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lieux communs (et autres fadaises)

9 janvier 2022

fossé

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EMPLOYÉ/PATRON
de Manuel Nieto Zas

(entregent : c'est le distributeur, Eurozoom, qui nous a -fort gentiment- envoyé le lien pour visionner le film en vue de notre Semaine Latino à venir...) Une coproduction argentino/uruguayenne, due à un réalisateur dont allocinoche m'apprend qu'il a été régisseur adjoint sur trois films latinos que nous avons déjà programmés (et que j'ai beaucoup aimés) : 3, chronique d'une famille singulière (2013) de Pablo Stol Ward, La Vida Util (2012) de Federico Veiroj, et Hamaca Paraguaya (2006) de Paz Encina (mon préféré des trois)... Voilà déjà un background qui impressionne (positivement).
Si j'ajoute qu'au générique figure Nahuel Perez Biscayart la curiosité (et l'envie) grandit encore, et donc, hop! nous voilà partis clataclop clataclop (une histoire de cheval), mais non pas tout de suite. Le film débute par une histoire de bébé, à propos duquel s'inquiète un jeune couple (le papa est joué par Nahuel P-B qui a toujours cet air de jeune coq à poil follet qu'on avait découvert cocoricant (et magnifique) dans 120 battements par minutes de Robin Campillo (2017) -mais que nous autres, ici, malins, on avait déjà repéré bien avant dans le touchant Je suis à toi de David Lambert (2014), dans une de nos Semaine Belge-.) Il est jeune papa, certes, mais il est aussi patron d'une exploitation agricole (soja), pour laquelle il doit absolument recruter du personnel rapidement. Ce sera un jeune employé, lui aussi papa de fraîche date, qu'il va embaucher, sur les recommandations de son père (qui fut un employé régulier mais que l'âge empêche désormais de continuer...), qui va donc quitter, pour un temps, sa famille pour aller conduire un gros tracteur dans les champs de soja.
Employé/patron dit le titre, et le film va s'employer à suivre ces deux histoires parallèles, suivant une problématique récurrente dans une majorité de films latinos (et d'ailleurs) : les rapports de classe, jusqu'à ce que les deux histoires se rejoignent (à la suite d'un certain événement) et se mettent vraiment à interférer. Pas forcément pour le meilleur, d'ailleurs. Le réalisateur tresse ainsi de la même façon cette histoire de bébé(s) et cette histoire de cheval. Et fait monter progessivement la tension et l'inquiétude.
Les "propriétaires" et le petit peuple, et la façon dont ils peuvent (ou non) cohabiter (à noter le personnage très opaque -et de plus en plus inquiétant de la jeune épouse de l'employé).
A noter que la dualité (l'affrontement) du titre se retrouve quasiment dans la distribution (un professionnel (Nahuel Perez Biscayart, excellent) vs un non professionnel (Christian Borges,tout aussi impressionnant)).
J'aime beaucoup la façon qu'a le réalisateur de ne pas vraiment prendre parti pour, justement l'une ou l'autre des parties (car il sera question de procès) et de finalement laisser planer le doute sur ce qui relève de l'accidentel, de l'intentionnel dans cet impressionnant "nouveau western" à cheval (!) entre l'Uruguay et l'Argentine, qui serait à coup sûr très bien dans notre (croisons les doigts) prochaine Semaine Latino...

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(au début, tout va bien...)

