vraiment enthousiasmé (j'aurais peut-être une certaine indulgence envers THE LOBSTER, mais peut-être juste à cause de Colinchou Farrell), certains m'ont même au contraire franchement refroidi (MISE A MORT DU CERF SACRÉ, par exemple, le post est ). J'aurais tendance à ranger cet homme dans la catégorie des "réalisateurs méchants" (aux côtés de, par exemple, Michael Haneke)
Donc je me suis assis au dernier rang, là où on peut encore mieux étendre ses jambes, avec précautions, comme si j'avais peur de poser mes fesses sur un hérisson (j'exagère à peine : je ne savais pas du tout ce que j'allais voir, et, connaissant le bonhomme, forcément j'appréhendais un peu...).
Ca commence : il est question d'un savant genre Frankenstein (Willem Dafoe à qui on a fait, paradoxalement, la tête couturée du monstre du même nom), qui engage un jeune assistant pour s'occuper de la "créature" qu'il vient de fabriquer : une jeune suicidée de fraîche date, enceinte, morte par noyade, à qui il vient de greffer le cerveau de son bébé.
Baxter, Bella Baxter, (interprétée par la jeune Emma Stone que je n'étais pas sûr de connaître auparavant) qui revient donc à la vie et qui la réapprend. Mais rien de durassien là-dedans. Si au début on était plutôt du côté de Tim Burton (la naissance d'EDWARD AUX MAINS D'ARGENT, ce genre là) on va ensuite progressivement basculer vers la façon de voir ("désormais un peu injustement oubliée" dirait alors à son propos Téléramuche) de ce cher vieux Peter Greenaway (qui se souvient encore de Peter Greenaway, hein ?). Baroque à tous les étages, décors surchargés, costumes, accessoires, mise en page de l'image, composition, ne manquerait plus que la musqiue sautillante de ce cher Michael Nyman pour qu'on s'y croit (encore une fois j'exagère à peine...).
Bella, corps de femme et cervelle de bébé -je dis ça, je dis rien-, découvre son corps (et entend bien en profiter par tous les bouts), les autres, le désir, la fornication (gratuite ou tarifée), bref elle fait son éducation, voyageant de ci de là de par le vaste monde (de ci, de là, et le réalisateur a la gentillesse de nous préciser à chaque fois le point de chute comme titre de chapitre, dans cette typographie grêle et étirée dont je ne sais pas si je l'apprécie ou si elle m'agace...) Et donc on la suit, parfois de près (on a souvent carrément le nez dessus) et parfois de plus loin, comme le font tendrement son créateur et son mari putatif (le gentil assistant du bon docteur)...
Mais bon, tout seul dans ma grande salle, j'ai commencé par un peu piquer du nez (arghhh) puis j'ai suivi ça d'un peu loin, avec un certain plaisir, ne nous le cachons pas, mais pas non plus exagérément. Comme j'étais tout seul, je pouvais sortir mon téléphone sans vergogne pour voir l'heure qu'il était (mauvais signe).
j'ai trouvé Emma Stone (que je ne connaissais pas) tout à fait extraordinaire. L'ensemble m'a semblé (!) peut-être "un peu convenu" (ceci n'étant que pour rendre la monnaie de sa pièce à Claude W. qui avait ressenti cela à propos du Wenders, et par contre adoré celui-ci.) et trop long, sans doute. Conte noir, conte gothique, conte moral, certes, mais, au bout du conte...
Et voilà.

