poulailler 98
(que dire ?)
(une des premières photos prises avec mon tout premier téléphone (celui à clapet, qui avait une sonnerie de grenouille, le même que Catherine), à une -très belle- installation de Apichatpong Weerasethakul) tout ça parce que ce matin, allez savoir pourquoi, j'ai commencé à re-regarder sur MUBI Oncle Boonmee..., et que ça me fait toujours autant de bien (c'était peut-être -sans doute- justement pour ça, pour que ça me fasse du bien, que je l'ai fait...)
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(parcours-santé)
le matin mon médecin, via sa secrétaire, s'est enquis de mes nouvelles au téléphone (= vérifié si j'avais passé la nuit)
j'ai ensuite vu l'angiologue (que j'avais déjà vue il y a cinq ou six ans mais pour l'autre jambe) et nous avons piapiaté erysipèle, thrombose, antibiotiques, mycoses, cho7 de contention, et elle m'a confirmé que je n'en avais pas (de thrombose), ce qu'elle m'avait d'ailleurs déjà dit il y cinq ou six ans
après un petit passage rafraîchissant chez Coralie et Pépin, je suis retourné rassurer mon médecin traitant, qui a bien confirmé le sentiment que j'avais eu ce matin (qu'il s'était inquiété pour moi) je lui ai montré ma jambe qui est rouge et moche (avec des cloques et du jus qui coule et tout et tout) et il m'a conseillé de la badigeonner d'importance à l'éosine..., et avant mon départ il m'a avoué qu'il avait pensé à moi hier soir, qu'il avait "psychoté" en envisageant que je pouvais être le premier cas haut-saônois de thrombose post-vaccinale... et sur ce m' a souhaité un bon ouiqinde
et en fin de journée a sonné le nouvel infirmier pour ma piquouse (qui était encore plus jeune et joliet que celui d'hier), avec qui j'ai re-piapiaté erysipèle, thrombose, grippe, contamination et covid bien sûr... à demain infirmier de mon coeur!
(mais quand même je trouve que ça coule beaucoup...)
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(bouts de rêve de cette nuit)
quelqu'un est mort... quelqu'un que connaissaient et aimaient Catherine et les Grépinet
nous avons donc organisé un genre de convoi pour aller (à son enterrement ?)
en ville, la nuit, il pleut, je suis sur le trottoir avec (?) il y a tout une rangée de voitures garées, prêtes à partir, et je vois Catherine, là-bas devant, je lui fais signe, je l'appelle, mais elle ne m'entend pas, monte dans la voiture, et la voiture démarre
je me retrouve comme un con tout seul sur le trottoir, il faut que je trouve une autre voiture, que je "les" retrouve, je sors mon téléphone mais il y a une, puis plusieurs petites pièces qui en tombent, et je comprend que je ne pourrait plus m'en servir pour "les" contacter, il faut que je trouve un autre moyen
j'ai l'idée alors de monter à la Gare (je suis à Besançon), mais je marche dans un dédale de ruelles tortueuses comme à Lisbonne et je finis par me dire que je vais dans le mauvais sens (en descendant)
je suis suivi par un groupe d'ados rebeus (que j'ai déjà croisés avant dans le rêve), pas menaçants, plutôt sympas, je leur demande combien de temps il faut pour rejoindre la gare, et l'un d'eux me répond qu'il y a "au moins deux heures de marche", je réalise alors que je suis à l'entrée du pont à la sortie du Parc Micaud, et je rigole en disant que non, c'est tout près, il suffit de monter par là
je reprend dans l'autre sens les ruelles tortueuses et escarpées, et je reconnais une, puis deux femmes qui étaient avec nous au départ du "convoi funéraire", un peu essoufflées avec leurs valises à roulettes -elles ont fait une halte- je suis content de les avoir retrouvées
juste après je retrouve Loulou, elle tient un genre de vieille desserte métallique rouillée à roulettes, sur le rayon du bas il y a tout un tas de petites pièces de monnaie dépareillées (des toutes petites pièces) que nous essayons de ranger en piles (pour les donner à celui qui est mort ?) et tout en faisant ça, on discute et on rigole, et on finit par dire, de façon théâtrale, avec une pause au milieu "... que tout celà est..." (pause) "... un crime!" en éclatant tous les deux de rire juste après (on a dit cette même phrase avec cette même pause un peu plus tôt dans le rêve)
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