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8 janvier 2022

pièces d'or

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UN HÉROS
de Ashgar Farhadi

Après LA LOI D'ISTANBUL et LE DIABLE N'EXISTE PAS ((tous deux dans mon top 20 et quelques...) j'attendais le film de Farhadi pour boucler cette boucle (strangulatoire) iranienne... C'est chose faite, juste après CHERE LEA (qui n'est pas DU TOUT dans la même ambiance), dans la même salle 9 assez copieusement garnie (pour un de "nos films"...), et j'aurais préféré inverser l'ordre de passage des deux films). Chez Farhadi, c'est comme chez tous ses potes iraniens : on sait d'avance, on est prévenu, que ça va pas rigoler... Et là, on le sent dès le début, que non seulement ça se goupille mal, mais que tout ça ne peut que mal se terminer...
Un jeune homme (une chose qui m'a gêné, dès le début, c'est que le personnage en question ne ressemble pas vraiment aux photos qu'on voit de lui, puisque, dans le film, il affiche en permanence, tout du moins au début, un sourire perpétuel, qui le ferait presque passer pour un benêt, enfin qui le rend en tout cas presque crispant) qui a une perm de deux jours pour sortir -un peu- de prison et venir voir sa famille, (mais qui retrouve d'abord sa copine -clandestinement- dans une voiture) et voilà qu'une histoire complexe (iranienne, quoi) de dette, de créancier, d'argent à rembourser, de méfiance, et surtout, surtout, au milieu de tout ça, le sac d'une femme anonyme, trouvé dans la rue, et contenant 17 pièces d'or, qui pourraient bien aider en partie le jeune taulard à régler sa dette... Que faire ? Le jeune homme gamberge, et va échafauder un plan, qui ne va pas du tout (on s'y attendait à 1000%) se dérouler comme prévu...
Une mauvaise décision en entraîne une autre, un mensonge en génère un autre, une agression idem, sauf que là, en plus, il y a les réseaux sociaux (en Iran? Voui voui!)...
J'ai pensé pendant tout le film à un film de Stephen Frears avec Dustin Hoffman dont je n'arrivais pas à retrouver le titre (Héros malgré lui, 1992, merci allocinoche), une histoire de "héros", de médias, et, surtout, de mensonge...
Le film de Farhadi dure plus de deux heures, et je dois avouer que je m'y suis presque un peu ennuyé à la longue (il y a là quelque chose d'un peu propret, en tout cas d'attendu) SAUF QUE les quinze dernières minutes (quand il est soudain question de dignité) sont absolument extraordinaires (et font que tout le monde ou presque -j'ai vérifié- sort de la salle avec les yeux mouillés.)

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là il ne sourit pas

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là (avec son fils) il ne sourit pas non plus

mais dans le film, si si si!

7 janvier 2022

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Oui, "Ca me fait une belle jambe..." le retour
(et réellement! la mienne aurait plutôt tendance à avoir -un peu-meilleure apparence, même si je ne suis toujours pas entièrement convaincu de l'utilité du port des chaussettes de contention...)

*

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2022 : les voeux

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2022 les voeux (suite)

*

Je recommence à prendre figure humaine, après quelques jours de... dérèglement intestinal dirons-nous, avec des petits airs de gastro, mais, heureusement, uniquement par le bas (ce qui est tout de même moins pénible, enfin, plus habituel, moins douloureux quoi...)

*

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aujourd'hui c'est la fête : je mange à midi au FJT avec des copines, après je vais voir MEMORIA (d'Apichatponhounet, enfin...) avec des copines, et ensuite on partage -rituellement, comme tous les ans- la galette apportée par Manue...

*

(aaaaah... enfin)

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(une pensée émue pour les collègues qui vont encore au casse-pipe taf... bisous Isa! -et Sylvain aussi!-)

*

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une belle affiche, pour le film de Eskil Vogt (co-scénariste de tous les films de Joachim Trier)
sortie prévue le 9 février

*

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C'était un très beau film, eh bien il est tiré d'un très beau livre, que j'ai beaucoup aimé, et qui m'aura accompagné pendant ces "vacances de Noël"  (et que j'ai prêté hier à mon ami Philou, venur me rendre visite), dont je vous reparlerai peut-être

*

n'oublions pas la page des sports...

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*

et le playmate du jour

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(je ne sais pas qui est ce monsieur, mais je le trouve -en l'état- très joli... j'ai juste compris que ça avait quelque chose à voir avec le foot...)

*

et il déjà temps de refermer ce flash d'informations
"avant l'arrivée d'une nouvelle perturbation..."