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27 janvier 2024

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MAKING OF
de Cédric Kahn

J'ai toujours adoré les films avec un film dedans (depuis LA NUIT AMÉRICAINE, ça ne nous rajeunit pas). Cédric Kahn est un homme que j'aime (il porte beau) comme acteur (je le trouve toujours juste) et comme réalisateur (là, ça dépend des coups, il y a des films sublimes (LA PRIERE, LE PROCES GOLDMAN), d'autres que je trouve très bien (FÊTE DE FAMILLE, ROBERTO SUCCO) et d'autres que j'aime moins (VIE SAUVAGE, L'ENNUI), et même certains que je n'ai pas vus et que j'aimerais bien voir (TROP DE BONHEUR, BAR DES RAILS).
Tout ça pour préciser que ce film-ci se situerait plutôt dans le haut du panier Kahnien.
Parce qu'il parle de cinéma donc, et de film dans le film (et, comparé à, par exemple, LA NUIT AMERICAINE, il n'a pas du tout à rougir) et parcequ'il aligne une distribution rutilante : autour du réalisateur (Denis Podalydès, parfait), de son acteur principal masculin "bankable" (Jonathan Cohen) et de son actrice principale féminine (Souheila Yacoub) gravitent Emmanuelle Bercot (en chargée de production bien les pieds sur terre), Xavier Beauvois (inénarrable en producteur "douteux"), et surtout surtout, d'après ce qu'a dit le concerné en interview, en alter ego de Cédric Kahn, Stefan Crépon, découvert en assistant gominé (et plutôt tongue in cheek) de Denis Ménochet dans le PETER VON KANT de François Ozon, oui, Stefan Crépon que j'ai carrément qualifié d'"atomique" en visionnant le film... Là, il est parfait, il casse la baraque. Carrément. un grand acteur pour un grand rôle.
On a -déjà- toutes les raisons d'être ravi(s) et voilà que nous tombe du ciel, via l'écran de l'ordinateur, la cerise sur ce gâteau cinématographique cette toujours aussi aimée Valérie Donzelli, en infirmière loin de son mari (Denis P.) qui voudrait bien réussir à lui rappeler qu'ils sont en instance de séparation.
Et le film dans le film, ça raconte quoi ? "Basée sur des faits réels", l'histoire est celle des ouvriers d'une usine qui ont fait grève jusqu'à obtenir la reprise de leur usine en autogestion. Sauf qu'en vrai ça a foiré, ils n'ont rien obtenu du tout, l'usine a été délocalisée, les patrons ont continué à s'en mettre plein les fouilles, et les ouvriers n'ont eu plus que leurs yeux pour pleurer.
Ca c'est l'histoire "vraie", et la version que le réalisateur a commencé à tourner. Sauf que ce n'est pas cette version-là du script qui est parvenue sur le bureau des producteurs (affectueusement surnommés "Boule et Bill"), mais une autre, (avec une fin couleur rose bonbon, où les ouvriers obtiennent gain de cause, reprennent l'usine et youp la boum tout va bien dans le meilleur des mondes), honteusement caviardée par l'enfoiré de producteur (Beauvois est grandiose dans le rôle).
Et c'est là que ça devient délicieux : les deux niveaux des l'histoire (la fiction tournée d'une part, et les gens qui la tournent d'autre part) vont commencer à s'autocontaminer... et je ne vous en dirai rien de plus, parce que j'ai trouvé ça à la fois très intelligent et très fort... Bref ce Cédric Kahn là figurera  sans conteste parmi mes préférés, avec, je le répète, des félicitations pour l'ensemble des acteurs.
Je ne sais pas si c'est parce que c'est le début de l'année et qu'il faut encourager, mais j'aurais, du coup, presque des envie des top10, si si...

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24 janvier 2024

l'ukraine est trop loin et je suis trop vieux

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TESTAMENT
de Denys Arcand

Oh l'excellente, la divine surprise! c'est Hervé qui avait proposé ce film à la réunion de programmation, film qui était passé (complètement) sous mes radars perso, dont l'affiche ne me disait rien, et donc dont je n'attendais rien. (quand on attend trop, souvent on est déçu...), raison de plus pour que ça matche.
Nous sommes dans une "résidence d'ainés" (c'est plus joli qu'EHPAD, non ?), et nous faisons la connaissance de Jean-Michel, un des résidents de cet établissement, via la voix-off de son discours intérieur. Jean-Michel est vieux (70 ans), désabusé, et n'attend plus grand-chose de la vie, il va servir de porte-parole au réalisateur, Denys Arcand (qui nous régala jadis du DÉCLIN DE L'EMPIRE AMERICAIN). Oui, Jean-Michel est un vieux con désabusé, et voici que je me suis reconnu -identifié- avec effroi et délices dans ce qu'il raconte sur sa (fin de) vie et sa vision du monde.
Ca commence par les ronchonnades d'un vieux con (qui râle contre à peu près tout, vu qu'il est , comme je viens de l'écrire -moi aussi je suis un vieux con qui ressasse et rabâche-, en fin de vie ou presque), ça continue avec une histoire hilarante de fresque à faire disparaître (avec le retour de bâton consécutif en sens inverse) - comme quoi le ministère de la Culture québecois n'a rien à envier au français, surtout l'actuel-) et ça se termine (contre toute probabilité) en romcom*, avec roucoulades serments yeux humides et baisers qui vont avec.
Nickel, quoi.
C'est caustique, acide, mais aussi lucide, réaliste.
Donc, en vertu de notre âge canonique, nous lui décernons le premier Top10 de l'année.

4254011

* comédie romantique, quoi

23 janvier 2024

la terre dans la gourde

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L'INNOCENCE
de Hirokazu Kore-Eda

Un récit un peu trop emberlificoté à mon goût (la même histoire racontée suivant le point de vue de trois personnes différentes: une mère inquiète (et surprotectrice)puis dépassée, un professeur fatigué, puis harcelée (et qui prend les choses trop à coeur), et, finalement le jeune garçon fils du premier et élève du second, qui - on le comprendra dans la dernière partie- s'ébat, "simplement" (et joyeusement) dans le "vert paradis des amours enfantines"...)
(Ok, j'ai dormi au début, ça m'a un peu démotivé... mais c'est tout de ma faute hein) .Bon, et les histoires d'école, d'enseignement, de profs et d'équipe éducative ça commence à -je me demande bien pourquoi d'ailleurs hihi- un peu me gonfler.
Pas mon film préféré de Kore-Edachounet, mais, en y repensant (et en me laissant influencer avec les autres spectateurs avec qui j'en ai parlé) plutôt bien quand même

En plus, j'aime beaucoup l'affiche.

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(mais l'affiche originale n'était pas mal non plus :)

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