 

7 janvier 2022

enlever l'amertume des endives

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CHERE LÉA
de Jérôme BONNELL

Je n'avais pas forcément prévu de le revoir, bien qu'en en gardant un excellent souvenir, mais comme Catherine m'a dit qu'elle y allait à 13h30, j'ai décidé de l'y accompagner, avant la séance de 15h30 du Farahdi.
Et je crois que j'ai aimé encore plus que la première fois (et je me suis demandé pourquoi je ne l'avais pas mis dans mon top 20 et quelques 2021). Jérôme Bonnell parle d'amour(s), et c'est la chose qu'il sait le mieux faire, les deux Grégory sont les piliers adorables de cette histoire de séparation (d'apprentissage de), et le fait de l'avoir déjà vu une fois me permettait, connaissant le déroulement de l'histoire, d'être plus attentif aux détails, à la multiplication de tous ces fragments d'histoires, ici, là, qui commencent, se terminent, se perpétuent, renaissent, oui, les détails, comme autant d'enluminures plaisantes, de notes ajoutées sur la mélodie de l'aventure de Jonas.
Bref, un doux plaisir de cinéma.
Et une excellente de (re)commencer l'année-ciné!

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3 janvier 2022

tout ce que j'aime (sur tw*tter et ailleurs)

pensée du jour sur tw*tter :
"Quand ta femme est enceinte, ses copines  lui caressent le ventre en disant félicitations, mais aucune vient te caresser les couilles en te disant bien joué!"

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voeux de mécano

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no comment...

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let's party!

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le prochain film de Bouli L.

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affiche russe de La fièvre de Petrov

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affiche iranienne de La loi de Téhéran

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Piccoli / Bardot en tenues de Mépris

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un rébus facile...

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le temps des fêtes

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le nouveau film d'Eytan Fox

1 janvier 2022

décembre 2021 : avoirs (et à manger)

mercredi 1er

le très beau livre pop-up LA LEGENDE DU ROI ZAHHAK chez Les Rêveurs (par la poste) pour offrir à Malou

jeudi 2

le livre "canoés" dédicacé par Maylis de Kerangal (offert par Isa) / les dvd de JAURES et de VA, TOTO! (chez N*z) /PIRATES! un beau livre sur Les détournements dans l'art (chez N*z aussi) / le 2ème calendrier d'Emma (par la poste, ouf celui-ci n'est pas plié) / une boîte de masques noirs (à la pharmacie, remboursés!, j'aurai droit à une par mois)

vendredi 3

une paire de chaussettes de contention rayées bleu et blanc, et une autre en bambou (noires) (re-à la pharmacie) / un coffret de 7 films de Hong Sang Soo (par la poste)

samedi 4

4 livres commandés chez Gibert (dont deux au moins envisagés pour faire des cadeaux, je ne peux pas en donner les titres, les deux autres sont des romans de Edgar Hilsenrath (que j'affectionne particulièrement) : Orgasme à Moscou et Le retour au pays de Jossel Wasserman

dimanche 5

failli acheter The nature of desire de Duane michals, parce qu'il n'était pas cher (18€ seulement!) à cause d'une couverture abimée, mais non finalement

lundi 6

une nouvelle toile cirée pour la table de la cuisine (fin de série 50% 4,99€ / deux livres de photos chez N*z (Robert Doisneau & Willy Ronis) achetés en deux exemplaires (un pour Philou et un pour moi) / et toujours chez N*z le dvd (+ livret) du film sur Duane michals (The man who invented himself)

mardi 7

du Cantal entre-deux (absolument délicieux) chez Ligny (Marie l'avait caché tout au fond du rayon, derrière le Salers)

mercredi 8

chez Esprit Paysan, de l'ail (bio!) pour faire une quiche à l'ail confit ("d'après" une recette de Yotham Otolenghi!) (mais pas trouvé de pois chiches, ni d'araignée!)

jeudi 9

sur le site de Dernière bande, commandé le cd de Noël de l'année dernière "neuf plus un" de Rodolphe Burger (mais il semblerait qu'il y ait un problème avec cette commande)

vendredi 10

après beaucoup d'hésitations, commandé deux cadeaux-photo à offrir en cadeau pour Noël ou à un autre moment

samedi 11

un père noël qui secoue sa cloche en figurine solaire animée (mondial relay)

dimanche 12

cette fameuse "quiche à l'ail confit" ("d'après" une recette de Y. O) qui me fera 4 repas: (mais bon l'ail confit c'est bof)

lundi 13

impossible de trouver à Vesoul du Lagavulin pour Pascal (ai donc acheté un whisky taïwanais, dans la même gamme de prix)

mardi 14

failli acheter à Monop' des jolis torchons imprimés doré à 3,99€ pièce, mais non finalement

mercredi 15

un gros paquet (8!) de livres, from Gibertuche, à moins de 3€ le livre (c'était la contrainte que je m'étais fixée) dans un nouveau point relais (où j'ai croisé l'ex-marie de Marie, qui m'a fait la désagréable impression de ne pas vieillir)

jeudi 16

repas de Noël au FJT avec Catherine, Dominique, Isa et Sophie (je mange toujours avec plein de filles, et pas toujours les mêmes!)

vendredi 17

acheté deux affiches de Memoria (une grande et une petite) au Victor Hugo mais ne les ai pas emportées par crainte de les abimer

samedi 18

chez la dame du marché où j'avais déjà acheté un bracelet bleu (qui s'est avéré trop petit hélas) j'ai acheté cette fois un noir (obsidienne & pierres de lave) qui cette fois est à ma taille (la dame m'a fait l'article et j'ai écouté aimablement mais j'ai failli lui dire que son histoire de pierres d'ancrage et de pleine conscience, c'était du pipeau

dimanche 19

une tarte pommes/gingembre frais que je suis particulièrement content d'avoir réussi (et qui me fera 4 repas!) ainsi qu'une boisson gingembre / citron /miel (oui j'ai coupé mon gingembre)

lundi 20

finalement je les ai achetés, à Monop, ces torchons de vaisselle avec du fil doré

mardi 21

... et j'en ai même racheté un autre, alors que je repassais à Monop' pour acheter une petite bombe de gel à raser (de voyage, je pars jeudi!)

mercredi 22

à la pizzeria Little Italy, avec Dom et Emma, une Coppola (comme d'hab')

jeudi 23

deux sandwiches "deuxième prix au concours de sandwich", chez mon boulanger, pour le voyage à Paris (et un sachet de lekkerle)

vendredi 24

une carte postale en principe pour Emma (mais que je garderai finalement pour moi) et un petit bouquin sur les associations de couleurs, au Musée d'Art Moderne

samedi 25

(Villebon) des brocolis, des St Jacques, des huïtres, du champagne... et une excellente bûche marrons/cassis

dimanche 26

(Bellou) la soupe avec tous les légumes en petits morceaux qui avaient cuit longuement avec la poule

lundi 27

(Chartres) de la Langue de boeuf à la Lucullus, à la Brasserie La Cour (du Grand Monarque), merci Pascal!

mardi 28

* acheté Society dans le troquet, à Nogent, pour faire de la monnaie pour le bus ce soir
* mangé un pauvre sandwich St Nectaire/sucrine, dans la salle d'attente à l'étage, à Paris-Bercy

mercredi 29

chez mon boucher-traiteur, une barquette de cassolette de la mer (poisson / St Jacques / langouste, en portion congrue mais avec une sauce excellente) et, tiens donc, une autre de chapon aux morilles (soignons-nous...)

jeudi 30

inopinément (le monsieur le mettait en vitrine au moment où je passais), un jeu de société, que je pourrai sans doute offrir plus tard

vendredi 31

"un peu" de foie gras, "un peu" d'escargots, "un peu" de saumon (avec sauce gravlax), "un peu" de crôutes aux champignons (locaux!), et pour finir un petit gâteau de chez Quévy (le Jour & Nuit, comme d'hab'), des clémentines et des litchis (avec un jeu entre chaque plat... le rythme parfait)

 

 

1 janvier 2022

triplées ?

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("Danny, viens jouer avec nous...")

on a beau avoir de l'espoir, c'est quand même bien à ça que ça risque de ressembler, non ?
mais bon -tradition oblige, conformons-nous-  c'est l'occasion de vous la souhaiter "bonne"
(ou, en tout cas, moins pire -moins grave, moins chère,moins ceci moins cela, moins tout-)
bref, chère lectrice, cher lecteur, en ce premier janvier ceci pourrait ressembler à des voeux
(la santé le bonheur ll'enthousiasme l'imagination les découvertes les échanges le partage)
oui surtout la santé ne pas avoir peur d'insister là-dessus et de le répéter et répéter encore
et de répéter aussi, comme un mantra, qu'en 2022, tout ira mieux (tout ira mieux tout ira

31 décembre 2021

top ciné 2021 (22+2)

une liste, cette année, un peu inhabituelle, à l'image de l'année en question, une liste sans doute plus... oecuménique (quoique...),  où  j'ai voulu rendre hommage, notamment, à chacun des festivals -en ligne- auxquels j'ai eu la chance (et le bonheur) de pouvoir assister...

(par ordre alphabétique)

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pour citer les festivals en ligne 1 (Champs-Elysées Film Festival)

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parce qu'un top 20 n'est jamais complètement réussi sans un film roumain...

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le film, et le film dans le film (et le film dans le film dans le film ?)

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(Voyage voyage éternellement...)

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(encore et encore)

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(Festival Téléramuche avant-premières, (en salle) puis MUBI (en ligne), puis le bôô cinéma) et la course en tête ici (n'en déplaise aux fâcheux)

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(eh oui, Bruno Dumont encore une fois...)

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(une sortie MUBI, donc inédite en salle, et australienne avec ça...)

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pour citer les festivals en ligne 2 (Angers Festival Premiers Plans)

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(mois du Doc 1,et j'étais tout seul dans lsa salle)

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Pour citer les festivals en ligne 3 (Festival du Film Policier (Reims))

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(doc encore, mais dans notre Settimana Italiana)

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(une affiche assez laide, pour un film qui vaut mieux que)

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(entregent : d'abord vu sur Vimeo via lien aimablement fourni par le distributeur, puis bôô cinéma)

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pour citer les festivals en ligne 4 (Festival du Film Policier désormais de Reims)

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(ah, les Iraniens... -soupir-)

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(merci encore, Hervé!)

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pour citer les Festivals en ligne 5 (Festival du Court-Métrage de Clermont-Ferrand)

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(une des affiches les plus authentiquement laides de l'année, pour un film "de reprise" qui valait beaucoup mieux)

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pour citer les festivals en ligne 6 (Gérardmer Festival International du Film Fantastique)

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pour citer les festivals en ligne 7 (Festival CinéLatino de Toulouse)

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(Netflixmuche, eh oui, mais quand même...)

et, tiens,  pour la première fois (toute première fois) je serais tenté d'y ajouter à titre exceptionnel deux films que je n'ai pas encore vus (mais ça ne saurait tarder...) parce que je me connais...

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30 décembre 2021

vesoul / paris / bellou (et retour)

(comme ça vient)

le (mini) cluster de Romainville / Anselm Kiefer / le champagne du Grand Frais / les huîtres du Grand Frais / l'expo sur la Céramique au musée d'Art Moderne / la mousseline de salsifis et de topinambour / métro Rambuteau / RER B / Palaiseau Villebon / le sac en toile de jute d'Intermarché qui s'est déchiré au fond / le triomino / le scrabble / Compartiment n°6 / le jeu de l'éléphant blanc / Ravel de Jean Echenoz, lu par Jean Echenoz / acheter un ticket de RER à St Michel / le spéculoos avec le thé de Malou / "nous espérons que vous avez passé un agréable voyage" (la SNCF) / le galet de Malou / les chocolats de chez (anciennement) Bataille / un savon avec de la laine bouillie / devant le garage de Béa /les radiateurs en série / pour un bon feu dans la cheminée il faut au moins 2 bûches, idéalement 3 / le  sandwich du retour au St-Nectaire et à la sucrine / la bûche en trompe-l-oeil / le bouillon de poule avec les légumes coupés en petits morceaux  / le St-Amour / le St-Pourçain et sa cédille / le calendrier des garçons bleus / les feuilles d'oranger à toutes les sauces / le minuteur du grille-pain / Zazounette / le centaure sur la façade du musée d'art moderne /

(les images)

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surpopulation ferroviaire

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(la prochaine fois, penser à réserver en première)

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une cuisse (deux, en fait) du Musée de la Chasse

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Eva Jospin

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l'avion d'Anselm Kiefer

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les moissonneurs d'Anselm Kiefer

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le mausolée d'Anselm Kiefer

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le restau où Pascal a oublié sa casquette

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oeuvre dans l'expo sur la céramique (oui, il fallait être attentif!)

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le centaure du musée d'Art Moderne

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dans le métro

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comme du Hopper à Villebon (re-posé)

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St Jacques et brocoli, finalement...

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la bûche marrons/cassis (délicieuse) offerte par Dominique

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les macarons au lemon curd de Malou Hermé

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départ de Villebon (on va vers le beau...)

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retour à Bellou : le bouquet doré sur la cheminée (et un peu de la tête du photographe)

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l'indispensable Huisne

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à la Brasserie La Cour, du Complexe Le Grand Monarque

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dernier matin à Bellou

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dernier café à Nogent (dans le deuxième troquet préféré de Pascal)

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dans le train Nogent/Paris

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dans le train Paris/Dijon

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dans le train Dijon/Besançon

(épilogue)

à Besac je devais encore prendre le bus pour rentrer à la maison, j'ai d'abod envisagé de prendre le tram pour descendre au centre-ville pour prendre le bus (annoncé à 18h10) mais ledit tram était annoncé 11 minutes plus tard, et donc je n'étais pas sûr d'arriver à temps pour le bus, j'ai donc traversé la voie pour revenir à l'abribus de la gare, où le 201 était annoncé à 18h20, j'ai discuté successivement avec un couple de vieux qui repartaient à Pontarlier parce qu'ils n'avaient pas trouvé la navette qui devait les amener à la garde tgv pour partir à Valence (non vaccinés, visiblement, ils m'ont fait penser au couple de vieux voisins dans Rosemary's Baby...), puis avec le chauffeur du bus pour Pontarlier qui fumait son clope avant de partir (et m'a assuré que, si, si, le 201 allait bien passer puisqu'il était marqueé sur le tableau), puis avec une autre passagère du bus pour Pontarlier (qui s'est avérée être une ancienne chauffeuse de M*bigo), et, résultat, à 18h20, quatre bus à la queue-leu-leu sur l'esplanade : celui qui partait pour Pontarlier, celui qui arrivait de ? via Ornans, un premier 201 qui arrivait de Vesoul et repartait pour le centre ville, et un second 201 (le bon!) qui arrivait du centre-ville et repartait pour Vesoul (dix minutes de trajet de gagnées!) et que j'ai pris, donc.
Maison!

25 décembre 2021

tabouret

LE DIABLE N'EXISTE PAS
de Mohammad Rasoulof

Il y avait ce vendredi l'unique séance à 14h de la semaine, et j'ai donc repris le bus pour pouvoir en profiter.
Le cinéma de Rasoulof est un cinéma puissant, lucide, dénonciateur, amer, il montre et démontre que c'est toujours aussi difficile de vivre en Iran aujourd'hui. UN HOMME INTEGRE et encore plus  LES MANUSCRITS NE BRÛLENT PAS (découvert grâce au FICÂÂÂ) étaient des films éprouvants, tendus, désespérés, et LE DIABLE N'EXISTE PAS est de la même trempe.
Quatre histoires se succèdent, mettant à chaque fois en scène un personnage (masculin) confronté à l'exécution d'un ou plusieurs autres. On l'a vu récemment avec LA LOI DE TEHERAN (qui va d'ailleurs revenir pour le Festival Téléramuche) : là-bas (en iran), ça ne rigole pas avec la peine de mort.
Quatre personnages, quatre situations, et, à chaque fois, une exécution capitale. Ou plutôt l'exécution d'une sentence.
Chaque histoire commence par un plan noir avec le titre en blanc, à bas à droite. L'histoire d'un bon père de famille, un bon gros nounours adorable dont on se demandera pendant un certain temps le rapport qu'il a avec la peine de mort, puis celle d'un jeune appelé qui passe une nuit difficile (et fait chier tous ses camarades de chambrée -mmmmh une chambrée de bidasses iraniens comme ça, moi, je meurs... c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait pas lequel choisir en premier, mais on est sûr qu'on les mangera tous), puis celle d'un autre bidasse, en perm, qui revient voir sa fiancée pour fêter son anniversaire, et, enfin, celle d'une jeune fille qui vient en week-end chez le meilleur ami de son père...
L'éxécution est au centre de chacune des quatre histoires, et y apparaîtra à chaque fois d'une façon différente. Et chaque histoire aussi possèdera son propre mode opératoire (et narratif). La première vous prend par la douceur, et vous surprend par la brutalité de sa chute finale (de ses chutes, même, pour être plus précis) , la seconde, la plus agitée, la plus tendue, conçue comme un fait d'armes, va monter progressivement en pression, jusqu'à une issue à laquelle, jusqu'à la fin, on aura du mal à croire, la troisième et la quatrième mettent en place une situation où c'est le fait d'avoir accepté -ou bien refusé- d'exécuter la sentence (ce qui se "résume" à pousser un tabouret) modifie brutalement le cours (le sens) de la vie de chacun des personnages. Personne n'en sortira indemne. Même si les dommages collatéraux varieront.
Mais ce que je retiendrai surtout du film, comme je l'ai déjà dit plus haut, ce sont ses personnages, ou, plus précisément, les acteurs qui les interprètent... Les mâles à poil dur à oeil noir et à cils de gazelles. Je n'ose imaginer l'état... émotionnel dans lequel je serais si j'étais en voyage en Iran (ce qui n'a que très peu de chance de se produire, et c'est très bien comme ça...).Bref, c'est comme les pâtisseries orientales (les friandises) : il faut les consommer (succomber) en pleine conscience (c'est très à la mode), mais on peut aussi se contenter de les contempler -en salivant un peu- derrière la vitrine de la boutique.
Comme quoi il peut m'arriver (et c'est de plus en plus fréquent) de réaliser que j'aime sans doute un film pour "les mauvaises raisons" (en tout cas pas les bonnes raisons officielles.)
Top 10, nonobstant.

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l'équipe du film à Berlin
(sans le réalisateur, privé de son passeport et "empêché" par "les autorités")

les femmes Iraniennes aussi sont très belles, mais "ça n'est pas pareil..."
(et c'est cette obligation de mettre à chaque fois ce maudit foulard qui me hérisse, mais c'est une autre histoire...)

"J’ai pris conscience que la censure opère bien plus sournoisement qu’un simple coup de ciseaux. Elle crée un état d’esprit, impose des critères esthétiques, qui vous poussent à agir en fonction de ce que le pouvoir vous a inculqué. Au cinéma et en littérature, cela produit un art du récit détourné. J’ai décidé de me débarrasser de cette esthétique de l’évitement pour m’exprimer de façon plus directe. " (Mohammed Rasoulof)
(extrait d'un bel article sur lui dans Téléramuche : )

 

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